Crescendo Sensuel Partie 09

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Cela se complique.
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Récit n'a pas de balises

Partie 9 de la série de 9 pièces

Actualisé 06/14/2023
Créé 03/03/2023
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Chapitre 9 : Elle a fait un bébé toute seule

Deux mois plus tard, Céline finissait de vomir son petit déjeuner dans la cuvette du WC lorsque son téléphone sonna. 06h30, cela ne pouvait qu'être Raf ! Elle prit le temps de se rincer la bouche avant d'utiliser le rappel automatique.

"Hello Budapest, nous avons un problème ! Comment vas-tu ma douce?"

" Raf, est-ce qu'il ne te viendrait pas à l'idée que la nature humaine a parfois des exigences matinales qui sont incompatibles avec une conférence téléphonique?"

"Excuse-moi ma douce mais j'ai lu cette nuit ton analyse du potentiel nouveau fournisseur hongrois et je bous d'impatience à l'idée de le rencontrer et de voir ses produits."

"Cette nuit Raf? J'espère que tu ne vas pas recommencer à te surmener !"

"C'est de ta faute Cel; la prochaine fois que tu déniches une perle, envoie-moi le rapport de grand matin et pas en fin de soirée".

"Je voulais absolument le faire relire par Agi avant de te l'envoyer mais elle était occupée jusqu'alors." "Elle était surtout occupée à me brouter le minou" ajouta t'elle en elle-même.

Céline se souvenait encore de son retour à Budapest deux mois plus tôt, après avoir passé une semaine à copuler comme des bêtes avec Raf. Elle avait retrouvé une Agnes en larmes, se débattant désespérément entre le dernier client contractuel, le département logistique, le juridique et Richard.

Le sang de la fille de fermière n'avait fait qu'un tour et après avoir maté plutôt sèchement les opposants en interne, elle avait foncé chez le client où, dans son anglais de moins en moins rudimentaire, elle leur avait donné une leçon de civilité et profité de l'occasion pour mettre fin anticipativement au contrat.

Eperdue de reconnaissance, Agi s'était suspendue à son cou et lui avait roulé un patin d'enfer. Surprise mais consentante, Céline s'était laissé faire mais sans acepter d'aller plus loin. "Agi, je te trouve très séduisante et j'ai fort envie de toi mais on en reparlera quand tu seras calmée !"

Le lendemain soir, après la fermeture des bureaux, Agi l'avait rejointe et, de but en blanc, s'était assise sur ses genoux en lui murmurant "Je suis calmée mais j'ai toujours envie de toi Céline". A la grande surprise de cette dernière, Agi n'avait aucune expérience des amours entre filles et c'est elle, encore si récemment vierge à tous points de vue qui avait dû l'initier. La soirée et la nuit s'étaient poursuivies dans la chambre d'hôtel. La Française déploya toute sa nouvelle science des plaisirs lesbiens pour faire jouir sa jeune équipière à plusieurs reprises tout en se matsurbant furieusement pour l'accompagner vers les sommets du plaisir.

Cela aurait pu rester une aventure d'un soir mais le lendemain, Agi qui avait fait un saut chez ses parents où elle avait encore sa chambre, était revenue avec une petite valise qui contenait quelques vêtements de rechange et surtout une panoplie de sextoys qu'elle avait étalée sur le bureau de sa chef.

Bref, elles se lancèrent dans une nouvelle soirée de débauche, Agi devenant cette fois l'initiatrice de Céline à l'usage des vibromasseurs, godes, titilleurs de clito etc.. Elles s'en donnèrent à coeur joie même si Céline trouvait la taille des godes un peu chiche comparée aux dimensions de la bite Raf. Un saut le lendemain dans un sex shop lui permit de compléter la collection d'Agnes avec des engins plus imposants et surtout par une ceinture à double gode qui fit d'autant plus leurs délices que chaque extrémité avait un diamètre et une longueur différente, épousant donc les formes intimes de chacune des deux jeunes femmes.

A tour de rôle, elle jouèrent à la dominante, besognant sans merci la soumise mais jouissant tout autant des allers-retours du diabolique engin à deux têtes.

Depuis lors, Céline passait ses nuits à Budapest avec Agnes, ses nuits françaises avec Raf sans parler de quelques dérapages avec Mélanie. Avec son bon sens paysan, elle considérait qu'elle n'avait d'engagement exclusif avec aucun.e de ses partenaires d'autant plus qi'il/elles n'étaient pas du même sexe ou du même pays.

Bref, sa vie aurait été parfaite si ses règles n'avaient pas été très en retard le mois passé; tellement en retard qu'elle avait fini par faire un test de grossesse qui s'était révélé positif. La faute à Raf ... et la sienne. Si il ne l'avait pas abandonnée pendant un mois, elle n'aurait pas oublié la pilule...

Elle n'avait toujours pas décidé si elle allait recourir à l'IVG ou pas. Elle-même ne savait pas si elle avait envie d'être mère ... trop jeune ... ses ennuis financiers provisoirements réglés mais qui risquaient de resurgir si elle perdait son boulot ... Raf accepterait-il sa paternité ou devrait-elle élever son enfant toute seule ... les questions tournaient en boucle dans sa tête.

Le seul point qu'elle avait pu régler, c'était celui des finances. Si elle gardait son job encore trois mois, jusqu'au moment où sa grossesse deviendrait trop visible, elle aurait fini de payer l'hypothèque des bâtiments de la ferme. Quant aux champs, elle en avait revendu la plus grande partie à un agriculteur voisin qui lui avait fait une offre presque mirobolante et en tout cas suffisante pour payer le restant des dettes fiscales, sociales et vis-à-vis de ses anciens fournisseurs.

Mais "to be mother or not mother???"

Raf interrompit le cours de ses pensées. "Cel, je voudrais que tu reviennes définitivement en France. Le directeur Achats matières premières nous quitte et tu es la mieux placée pour le remplacer. En plus, je crée une cellule "Qualité" que tu superviserais également. Et ce serait un job qui couvrirait l'ensemble des filiales. Agi sera ton adjointe pour la Hongrie."

"Raf, tout le monde va penser que c'est une promotion canapé"

"Non, pas du tout, c'est exactement le domaine dans lequel ton expérience est la plus valorisée et est même unique au sein de notre entreprise. Cynthia, Mélanie et Richard sont d'accord avec moi. Et puis, j'ai une meilleure raison ..."

"Une meilleure raison?"

"Tu me manques Céline"

Elle éclata soudain en sanglots. La faute à ces foutues hormones mais elle ne pouvait pas le dire à Raf donc elle s'essuya les yeux et mentit "Sorry Raphael, j'ai mal dormi at je suis trop émotive ce matin."

"C'est bien la première fois que je fais pleurer une femme en lui faisant un compliment ..."

"Excuse-moi, cela va passer ! "

Elle termina l'appel avec Raf et rejoignit Agi dans le grand lit. Elle avait bresoin d'affection, d'attention et de tendresse, tout ce dont sa compagne hongroise n'était jamais avare. Par contre, lui expliquer que leurs vies professionnelles - même réussies - allaient les séparer pouvait s'avérer beaucoup plus difficile. Mais la jeune fille réagit plus calmement que Céline ne l'avait craint.

"Si je suis tombée amoureuse de toi, c'est aussi parce que tu es trop brillante pour rester une simple assistante. J'ai toujours su que tu ferais carrière ..."

"Mais ma vie est déjà si compliquée ... toi d'un côté, Raf de l'autre ..."

"Ne t'en fais pas; je serai la femme de marin qui t'attend au port .. et puis je m'occuperai du bébé ... Tu sais déjà si c'est un garçon ou une fille?"

"Mais ... comment ... tu sais???"

"Bien sur ma chérie. Les nausées matinales , les crises de pleurs et surtout plus de règles ... Je suis une femme donc programmée génétiquement à détecter la maternité chez mes soeurs ... surtout quand je leur lèche le minou"

"Sorry, j'aurais dû te le dire avant mais j'avais peur que tu ne réagisses mal !"

"Pourquoi? J'ai toujours su que tu couchais avec Lesserre et que tu aimes ça. Comme moi j'aime bien me faire baiser de temps en temps même si je prends plus de précautions .. hihi !

"Tant qu'on y est, tu pourrais me remplacer dans le lit de Raf quand je serai trop grosse ou après l'accouchement et lorqu'il sera ici et moi en France ."

"Et tu vas accepter que je te prenne ton homme?"

"Ce n'est pas mon homme ! Et tu ne me le prendrais pas; au contraire, je le confierai à la seule personne en qui j'ai une totale confiance"

"Tu crois qu'il aura envie de moi? Je n'ai pas tes seins ni ton cul de déesse .."

"Ne te sous-estime pas Agi; si j'étais un homme tu me ferais bander du matin au soir; comme je suis une femme, je mouille,cela se voit moins mais il serait temps que tu t'en occupes !"

Elles se lancèrent dans un 69 effrené, toutes deux stimulées dans leur imagination qui voyait Raf prendre la petite Agi. Au moment où elles allaient atteindre l'orgasme, Céline remplaça sa langue par un des vibromasseurs qu'elles utilisaient pour elle-même et cria. "C'est Raf qui te prend Agi, c'est la bite de Raf"

Et les jouirent convulsivement toutes les deux. Tandis qu'elles récupéraient, bras et jambes mêlés, Céline ajouta : "On va battre le fer tant qu'il est chaud, tu m'accompagnes en France vendredi soir!"

Le samedi matin suivant, Céline ahanait sous les coups de boutoir de Raf quand elle l'immobilisa en l'enserrant avec ses bras et ses jambes dans le grand lit de sa chambre..

"Ma douce, je ne veux pas me plaindre mais j'ai une folle envie de jouir"

"Justement, c'est le meilleur moment pour faire réfléchir tes gonades.... Raf, j'adore ta proposition pour le job mais on va devoir se déplacer tous les deux en Hongrie et tu verras que cela tombera rarement au même moment."

"On y survivra ..."

"Oui mais mon contrat stipule que je dois prendre soin de toi, ce qui est impossible si je suis en France et toi en Hongrie ..."

"Qu'est-ce que tu veux y faire? On modifie ton contrat? J'ai bien une idée..."

"Pas besoin de modifier le contrat, je vais déléguer l'exécution de mes prestations à Agi"

"Mais c'est déjà le cas, elle est ton adjointe?"

"Je veux dire qu'elle s'occupera de ta satisfaction sexuelle - et de la sienne par la même occasion - "

"Mais je ne veux pas; c'est toi que je veux !"

"Et moi je ne veux pas que tu restes frustré trop longtemps. C'est son contrat qu'on va adapter; pas le mien !"

"Qu'est-ce qui te fait croire qu'elle serait intéressée par ce genre de relations?"

"Nous en avons parlé sur l'oreiller et elle est disposée à essayer !"

"Sur l'oreiller?"

"Raf, nous couchons ensemble elle et moi, nous nous caressons, nous nous faisons jouir comme tu me fais jouir; nous faisons l'amour en d'autres termes."

La verge de Raf qui s'était quelque peu ramollie réoccupa tout le terrain perdu et même plus dans le vagin de la jeune femme.

"Et si nous sommes tous les trois à Budapest?"

"Tu prendras des vitamines et tu nous feras jouir toutes les deux et puis on se gouinera pendant que tu reprendras des forces ..."

"C'est tentant ..."

"Tu parles, tu es une bite ambulante; tu ne demandes pas mieux que de la fourrer dans la petite ! D'ailleurs, il est temps de passer à la pratique "AGI, ... AGI !!!

Le jeune Hongroise ouvrit la porte et, toute rougissante, entra dans la pièce. Elle avait passé la nuit dans la chambre-salon de Raf en attendant le signal de Céline. Vêtue en tout et pour tout d'une nuisette de soie jaune, elle vint s'allonger à leur droite tandis que Céline relâchait son étreinte et que Raf roulait de l'autre côté. Céline embrassa passionément une Agnes gémissante tandis que Raf collait sa verge démesurément enflée dans la raie des fesses de son ex-assistante.

Elle abandonna la bouche d'Agi et dit "Hum je crois que je vais devoir vous aider pour votre première fois" Elle se laissa glisser le long du corps de cette dernière, la picorant de petis basiers jusqu'à ce qu'elle arrive à la vulve qu'elle lécha avec avidité et l'ouvrit de ses doigts. Les yeux écarquillés, Raf faillit se masturber. Seule sa vieille réticence aux plaisirs solitaires le sauva d'une éjaculation précoce.

"Monte notre étalon ma chérie, je vais t'aider à l'introduire dans ton minou."

Elle empoigna la verge de Raf et de l'autre écarta les grandes lèvres de la vulve d'Agi.

"Vas-y Agi, laisse-toi descendre"

Mais le gland resta coincé dans l'ouverture. Céline se contorsionna pour lécher le clitoris de la jeune femme qui, en gémissant de plaisir, parvint à s'enfoncer un peu plus sur le pal qui cherchait à la pourfendre. Elle avait fini par réussir à introduire la moitié du membre virl dans sa conque quand Raf poussa un grognement de dépit et se cabra.

"Ca y est ma belle, il jouit mais ne t'en fais pas, cela va aller mieux maintenant"

Céline connaissait bien son amant car la verge à peine dégonflée glissa soudainement jusqu'au fond de la grotte d'amour rendue parfaitement glissante de la jeune Hongroise.

"Vas-y maintenant, chevauche-le, prends-le, baise-le" dit-elle d'une voix surexcitée.

"Oooh ... c'est si gros ... Céline ... il me remplit ... oooh ... si long ... bon ..."

Céline s'installa sur les jambes de son amant et se colla contre le dos d'Agnes ; ses bras encerclèrent le torse de la jeune femme, l'aidant à aller et venir sur la verge tandis que ses mains lui caressaient la poitrine sous le regard éperdu de désir de leur homme.

Si Raf avait moins de mal à se contenir après sa première éjaculation, Agnes approchait à toute vitesse de sa propre explosion. La main droite de Céline quitta le sein pour s'emparer du clitoris d'Agi. Elle le caressa moins de trente secondes et la jeune femme, toujours empalée sur Raf, s'écoula sur sa poitrine, complètement assommée par la vague de plaisir qui l'avait submergée.

"Bon, mes chéris, c'est mon tour maintenant et je n'ai pas beaucoup de temps; Mélanie m'a demandé de garder son fils cette après-midi car elle un rendez-vous galant tout le week-end et la grand-mère n'est pas libre avant ce soir".

Elle fit basculer une Agi à moitié inerte sur le dos et plongea entre ses jambes, s'affairant à recueillir les fluides intimes de ses amants et fit signe à Raf de la prendre par derrière.

Tout au long de leur accouplement, elle garda la tête assez froide pour accorder le rythme de son cunilingus avec les coups de reins que son mâle particulièrement excité lui donnait par derrière. Lorsque qu'elle sentit la verge tressauter dans son vagin, elle fourra deux doigts dans l'intimité de son amie et ils jouirent tous trois à peu près en même temps.

"Ouf ... conclut-elle, c'était du solide. Je vous laisse le lit, je prends une douche et je saute dans un taxi. Je serai de retour vers 20h.

Raf et Agnes passèrent un agréable après-midi à discuter de la nouvelle situation, découvrant en même temps leurs corps. Ils refirent l'amour beaucoup plus tranquillement en fin d'après-midi, n'attendant plus que Céline pour commander un repas à livrer.

Pendant ce temps, Céline jouait avec Michael, le fils de Mélanie qui était particilièrement éveillé pour ses six ans. Il était maintenant occupé à dessiner sa maman et lui avec, bien à l'écart, une silhouette vaguement masculine qui agitait la main pour dire au revoir.

"C'est ton grand-père?" demanda la jeune femme

"Non, je dois encore dessiner papy et mammy à côté de maman"

"C'est qui alors?"

"C'est papa !"

"Ah, ton papa vient te voir, c'est bien!"

"Oui mais pas souvent. La dernière fois, il était très content de mes notes et j'ai reçu tout une boîte de legos! Tu veux voir mes notes?"

"Oui mais bien sur mais je n'ai pas de lego, petit rusé !"

L'enfant lui tendit son carnet, ouvert à la page du trimestre et en effet, il était plutôt brillant. Céline le complimenta, referma le carnet et son cour s'arrêta de battre : sur la page de couverture, une étiquette indiquait son nom : "Michael LESSERRE".

Elle en resta interdite un long moment tandis que le bambin recommençait à dessiner... Michael était le fils de Mélanie et Raphael. Et sa meilleure amie le lui avait caché ! Et ce salaud de Raphael avait reconnu son fils mais n'avait pas daigné épouser la mère.

Les larmes lui montèrent aux yeux. Une vague de dépression l'assaillit. Comment pourrait-elle continuer à travailler aux côtés d'un homme qui traitait ses partenaires comme des kleenex que l'on jette après usage? Et que dire du foetus qui grandissait dans son ventre? Et Mélanie qui l'avait laissée servir de pute à leur patron sans rien lui dire ...mais si elle les quittait, comment sauver sa maion alors qu'elle touchait au but ..

Comme une automate, elle remit de l'ordre dans les jouets éparpillés et attendit la grand-mère pour mettre l'enfant au lit. Elle salua la femme un peu surprise par sa pâleur et s'en fut en taxi.

A 21h, sans nouvelle de Céline, Raphael essaya de joindre le portable de Mélanie qui était éteint. Laissant un message, il essaya ensuite la ligne fixe de son appartement et tomba sur la grand-mère qui ne put que confirmer que Céline l'avait quittée plus d'une heure auparavant mais crut bon de rapporter la pâleur de la jeune femme.

De plus en plus inquiet, Raphael téléphona aux hôpitaux de la ville puis à la gendarmerie mais personne ne put lui fournir la moindre information. Raphael et Agi passèrent une nuit blanche , tournant en rond dans le bureau, espérant vainement un coup de téléphone d'un de leurs correspondant. Finalement à l'aube, Mélanie retéléphona.

"Rapahel, que se passe t'il? Tu as retrouvé Céline?"

"Non, toujours aucune nouvelle, je suis mort d'inquiétude"

"Bon , je fonce à mon appart' avec qui tu sais; elle a peut-être laissé un mot que ma mère n'a pas vu. je te tiens au courant !"

Une heure plus tard, elle revenait à la charge : "Je n'ai pas trouvé de mot de sa part mais le carnet de notes était fermé sur la table, sur un dessin de la famille y compris son papa".

"Et alors"

"Raph, pour un homme aussi intelligent, tu es parfois bête à bouffer du foin ! Le nom de famille de Michael, c'est LESSERRE ! Que crois-tu qu'elle a compris? Que tu as eu un enfant avec moi ! Trahie par sa meilleure amie et l'homme qu'elle aime !"

"Mais elle ne m'a jamais laissé supposer, même de loin, qu'elle m'aimait ! Au contraire, elle me répète tout le temps qu'elle est ma pute et qu'elle est avec moi à cause de ses dettes".

"Rectification Raph, le foin c'est encore trop bon pour toi ! Si depuis des mois elle ne vit que pour toi et ta foutue boîte, c'est qu'elle est désespérément amoureuse de toi !"

"Mais bon sang, où est-elle alors??"

"Je crois que j'ai une petite idée. Passe nous prendre dès que possible, nous ne serons pas trop de trois pour la récupérer au propre comme au figuré !"

"Quatre .."

"Quoi quatre?"

"Nous serons quatre mais si tu as raison, nous ne serons en effet pas trop de quatre".

Vingt minutes plus tard, Raphael et Agnes firent embarquer Mélanie et son compagnon dans le SUV .

"Tu sais où se trouve sa ferme?"

"Je n'y ai été qu'une seule fois"

"OK, je vais te guider alors. Nous y avons passé quelques après-midis"

"Ce ne serait pas toi qui l'a intiée ..."

"Que veux-tu, je n'ai jamais couché avec un autre homme depuis le grand crétin à côté de toi mais quand le minou me démange, je ne résiste pas aux charmes féminins. Ce n'est pas Agi qui va me le reprocher ..."

Quand ils arrivèrent à la ferme, toutes les lumières étaient éteintes. Mélanie récupéra une clef sous le traditionnel pot de fleurs et les fit entrer. En habituée de la maison, elle eut tôt fait d'allumer la lumière et une lueur blafarde éclaira le corps de Céline affalée dans un vieux canapé. Devant elle, sur une table basse trainait une bouteille marquée Palinka et des plaquettes de médicaments.

"J'appelle le 112" cria Mélanie tandis que Raphael se précipitait au chevet de son amante. "Attends lui dit celui-ci d'un ton plus calme, elle n'a touché à rien. La bouteille et les plaquettes sont intactes" puis il secoua gentiment Céline "mon amour, mon amour, réveille-toi"

La jeune femme ouvrit les yeux, vit le visage inquiet de son homme et commença à pleurer.

"Qu'est-ce ..; sob ..; tu ... fais ... sob ... ici ... et ton fils ... sob ..."

Mélanie s'approcha "Ma chérie, c'est une horrible méprise; Raphael n'est pas le père de Michael; c'est l'abruti n°1, celui qui se cache derrière Agi, mon mari, le docteur Gabriel Lesserre, de passage entre deux missions humanitaires et frère aîné de l'abruti n°2. Lui, il m'a donné du boulot pour que je puisse élever le fils de son frère. J'ai gardé mon nom de jeune fille dans l'entreprise pour éviter les commérages.

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