Cinq sonnets fétichistes

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Poèmes écrits sous l'effet d'un désir fou
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Oui, je ne suis qu'un con rêvant d'un joli con
Le petit con que vous avez entre vos cuisses
Les sexes des amants droits comme gardes suisses
Brûlent de pénétrer ce fameux Rubicon.

Moi, je ne suis qu'un con dans état second
Que tous les amoureux transis pour vous languissent
Que toutes les armées pour vos beaux yeux vainquissent
Qu'importe ! C'est pour vous que mon verbe est fécond.

Que peut un pauvre con devant autant de charme
Quand même un jouvenceau possède au moins cette arme :
Sa jeunesse, tandis que je suis décrépit.

Un pauvre con qui pleure en vénérant la touffe
Idolâtrant le trou, gémissant de dépit.
Que j'aime le con ! soit, demain, mon épitaphe.

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Veuillez trouver Madame un esclave à vos pieds
Je me suis livré nu en attendant votre ordre
Ainsi qu'un pauvre vers, vous me voyez me tordre
De mots d'amour pour vous, pleurés et suppliés.

Les plaisirs sont pour vous, les miens sacrifiés,
Pour votre volupté, veuillez peut-être mordre
De vos sublimes dents, afin de me faire ardre,
Droit dans mes testicules ainsi suppliciés !

Je suis votre servant quémandant la torture
Soyez sans pitié : votre grâce mature
Inonde mon esprit d'un bonheur prosterné.

Ainsi vous saisissez la cravache sévère
Afin de me punir et de me materner
Car vous aimez je crois celui qui vous révère.

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Je vous obéirai de toute ma pauvre âme
Je ne suis qu'un larbin qui suce vos orteils
Car vos pieds sont pour moi des trésors sans pareils
Ce sont deux beaux tisons dont mon esprit s'enflamme.

Tout dévêtu pour vous qui me traitez d'infâme
Pervers, vieux dégueulasse en donnant des conseils :
Aller me pendre ailleurs, pour d'éternels sommeils,
Que j'aime cette bouche où votre voix me blâme !

Voulez-vous de mon corps livré à vos genoux
Boxez si vous voulez les fragiles joujoux
Qui vous sont présentés, tellement vulnérables !

Voulez-vous devenir, Madame, mon bourreau
Pour que j'atteigne enfin les bienfaits véritables
Même si je ne suis qu'un désolant zéro.

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Recevez s'il vous plait comme un bouquet sauvage
Ces sonnets réguliers que j'ai écrits pour vous
Quelques vers misérables avec des verbes doux
Dans le but d'exprimer le feu qui me ravage.

Si vous appréciez, mettez dans votre cage
Un poète insensé qui vous dit des mots fous,
Qui rêve de vous voir retirer vos dessous
Exposant votre corps sans aucun culottage.

Mais vous ne voulez pas. J'asperge de mes larmes
Vos délicats petons qui sont remplis de charmes
Une fleur pousse mieux quand on sait l'arroser.

Vous avez pitié, me voyant ridicule,
Par mon comportement en public si osé
Que sur vos doigts de pieds mon pénis éjacule !

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C'est complètement nu, le braquemart dressé
Que je vous ai écrit ce graveleux poème
Ainsi j'ai répandu plusieurs fois de ma crème
En rêvant à vos pieds, rêve tant caressé.

Le fétichiste qui s'est à vous confessé
Déclare par ces mots que très fort il vous aime
Vos petons sont parfaits, la transcendance même
Vous pouvez piétiner mon pauvre cœur blessé.

Je me suis dévêtu pour vivre mon fantasme
Pour lécher vos deux pieds, en dévorer les miasmes
Je me ferai servant, servile et lèche-cul.

Madame s'il vous plait au moins que cette image
De la partie du corps empreinte de mucus
Parvienne jusqu'à moi comme un charmant mirage.

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