Bondage Institute

Informations sur Récit
4 ans après les événements du Bondage Asylum...
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Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/10/2023
Créé 05/01/2021
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Sara Adler était une des femmes les plus puissantes du monde. Elle avait fait fortune grâce au Bondage Asylum: elle y proposait en apparence des séances de bondage occasionnelles, pour des clients aisés. Mais en réalité, elle les séquestrait, vidait leurs comptes, se débrouillait pour que le monde les oublie et leur faisait faire le tapin pour l'enrichir. Elle avait réussi à kidnapper de la sorte du beau monde, des gens haut placés qui étaient désormais sous ses ordres et s'occupait de protéger son business.

Elle avait même réussi à placer sous sa coupe Melinda Bells, la présidente des Etats-Unis. En la faisant chanter, elle réussit à transférer sur son compte 10 milliards de dollars par an des caisses de l'Etat, et de diriger le pays à la place de Melinda, ce qui avait fini d'asseoir son pouvoir et de garantir son impunité.

C'était il y a maintenant 4 ans. Elle s'était aussi vengée de son ex-mari et de sa nouvelle femme en les soumettant à son pouvoir, en les humiliant quotidiennement avant de les balancer au fin fond du Pacifique dans un box rempli de ciment.

Elle était diabolique, avait mis toute son énergie et sa créativité au service de son objectif : devenir riche et puissante. Et elle avait brillamment réussi.

C'était le début de l'été et Sara se prélassait au bord de la piscine sur son transat, en compagnie de ses deux lieutenantes, toutes aussi cruelles : Esther et Alana. Toutes trois étaient particulièrement sublimes dans leurs maillots de bain : des femmes assez grandes, aux jambes longues et fines. Alana était blonde, et Esther et Sara étaient brunes. C'était des femmes impressionnantes, dont il était difficile de soutenir le regard, tant il était plein de mépris. Tout le monde baissait les yeux devant elles, ce qui les ramenaient vers leurs longues jambes, ce qui n'était pas plus facile pour se concentrer.

Une douzaine de soumises s'affairaient autour d'elles, leur apportant des boissons, leur tenant le parasol, ou encore leur massant les pieds. Elles n'étaient pas en maillots mais tenue de soubrette, avec jupe et serre tête, et hauts talons, chevilles reliées par une petite chaîne.

Oui, la vie était particulièrement douce au Bondage Asylum, Los Angeles, Californie. Une soumise s'approcha des trois femmes :

- Voici votre dernier relevé de compte, Maitresse Sara. Votre fortune s'élève désormais à 64 milliards de dollars.

- Merci Jenna. Va chercher du champagne, et trois flûtes.

- Félicitations, dit Alana. Vous le méritez.

- Merci Alana. Mais ce n'est pas suffisant. Les gens les plus riches de cette planète sont des hommes. L'homme le plus riche du monde possède 190 milliards. Je veux le battre. Je veux que la première fortune de la planète soit une femme.

- Avez vous des idées pour parvenir à cet objectif? demanda Esther.

- Quelques-unes. Mais elle ne me feront pas arriver à ce pactole.

Jenna revint avec les flûtes de champagne, qu'elle déposa près des transats, à genoux. Sara Adler entreprit alors de dévoiler son plan :

- En premier lieu, fit-elle, nous tenterons de faire réélire Melinda Bells, notre esclave de présidente.

- Cela ne va pas être simple, elle est détestée par tout le pays. Nous y sommes allées fort avec elle, en l'obligeant à s'habiller quasiment en pute dans ses visites officielles. Les Américains pensent qu'elle a fortement dégradé l'image du pays.

- Les Américains voteront pour ce qu'on leur dit de voter, rétorqua Sara. Il suffit d'injecter l'argent où il faut pour influencer leurs faibles cerveaux. Melinda sera réélue, crois moi. Et elle détournera le double des fonds qu'elle me détourne tous les ans pour mon compte personnel. On peut donc miser sur 80 milliards supplémentaires sur les 4 prochaines années. Ensuite je vais continuer à investir dans de multiples entreprises, ce qui m'enrichira davantage. Ce gros porc de Charles que nous avons piégé le mois dernier m'a laissé sa compagnie, elle vaut à elle seule 1 milliard d'euros. Mais la faire fructifier n'est pas tellement dans mes envies, je ne ressens pas de passion ni de motivation pour ça. Non, je vais me lancer dans un nouveau projet, histoire de sortir du train-train habituel.

- Lequel? demanda Esther avec curiosité.

- Je vais créer une succursale. Un autre Bondage Asylum, mais en Europe cette fois ci.

Esther et Alana étaient bouche bée.

- Vous... Vous nous quittez?

- Pas véritablement, je serai toujours un peu ici de temps en temps, mais oui, je compte vous léguer la direction de cet endroit pendant que je monte cette nouvelle affaire en Europe.

- Merci Maitresse Sara! Nous ferons le maximum pour ne pas vous décevoir et maintenir le prestige de cet endroit.

- J'y compte bien. Mais je vous fais une confiance totale sur ce sujet. Jenna, viens m'aider à faire mes bagages, je pars après demain pour la France.

- Après demain?

- Oui, après demain. J'ai rencontré cette française, Jeanne, dans mon bar préféré la semaine dernière, et elle vend une magnifique propriété sur la Côte d'Azur, près de Saint Tropez, sur les hauteurs, avec vue sur la Méditerranée. Cerise sur le gâteau : elle a une partie « donjon BDSM » qu'elle vend avec également, une sacrée coïncidence, non? C'est une opportunité parfaite pour s'installer.

- Vous voulez qu'on vous accompagne?

- Non non, le Bondage Asylum a besoin de vous. J'ai besoin de vous ici pour gérer la campagne de Melinda également. J'irai seule. Mais vous viendrez me rendre visite rapidement.

- Bien sûr, Maitresse Sara, répondirent-elles en choeur.

Le vol vers le Vieux Continent fut des plus agréables. Elle était en classe affaires, bien sûr, et le stewart qui s'occupait d'elle était absolument craquant. Elle eut peu de mal à le charmer, et se retrouva rapidement avec lui dans les toilettes de l'avion. Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu d'aventures hétéros, mais elle n'avait pas perdu la main. Elle lui déboutonna le pantalon, descendit sa braguette, et s'empara de son sexe à pleine bouche. Elle le léchait, le suçait en le regardant droit dans les yeux. Comme tout homme face au magnétisme de Sara, il avait du mal à soutenir son regard, mais bon dieu, qu'elle faisait ça bien! L'espace était assez étriqué pour une partie de jambes en l'air, mais il réussit à la retourner, à enlever son string et à la prendre par derrière.

- Mmmmh... T'aimes ça cochonne? Avec des petits regards et ta tenue de salope, tu crois que je ne t'avais vu? Des comme toi, je m'en fais tous les jours.

Et il lui mit des fessées pendant qu'il continuait à aller et venir en elle. Sara n'avait plus tellement l'habitude d'être dominée, bien au contraire, et n'appréciait pas tellement d'être traitée de la sorte.

- Oui tu as raison, je suis une grosse cochonne... Laisse moi te sucer la bite encore un peu...

Elle se retourna, se retrouva face à lui, le déshabilla entièrement et lui chuchota dans l'oreille...

- Laisse moi pimenter un peu tout ça... Et je te sucerai comme jamais personne t'a sucé.

Il sourit. Elle attrapa alors des menottes de son sac et l'attacha rapidement aux barreaux pour se tenir dans les toilettes de l'avion, sans qu'il ne puisse réagir.

- Qu'est ce que tu fais? demanda t'il avec nervosité.

- Je te fais perdre ton emploi mon cœur, répondit-elle en un sourire.

Et elle retourna à son siège, le laissant nu, menotté, frustré, et surtout les toilettes déverrouillées. Quelle peste elle faisait! Elle était ravie, et fière d'elle même. Une vingtaine de minutes plus tard, le drame arriva, une des voyageuses alla dans les toilettes et le trouva dans cette fâcheuse posture. Elle était furieuse et hors d'elle, et les autres hôtesses, confuses, la dédommagèrent et promirent que des sanctions seraient prises à son encontre.

Sara atterrit à Nice revigorée par ses aventures, prête à conquérir ce nouveau territoire, l'Europe.

Le contact qu'elle avait eu une semaine plus tôt vint la chercher à l'aéroport. Elle s'appelait Jeanne, et était la caricature de la française chic, un peu hautaine, bien habillée. Elle était blonde, aux yeux bleus. Elle était vraiment très belle.

- Bonjour Sara! Tu as fait bon voyage?

- Oh oui, excellent! Merci! Comment vas tu, Jeanne?

- Très bien, merci! Heureuse de te voir en France! On y va, direction Saint Tropez?

- Je te suis!

Jeanne fit quelques détours sur le trajet pour faire visiter la région à Sara. Le temps était magnifique, et Sara tomba rapidement amoureuse des petits villages provençaux. Elles s'arrêtèrent dans des vignobles de rosé, et elle se mit en tête d'en acheter un, à l'occasion. Avant même d'arriver au domaine, sa décision était prise.

- Nous sommes arrivées, fit Jeanne.

L'endroit était paradisiaque. La maison, bien qu'immense, était certes un peu plus petite que le manoir à L.A., mais ce terrain! Et la vue était à couper le souffle, bien mieux qu'en Californie. On voyait la Méditerranée, au milieu des collines, c'était sublime. Une piscine à débordement au fond du jardin, une terrasse gigantesque. Elle y vit deux sublimes femmes au bord, s'occupant de l'entretenir et cela fit sourire Sara, nostalgique du Bondage Asylum. Elle suivit Jeanne à l'intérieur de la maison.

- Jeanne, cet endroit est magnifique, vraiment.

- Et tu n'as pas tout vu, Sara. Attends encore un peu.

Elles continuèrent la visite, passant dans les cuisines, puis au cellier, où Jeanne souleva une trappe. Une échelle les attendait.

- Suis moi, le meilleur est à venir.

Curieuse, bien qu'un peu tendue, Sara suivit Jeanne descendre l'échelle. Cette dernière alluma alors la lumière.

- Wow! Fit Sara.

Elle était époustouflée. Un sous-sol qui faisait au moins deux fois la superficie de la maison s'étendait devant elle. Une dizaine d'esclaves lui faisaient face, les bras et les jambes en croix. Ils portaient des masques de chiens.

- Ils ne peuvent rien voir, et rien entendre, dit Jeanne.

- Depuis combien de temps sont ils dans cette position?

- Et bien, ça doit faire deux jours maintenant. Veux tu t'amuser avec eux, Sara? Je connais ta réputation et je serais ravie de te voir à l'oeuvre.

- Avec plaisir, répondit Sara, le sourire aux lèvres.

Sara fit le tour des accessoires à sa disposition .Il y en avait davantage qu'au Bondage Asylum. Il y avait des cages, des piloris, des croix de Saint André, des étagères pleines de fouets, martinets, baillons, colliers et autres menottes. De plus, cet équipement était beaucoup plus high-tech que celui de Sara en Californie. Elle remarqua dans le fond de la pièce plusieurs cages, avec des tuyaux qui partaient dans tous les sens et des câbles reliés à un ordinateur... Sara était curieuse d'en apprendre davantage.

Elle prit tout d'abord un fouet, et entreprit de recouvrir le corps de la première soumise de marques. Au premier coup de fouet, celle-ci fut si surprise qu'elle hurla à travers son baillon. Après 48h d'isolement, son premier retour au monde extérieur avait été un violent coup de fouet. Au bout d'une trentaine de coups, son corps était ensanglanté et Sara stoppa alors le châtiment.

- Je suis désolé Jeanne, je suis en train de te les abimer, je crois...

- Ne t'en fais pas Sara. Au contraire, ils le méritent, ces esclaves ont tenté de s'enfuir du domaine pendant que j'avais le dos tourné. Fais toi plaisir.

Sara frappa alors aussi fort qu'elle pouvait sur la deuxième esclave, qui semblait plus âgée. Les autres esclaves ne bougeaient pas d'un pouce, ils ne semblaient vraiment pas avoir conscience de ce qu'il se passait autour d'eux. Sara s'amusa ensuite avec le troisième esclave, qui était un homme, et s'amusa à le branler sans le faire jouir. A chaque fois qu'il était au bord de l'explosion, Sara arrêtait net le mouvement, et enlevait sa main de son sexe. Le soumis se tortillait ensuite dans tous les sens, cherchant à nouveau la main de Sara pour espérer jouir. C'était pathétique et cela plaisait beaucoup à Sara. Elle attendait quelques minutes et reprenait alors le mouvement. Dès qu'elle sentait le sexe frémir, elle s'arrêtait à nouveau.

- Tu lui fais vivre l'enfer, Sara!

- Ahah, j'adore! Regarde le, chercher ma main avec sa petite queue!

- MMMMMMPPPPHH!

Sara passa alors à la soumise suivante, qui eut droit à une des punitions préférées de Sara, qui était presque sa signature. En effet, Jeanne disposait aussi d'un fer chaud pour marquer ses esclaves, au grand bonheur de Sara. Cette dernière s'empara de celui ci et s'approcha de la malheureuse victime, qui était impuissante, poignets et chevilles liées. Elle commença à la caresser doucement, ce qui la fit frissonner. Alors qu'elle commençait visiblement à prendre du plaisir, Sara prit soudainement le fer et le plaqua violemment contre le cul de la soumise, qui hurla à la mort. Désormais, un "Salope" ornait son cul. Jeanne rit aux éclats.

- Formidable, Sara! En plus, tu as choisi la bonne, c'est vraiment une salope, celle-ci!

La soumise bougeait frénétiquement la tête, comme pour chercher de l'aide. Sara lui envoya une gifle monumentale.

Sara continua à faire souffrir les esclaves pendant une bonne heure, avant de s'arrêter. Elle était essoufflée, mais satisfaite. Elle se tourna vers Jeanne et dit :

- Merci Jeanne, c'était très plaisant! Et tu es si bien équipée! Je n'ai jamais vu autant d'accessoires dans un donjon!

- De si beaux compliments venant d'une dominatrice d'une aussi grande envergure que la tienne, ça me touche beaucoup!

- Je pense que je vais t'acheter ce domaine, Jeanne. La région est magnifique et ce donjon a fini par me convaincre.

- Ne souhaite tu pas tester le reste des équipements?

Sara sourit.

- Pourquoi pas!

Avec l'aide de Jeanne, elle essaya toutes les tenues de soumises disponibles. Jeanne en choisit une pour elle :

- Reste là dedans, tu es magnifique, Sara! Le latex épouse si bien tes belles formes... dit-elle en caressant brièvement son dos... Ce qui fit frissonner Sara.

- Jeanne... Tu es sûre?

En vérité, Sara se sentait bien ici, et tisser des liens avec cette française si chic, c'était comme dans les films, et ce n'était pas pour lui déplaire.

- Mais oui! Je t'assure! Et tiens, prends ces talons.

C'était des stilettos, des talons de 20 cm de haut. Sara les enfila.

- Je vais avoir des crampes aux pieds avec ça!

- Mais non! répondit Jeanne en souriant.

Désormais avec un peu plus avec difficulté, Sara se dirigea vers les accessoires, et les essaya également. Elle mit notamment un collier, auquel était rattaché une petite boite.

- Quelle est la fonction de ce collier? demanda t'elle.

- C'est un collier explosif. Une petite bombe est placée dans cette boite, qui peut être activée depuis une application du téléphone, répondit Jeanne en un sourire, en montrant son smartphone. Et le collier, une fois verrouillé, est inviolable.

Sara reposa soigneusement le collier. Elle était épatée par la modernité et la puissance technologique des accessoires dont disposait Jeanne.

Elle se fit aussi fouetter (que c'était amusant de vivre ça à l'envers!), menotter, bâillonner... Elle découvrit des équipements qui lui étaient alors inconnus, comme le vacbed.

- C'est une manière d'emprisonner ton esclave. Tu te glisses dedans, je ferme la fermeture éclair afin que tout soit hermétique, et j'aspire l'air à l'intérieur. La toile en latex se retrouvera collée contre toi, et tu seras donc prisonnière. Il faut faire attention à libérer une entrée d'air au niveau de la bouche pour ne pas s'étouffer quand même.

- Je peux essayer?

- Bien sûr.

- Tu me libères après, hein?

- Évidemment, répondit-elle en un sourire.

Sara se retrouva donc dans le vacbed. Jeanne lança l'aspirateur... Et rapidement les formes de Sara apparurent. Jeanne la regardait avec délice. Elle hésita... puis passa ses mains sur son corps. Ses jambes d'abord, puis au niveau de son sexe. Sara tentait vainement de s'agiter à l'intérieur du vacbed. Elle continua à la caresser, remonter doucement vers sa poitrine, puis vers sa tête... avant de bloquer avec sa main le tube qui faisait respirer Sara. Cette dernière s'agita encore plus nerveusement, avant que Jeanne libère le bout de tuyau qui sortait de la bouche de Sara. Elle refit ce coup encore quelques fois, puis libéra Sara du vacbed. Elle semblait exténuée.

- C'était incroyable, Jeanne... Quelles sensations...

Jeanne sourit.

-Alors, convaincue? Tu achètes?

- Tu ne m'as pas parlé de ces cages... Qu'est ce donc? demanda Sara, en pointant les mystérieuses cages avec leurs tuyaux et leurs câbles.

- Ah, ça... Je me doutais bien que tu voudrais en savoir plus. Ce sont mes pièces maitresses. Des cages d'une technologie remarquable.

- Je veux essayer.

- Allons-y, répondit Jeanne, en aidant Sara à marcher, perchée sur ses talons vertigineux.

Sara s'engouffra dans une des cages. Elle était à genoux, cambrée vers l'avant, mains menottées dans le dos. Avec trois petites chaînes, Jeanne relia le collier de Sara aux barreaux de la cage. Elle cadenassa les trois chaînes. Elle fit de même pour les deux chevilles de l'américaine. Elle ne pouvait plus bouger d'un pouce désormais. Jeanne plaça ensuite un baillon boule sur sa bouche. Sara fut surprise, car un long tuyau était placé dans la boule. Jeanne vit son étonnement.

- Ce tube est placé ici de telle sorte à ce que tu puisses être alimentée en permanence. Il est relié à cette petite poche que tu vois là, qui contient ce qu'il faut comme apports pour survivre. Ne bouge pas, je vais également te placer ces deux tuyaux dans le nez. Je ne te ferai pas mal, promis.

Sara ne bougea pas et se laissa placer les deux tubes dans le nez.

- Ces deux tubes sont reliées à cette machine qui va te permettre de respirer. Tant que la machine fonctionne, tu peux respirer. Enfin les deux derniers tuyaux que je m'apprête à placer sont pour tes besoins, quand tu urines ou tu défèques. La machine permet également d'aspirer et de nettoyer le contenu du tube de temps à autre.

Une fois l'installation terminée, Jeanne ferma la cage et rentra le code depuis son smartphone pour verrouiller la porte. Sara put entendre un léger « clic » montrant qu'elle était désormais prisonnière de l'outil.

- Comme tu as pu le comprendre, c'est une cage « longue durée ». Tout est prévu pour que tu puisses y passer des jours, des semaines, des mois, sans avoir besoin d'en sortir. Ingénieux, non?

Sara fit « oui »de la tête. Le mécanisme était prodigieux, et elle avait hâte d'essayer ça sur ses prochaines proies. Elle en était toute excitée.

- Je savais que ça te plairait. Je termine ma démonstration, si tu veux bien. Une fois que tu placé ton esclave dans la cage, tu peux lancer le programme depuis l'application.

Elle tapota sur son smartphone et l'inscription « SYSTEM ENGAGED » apparut sur l'écran avec un timer, qui comptait le nombre de jours, d'heures, de minutes et de secondes de fonctionnement de la machine. Immédiatement, Sara reçut une première salve d'aliments mixés de la poche dans sa bouche. C'était visqueux et absolument infect. Elle tenta de s'opposer, mais elle ne pouvait fermer la bouche avec le baillon boule et se résolut à tout avaler.

- Et enfin, tu as un programme pour décider du temps de verrouillage de la cage. Par exemple, on va mettre 8 jours, 9 heures et 34 minutes. Ensuite, on valide. Et c'est fait! Et impossible de changer la durée après, c'est définitif. Même si l'on débranche tout, la cage reste verrouillée! Formidable, non?

Sara hocha la tête pour approuver. Puis elle réfléchit à ce que Jeanne venait de dire... Et comprit alors ce qu'elle venait de faire. Elle venait de l'enfermer pendant plus d'une semaine dans cette position! Elle s'était faite piéger comme une débutante. Sara bougea dans tous les sens, mais rien à faire, elle était immobilisée dans cette cage. Jeanne vit que Sara avait comprit et s'approcha alors doucement de la cage et s'assit dessus.

- Tu es si naïve, Sara...

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