Château Ragia Chapitre 10

Chapitre 10

Le départ

Rose ouvrit les yeux quelques secondes avant que le réveil ne sonne. Ainsi elle put couper rapidement la vidéo d'elle en train de se faire prendre par Maria. Les vidéos se lançaient sur le grand écran tous les jours en guise de réveil pervers. Elle n'y faisait presque plus attention maintenant même si elle faisait tout pour éviter de croiser son propre regard.

Elle prit quelques instants pour offrir son corps aux timides premiers rayons du soleil. C'était le début de l'automne et les jours devenaient de plus en plus courts. Bientôt elle se lèverait en pleine nuit.

Cela faisait maintenant un mois qu'elle avait commencé à vivre au château, un mois durant lequel sont entière existence avait été dévoué a satisfaire les moindres plaisirs de Maria. Tous les jours elle devait jouer la soubrette pour satisfaire le moindre des désirs de sa maîtresse.

« tu vas t'échapper »

Se répéta-t-elle comme tous les matins. C'était la seule manière qu'elle avait trouvée de maintenir sa volonté. Quel que soit le plaisir qu'elle recevait, elle ne se soumettrait jamais!

Elle ne savait pas ce que cette femme lui faisait, mais elle avait bien remarqué que son corps changeait petit à petit. Ses seins et particulièrement ses tétons étaient devenus plus sensibles et sa chatte malgré les humiliation et pénétration journalières ne ce détendais pas, au contraire elle était toujours voir plus tendue que jamais. Elle devenait également plus sensible et même si elle faisait tout pour éviter d'y penser le plaisir qu'elle ressentait était désormais facilement multiplié par deux en comparaison à quand elle était libre.

Mais le pire des changements à ses yeux était celui qu'avait observé la physiologie de son corps. Elle s'excitait de plus en plus facilement! Elle détestait ce qui lui arrivait et pourtant quand Maria la fessait ou la chatouillait elle mouillait comme une folle! Pourtant elle détestait la sensation, elle détestait l'humiliation et elle avait envie de mourir de honte autant qu'au premier jour!

Elle haïssait ses costumes de soubrette et encore plus qu'on la nomme ainsi! Pourtant la simple vue de son reflet suffisait à la faire mouiller et rougir de honte. Même ça avait été augmenté. La moindre trace de honte ou d'excitation était visible sur son visage!

Elle était certaine qu'on la droguait à son insu, mais elle était bien incapable de dire comment. Elle mangeait la même chose que sa maîtresse, buvait la même eau et les dragées de Madame brooks n'avait qu'un effet limité dans le temps.

C'était la raison pour laquelle elle s'entraînait tous les jours, pour maintenir sa rage et son envie de liberté! Pourquoi elle se répétait son mantra en mettant en place des plans d'évasion! Si elle se laissait tomber dans ce monde, elle n'en ressortirait jamais. Elle devait tout faire pour les détruire!

Comme à son habitude elle se jeta sous la douche grand luxe et bientôt la salle de bain fut remplie d'une épaisse vapeur. C'était encore et toujours le seul endroit où elle se sentait vraiment bien avec la piscine.

Une fois propre elle caressa son entrejambe le plus délicatement possible. Elle avait encore fait un rêve où, quelle que soit la situation de départ elle finissait toujours dans les bras d'une magnifique créature. Elle tenta d'imaginer une situation plaisante et ferma les yeux en commençant à se masturber.

-Phohohohohp hihihihihih! phithihihier!

Évidemment l'écran c'était lancé sur la vidéo d'une de ses nombreuses punitions, la scène tendre qu'elle c'était imaginée disparu au fur et à mesure que le son augmentait et elle dut continuer a ce masturber en écoutant ses supplications coupées de gloussement.

Malgré toute les fois où elle se jurait de mieux supporter les chatouilles il suffisait que Maria passe un doigt sur ses aisselles et elle perdait tout contrôle d'elle-même. Alors qu'elle gémissait de plus en plus fort son collier sonna et elle retira sa main de son entrejambe désormais excité pour la journée.

Sur l'écran intégré à la cabine s'ouvrit l'application qui lui permettait de choisir sa tenue tous les jours. C'était quelque chose qui était apparu après sa deuxième semaine. Elle avait l'impression de servir de rats de laboratoire pour Maria. L'application contenait chaque jour trois uniformes différents, celui qu'elle choisirait apparaîtrait dans son placard une fois le choix fait.

Encore une fois elle dut choisir entre trois uniformes qui mettaient outrageusement ses formes en valeur. Chacun était plus avenant que le précédent. Elle choisit un corset noir et blanc fermé par des lacets noirs donc les extrémités étaient ornées de froufrou blanc.

La jupe était fendue en deux, une large ouverture en forme de demi-cercle laissait sa chatte complètement visible et ses bas étaient tenus par un porte-jarretelles blanc qui semblait encadrer son intimité rasée. Pour une fois le bustier cachait ses seins en les faisant remonter. Pour finir, elle accrocha à ses cheveux deux petits tubes de tissus blancs ornés de mousseline blanche formant deux grosses mèches qui encadrait son visage. Le dernier élément fut, comme à son habitude, celui qu'elle détestait le plus. La coiffe vint se placer sur le dessus de son crâne pour former un petit îlot blanc et noir sur la mer d'encre qu'était sa chevelure.

Elle s'observa dans le miroir et encore une fois le sang lui monta aux joues tant elle avait honte. Pourtant elle devrait s'y être habituée depuis le temps... mais non. Il lui semblait vraiment évident que Maria avait fait quelque chose à son corps.

Un nouveau rituel était venu faire son apparition dans le quotidien de sa matinée. Elle prit une pose qu'elle supposait sexy et attirante en prenant un plumeau et faisant mine de nettoyer un meuble imaginaire en mettant bien ses formes et son entrejambe en avant. Elle entendit un petit clic sortir du miroir.

Presque immédiatement après un petit son de notification s'échappa du grand écran et elle put voir que Sofia avait déjà aimé la photo qui venait de se poster sur son profil.

Elle se refusait à lire les commentaires, mais elle connaissait bien leur nature. La plupart traitaient de comment elle allait ce faire punir.

Maria lui ordonnait de faire ça tous les jours. Afin que les potentiels clients sachent quelle bonne soubrette elle était. Même si vu le nombre de gens qui suivait son profil elle n'en avait clairement pas besoin. Maria était l'une des entraîneuse et pourvoyeuse d'esclave les plus populaires! De ce qu'elle avait compris, elle avait disparu pendant des années avant de revenir sur la place « publique ».

Elle se prépara un copieux petit déjeuné. Depuis qu'elle était ici elle avait grandement augmenté ses compétences en cuisine, au moins était elle capable de ce faire un repas correct qui lui tiendrait au ventre toute la matinée.

Encore une fois elle se glissa sous les draps de satin et posa de petits baisers sur la vulve de sa maîtresse, la réveillant doucement avant de commencer à lécher l'organe comme un animal.

-Mhhhhhh...

Elle enfonça sa langue dans les muqueuses de Maria, goûtant chaque atome de ses fluides, l'arôme la rendait folle et bientôt elle mouilla également rendant luisante son entrejambe sans pouvoir se toucher. Sa Maîtresse ne lui donnerait pas l'autorisation de jouir pour si peu.

-Mhhhh oui!

Les jambes de Maria se contractèrent autour de la bouche de la soubrette en lui bloquant le visage et la langue, la forçant à continuer de lécher tout en regardant sa maîtresse.

-Bonjour Rose.

-Bonfour maichtresse.

Tenta-t-elle d'articuler alors que l'odeur des fluides se répandait dans ses narines.

Maria profita de sa petite soubrette pour encore quelques minutes. Gémissant de satisfaction à chaque coup de langue et profitant du regard fuyant de la jeune fille bloqué entre ses jambes.

-Ahhhhh, c'est bon. Mhhhh.

Elle lui caressa la tête, jouant avec sa coiffe en souriant alors que Rose redoublait d'efforts avec sa langue.

-Tu deviens de plus en plus doué.

-Merchi maichtresse.

Répondit Rose alors que le rouge lui montait encore aux joues! Par l'enfer qu'elle détestait quand son corps faisait cela.

-Mhhhhh!

Les jambes décontractèrent alors que Maria avait de nouveau un petit orgasme, libérant la jeune fille à la bouche désormais luisante.

Rose pris place sur le côté du lit et tendit le plateau de petit déjeuner à sa maîtresse.

Elle jugea la nourriture d'un œil expert avant de la goûter.

-Pas mal.

-Merci maîtresse.

-Il faudra que je me prenne une cuisinière quand même. Si tu fais la cuisine en plus de tes autres tâches, tu vas finir par te fatiguer.

Rose n'y avait pas vraiment pensé, mais c'était vrai qu'elle ne tiendrait pas ce rythme de travail pendant encore longtemps.

-Et puis ça te fera une copine avec qui t'amuser.

Rose abandonna tout de suite l'idée que Maria lui faisait une fleur. Si une autre esclave arrivait au château, il était évident que ce n'était pas pour son bien-être.

-J'aimerais bien manger sur ton corps. Je suis sûr que tu adorerais en plus.

Dit-elle avec un petit sourire alors que Rose n'osait imaginer ce qu'elle entendait par là.

-O-oui maîtresse

Répondit-elle en trépignant. Un courant d'air venait frapper sa chatte exposée et humide la faisant sursauter.

Maria sourit en voyant la réaction de sa soubrette.

-J'aime bien celui-là. Tu le porteras plus souvent.

De temps en temps Maria désignait un de ses uniformes de cette manière. Généralement c'était ceux qui mettaient la soubrette le plus mal à l'aise. Ils faisaient ensuite leurs entrées permanentes dans son placard et elle devait les porter régulièrement.

L'horrible uniforme rose et la nuisette en faisaient partie.

Rose fit une révérence qui fit pouffer Maria.

-Tu es vraiment adorable en soubrette ma petite. Quand je pense que tu aurais pus gâcher ce potentiel. Ça aurait été une honte.

Rose se mordit mentalement la langue en entendant ça. Maria adorait lui rappeler qu'elle était sa propriété.

-Merci Maîtresse ah! ah! ah!

Avec des gestes experts et aussi réguliers qu'une machine Maria lui tapota l'entrejambe avec une cravache, envoyant des dizaines de petites vagues de plaisir à la jeune fille qui se mit à trembler des jambes sous la pression.

-Merci de quoi?

-ah! ah! ah m-Merci d'avoir f-fait. Ah! ah! ah! ah! De moi v-votre soub-soubrette.

Rose sentit son corps se réchauffer et sa chatte dégouliner. Oh comme elle aurait voulu que son corps ne réagisse pas ainsi!

La musique des petits coups de cravache sur sa chatte humide était accompagnée de ses halètements tout aussi réguliers.

-ah! ah! ah! ah!

-De rien. J'ai tout de suite vu que sous cette vilaine fille qui se débattait dans mon lit se cachait une soubrette soumise qui n'avait besoin que d'une petite punition pour venir dans le droit chemin.

-ah! ah! ah! O-oui maîtresse j-Je suis une soubrette sou-soumise a sa m-maîtresse. Ah! gnhh! ah! ah! m-Merci de m'a-avoir punie Maîtresse! ah! ah! ah e-est ce qu-que je peux j-j-jouir maîtresse?!

Ses jambes s'agitaient dans tout les sens alors qu'elle serrait les dents aussi fort que possible pour tenter de rester concentrée.

-Remercie ta maîtresse quand tu jouis.

Un coup plus violent que les autres conclut sa phrase alors que Rose explosait et tombait à genoux en jouissant.

-Merciiiiiiiiii maîtresse! ah! aaaaaah.

La peau matte de la jeune fille était maintenant couverte d'une fine couche de sueur alors quelle soufflait de soulagement après avoir enfin été libéré de la tension. La main de Maria la prit par surprise quand elle l'attrapa par la mâchoire alors qu'elle avait encore la tête cotonneuse. La forçant à la regarder.

-Voilà ça c'est un regard soumis.

Rose voyait un peu flou et ne comprenait pas encore, c'est le petit claquement de l'appareil photo qui la fit sortir de sa torpeur.

Évidemment cette démone trouvait tous les moyens pour l'humilier.

-Je poste ça sur ta page.

Dit-elle en tapotant sur l'écran de la tablette qu'elle tenait.

-Si tu savais comme j'aime ce truc. Quand je pense au mal qu'on se donnait pour faire de la pub pour nos compétence dans le temps.

Même si elle savait que ce réseau était constitué de fou dangereux comme Maria , Rose bouillait de honte à chaque fois qu'une photo d'elle était postée et commentée.

-Tu commences à être populaire, tu sais? Si tu savais le nombre de commandes que j'ai reçues grâce à ma petite soubrette. Par contre je vois que tu ne lis pas les commentaires? Tu devrais c'set toujours bien d'avoir des retours.

Elle se leva et lui fit un baiser sur le front.

-Merci pour le repas. Tu peux aller t'occuper de tes tâches. J'ai beaucoup de travail aujourd'hui.

-Merci Maîtresse.

Dis Rose dans un murmure. Elle se leva, fit sa révérence et quitta la pièce alors que Maria s'habillait.

Rose était consciencieuse, elle savait que la moindre de ses erreurs se traduirait en une punition humiliante. Elle faisait donc ses tâches avec la plus grande attention, époussetant tout ce qu'elle pouvait trouver. Heureusement seule l'aile principale était occupée pour le moment. Avec son ménager régulier, elle n'avait que peu de travail de bonne à faire. Une fois celui-ci accomplis, elle préparait le repas en avance et ce postait devant le bureau de sa maîtresse. Là elle s'occupait de lui apporter du thé et du plaisir.

-Pas maintenant. Je suis occupée.

Dit-elle quand Rose se mit à quatre pattes pour atteindre la chatte de sa maîtresse. En temps normal Maria prenait toujours un léchage en plus de son thé.

La soubrette acquiesça, pour une fois qu'une bonne nouvelle égayait sa journée.

-Apporte-moi à manger içi. J'ai beaucoup d'appels à passer.

-Oui maîtresse.

Dit Rose en s'inclinant, heureuse de ne pas avoir à servir plus cette femme.

Elle fit réchauffer son repas et monta celui de sa maîtresse, après s'être restaurée. Elle la trouva au milieu d'un appel dans une langue étrangère qu'elle ne connaissait. Cela sonnait asiatique ce dit elle.

Maria lui fit signe de déposer le plateau puis couvrit le récepteur de sa main en lui disant.

-Prend la journée pour toi ta maîtresse est occupée.

D'une pression sur un bouton présent sur le bureau elle éteignit la fonction anti orgasme du collier de son esclave.

-amuse-toi bien.

Rose fit une révérence en sortant de la pièce.

Son premier réflexe fut de se jeter dans la piscine, sentir ses muscles se défroisser et son entrejambe lavé par l'eau fraîche était une sensation inimitable. Elle aimait bien l'eau froide de ce début d'automne. Si elle voulait, la piscine pouvait se réchauffer, mais elle préféra faire de longue longueur dans le bassin frais.

Son corps se réchauffait sous un effort qui pour une fois c'était pas sexuel, ses tétons se durcissaient, mais pas pour avoir été excité. Qu'elle se sentait bien ainsi!

Elle finit par sortir une heure plus tard, se sécha et enfila de nouveau son horrible uniforme de soubrette. Si elle n'avait rien à faire, elle savait parfaitement comment occuper son temps.

Elle retourna dans sa chambre et se jeta sur son lit, profitant du confort du matelas. Une petite bibliothèque avait fait son apparition la troisième semaine. Elle contenait évidement des ouvrages érotiques, mais plus importants un large tome du kamasutra comprenant a sa fin plusieurs dizaines de pages vierge. Un défaut d'édition qu'elle mettait à profit. Elle se rendit dans la salle de bain et rabattit le petit paravent pour cacher les toilettes.

Il lui semblait qu'ainsi elle n'était dans le champ de vision d'aucune caméra.

Rapidement elle ouvrit le livre à la dernière page.

-Mhhhhh, ah .

Les gémissements qui s'échappaient de sa bouche étaient aussi crédibles que possible. Il fallait qu'elle fasse croire à une masturbation pour ne pas éveiller les soupçons.

Sur les pages du livre prenait forme depuis plusieurs semaines maintenant un plan aussi détaillé que possible des jardins et de la forêt entourant le domaine. Elle avait profité de toute les fois où Maria se détendait à l'extérieur pour visualiser l'endroit avec le plus de précision possible. Selon son plan le pavillon de chasse devait se trouver à six ou sept cents mètres de l'extrémité est des jardins français. Si elle prenait le chemin le plus éloigné possible en étant la plus discrète possible elle aurait ses chances! Une fois le soleil levé il faudrait qu'elle coure à toute vitesse afin d'atteindre la civilisation.

-Mhhhhhh oui!

Gémit-elle avec force en agitant un peu les jambes. Elle avait de nouveau tout en mémoire et était prête pour sa tentative d'évasion. Elle sortit des toilettes et s'allongea sur le lit en réfléchissant à toutes les possibilités.

Sur l'écran où s'affichaient des images de soubrettes de tous les types, le petit symbole de notification ne cessait de clignoter en faisant des petits bruits. Rose savait que le seul moyen de la faire taire était de lancer un film ou une vidéo par-dessus ou d'ouvrir l'application.

Elle n'avait pas envie de subir un nouveau film pornographique où une soubrette soumise se faisait prendre par ses maîtres et maîtresses. En faisant une moue réprobatrice, elle ouvrit l'application, au moins cela lui donnerait une motivation supplémentaire pour s'enfuir.

Elle vit avec horreur que la photo qu'avait prise Maria avait déjà des centaine de vue et au moins une vingtaine de commentaires. L'image qu'elle voyait lui déchirait le cœur. À cause de son orgasme, elle avait le regard fuyant et baissé, comme si elle n'osait regarder son supérieur, avec l'angle on pouvait voir autant ses lèvres couvertes de fluide que sa chatte humide, la coiffe blanche accentuait l'air soumis qu'elle avait et l'uniforme laissait parfaitement voir ses tétons pousser sous le tissu.

Les commentaires montraient que le public du site s'amusait déjà à détourner l'image. La comparant avec l'air de défi qu'elle avait sur sa photo de profil.

Des montages photo apparurent bientôt en commentaire. D'abord sa photo de profil puis l'image d'une punition et enfin l'image de son regard soumis et haletant.

Entre tous les commentaires qui se réjouissaient de son humiliation, elle repéra celui de Sofia

« Hâte de finir comme ça avec ma maîtresse »

Elle leva un sourcil et ce dit qu'elle ferait bien de surveiller ce que postait la femme. Après tout elle vivait avec Mathilde. En étudiant ses posts, elle trouverait peut-être des indices pour échapper à la garde-chasse.

Le profil de Sofia était rempli de photo d'elle en train de se faire prendre par Mathilde. Un véritable fan-club à elle toute seule de sa maîtresse. Les commentaires la louaient tous pour son dévouement à sa maîtresse. Ça rendait Rose malade. Comment pouvait-on être névrosé à ce point? Elle aussi avait été enlevée!

Elle trouva rapidement ce qu'elle cherchait. Apparement Mathilde préparait quelque chose pour la semaine. Peut-être partait-elle en voyage? C'était l'occasion ou jamais!

-Aie!

Son collier venait de lui envoyer une décharge qui la tira de ses calculs mentaux pour déterminer à quelle heure elle devrait s'enfuir.

Maria l'appelait.

Elle descendit au bureau aussi rapidement que possible, le vent venait frapper son entrejambe à chaque pas, heureusement cet uniforme ne l'empêchait pas de courir correctement. En plus les petits souliers étaient à la fois confortables et souples. Elle en aurait besoin pour courir dans la forêt.

Elle passa la porte du Bureau pour voir Maria raccrocher le téléphone. Cela devait faire au moins sept heures qu'elle n'était pas sortie du bureau.

-Prépare ma valise je dois partir pour une semaine.

-Maîtresse?

Rose était surprise. C'était bien la première fois qu'elle la voyait quitter le château.

Elle lui posa un baiser sur la joue en se dirigeant vers sa chambre avec des dossiers sous le bras. La soubrette suivit la maîtresse sans un mot.