Crescendo Sensuel Partie 06

Chapitre 6 : Instinct basique

Richard s'enfuit aux toilettes tandis que Raphael était pris d'une rage incontrôlable "L'ordure, je vais lui arracher les couilles, le massacrer et m'essuyer les pieds sur sa figure .." Les poings serrés, il frappa la table envoyant voler verres et couverts au sol.

Céline posa sa main sur ses mains. "Raphael, du calme. Gardons la tête froide et essayons de voir comment nous pouvons nous sortir de ce piège."

"Il n'est pas question que tu couches avec ce salopard. Je préfère couler avec ma société que de te prostituer".

"Raf, soyons réalistes, même si ce n'est pas la même chose et que j'adore le sexe avec toi, je me prostitue déjà. Cynthia me paye pour que nous nous envoyions en l'air... Si je dois écarter les jambes pour sauver la boîte, je le ferai. Il suffit d'imposer nos conditions pour ma sécurité ..."

"Rien du tout, je vais aller voir sa hiérarchie et ..."

"Et quoi? Leur rapporter une conversation d'ivrognes? Il va tout nier en bloc. Non, tu vas le laisser me baiser à condition qu'on ne fasse qu'un tour de manège, qu'il mette une capote et que tu restes à portée de voix, prêt à intervenir. Par contre, débrouille-toi pour tout filmer avec le son. Après, c'est nous qui tiendrons cet enfoiré par les couilles et tu n'auras plus qu'à bien serrer !"

"C'est hors de question; je ne vais pas te livrer à un débauché !"

"Tu crois que quand je menais la vache au taureau, je lui demandais son avis à la vache? D'autant plus que Szabo n'a rien d'un taureau; un gros veau à la limite."

Sur ces entrefaites, Richard revint, le visage encore humide après s'être passé de l'eau sur le visage. Il semblait avoir un peu récupéré mais avait encore la démarche hésitante.

"Monsieur Lavard, vous pouvez téléphoner à Szabo pour lui dire que je suis d'accord. Il n'a qu'à venir à notre appartement à 14h cette après-midi avec des capotes."

le directeur financier regarda la jeune femme au visage impassible et hocha la tête "OK mais il faudra que je vomisse encore avant d'être capable de lui parler".

ils retournèrent tous trois chez MC&F où ils se concentrèrent sur l'examen du charroi et des stocks. Les deux hommes essayèrent de faire démarrer les différents engins sous l'oeil narquois des ouvriers. L'un d'entre eux finit par s'approcher d'eux et leur expliqua dans un anglais un peu hésitant que la plupart des machines ne fonctionnaient plus depuis belle lurette. "Russian trash" dit-il hilare.

Céline refit le tour du stock en compagnie d'Agi et tout en faisant l'inventaire et en prélevant des échantillons, elle fit parler la jeune femme.

"Tu es contente de ton job?"

"C'est pas très bien payé mais il y a une bonne ambiance entre collègues."

Elle regarda ensuite à gauche et à droite pour vérifier qu'elles étaient bien seules dans ce coin de l'entrepôt "Le seul mauvais moment c'est quand Istvan Nagy qui est aussi mon oncle me demande de passer la nuit avec Szabo. Chaque fois que la compagnie a besoin d'un crédit, je dois coucher avec ce porc"

"Tu n'es pas la seule ..."

"Déjà? Bah, ne t'en fais pas trop, c'est à peine si tu le sens passer. C'est sans doute pour cela qu'il doit forcer les femmes à coucher avec lui; c'est pas avec son petit pénis qu'il va te donner du plaisir... Le seul problème c'est qu'il bave et transpire. Reste près d'une douche"

Assez curieusement, Céline se sentit rassérénée par le récit nonchalant d'Agi mais elle était heureuse que Raphael n'ait rien entendu; il aurait certainement pété un câble.

Ils quittèrent l'entreprise à mi et s'arrêtèrent dans un centre commercial sur le chemin de l'aparthotel. Lesserre acheta 3 caméras avec carte mémoire tandis que la jeune femme allait dans une pharmacie pour acheter du lubrifiant qu'elle montra à son patron en lui précisant "Comme il n'y a aucune chance que ce porc me fasse mouiller, il faut bien en revenir aux méthodes artificielles".

A 14h précises, on toqua à la porte. Raphael battit en retraite vers la petite chambre tandis que Céline, vêtue seulement d'une de ses chemises, allait ouvrir.

Szabo se précipita à l'intérieur, le front déjà luisant et il posa sa main moite sur le bras dénudé de la jeune femme. "Vous être très belle" lui dit-il dans un français haché. "Je vouloir fuck you".

"Je sais, je sais, fuck you too" puis pour l'enregistrement : "Je fais cela uniquement parce que vous faites chanter mon patron. Je ne suis pas consentante" dit-elle à haute et intelligible voix.

Elle le précéda dans la chambre et lui fit signe d'enlever ses vêtements. Il avait en effet une verge beaucoup plus courte et mince que celle de Raf . "Capote, condom?" lui dit-elle . Le petit homme s'empressa de recouvrir sa bite tressautant tandis que Céline enlevait sa chemise, la reniflant une dernière fois pour se remplir de l'odeur de Raphael avant se se retourner vers Szabo. Ce dernier poussa un petit cri et posa ses mains sur les seins de la jeune femme en couinant comme un porcelet. Céline eut un frisson de dégoût et ne le cacha pas ni ne fit le moindre geste pour l'encourager alors qu'il lui caressait les tétons. Elle le masturba pendant une courte minute puis voyant qu'il s'excitait trop vite, elle se décida à se mettre à quatre pattes sur le lit. "Si il jouit avant de me baiser, cela ne servira à rien".

L'homme se précipita derrière elle et son sexe caoutchouté s'enfonça sans coup férir dans le vagin abondamment lubrifié au gel. Heureusement, le vagin de Céline s'était adapté aux dimensions bien plus imposantes de la verge de Raf et l'appendice de Szabo avait du mal à exercer le moindre frottement sur les parois de la grotte inhospitalière. Il réussit donc à faire durer le coït bien au-delà de ses performances habituelles pour le plus grand bénéfice des enregistreurs.

Il finit cependant par éjaculer dans la capote en glapissant comme un goret qu'on égorge. Céline se dégagea aussitôt et lui dit d'un ton glacial "you got what you wanted now fuck off", phrase qu'elle avait demandé à Raf de lui apprendre. Le petit Hongrois ne demanda pas son reste et fila vers la sortie, trop vite pour remarquer un Raphael livide, les poings serrés qui faisait le guet dissimulé derrière la porte de la chambre.

Céline s'était immédiatement réfugiée dans la salle de bain pour prendre la plus longue douche de sa vie. Elle se savonna trois fois, y compris dans ses parties intimes mais se sentait toujours sale et une pensée affreuse la taraudait "Et si Raf ne veut plus de moi parce que je me suis donnée à un autre?" Cette pensée l'obsédait jusqu'à ce que la porte de la salle de bain s'ouvre "Céline, tu vas bien?" demanda la voix chevrotante, presque méconnaissable de Raphael. Elle sortit la tête de la cabine de douche "Laisse-moi encore 10 minutes pour me laver une quatrième fois et j'arrive. Les camera ont fonctionné?"

"Je ne sais pas; je ne veux pas regarder les enregistrements"

"OK; on les regardera ensemble!"

Elle remit la chemise de Raf et le rejoignit dans la pièce commune. Il était toujours blème et regardait fixement le clavier de son PC sans parvenir à appuyer sur enter pour vérifier les enregistrements. Céline vint s'assoir sur ses genoux et l'embrassa, fouillant sa bouche de sa langue.

"C'est la seule partie de moi qui est toujours assez propre pour toi !"

"Oh Céline, je suis tellement honteux... Je l'ai laissé te traiter comme une pute; pourras-tu un jour me pardonner?"

"Raf, soyons honnêtes entre nous. Je ne suis pas UNE pute, je suis TA pute; je t'appartiens et je ne veux être baisée que par toi. Si j'ai fait un écart à notre contrat, c'est pour notre bien commun mais si tu veux que je te pardonne, fait moi l'amour comme un sauvage. Baise-moi sans ménagement; je veux sentir ta bite dure qui me ravage. Fais mal à ta pute Rafie !"

Raphael gémit, plongea sa tête entre ses seins et la souleva comme un fétu de paille. Il la transporta jusqu'au lit de la petite chambre et se précipita entre ses jambes. Il se mit à lécher son clitoris et la vulve profanée comme si sa vie en dépendait. Elle commença à haleter puis à gémir "Non, je ne veux pas jouir; tu dois me punir ... ooh ... Raf ... arrête ... non .. je ne veux pas ... Ta pute ... pas jouir .. punir ... non ... RAAAFFF !"

Elle reprit péniblement ses esprits "Raf, c'était magique mais il ne fallait pas"

"Si ma douce, je dois réparer mes erreurs. Aujourd'hui, c'est moi qui suis ton putain; je vais veiller à ton plaisir comme tu as toujours veillé au mien. Il remonta le long de son ventre, se redressa sur ses avant-bras et la pénétra sans le moindre tâtonnement.

" Ooh Raf ... Raaffiie ... c'est si bon... j'aime ta grosse bite ... aaah ... en moi ... donne-moi ... ton .. sperm' .. semence ... aaah ... ton foutre ... plus fort"

Raphael était déchainé; il voulait faire jouir sa compagne comme jamais et utilisait tout ce qu'il savait du corps de son amante pour lui donner du plaisir. Ecrasant son publis contre son clitoris, mordillant ses mamelons et ses tétons, l'embrassant dans le cou et surtout en martelant vigoureusement son antre d'amour avec sa verge raide comme un pieu.

"Raaaf ... Je vais ... RAAAFFF ... OUIIII ..."

Sous le coup d'une jouissance record, Céline s'arc-bouta, soulevant son amant avec elle, la bouche grand ouverte hurlant un cri silencieux.. Lorsqu'elle retomba, elle noua ses jambes autour des reins de son homme et ses bras dans son dos. Elle les étouffait tous deux dans son étreinte forcenée mais les sensations qui la traversaient étaient si violentes qu'elle ne s'en rendait même pas compte.

Après une bonne minute d'apnée, elle se détendit enfin. Raphael tendit ses bras comme pour faire des pompes afin de leur permettre de respirer.

"Rafie, allons voir ces enregistrements puis ce sera à mon tour de te baiser. Et après, nous ne reparlerons plus jamais de cette après-midi"

L'érection de Raphael s'effondra pendant le visionnage mais Céline était plutôt satisfaite de sa performance. Ils tenaient Szabo et en feraient leur marionnette dans cette opération. Son seul commentaire fut "Je ne veux pas que Richard voie ces videos" puis elle s'agenouilla devant l'homme assis et goba le sexe flaccide de son patron. En un clin d'œil, la verge occupait toute sa bouche, débordant rapidement des lèvres avides de la jeune femme.

lorsqu'elle sentit le gland palpiter sur sa langue, elle se releva et vint s'empaler sur lui. Elle se trémoussa pour s'enfoncer au maximum sur le dard exacerbé. et embrassa à nouveau passionnément son amant. Raf ne pouvait utiliser que ses mains mais ne s'en priva pas, malaxant la poitrine opulente et broyant les mamelons sur les poils de son torse. Céline soulevait rythmiquement son bassin pour ne laisser en elle que la pointe du gland et se laissait retomber , sentant le long sexe la pénétrer en force, émouvant ses chairs tout au long de son passage.

Par deux fois, elle se retrouva au bord d'un orgasme qu'elle pressentait final et se figea. Elle voulait prolonger leur coït le plus longtemps possible même si elle voyait bien que Raphael était lui-même à la limite de l'explosion. Visiblement, il n'en pouvait plus et faisait des efforts héroïques pour repousser une éjaculation qui s'annonçait de plus en plus massive.

Dans un flash, elle se remémora leurs premières expérience sexuelles quand il jouissait en moins d'une minute et dut lui mordre l'épaule pour oublier le feu qui lui dévorait le ventre. Mais la morsure fut la goutte qui fit déborder les couilles de son amant

"Céline ... je n'en peux plus ... ça monte trop ... donne-moi ton plaisir ... vite ... maintenant ... AAARGHH ... CEL ! PRENDS TOUT !"

Dès la première giclée, la jeune femme se tétanisa sur les genoux de son homme et perdit toute notion du temps ou de l'espace. Seule comptaient la dure barre de chair dans son ventre et le liquide chaud qui venait le tapisser sans relâche. La bouche grand ouverte, elle laissa déferler le flot de sensations qui l'emportait toujours plus loin vers le néant orgasmique.

Quand elle reprit conscience, la verge de Raphael commençait à perdre de sa fureur et elle se leva, une main entre les cuisses pour recueillir le fruit de leur plaisir commun. Sans mot dire, elle s'en recouvrit les seins et le pubis, les deux zones de son corps qu'elle avait vendues. Puis elle s'agenouilla à nouveau et reprit la verge défaillante dans sa bouche mais avec pour seule intention de la débarrasser de leurs fluides génésiques.

Raphael ne réagit pas, complètement sonné par cette interminable éjaculation. Après un début d'après-midi horrible, il venait de connaître le summum de sa vie sexuelle. du moins pour le moment car il pressentait qu'il connaitrait de nouveaux sommets avec cette amante exceptionnelle.

Leur séjour prit dès lors une toute autre tournure. Coincé entre un Szabo totalement soumis aux acheteurs et les preuves de sa duplicité, Nagy fut obligé de baisser drastiquement ses prétentions. Une fois les nouveaux documents signés, Raphael Lesserre décida de scinder MC&F en deux entités : l'une qui allait devenir la copie conforme de Bio4U2 et l'autre qui serait chargée de liquider le matériel et les stocks non conformes avant de disparaître. L'immobilier débarrassé des hypothèques resterait logé au sein de la société survivante.

"Céline, est-ce que tu veux bien superviser les opérations de liquidation? Tu pourrais faire équipe avec la jeune Agnes pour ce qui est de la vérification des contrats en cours et les discussions avec les intervenants externes et internes?"

"Mais Monsieur Lesserre, je n'ai aucune formation en management et ..."

"Et tu as plus de bon sens que Richard et moi réunis donc à moins que tu n'aies une objection plus sérieuse, tu connais ta mission pour les trois prochains mois. Et puis, je viendrai régulièrement à Budapest pour aider Richard à réorienter la société hongroise et piloter l'extension vers l'Allemagne et l'Autriche"

"Si je peux compter sur votre présence à mes côtés, j'accepte volontiers et je serai toujours ouverte à vos idées pénétrantes"