Chute d'une héritière Ch. 03

Informations sur Récit
Le Monolithe
2.6k mots
4.4
4.7k
6

Partie 3 de la série de 4 pièces

Actualisé 04/03/2024
Créé 02/18/2024
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Ce chapitre est plus court, une mise en bouche, une préparation aux épreuves qui attendent Clara et Manon. L'angoisse, monte, le cœur se serre, l'inquiétude grandit. Etes-vous prêt à affronter l'inimaginable???? 😉

Je tiens remercier Verdu éditeur sur le site qui a fait office de comité de relecture, il m'a aidé à donner du relief à ce chapitre, il a également eu la dure tâche de corriger les fautes d'orthographe. 😊

Cette histoire n'est qu'une chimère, le fruit de mon imaginaire.

Chapitre 3

LE MONOLITHE

Le moteur s'arrête ! Deux portes claquent. Une discussion !

Leurs rires ironiques et légers tranchent avec le destin funeste qui attend Clara et Manon.

Clara reconnait les voix de ses deux gardes-chiourmes, mais pas celles des nouveaux arrivants. Elle a du mal à percevoir leurs conversations.

D'un seul coup, la porte-guichet s'ouvre. Deux hommes vêtus du même uniforme noir que les autres sont là, accompagnés par l'homme et la femme qui les avaient attachées à ces crochets.

Un des hommes observe Clara et Manon, évalue leur anatomie du regard.

— Ah voilà des belles pièces !!!!! dit-il avec un semblant d'humour carnassier.

Dans ce lieu sinistre, l'insouciance des deux nouveaux gardiens semble presque cruelle. Les murs témoins silencieux gardent leurs secrets tandis que Clara et Manon se préparent apeurées, prisonnières de leurs chaines, à affronter ces inconnus.

L'un des hommes s'approche de Clara, saisi la sangle de son bâillon derrière sa tête et la tire en arrière. Elle est surprise par la fermeté, la puissance de cette traction qui l'oblige à basculer sa tête en arrière, et force sur sa nuque. Elle lâche un râle de surprise se retrouve contrainte d'offrir sa gorge, sa poitrine à ces mains possessives. Jamais de sa vie, un homme s'était permis des gestes aussi possessifs et aussi odieux. Elle essaye de se protéger de ces attouchements outrageants, mais c'est peine perdue. La contrainte de ses chaines lui révèle sa condition de femme asservie. L'homme malaxe ses seins avec fermeté, pince ses tétons. Elle râle et grimace de douleur. Elle sent sa main glisser le long de son ventre.

Il saisit son sexe à pleine main, dans un réflexe de protection, elle serre ses cuisses. Sans succès, elle n'a aucun rempart pour se protéger. Effrayée elle sent les doigts fureteurs pénétrer sa vulve.

Mais ce qui la terrifie le plus, c'est d'entendre les lamentations de sa fille, de la voir se débattre entre les mains de l'autre gardien de l'autre côté du porche.

Le gardien de ses mains se défoule sur les fesses et l'entre cuisse de sa fille, menottée, elle endure et ne peut se défendre. Si Clara pouvait voir ce que l'autre homme fait subir à Manon, elle verrait sa fille tripoter, caresser de manière bien plus intime que celle-ci ne le souhaite.

Pour ces hommes, ces deux femmes ne sont que des objets, du bétail dont ils peuvent profiter à loisir. Cependant, la femme qui semble avoir une certaine autorité, siffle la fin de la partie.

— Yep !!!! On arrête, on a un horaire de livraison à respecter !!!!

A regret, les hommes cessent leur palpation. Ils ont estimé la fermeté des chairs de ces deux femelles à loisir. Ils décrochent les longes et les force à les suivre.

Si Clara et Manon n'avaient pas été dans cette situation, elles auraient pu découvrir l'autre façade du bâtiment sur plusieurs niveaux. Celle-ci est austère avec de grande fenêtre anonyme. Tout comme à leur arrivée, le bruit de la brise se fait entendre dans la structure.

Elles ont du mal à marcher pieds nus sur les gravillons. A proximité, un bosquet de cèdres centenaires se dresse fièrement, dans un magnifique ciel bleu, des oiseaux piaillent. A perte de vue, un paysage bucolique de collines verdoyantes et arborées.

La porte-guichet : un seuil de passage entre deux mondes, d'un côté la lumière et la liberté, de l'autre, obscurité et l'inconnu pour Clara et Manon.

Clara, dans un éclair de lucidité, se demande combien de femmes nues, découvrant leur asservissement ont franchi cette porte-guichet avant elle.

Elles frissonnent sous la caresse du vent, leurs corps nus se couvrent de chair de poule. Un fourgon à plateau sans ridelle attend, prêt à partir vers une destination inconnue.

Leurs geôliers tirent leur longe pour les faire avancer au pieds du véhicule. Les poignets menottés devant elle, une chaine les relie à celle de leurs chevilles limite leurs pas. Un escabeau les aide à monter sans effort sur le plateau. Au centre deux bancs en bois sur toute la longueur fixé au plancher avec au milieu un dossier. Clara reconnait comme une sorte de camion militaire utilisé pour le transport des soldats.

Elles sont placées dos à dos, la chaine qui relie leurs chevilles bloquées par à un mousqueton scellé au plancher. Ils détachent leurs menottes, refixent leurs poignets dans leur dos avec toujours cette fameuse chaine qui relie leurs poignets à leurs chevilles. Elles doivent s'installer sur le banc, la chaine centrale est trop courte, Clara et Manon sont obligées de s'assoir dessus, elles subissent l'inconfort de cette chaine, qui martyrise leur entrecuisse, leur vulve. Les bras dans leur dos sont également tendus par une chaine qui est reliée à un anneau fiché dans le plancher.

Ils s'affairent autour d'elles, pour bien les arrimer pour le transport, comme de vulgaires marchandises. Les bruits de chaines et leurs paroles avilissantes à leur sujet augmentent la sensation de déshumanisation, d'impuissance et préfigurent la cruauté de l'asservissement qui se prépare.

Pour Clara, petit à petit, son esprit s'enfonce dans une sorte de brouillard. Le supplice de la chaine et sa présence nue avec sa fille sur ce camion-plateau, enchainées, un bâillon-boule dans la bouche, l'entraine dans une sorte d'abnégation, lui enlevant toute volonté de lutter, de se rebeller.

Les deux gardiens après avoir remis les deux dossiers au chauffeur prennent congé.

Le camion démarre.

Clara est plongée dans l'incertitude, elle se demande où on les amène, ce qu'elles vont endurer par la suite. Elle redoute exposée nue, vulnérable, enchainée de croiser des passants sur le trajet.

La route trace son sillon, traverse des prairies, s'étirant à l'infini.

Le camion bondit dans les nids de poules. Pour Clara et Manon leurs chairs, leurs seins sont mis à rude épreuve, le vent induit par la vitesse cingle leur corps.

Au loin, Clara remarque quelques chevreuils insouciants, broutant paisiblement dans un champ. Cette vision, contraste avec la réalité dégradante de sa déchéance, ils sont plus libres qu'elle. Tout cela lui rappelle, en un cruel miroir, sa liberté perdue.

Quelques kilomètres plus loin, le camion ralentit et s'arrête, à la hauteur d'un homme. Avec le chauffeur, ils échangent quelques mots et plaisantent. Les regards et les sourires complices montrent qu'ils se connaissent. Carla comprend qu'ils parlent d'elle et de sa fille.

Elle réalise rapidement avec effroi que tout ce qu'elle craignait et en train de se produire.

— C'est les nouvelles arrivantes?

— Oui ! On les livre à l'institut de dressage.

— Ah !!!Très bien cela à l'air d'être de belles femelles, je peux jeter un œil.

— Bien sûr.

Les deux hommes descendent du camion, ils faisant l'article comme de vulgaires marchands de bestiaux.

L'homme les écoute d'une oreille à moitié attentive en prenant son temps, il dévisage Clara, il croise ses yeux bleus. Elle est perdue dans le méandre de ses désillusions. Elle captive le regard du passant par sa silhouette voluptueuse, charnelle, il l'observe, la détaille. Jamais, Clara n'aurait imaginé se retrouver un jour nue, sur un camion, face à un inconnu. Des chaines mordant sa peau et l'acier froid contre sa chair.

Pour le passant qui observe Clara. Quelles sont les histoires, quelles sont les énigmes qui se cachent derrière l'existence de cette femme? Comment en est-elle arrivé là?

L'homme s'approche du plateau, avec son bâton de marche, il teste la fermentée de ses seins en donnant quelques coups, puis son ventre.

— Ouvre tes cuisses !!!!

Clara fait mine de pas entendre. L'homme lui donne un coup sur les genoux. Vu sa situation, elle comprend qu'elle n'a pas le choix, elle écarte ses cuisses

— Ouvre mieux que ça !!!!!! Ah oui très bien une vraie blonde.

L'homme redonne une tape bien placée à l'intérieur des cuisses de Clara. Elle râle de douleur mais ne peut pas se plaindre le bâillon-boule étouffe ses plaintes.

— Avance tes hanches et pose tes fesses sur le bord du banc.

Clara se soumet, présente sa vulve bien ouverte au regard de cet homme qu'elle ne connait pas. Il détaille ses parties les plus intimes, sa toison, ses grandes et petites lèvres, son clitoris, l'entrée de son vagin. Il n'hésite pas à faire glisser le bâton à l'intérieur de son sexe. Carla ferme les yeux, des larmes coulent sur ses pommettes. Humiliée elle détourne la tête pour éviter le regard de cet homme.

Clara sent le bout du bâton glisser sur son ventre, son pubis. Il continue sa course, griffe son clitoris, passe entre ses lèvres béantes. Elle ne bouge pas. Elle tremble. Une peur soudaine l'envahit. S'il force le passage de son vagin avec son bâton, enchainée comme elle l'est, elle n'a aucune parade pour l'en empêcher. Elle est à sa merci. Heureusement l'homme retire son bâton.

— Ah !!! C'est une belle pièce !!!!

Il l'abandonne sans un regard. Penaude, Clara reprend sa position. Craintivement et tremblante elle resserre ses cuisses.

Il s'intéresse maintenant à sa fille. Ayant appris par l'un des livreurs qu'elles sont mères et fille, il lui répond que ce n'en est que mieux pour le dressage.

Le passant contourne le camion, contemple Manon, exposée nue.

Clara, dans son dos, écoute, bâillonnée, réduite au silence les commentaires, triviaux au sujet de sa fille. Elle ne peut réagir, elle subit.

— Cela se voit ! C'est sa fille, elles se ressemblent. Mais elle est plus fine et bien proportionnée.

Manon regarde avec inquiétude l'homme avec son bâton.

Il la détaille, son regard, intense et scrutateur, se pose sur elle. Dans ses yeux, une curiosité malsaine. Que voit-il? Les contours de son visage, des ombres dans ses yeux, sa gorge palpitante, ses seins juvéniles, et peut-être des secrets quelle cherche à dissimuler. Manon, ressent cette inspection, avec un frisson le long de son échine. Elle se demande ce qu'il cherche, ce qu'il espère trouver. Peut-être une vulnérabilité à saisir? Sa gorge se noue, elle ne peut retenir un sanglot, sa vue se trouble. Derrière son regard bleu elle cache son monde de liberté qui se dérobe. Dans ce face-à-face silencieux, elle se prépare à affronter le jugement, humiliant et inquisiteur de cet homme.

Il lève le bâton dans sa direction. Elle sent le contact, la pression de la pointe sur ses seins, elle grimace, il teste la fermeté.

Le bâton vient caresser ses tétons, il cherche à les faire éclore. Les effleurements sont rugueux, elle sent ses mamelons se gonfler. Malgré la fraicheur extérieure, une chaleur sourde envahie sa poitrine. Sa respiration s'accélère son cœur palpite.

L'homme la regarde dans les yeux, il sourit, il a compris quelque chose. Manon ne peut le cacher. Il va découvrir sa faiblesse.

Elle perçoit le bâton qui glisse entre ses seins le long de son sternum, Il descend lentement le long de son ventre, elle le creuse pour éviter au maximum le contact. Elle sent le pic de la pointe forcer sur son abdomen.

— Ecarte tes cuisses !!!!

Elle entrouvre peureusement ses cuisses.

— Mieux que ça !!!! dit-il tout en augmentant la pression de la pointe sur son ventre.

Manon commence en sentir la douleur de la pointe, elle retient sa respiration. Face à ce pic qui la menace, elle n'a pas le choix, elle doit comme sa mère s'ouvrir.

— Avance tes hanches et pose tes fesses sur le rebord du banc.

Manon soumise se positionne, expose son sexe au regard de cet homme qu'elle ne connait pas. Ses grande et petites lèvres s'ouvrent. La fraicheur de la brise dans son entre-cuisse caresse son clitoris.

La pointe descend doucement sur son pubis, trace son chemin dans sa toison blonde. Elle griffe son clitoris, le taquine. Ses cuisses tremblent, une chaleur sournoise l'envahit. Sa chair intime se mouille. Elle ne comprend pas la soumission de son corps à cette torture humiliante. Manon veut lutter et détourner la tête pour éviter le regard de cet homme.

Comment aurait-elle, pu imaginer, il y a encore quelques jours, alors qu'elle était une étudiante de vingt ans en faculté de droit, de la bourgeoisie provinciale, se retrouver un jour enchainée nue sur le plateau d'un camion les cuisses écartées? Obligée d'exposer sa vulve, tout comme la fait sa mère, face à cet inconnu.

L'homme n'insiste pas, il retire sa pointe il sourit, il pense avoir découvert les secrets que cache Manon.

L'homme avec un air de satisfaction s'adresse aux deux garde chiourme.

— Deux belles femelles !!!! Les poitrines sont bien formées, les tailles sont fines, les ventres bien plats, et de belles cuisses, il n'y a rien à redire. L'institut a fait de belles acquisitions, du premier choix, des beautés naturelles et en plus harmonieuses !!!!!

Ils échangent des accolades, les deux gardiens remontent dans le camion et démarrent.

L'homme reprend sa marche comme si de rien n'était.

Le camion trace sa route sinueuse à travers les prairies.

Au détour d'un virage sur une butte se dresse un monolithe géant, cubique, austère, aux contours tranchants comme les arêtes d'un ancien mystère. Trente mètres de haut, sur plusieurs centaines de mètres de long de béton gris, impénétrable, il défie le ciel sans sourcilier. Aucune ouverture ne perce sa surface, aucune lumière de s'échappe de ses entrailles.

Le bâtiment est sinistre, imposant, gardien de ses propres secret, aucune habitation aux alentours.

Le camion arrive au pied de l'édifice, stationne quelques minutes devant une grande porte métallique à deux bâtant de couleur grise, deux caméras scrutent l'accès. Aucune présence humaine pour ouvrir les portes de leur futur lieu de châtiment et de dressage.

Plusieurs claquements de serrures, les deux battants s'ouvrent, coulissent lentement à l'intérieur de chaque mur.

Pour Clara et Manon débute, la sensation d'être engloutie, broyées par une machine impitoyable. Fragiles et vulnérables, elles se retrouvent prisonnières d'un tourbillon de peur. Aucun issues aucune échappatoire face à l'implacable destin qui va dicter leur sort.

Le camion s'engouffre sous le porche le bruit du moteur résonne. Les portes se referment dans un vacarme assourdissant de métal, de sirène et d'éclats orange de gyrophare. L'intérieur est violement éclairé, les murs sont peints couleur gris bleu. En face, une grande porte métallique à deux battants condamne l'autre accès. A droite un local avec une baie vitrée donne sur le porche, et derrière un homme.

Il sort, s'adresse au passager, celui-ci lui donne les deux dossiers, il contourne le camion et détaille comme de la vulgaire marchandise, les deux femmes nues et attachées sur le plateau et retourne dans son local.

L'architecture du lieu est inquiétante, lugubre, carcérale. L'oppression, la peur et l'impuissance les accable encore plus.

Clara observe la scène avec appréhension. L'homme derrière la vitre est au téléphone et semble mener une conversation à leur sujet. Le mystère persiste, l'oppression qui règne ne fait que s'intensifier.

D'un signe de la tête, fait signe au chauffeur que tout est bon.

Le camion redémarre, les deux grands battants de la porte en métal s'ouvrent dans des grincements stridents de métal, du son d'une sirène et l'éclat du gyrophare. Le camion avance franchit le seuil. Il entre dans une immense cour goudronnée, entouré d'un mur de plusieurs mètres de haut.

Clara, d'un seul coup, sursaute, son cœur s'emballe, une bouffée d'angoisse envahie son corps, ses yeux sont rivés sur ce qu'elle découvre dans la cour.

A suivre.

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AnonymousAnonymeil y a environ 1 mois

Que peut elle bien découvrir qui l'angoisse encore plus que ce qu'elle était déjà ?

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