Chroniques Du Cheptel - Ch. 09

BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Hébétée, Maud mit quelques secondes pour réaliser qu'une grande silhouette se tenait face à elle. De couleur sombre, la créature devait bien mesurer deux mètres de haut, peut-être plus, elle était massive avec de grosses mains. La jeune fille ne savait pas quoi faire, c'était la première fois qu'elle voyait un démon d'aussi près.

Les deux bandits à terre étaient immobiles, sans doute morts. Elle ne savait même pas comment ils étaient morts tellement le démon avait été silencieux.

C'est alors qu'elle entendit la voix caverneuse du monstre directement dans sa tête, la sensation était étrange, effrayantes mais pas autant que ce qu'il disait.

Dit moi Maud, genre de fille, prend du plaisir à se faire violer dans la rue?

Il se rapprocha d'elle à la toucher, elle réalisa avec horreur qu'il était nu et qu'il commençait à bander. Son chibre n'avait rien à voir avec les bites qui venait de la prendre. Ce n'était pas possible, c'était un cauchemar, elle allait se réveiller. C'est alors qu'elle réalisa qu'il connaissait son prénom.

— Touche ma bite salope ! Touche le chibre qui va te baiser !

Maud obéit, la voix dans sa tête était impérieuse, elle suintait du désir obscène du démon pour elle. Apeurée, elle tendit une main hésitante sur le sexe du démon. Il était large, bien plus que son avant-bras, sa main délicate n'arrivait pas à en faire le tour. Elle sentait sous ses doigts de larges veines proéminentes qui parcouraient sa surface.

Branle-moi !

Elle commença à le branler maladroitement d'une main, son gland était immonde, énorme, couvert de sortes d'excroissances rugueuses ou de verrues, elle ne savait pas très bien. Avec effarement, elle le sentait devenir encore plus gros sous ses caresses maladroites. Ce n'était pas possible, cette chose ne pouvait pas être réelle !

— Ça fait un bout de temps que je te surveille Maud, je te suivais dans la rue pendant que tu marchais seule. J'aurais pu te sauver plus tôt de ces deux fripouilles, mais je me suis dit qu'un peu de lubrification te ferait du bien avant de gouter à un vrai chibre. Tu devrais me remercier.

Comme pour la récompenser de son obéissance, le démon lui caressait la tête pendant qu'il lui parlait par télépathie. Elle se remit à pleurer, elle ne survivrait jamais à ce monstre de chair obscène qui pulsait dans sa main.

— Tu es plus belle que tu ne le pense Maud, tu devrais prendre plus soin de toi, te maquiller plus, t'habiller plus court... J'aimais bien la petite robe verte que tu portais il y a trois jours avant que tu ne te fasses sautée par ton fiancé dans son atelier. J'ai vu comment tu lui as pompé la bite, une pute n'aurais pas fait mieux !

Maud tétanisée, ne réagissait plus, elle se souvenait de cette journée. Tilian restait souvent à l'atelier de ferronnerie après le travail pour le ranger. Elle profitait qu'il était seul pour le rejoindre pour un moment romantique. Elle lui avait effectivement fait une fellation avant de faire l'amour sur son établi. Comment savait-il?

Et cette nuisette de soie que tu portes le soir avant de te mettre au lit, carrément bandante... Prend ma bite et enfile-toi la dans la chatte, sale chienne !

L'ordre venait de claquer plus fort dans son esprit. Au bord de l'effondrement, Maud secoua négativement la tête, réalisant que le démon devait la traquer depuis longtemps, sans doute sous différentes apparences. « Pitié, je ne survivrais pas à ça... » Supplia-t-elle.

— Ne t'inquiètes pas salope, j'ai versé dans ton bocal quelque chose qui va t'aider pour ta première fois. Je peux t'assurer que tu vas finir par aimer ça avec le temps. Maintenant enfile mon chibre dans ta chatte de pute, avant que je ne perde patience !

Le ton de sa voix mentale devenait pressant, le démon s'impatientait. Ainsi donc, elle avait été droguée. Maud essaya de se souvenir de l'homme qui lui avait donné le bocal d'alcool à la fête, mais elle n'y arrivait pas. Trop focalisé sur son fiancé, elle l'avait à peine regardé, en tout cas il était humain, peut-être blond.

C'est alors qu'elle vit un reflet à la fenêtre de la maison d'en face. C'était là qu'habitait la vieille madame Kathy, la veuve de l'ancien boucher du quartier. La vieille femme la regardait sans rien faire. Maud ne savait pas depuis combien de temps elle était là, peut-être avait-elle assisté à son viol précédant sans bouger... La vieille la connaissait depuis qu'elle était toute petite, elle l'avait certainement reconnue. Maud se demanda confusément si elle en parlerait autour d'elle, demain matin...

Maintenant !!! Explosa la voix du démon dans sa tête.

Désemparée, dans un état second, Maud guida en tremblant le gland immonde à l'entrée de son vagin, espérant que le double viol qu'elle venait de subir l'ait préparée à ce qui allait suivre. Elle sentit les lèvres délicates de son sexe s'ouvrir en grand alors que l'énorme gland pénétrait lentement en elle. Le démon, bien plus grand qu'elle, avait fléchit les genoux pour lui permettre de faire ce qu'il attendait d'elle.

Le bout de son terrible gland était à peine rentré en elle, qu'elle se sentait déjà distendue, elle força douloureusement en grimaçant pour le faire progresser encore de quelques millimètres puis voyant qu'elle n'arrivait plus à rien s'arrêta. Elle sentit des larmes couler sur son visage, il n'était qu'à moitié enfoncé en elle.

Le démon se pencha sur son visage pour lui lécher la joue d'un grand coup de langue, remplaçant ses larmes par une trainée de bave.

— Embrasse-moi ! Fais plaisir à la vieille qui nous regarde par sa fenêtre... Montre-lui que tu aimes ça !

Maud restait inerte, hébétée, elle regarda en direction de la fenêtre, la vieille était toujours là. Soudain, elle senti les grosses lèvres du démon venir s'écraser contre les siennes et sa langue fouiller sa bouche, il avait un fort goût animal, comme si elle embrassait un chien ou plutôt un mouton.

Sans cesser de l'embrasser, le démon se redressa en donnant un coup de rein en avant, la plaquant contre le mur, faisant rentrer son gland plus profond en elle, étouffant ses cris. Et soudain, une douleur encore plus forte lancinante, irradia son cerveau, elle sentit son vagin céder, la partie la plus large du gland venait de passer. L'espace d'un bref instant, elle perdit connaissance, avant de revenir à elle à cause de la douleur.

Les pieds de Maud ne touchaient plus le sol, une fois l'énorme gland du démon rentré dans sa petite chatte, plus rien ne l'empêchait de la baiser contre le mur. Elle sentait son chibre s'enfoncer de plus en plus profondément en elle, repoussant douloureusement ses chairs, faisant ses premiers allers-retours.

— Tu as mal Maud, profites-en, cette souffrance est un cadeau. Dis-toi que je t'enlève ton pucelage une seconde fois. Bientôt ta chatte sera tellement distendue qu'aucun homme normal ne pourra plus jamais te faire jouir. Je vais tellement te baiser que bientôt tu me supplieras de te baiser encore plus ! J'ai tellement hâte de t'enculer petite chienne !

La souffrance de cette pénétration bestiale était horrible, elle sentait chacune des excroissances de chair du chibre démoniaque racler contre ses chairs délicates. Le démon la défonçait maintenant contre le mur. Terrassée par la douleur, elle délirait, elle se sentait comme l'un de ses beaux papillons que les gens épinglaient dans des tableaux, sauf que elle c'était un démon qui la clouait au mur par la chatte. Avant qu'elle ne sombre définitivement dans l'inconscience, elle se demanda d'où venait cette étrange lumière rouge qui pulsait dans le dos du démon.

*****

Un peu plus tard dans la nuit, une charrette tirée par un âne s'arrêta à l'endroit où Maud avait été violée. Deux hommes reconnaissables à leurs longs manteaux sales en descendirent. Ils s'agissaient de boueux ; ils sillonnaient les rues de la ville à la recherche de poubelles ou d'encombrant et chargeaient sur leur charrette tout ce dont les gens ne voulaient plus. Parfois, ils tombaient sur des cadavres.

— « Encore deux autres, voyons voir ce qu'on peut trouver sur eux. » Dit le premier homme, un brun dans la quarantaine.

— « Bah... Sans doute pas grand-chose, ils ont déjà dû se faire dépouiller par des voleurs ! » Répondit le second en crachant par terre. Plus vieux que son collègue, c'était un ancien pirate, c'était lui qui commandait.

— « Hey, celui-ci à une bourse sur lui et une dague ! » Annonça joyeusement le brun en lançant la bourse au vieux qui la rattrapa au vol.

— « Bin merde alors ! Fouille l'autre ! » Dit le vieux en ouvrant la bourse.

— « Il a un poignard... une... non deux bourses et une jolie babiole ! » Annonça le boueux en inspectant les dauphins sur le bracelet en argent qu'il venait de découvrir.

— « Allez chargeons ces deux abrutis dans la charrette et rentrons à la base ! On va se partager l'or et les armes, offre la babiole à ta fille, ça lui fera plaisir. »

Une demi-heure plus tard, les deux hommes arrivèrent à la décharge, il s'agissait d'un bâtiment non loin du chantier naval. D'autres boueux s'affairaient autour d'eux déchargeant leurs charrettes dans l'une des fosses avant de repartir.

Bientôt les ordures ainsi que les deux cadavres qu'ils avaient ramassées glissèrent dans la fosse que leur avait attribuée le contremaître. Le vieux jeta un coup d'œil rapide en contrebas pour voir deux Otyughs sortir de la caverne qu'ils habitaient se disputer l'un des cadavres qui venait de tomber. Ces énormes monstres au nom barbare, étaient de véritables masses de crocs et de tentacules, ils dévoraient et broyaient tout ce que les boueux leur donnaient à manger, faisant disparaître jour après jour les déchets de la nuit. Ils étaient particulièrement friands de cadavres. La vie d'un homme ne valait parfois pas grand-chose sur Sinistrevent.

Une heure plus tard, les deux hommes sortaient de leur base, le jour se levait, leur poches était pleines, la nuit avait été bonne pour eux.

A suivre...

Note : Merci d'avoir lu jusqu'au bout ce long chapitre. Le chapitre suivant verra la suite des mésaventures d'Estelle, de Clotilde et de Maud. N'hésitez pas à commenter et laisser vos impressions. Si vous avez des questions sur les personnages ou le monde, je me ferais un plaisir d'y répondre.

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
9 Commentaires
horpheuhorpheuil y a 10 moisAuteur

Le chapitre suivant est terminé à 80%, écrire m'a pris plus de temps que prévu et il sera aussi long que celui-ci, il devrait être disponible pour la mi septembre...

:)

AnonymousAnonymeil y a 10 mois

J'attends avec impatience la suite de ce roman captivant excitant si bien ecrit .

Je lai relu au moins deux fois tant l'univers décrit me fascine.

A bientôt de vius lire

horpheuhorpheuil y a environ 1 anAuteur

ton avis me vas droit au coeur, à mon tour de te dire mille merci trouchard...

trouchardtrouchardil y a environ 1 an

Ce récit n'est pas à sa place ici...

Il mérite beaucoup mieux. Ce n'est pas une histoire bassement érotique pour donner satisfaction à des lecteurs pressés.

Il s'agit d'un vrai roman, bien construit avec une trame logique et des personnages identifiables. L'imaginaire et le monde de Horpheu sont sans pareils.

Et pour cela, avec beaucoup de respect et d'admiration pour ton écriture, je te remercie de nous l'offrir.

horpheuhorpheuil y a environ 1 anAuteur

Merci pour vos commentaires, le chapitre 10 sera mis en chantier très prochainement :)

Montre plus
Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Histoires SIMILAIRES

Portelo, Épisode 01 Une jeune anglaise part en voyage sur une île paradisiaque.
Affaires Vicieuses Vol. 01 Arriver à soumettre la jeune et arrogante Mélanie Meister.