Dans les Méandres de l'Ombre 01-03

Informations sur Récit
Un thriller policier noir et violent.
3.4k mots
4.7
4.3k
0
Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 11 pièces

Actualisé 04/18/2024
Créé 01/03/2024
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Chapitre 3

Au petit matin, la lumière filtre à travers les rideaux de la chambre d'hôtel, caressant doucement le visage de Chrystel Louveton. Elle ouvre les yeux lentement, la réalité se frayant un chemin à travers le brouillard de son esprit engourdi. Un mal de tête lancinant pulse dans ses tempes, souvenir cuisant de la veille. Ses longs cheveux noirs sont emmêlés. Les événements de la nuit lui reviennent par fragments. Les verres d'alcool partagés avec Elias, les confidences échangées et le corps musclé de son partenaire. Elle tourne la tête, son regard se posant sur Elias, nu, paisiblement endormi à côté d'elle dans le lit. Un sentiment de confusion s'empare d'elle, mêlé à une pointe de regret.

Elle se souvient de la sensation dans sa bouche quand elle a introduit la longue verge veinée entre ses lèvres. Des secousses d'excitation ont électrisé son ventre. Teintée de honte, elle se remémore la pensée qui lui traversa l'esprit à ce moment. Bien qu'il lui arrive de sucer Philippe, son mari, jamais une queue dans sa bouche l'avait autant retournée. C'est avec un soupir qu'elle se revoit pomper sans pudeur la queue d'Elias qui gémissait. Profondément dans sa bouche, elle enfonçait le long membre veinée et jouait avec lui du bout de sa langue. Puis, sans érotisme Chrytel a retiré sa culotte rouge et son soutien-gorge blanc pour offrir sa nudité à son collègue. Elle ne conçut même pas une légère gêne que sa pilosité pubienne ne fut pas taillée. Quand les mains puissantes d'Elias la prirent par les fesses pour la rapprocher de lui, toujours assis sur le lit, elle se souvint d'avoir fermé les yeux et d'avoir été emportée par le souffle chaud qui s'approchait de son pubis. Un petit orgasme la tétanisa dès que la langue de son partenaire s'enfonça dans ses chairs. Non! Stop!

La chambre, baignée dans le calme du matin, semble déconnectée des turbulences de la nuit passée. Chrystel, assise au bord du lit, tente de rassembler ses pensées. La proximité d'Elias, habituellement son partenaire professionnel et maintenant bien plus, est à la fois réconfortante et déroutante. Elle se lève doucement, faisant attention à ne pas réveiller son collègue. Chaque mouvement est mesuré, comme si elle craignait de briser le fragile équilibre de ce matin imprévu. La réalité de leur enquête, de leur mission, attend à l'extérieur de ces murs, prête à les rattraper. Elle se tourne vers le corps nu de l'homme dont la musculature l'a toujours attiré. Dans le silence de la chambre, Chrystel se prépare pour la journée, son esprit tiraillé entre le professionnalisme et les émotions tumultueuses de la nuit. Elle sait que ce qui s'est passé entre eux devra être confronté, mais pour l'instant, l'urgence de leur enquête prend le dessus.

Elle se sert un café dans un mug aux couleurs de l'hôtel. Nue, elle regarde par la fenêtre de la chambre. Le poids de la réalité s'abat sur Chrystel comme une chape de plomb, l'engouffrant dans un tourbillon de culpabilité et de remords. La stupeur la paralyse un instant, ses pensées en ébullition face à l'ampleur de ce qu'elle réalise. Elle a franchi une ligne qu'elle n'aurait jamais imaginé dépasser, trahissant non seulement son engagement envers son mari Philippe, mais également envers elle-même.

La jeune femme ne sait pas si les vapeurs de l'alcool embrument encore son esprit mais les images affluent et les sensations également. Impudique, ses jambes largement écartées, elle a accueilli le corps puissant et musculeux d'Elias entre ses cuisses. La verge raide et longue, encapuchonnée d'un préservatif, entra lentement mais virilement dans son ventre comme une délivrance de tensions trop longtemps contenues. Elle se souvient s'être dit que son collègue était un bon coup, bien membré et super beau. Après ce simple coït qui l'avait fait monter au bord d'un autre orgasme, les deux amants se retrouvèrent tête-bêche. Le visage mal rasé de l'homme picotait l'intérieure des cuisses mais sa langue dardait si bien les replis intimes que Chrystel avait du mal à maintenir une fellation adroite. Elle préféra le branler sagement pour profiter du cunnilingus expert d'Elias. Après une nouvelle rasade de la deuxième bouteille entamée, sans pudeur, Chrystel proposa son arrière train à l'homme qui s'était redressé. Au bout du lit, la brune aux longs cheveux, se tenait à quatre pattes et attendait que son amant la prenne. Et il la prit avec fougue. Toujours bandé, Elias avait remit un préservatif et pénétra le sexe trempé de sa collègue. Il la prit avec virilité en s'accrochant aux menues hanches de la femme qui cria de plaisir.

Assise au bord du lit, elle fixe ses mains tremblantes, comme si elles appartenaient à quelqu'un d'autre, à une Chrystel qu'elle ne reconnaît pas. Les souvenirs de la nuit passée reviennent la hanter, chaque détail une lame tranchante dans son cœur. La chambre semble maintenant un tribunal silencieux, jugeant silencieusement ses actes. Elias, toujours endormi, incarne à la fois la tentation et la réalité de sa faute. Elle se sent déchirée entre le désir de s'excuser auprès de lui pour avoir franchi cette frontière et la nécessité impérieuse de s'éloigner, de mettre de l'ordre dans ses pensées et ses émotions.

Surtout que les derniers souvenirs qui reviennent à son esprit encore embrumée par le manque de sommeil et de l'alcool la plonge dans des vagues humiliantes et de honte. Après s'être faite démontée à plusieurs reprises et avoir jouit un nombre de fois qu'elle ne l'avait jamais été, Chrystel s'allongea sur le dos et prit ses genoux dans les mains. Elle ramena ses cuisses contre sa poitrine.

- Prends-moi le cul, Elias! lança-t-elle dans un accès d'excitation incontrôlé.

Le costaud déchira encore l'emballage d'un préservatif et approcha des fesses très relevées de la jeune femme qui ouvrait sans pudeur ses cuisses et ses fesses. Quand il posa son gland sous plastique sur l'orifice anal, Chrystel eut soudain un éclair de lucidité dans la nuit de son excitation débridée. Mais elle n'eut pas le temps de prendre le contrôle, Elias s'enfonça doucement. Elle gueula de douleur. Vierge de cet orifice, la jeune femme goûta aux plaisirs de ce tabou et à l'exquise douleur qui envahissait son cul. Après avoir enfoncé sa longue verge au plus profond des entrailles de sa collègue, Elias commença un rapide coït qui mena Chrystel rapidement à l'orgasme. Il lui fessa les cuisses et le cul tout en la sodomisant. Il n'en pouvait plus. Il se retira et tira violemment le préservatif. Et, comme une offrande à son dieu de plaisir, la jeune femme brune, ramena ses longs cheveux en arrière et plaça sa bouche près du gland qui cracha par jets puissants son jus. Chrystel accueillit le sperme de son collègue avec un mélange de dégoût et d'excitation.

Elle secoue la tête pour chasser ses souvenirs. Se levant, elle commence à rassembler ses affaires, chaque geste mécanique, chaque pas un effort pour échapper à la gravité de la situation. La culpabilité l'envahit, lourde et oppressante, une ombre qui la suivra bien au-delà de cette chambre d'hôtel. Dans ce moment de solitude, Chrystel réalise l'ampleur de ses actes et la complexité des sentiments qui l'habitent. Elle sait que les répercussions de cette nuit auront des conséquences bien au-delà de l'enquête, touchant les fondements mêmes de sa vie personnelle.

***

Là, dans ma camionnette, garée dans l'obscurité, je guette le bar où travaille ma future invitée. C'est un petit jeu que j'aime jouer, choisir quelqu'un pour partager mon univers secret, même si c'est contre sa volonté. La serveuse, avec son sourire innocent et son zèle, ne se doute pas qu'elle a attiré mon attention. Je sens mon cœur battre avec impatience alors que j'attends qu'elle sorte après la fermeture. L'idée de l'avoir chez moi, de la voir évoluer dans mon monde, me remplit d'une excitation presque insupportable. Je me délecte de l'anticipation, savourant chaque instant qui précède l'acte.

Mais ma joie est ternie par la rage. Sarah, la seule qui m'a échappé, a osé parler encore aux policiers. Elle n'avait pas le droit. Sa trahison me consume, chaque pensée de sa liberté est une épine dans mon esprit. Elle a brisé les règles de mon jeu, et pour cela, elle doit payer. La vengeance est un plat que je sais servir froid. L'idée de me venger sur cette jeune serveuse est d'autant plus attrayante. Elle va payer pour l'erreur de Sarah, une substitution parfaite pour exprimer ma colère. Alors que je l'observe quitter le bar, mon plan se met en place dans mon esprit. Chaque détail est important pour s'assurer que tout se déroule parfaitement.

Je vérifie une dernière fois mon équipement dans la camionnette. Tout est prêt. Ma respiration s'accélère, non pas de nervosité, mais d'excitation. La nuit est à moi, et bientôt, elle le sera aussi. Le jeu continue, et je suis toujours celui qui tire les ficelles.

***

Dans la lumière froide du matin, Chrystel Louveton et Elias Tabi, marqués par les événements de la nuit, échangent des regards pleins de gêne. Leur interaction, habituellement fluide et professionnelle, est maintenant teintée d'un malaise palpable. Une dispute éclate, brève mais intense, révélatrice des tensions sous-jacentes. Malgré cela, ils se concentrent sur leur tâche, laissant de côté leur désarroi personnel pour l'instant.

À Strasbourg, près du lieu où Sarah Magari a été retrouvée, ils explorent les environs, leurs yeux et leurs esprits en quête d'indices. Ils remontent le parcours à l'envers. Du champ où l'agriculteur avait retrouvée la femme complètement nue, les policiers suivent la route, remontent les rues. Leur attention est captée par un magasin dont les caméras de surveillance pourraient avoir enregistré quelque chose d'utile. Le gérant de l'échoppe, trop content qu'on brise la monotonie de sa journée, donne accès aux vidéos. Ensemble, ils scrutent les images, leur concentration éclipsant momentanément les tensions entre les enquêteurs. Soudain, une camionnette blanche apparaît sur l'écran, se déplaçant avec une détermination qui attire l'attention de Chrystel.

- C'est peut-être lui, murmure-t-elle, son intuition de détective s'éveillant.

Elias, à côté d'elle, observe la scène avec scepticisme.

- Peut-être, mais il nous faut plus pour en être sûrs, répond-il, son pragmatisme tempérant l'enthousiasme de Chrystel.

L'inspectrice imprime la photo avec l'immatriculation. Le retour vers Paris se fait dans une ambiance chargée. Elias prend le volant, naviguant sur l'autoroute A4 tandis que Chrystel, épuisée par les émotions de la journée, s'assoupit à ses côtés. Son esprit, libéré de la vigilance, glisse dans le monde des rêves.

Dans son sommeil, Chrystel se voit errer dans un labyrinthe sans fin, poursuivie par des ombres et des murmures. Les visages de Philippe, d'Elias et du poursuiveur se mélangent dans une danse macabre, reflétant ses peurs, ses désirs et ses conflits internes. Elle se débat dans ce monde onirique, cherchant une issue, une solution à l'énigme de sa propre vie.

Elle les sent. Ils sont là près d'elle. Elle ne peut pas bouger comme attachée à un mur d'une pièce qui n'existe pas. C'est confus mais Philippe est devant elle avec un regard de haine. Il est nu et son sexe cherche à la prendre. Elle veut lui parler pour lui expliquer mais les sons demeurent au fond de sa gorge. La longue verge d'Elias bourre sa bouche. Derrière elle, le poursuiveur est là. Il s'enfonce entre ses fesses. La pièce est sa chambre à coucher dans son appartement. Philippe gifle ses seins tandis qu'Elias prend sa queue dans la main et l'abat sur son visage. Elle veut bouger mais ses membres ne répondent pas. Elle veut crier mais sa bouche ne s'ouvre pas. Elle veut se réveiller de ce cauchemar mais son esprit est irrésistiblement attiré par le corps puissant dans son dos qui caresse ses fesses et ses seins. Elle a envie de le voir ce poursuiveur. Elle a envie de le sucer et de sentir sa puissance la posséder.

***

La barmaid, Julie, s'est avérée être une proie plus coriace que je ne l'aurais imaginé. Elle n'est pas simplement cette jeune femme de 20 ans, aux longs cheveux roux flamboyants et aux yeux verts pétillants, que j'avais observée dans le bar, vêtue de son mini short et de son débardeur blanc. Non, elle s'est révélée être un défi, une résistance inattendue. Lorsque je l'ai approchée, la rousse s'est battue avec une ferveur surprenante. Ses cris, ses coups, sa détermination à se défendre... Cela m'a presque impressionné. Presque. Car en fin de compte, elle n'était qu'une autre victime, incapable d'échapper à ma volonté.

Maintenant, elle est là, dans sa cellule, attachée au mur, les bras et les jambes maintenus par des anneaux d'acier sertis dans le béton. Je l'observe, son corps nu, mince et fragile contraint par les liens qui l'entravent. Elle ne porte qu'un collier assez épais autour du cou, son collier électrique. Il y a une beauté dans sa vulnérabilité, une poésie dans la façon dont elle regarde autour d'elle, cherchant désespérément une échappatoire qui n'existe pas. La voir ainsi sur mes écrans de contrôle, immobilisée, me procure un sentiment de satisfaction intense. C'est le moment que je préfère, lorsque la réalité de leur situation s'impose à elles. Lorsqu'elles comprennent qu'elles sont à ma merci, que leur sort est entre mes mains.

Je sors de ma salle de contrôle et m'approche de la cellule, savourant le frisson de pouvoir qui me parcourt. Dans la cellule de Djamila, pas de bruit. Elle doit lire le livre que je lui ai imposé : Histoire d'O.

- Tu es à moi maintenant, Julie, murmure-je en entrant dans la cellule, un sourire se dessinant sur mes lèvres.

Sa peur, sa confusion, son désespoir... Tout cela alimente ma sensation de supériorité. C'est un jeu délicieux, et je suis un joueur expert. Elle est juste une autre pièce dans ma collection, un autre souvenir à chérir. Chaque victime, chaque expérience renforce mon besoin, ma faim. Et Julie, avec sa flamboyance et sa résistance, sera un ajout mémorable.

Je caresse son sein droit. Elle hurle d'un coup d'une puissance qui m'étonne. Deux gifles et le téton vrillé entre mon index et mon pouce font taire la putain. Les larmes qui coulent sur son visage tacheté excitent ma perversion. J'actionne l'interrupteur dans ma poche et la décharge électrique dans son cou lui coupe la respiration. Ses yeux verts sortent de leur orbite.

Tendrement, je rejette doucement ses longs cheveux roux en arrière et vient embrasser son cou si fin. Je me colle à elle et la fragilité de son corps m'émeut. J'emprisonne dans mes mains puissantes ses petits globes fessiers. Elle tente de remuer pour s'extraire de mon étreinte. C'est amusant ce réflexe alors que tout autour d'elle l'informe qu'elle est ma chose.

Je recule un peu et constate que son pubis est parsemé de poils certes entretenus mais à mon goût disgracieux. Le rasoir rangé dans ma poche arrière me permet d'effacer ses indésirables. Je passe un léger coup sous les aisselles avec précaution pour ne pas blesser mon vide couille. Pareil pour ses longues jambes. A examiner son corps sous toutes ses coutures, je me dit qu'elle est magnifique cette rousse.

En me relevant j'essaye de l'embrasser mais la rétive s'esquive. Pas grave. Je verrai cela plus tard. Je prends mon épilateur à laser et tranquillement je traite ma proie pour sa première séance.

- Tu seras comme j'aime et tu obéiras à tous mes ordres ma jolie Julie. Tu verras!

***

Le commissariat de Paris, dans son agitation coutumière, est un contraste saisissant avec le calme relatif de la campagne de Strasbourg. Chrystel Louveton, portant encore les traces de fatigue de leur voyage, se fraye un chemin à travers la foule de collègues. La brune tient fermement entre ses mains la photo de la camionnette blanche, un indice potentiellement crucial. Elle trouve le commissaire Gabriel Durieux, déjà prêt à partir pour un week-end familial. Elle lui tend la photo, expliquant brièvement leur découverte. Durieux, avec un hochement de tête approbateur, promet de l'examiner dès son retour, son regard trahissant un mélange de sérieux professionnel et d'impatience de retrouver sa famille.

À la sortie du commissariat, l'air frais du soir semble apporter un répit bienvenu à Chrystel. Elias, se tenant près de sa moto, l'aborde avec une hésitation perceptible.

- Chrystel, à propos de l'hôtel... C'était un accident. Ça ne se reproduira pas, dit-il, cherchant ses mots avec soin.

Chrystel l'observe un instant, ses yeux verts scrutant les siens. Un soupir de soulagement s'échappe de ses lèvres.

- Je sais, Elias. Moi aussi, je veux que ça reste derrière nous.

Sa voix est ferme, mais il y a une douceur sous-jacente, un signe de leur amitié retrouvée. Elias acquiesce, un sourire discret aux lèvres, avant de monter sur sa moto. Le ronronnement du moteur remplit l'air alors qu'il s'éloigne, laissant Chrystel seule avec ses pensées. Elle regarde la moto disparaître au coin de la rue, un sentiment de clôture l'envahissant. Ce chapitre de leur relation est clos, mais leur enquête, et les défis qu'elle apporte, continuent.

***

Vendredi soir, le monde extérieur est enveloppé dans le voile de l'obscurité, un moment idéal pour mes activités. La maison que je cible se trouve dans un paisible pavillon d'une commune parisienne. Tout est tranquille, endormi, ignorant de ma présence. Je me sens comme un prédateur dans la nuit, invisible, inarrêtable. Vêtu d'une cagoule et de gants pour ne laisser aucune trace de mon passage, je m'approche de la porte. Ma mission ce soir est différente. Mes doigts agiles travaillent sur la serrure, une compétence acquise au fil des ans et parfaite pour mes besoins. Je dois être très discret car je ne dois réveiller aucun occupant de la maison. Le cliquetis du crochetage résonne faiblement dans le silence nocturne, et la porte s'ouvre sans un bruit.

L'intérieur de la maison est plongé dans le silence. Chaque pas que je fais est calculé, mes mouvements sont fluides et silencieux. Je suis comme un fantôme, traversant les pièces sans éveiller le moindre soupçon. La famille Durieux dort, inconsciente du danger qui rôde dans leur propre foyer. Je trouve le bureau du commissaire, mon objectif de la soirée. Mon cœur bat la chamade, non pas de peur, mais d'excitation. L'adrénaline de l'infiltration est une drogue pour moi. Je dois échanger un document par un autre, une manipulation soigneusement planifiée afin de dérouter les enquêteurs.

Avec précaution, je fouille le bureau. Mes yeux scrutent chaque tiroir, chaque recoin. Puis, je la trouve : la fameuse enveloppe. Mes doigts la saisissent avec délicatesse. C'est un moment crucial, et je m'assure de ne laisser aucune trace de mon passage.

Je tiens fermement la photo de ma camionnette blanche entre mes doigts, le symbole de ma liberté, de mon invisibilité. Je l'examine un instant, puis la remplace soigneusement par celle contenue dans l'enveloppe avec une plaque d'immatriculation différente. C'est un jeu de tromperie, un pas de danse dans l'art de la dissimulation. Ils ne doivent pas me retrouver, ils ne peuvent pas. Chaque mouvement que je fais est calculé pour assurer ma survie dans ce monde de chasseurs et de proies.

Alors que je termine l'échange, mes sens aux aguets, j'entends un bruit. C'est léger, délicat, presqu'imperceptible. Mon cœur, qui bat régulièrement, s'emballe soudain. La porte du bureau s'ouvre avec une discrétion qui me surprend. Dans l'embrasure de la porte apparaît une jeune femme, une apparition inattendue dans ce tableau nocturne. Je me fige, évaluant rapidement la situation. Qui est-elle? La fille du commissaire? Mes plans ne prévoyaient pas cette rencontre. Mon esprit s'emballe, cherchant une issue, un moyen de sortir de ce piège potentiel sans éveiller les soupçons.

La jeune femme qui doit être juste majeure me regarde, et dans son regard, je perçois de la confusion, peut-être de la peur. Malgré l'urgence de la situation je capte sa tenue qui dévoile une silhouette avantageuse. Sa nuisette courte et transparente ne dissimule pas un corps très mince. La petite qui doit avoir 18 ans a une grande bouche et une formidable poitrine. Comment une femme si mince, presque maigre et aussi petite peut avoir des seins si gros?

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