Bondage Institute - Epilogue

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4 ans après les événements du Bondage Asylum...
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Récit n'a pas de balises

Partie 4 de la série de 4 pièces

Actualisé 06/10/2023
Créé 05/01/2021
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Les yeux de Jane s'ouvrirent lentement. Ils étaient embués, et un mal de tête terrible l'assaillait. Peu à peu, sa vision s'éclaircit, et elle vit devant elle, avec horreur, Anya, Esther et Alana enfermées dans les cages connectées. Aussitôt elle comprit. Elle tenta de bouger mais elle était attachée de partout, et il lui était impossible de bouger un muscle.

En face d'elle, les jeunes femmes étaient elles aussi réveillées, et leurs yeux étaient également pleins d'effroi. Sara avait visiblement repris le contrôle, et si c'était le cas, c'était définitivement terminé pour elles. Elle était capable des pires horreurs les concernant, encore plus après lui avoir fait vivre l'enfer.

Jane n'avait aucun souvenir de comme elle avait été placée là, et par quels moyens Sara était parvenue à ses fins.

Puis, de longues minutes après, Sara, Emma et Kristen pénétrèrent dans le sous-sol, pleines d'assurance. Elles arboraient toutes trois un sourire éclatant. Sara prit la parole, en s'avançant doucement vers les quatre femmes qui étaient désormais ses prisonnières :

- Vous voilà pris à votre propre piège, dit-elle en caressant les barreaux des cages. Ces cages sont absolument fantastiques, tu avais raison Jane. Grâce à cette application, je peux vraiment décider de votre vie ou de votre mort. Une simple pression sur ce bouton et la machine arrête de vous faire respirer. Regardez.

Elle appuya sur le bouton en question, et l'oxygène arrêta d'être envoyé vers les prisonnières.

- Mmmmmmmhhh!!! firent elles toutes les quatre, épouvantées.

Elle remit l'oxygène en route.

- Une simple pression sur celui ci, et vous êtes enfermées là dedans pendant 6 mois. Prodigieux.

Et elle éclata de rire et s'assit sur la cage d'Esther.

- A deux doigts de me ruiner... Je le reconnais Jane et Anya, vous avez bien failli m'avoir. Mais heureusement ma soeur Emma est toute aussi forte et ingénieuse que moi. C'est grâce à elle que vous êtes là. Quand à vous, Esther et Alana, j'avoue que je suis déçue. A la première occasion, vous m'avez tourné le dos. Vous paierez cher cette trahison.

Ses anciennes lieutenantes baissèrent la tête. Elles avaient tenté de se retourner contre leur ancienne amie et Maitresse et avaient échoué tellement près du but...

- Alors voilà comment les choses vont se passer désormais. Nous allons reprendre le contrôle de cet endroit et je vais y créer une succursale du Bondage Asylum, comme prévu. Ma soeur Emma a commencé à prendre goût au travail de dominatrice, voyez vous, et a également entrevu les profits qu'elle pourrait engendrer... Elle dirigera donc cet endroit désormais. Emma, je te laisse terminer.

- Merci Sara. Comme ma soeur vient de vous le dire, cet endroit sera désormais sous mon contrôle. Je l'appellerai le "Bondage Institute". Comme en Californie, je proposerai des séances de bondage intensives et j'en profiterai pour vider les comptes en banque de mes clients et séquestrer ces derniers. Kristen a accepté de m'assister dans cette tâche. Quand à toutes les quatre... Je vais laisser un peu de suspens quand au sort qui vous sera réservé...

Elle sortit son smartphone, et ordonna le verrouillage des cages pour une semaine supplémentaire.

- A bientôt, les filles...

Sara, Emma et Kristen remontèrent à l'étage, les talons claquant sur le sol, laissant seules leurs prisonnières dans leurs cages, désormais en proie aux pires prédictions concernant leur avenir. Il n'y avait plus une seule Adler pour les tourmenter, mais deux désormais, et Emma semblait toute aussi cruelle que sa soeur Sara, ce qui ne présageait rien de bon...

Les jours qui suivirent, Jane, Anya, Esther et Alana assistèrent, impuissantes à la transformation du domaine.

Tout d'abord, Emma entreprit l'acquisition de 100 nouvelles cages connectées. Elles étaient identiques aux précédentes, à la différence d'une plaque de béton qui recouvrait un des côtés des cages. Des travaux furent entrepris afin de transformer le sous-sol en une prison. Désormais, c'était un long couloir aux murs de béton qui se faisaient face. Le sadisme d'Emma était sans limite : les nouvelles cages étaient incrustées dans les murs. C'est simplement en activant l'application sur son smartphone qu'Emma pouvait extraire la cage du mur, comme un tiroir que l'on ouvrirait d'un meuble. Dans le cas contraire, les prisonniers se retrouvaient dans les murs de l'asile, dans l'obscurité la plus totale, et le couloir ressemblait à un simple couloir, sans que l'on puisse imaginer un seul instant qu'une centaine de cages étaient présentes.

C'était pire que ce que Jane imaginait. Emma avait prévu de faire un élevage d'esclaves, et surtout, elle ne comptait pas s'en occuper directement, comme au Bondage Asylum. Les cages connectées allaient remplir le rôle de faire respirer et de nourrir les prisonniers, et Emma n'aurait qu'à gérer tout ce petit monde avec son smartphone. C'était terrifiant d'ingéniosité et de cruauté.

Quand les travaux furent terminés, Sara et Emma placèrent leurs esclaves dans les nouvelles cages. Ces dernières se débattaient pendant le transfert de cages, refusant de se retrouver dans les murs du Bondage Institute et de vivre cet enfer. Bien sûr, leurs efforts furent vains, et elles finirent par s'y retrouver tant bien que mal, bâillonnées, attachées, reliées à la machine centrale qui s'occuperait de les nourrir et de les faire respirer, même à travers les murs. Elles attendirent.

Sara, Emma, Kristen, suivit des autres proches de Sara se tenaient au milieu du couloir, savourant le moment. Puis Emma prit doucement son téléphone, ouvrit l'application "Bondage Institute" et releva la tête. Elle croisa le regard de Jane, qui la suppliait des yeux, la bave aux lèvres. Celle ci regarda ensuite Anya, sa douce et tendre et compagne et comprit qu'elle ne la verrait quasiment plus, ou du moins quand Emma le déciderait. Emma comprit ces échanges de regard et sourit alors. Puis elle appuya sur "Rangement des cages". Alors, les cages coulissèrent doucement, jusqu'à totalement s'incruster aux murs. Elle appuya ensuite sur "Système respiratoire" afin de l'activer.

Emma, Sara et ses proches quittèrent alors les lieux, et les prisonnières ne purent entendre que les talons claquer au sol avant que le silence ne se fasse totalement.

4 ANS PLUS TARD

Jane ne sentait plus son corps, engourdie dans cette cage trop petite pour elle. Elle n'avait aucune idée du jour ou de l'heure qu'il était. Elle était dans cette obscurité depuis tellement longtemps. Après les événements d'il y a 4 ans, Sara était rentrée à Los Angeles, et Emma s'occupait désormais du Bondage Institute, en compagnie de Kristen, la meilleure amie de Sara. Esther, Alana, Anya et elle étaient enfermées dans les cages connectées, elles mêmes enfermées dans les murs du luxueux domaine. Et il semblait que ce supplice allait durer toutes leurs vies.

Les deux premières années, les quatre prisonnières sortaient environ une fois par mois, pour prendre une douche, marcher un peu, et étaient placées à nouveau dans les murs. Parfois elles étaient libérées des cages le temps d'une soirée pour servir les invités d'Emma Adler. Leurs vies n'étaient qu'ennui et souffrance. Elles n'avaient tout simplement plus l'impression d'exister. Pour renforcer ce sentiment de perte d'existence et donc d'identité, Emma les avait affublé à chacune d'une combinaison en latex qui recouvrait corps et tête. Elles n'étaient plus rien.

Quand elles étaient dans les murs, Esther, Alana, Anya et Jane ne pouvaient entendre à chaque passage qu'une seule chose, les talons d'Emma ou Kristen claquer au sol. C'était la seule chose du monde qui parvenait jusqu'à elles. Pour le reste, elles se contentaient de manger cette nourriture insipide et de déféquer ensuite.

Elles n'attendaient qu'une chose : la sortie mensuelle. A chaque fois que cela se produisait, elles tentaient de négocier pour sortir de la cage, mais avec le bâillon, aucune parole intelligible ne sortait. Au fur et à mesure que le temps avançait, elles perdaient leurs ardeurs dans leurs vaines tentatives.

Emma s'amusait évidemment encore avec ses « jouets ». Esther et Alana avaient vendu sa famille à Jane, et Emma ne leur avait pas pardonné, bien sûr. Pour se venger, elle avait réussi à retrouver et à soumettre la sœur d'Alana, Mary, et la mère d'Esther, Dakota. Lors d'une des « sorties mensuelles », elle libéra Alana et Esther de leurs cages et ordonna à Mary et Dakota de les baiser.

Évidemment, ne reconnaissant pas Alana et Esther sous leurs combinaisons, elles n'eurent donc aucun mal à exécuter l'ordre de Emma.

- Mettez y plus d'ardeur, les filles ! Tapez jusqu'au fond et insultez les, elles le méritent ! ordonna Emma.

- T'aimes ça, salope, hein ? dit Mary à sa sœur, qu'elle ne reconnaissait toujours pas.

- Ouvre grand la bouche, petite pute, et suce bien ! s'exclama Dakota en regardant Esther.

Alana et Esther pleurèrent sous les coups de butoir, rageant contre le sadisme et la cruauté de Emma. L'humiliation fut totale quand celle ci ordonna aux deux jeunes femmes de chier dans la bouche des deux autres.

Alana fut plaquée au sol et attachée. Elle vit alors sa soeur Mary baisser son string et placer son cul au dessus de son visage. Alana commença alors :

- Non, s'il te plait, c'est moi Ala...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, les excréments lui arrivant déjà dans la bouche. Une fois le travail fait, Mary, sous les ordres d'Emma, prit le rouleau de ruban adhésif et scotcha la bouche d'Alana de telle sorte à ce qu'elle ne puisse rien recracher. Dakota fit la même chose à Esther.

Une fois les hostilités terminées, Alana et Esther furent remises dans leurs cages respectives, après avoir pu admirer Mary et Dakota massant les pieds d'Emma, impérieuse sur son trône.

En deux ans, Emma Adler avait bien pris les choses en mains. Elle semblait avoir le même talent et le même degré de cruauté que sa soeur Sara. Les cages connectées s'étaient remplies peu à peu, et l'établissement affichait aujourd'hui complet. Jane en était sûre, comme au Bondage Asylum, ces esclaves étaient là contre leur gré. Aussi, au vu des nouvelles robes et chaussures qu'arboraient désormais ses deux tortionnaires, Jane était certaine qu'Emma et Kristen avaient dépouillé leurs victimes, pour s'enrichir sans vergogne.

Jane aimait les sorties mensuelles, non pas pour subir les tourments et moqueries d'Emma et Kristen, mais parce qu'elles étaient le seul moment où Jane pouvait voir sa compagne Anya. Même si celle-ci était dans sa combinaison de latex, elle arrivait à la reconnaitre et cela lui faisait un bien fou. Le retour dans les murs était à chaque fois terriblement déchirant.

Ces moments de bonheur fugaces prirent fin un an plus tard, au grand désarroi de Jane.

En effet, Sara était passé voir sa soeur en France et avait décidé d'emmener Anya à Los Angeles avec elle. Jane avait hurlé à travers son baillon tout ce qu'elle avait pu, mais Sara l'avait superbement ignoré en retour. Elle n'avait eu aucune pitié de séparer le couple.

Cela faisait désormais quatre ans que les filles étaient prisonnières d'Emma et Kristen. Un jour, une sortie mensuelle dura plus longtemps que d'ordinaire, à la grande surprise des trois prisonnières. Leurs cages avaient à nouveau été sorties des murs et avaient été emmenées au sein de la grande bibliothèque du Bondage Institute. Un grand écran leur faisait face. Emma et Kristen étaient installées dans de confortables fauteuils, et sourirent à l'arrivée de leurs esclaves. Immobilisées dans leurs cages, Jane, Esther et Alana ne pouvaient rien faire d'autre que d'admirer leurs riches tortionnaires, elles et leurs longues jambes croisées, leurs tailleurs élégants, leurs lèvres pulpeuses, leurs luxueux escarpins.

- Vous n'allez pas être déçue les filles, dit Kristen.

- Surtout toi, Jane, tu vas te régaler, ajouta Emma en lui adressant un clin d'oeil malicieux.

- Profitez bien de ce petit divertissement, vous n'en aurez pas beaucoup d'autres.

Des pubs défilaient sur l'écran, cela semblait être une chaîne d'info... Il y eut un petit journal télé qui permit aux jeunes femmes d'apprendre notamment la date du jour et quelques nouvelles sur le monde. Elles se rendirent compte à quel point elles étaient déconnectées de la réalité désormais. Les pubs se terminèrent et une émission commença. C'était le débat présidentiel américain. On était le 14 octobre, deux semaines avant les élections. James Raddington était le candidat démocrate et présentait bien. Face à lui, une figure bien connue d'Esther, Alana et Jane lui faisait face... Une grande brune, le regard froid... Sara Adler avait réussi le coup magistral de se présenter aux élections. Esther et Alana, qui la connaissait bien, la savait puissante, mais à ce point...

Durant les 4 dernières années, elle s'était mis tout le monde dans la poche et le chantage qu'elle exerçait sur des personnes hauts placés avait donné visiblement des résultats stupéfiants.

Le débat commença, et même si les trois esclaves en cage étaient révoltées par ce qu'elles voyaient, le fait de sortir à l'air libre et de se voir offrir cette séance télé constituait en soi un cadeau très divertissant, qu'elles suivirent alors finalement avec ardeur.

Sara se débrouillait très bien, elle avait toujours été une femme convaincante et ce trait de sa personnalité la servait bien aujourd'hui. Elle avait un léger décolleté. Rien de vulgaire ou provoquant, mais juste ce qu'il fallait pour perturber le candidat démocrate, qui jetait parfois un œil dedans. Sûrement que des téléspectateurs devaient s'en rendre compte, car même si cela était furtif, il y revenait souvent.

Quand arriva le sujet de la morale et de l'exemplarité des politiques, James Reddington se lança dans une tirade très convaincante. Il renvoya Sara dans les cordes quand il rappela qu'elle avait menti sur son patrimoine financier, qu'elle avait sous-estimé sa fortune, et qu'un responsable politique se doit d'être parfaitement transparent pour être respecté.

Un silence eut lieu. Jane pensa alors que Sara accusait le coup, et ne voyait pas trop comment elle allait se sortir de ce bourbier. Puis sa bouche s'étira en un sourire :

- Vous avez tout à fait raison, Mr. Reddington. Les Américains doivent savoir qui est leur président.

Elle sortit alors une tablette et montra à la caméra une vidéo. C'était une vidéo du démocrate entièrement nu, qui se faisait fouetter le cul par une dominatrice, que l'on voyait de dos. Elle parlait en russe, ce qui aggravait grandement le cas du candidat. Jane eut soudain un choc. Elle avait reconnu la voix et elle reconnut alors le physique de la dominatrice. Même vue de dos, elle n'eut aucun doute sur l'identité de celle-ci, elle ne la connaissait que trop bien.

Jane fut sous le choc, comme si Anya était passé du côté obscur. Sara avait elle réussi à la séduire et à la mettre de son côté? C'était impossible, elles se détestaient... Mais il fallait se rendre à l'évidence, c'était bien elle. Anya avait des origines russes, cela collait parfaitement avec la vidéo. Sur le plan suivant, le candidat se mettait un drapeau américain dans les fesses, en chantant à tue-tête l'hymne russe, sous ses ordres.

- Vous pensez mériter du respect, Mr. Reddington? Je suis certaine que nos concitoyennes et concitoyens seront ravis d'apprendre que leur président aime obéir aux Russes, surtout pour honorer le drapeau américain de cette façon...

Bref, il en fut rapidement terminé du débat. Sara fut la présidente la mieux élue des Etats Unis. Elle passait la moitié de son temps à la Maison Blanche et l'autre au Bondage Asylum, pour continuer à faire prospérer ses affaires. Sara ouvrit également deux autres succursales, à Singapour et à Moscou. Les rentrées d'argent étaient faramineuses, et Sara était plus riche que jamais. Elle dépassa les 200 milliards de dollars. Plus rien ne pouvait l'atteindre désormais.

EPILOGUE

Quelques mois après l'élection, au Bondage Institute, Emma sortit les cages d'Esther, Alana et Jane des murs du sous-sol, et leur annonça une bonne nouvelle.

- Je vous emmène prendre l'air aujourd'hui, les filles.

Les sorties au grand air étant particulièrement rares, les prisonnières se réjouirent. Leurs vies étaient devenues tellement mornes que même 5 minutes à l'extérieur constituaient un don du ciel.

A la grande surprise de Jane, elles arrivèrent dans un jardin du Bondage Institute totalement méconnaissable. Jane se demandait ce qui se tramait. Elle regarda autour d'elle. Un buffet et des soubrettes servaient des verres de champagne à côté d'elle. Des tables aux nappes blanches étaient disposées un peu partout sur la pelouse. Enfin, une arche était disposée en face d'elle et quelques personnes attendaient sur des bancs. Ils était bien habillés, et Jane songea alors qu'elle allait probablement assister à un mariage. Elle se détendit alors. Elle pensait subir de nouveaux sévices, mais il n'en était rien, il s'agissait simplement d'un mariage. Juste un mariage.

Elle profita alors d'être dehors, à l'air libre, elle qui vivait sous terre, dans des murs, depuis des années. L'endroit était paradisiaque et le soleil couchant était magnifique. Tout le monde s'assit face à l'arche et le silence se fit peu à peu dans l'assemblée. Personne ne semblait se soucier que trois femme étaient prisonnières dans des cages au beau milieu de ce décor.

Sara Adler, resplendissante dans sa robe blanche, fit alors son entrée. A travers ses barreaux, Jane vit le sourire narquois de Sara, ce qui la fit trembler. Puis le coeur de Jane rata quelques battements.

Anya, son ex-copine, s'avançait dans l'allée centrale. Jane resta interloquée, ne croyant pas ce qu'elle voyait.

La cérémonie commença, et peu à peu Jane comprit la présence de Sara et Anya ici. Tout d'abord, le mariage était célébré ici car le mariage lesbien était autorisé en France. D'autre part, Sara voulait mettre Jane face à cette réalité : elle lui avait tout pris. Sa maison dans le sud de la France, sa copine.

Jane bouillonnait de rage à l'intérieur. Au milieu de la cérémonie, Sara la sortit de sa cage, et la tira en laisse jusqu'à l'arche, face à Anya. Elle enleva ensuite sa combinaison et son baillon, et Anya, put enfin voir son ex-copine se tenir à quatre pattes face à elle.

- Bonjour Jane, dit Anya, sans manifester aucune surprise dans la voix.

- Anya, mon amour... Tu savais qu'elle me maintenait enfermée au Bondage Asylum et tu n'as rien fait? Qu'est tu devenue?

- La nouvelle amante de Sara. Et j'en suis très heureuse. Elle m'apporte tout ce que je veux.

- Non! Anya! Qu'as tu fait? Tu ne peux pas me faire ça! Elle te force à t'épouser, je le sais, mais rien ne t'y oblige Anya!

Le silence se fit.

- Jane... Tu sais que j'aime le pouvoir et l'argent. Il y a quatre ans, tu pouvais m'offrir tout ça. Aujourd'hui, regarde toi... Tu es au bout d'une laisse, habillée comme une pute. Tu penses que c'est ce que je veux pour finir mes jours? Une dévergondée désargentée? Sara est belle, riche et puissante, c'est ce qui me plait. Je mérite de vivre dans le luxe, et toi... Tu ne peux pas m'offrir ça. Sara, elle, est présidente des Etats-Unis.

- Tu sais que c'est une manipulatrice, Anya...

Mais Anya ne l'écoutait pas.

- Sara, elle, m'a promis cette propriété comme cadeau de mariage, tu te rends compte?

Jane tremblait de rage. Ses yeux lançaient des éclairs à Sara. Cette garce lui avait volé sa maison et maintenant elle achetait son ex-copine avec.

- Vous n'avez pas le droit! C'est chez moi ici! Anya, c'était ma propriété, pas la sienne, elle m'a simplement ruiné! Tu ne peux pas cautionner les actes de cette voleuse, de cette garce!

Sara laissait faire, contemplant le spectacle qui se déroulait sous ses yeux.

- Alors, c'est que tu es trop stupide pour te faire dépouiller, et je ne veux pas d'une femme stupide.

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