Dans les Méandres de l'Ombre 02-04

Informations sur Récit
Thriller
4.1k mots
4.68
2.3k
0
Récit n'a pas de balises

Partie 9 de la série de 11 pièces

Actualisé 04/18/2024
Créé 01/03/2024
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Chapitre 4 : Confrontation Imminente

JE RETROUVE PHILIPPE LOUVETON dans un petit café discret, loin de l'agitation du commissariat. Le mari de Chrystel semble porté par une angoisse perpétuelle depuis sa disparition. Il est visiblement épuisé, les traits tirés par le désarroi et l'inquiétude.

- Merci d'être venue, Cassandre, commence-t-il d'une voix lasse, ses yeux cernés fixés sur moi. Je ne sais plus à qui parler.

Je lui offre un sourire compatissant, touchée par sa détresse.

- Je suis là, Philippe. Dites-moi comment je peux t'aider.

Il hésite un instant, puis, comme s'il prenait une décision, il se lance.

- C'est à propos d'Elias... J'ai des raisons de croire qu'il entretenait une relation avec Chrystel. J'ai trouvé des messages étranges sur son téléphone, des choses qui laissent penser qu'ils étaient plus que de simples collègues.

Ces mots me frappent comme un coup. Elias et Chrystel? Cette révélation s'ajoute aux doutes et aux soupçons qui m'assaillent depuis quelque temps. Je me sens envahie par un tourbillon de pensées.

- Merci de me dire ça, Philippe. C'est une information importante. Je vais enquêter discrètement à ce sujet, lui réponds-je, ma voix trahissant à peine le tumulte intérieur que je ressens.

En quittant Philippe, mon esprit est en ébullition. Les pièces du puzzle commencent à s'assembler, formant une image de plus en plus inquiétante. Elias, avec son double jeu, son comportement parfois dominateur, et maintenant ces révélations sur Chrystel... Tout cela me pousse à croire que je ne connais pas vraiment l'homme avec qui j'ai partagé des moments si intimes.

Je réalise que je dois agir, que je dois en savoir plus. La découverte du boîtier caché dans la chambre d'Elias me revient en mémoire. J'ai besoin de retourner là-bas, de découvrir ce que cet écran dissimule. C'est peut-être la clé qui me permettra de comprendre qui est réellement Elias, et quelle part il joue dans la disparition de Chrystel.

Je décide de planifier une nouvelle visite chez Elias, sous un prétexte quelconque. Une bonne baise! Mon cœur est lourd, partagé entre la peur de ce que je pourrais découvrir. Mais une chose est sûre : je ne peux plus me permettre d'ignorer les signes. Il est temps de révéler les secrets cachés derrière le masque d'Elias. En même temps, la soirée au club a été un déclencheur pour moi. Je me savais des tendances SM, mais avec lui c'était si puissant et si facile. Je suis extrêmement troublée.

DE RETOUR AU COMMISSARIAT, je me plonge dans une enquête plus approfondie sur Elias. Je commence par examiner minutieusement ses alibis pour les jours clés, en particulier celui de la disparition de Chrystel. Je compare ses déclarations aux rapports et aux témoignages des autres collègues, à la recherche de toute incohérence, de tout signe qui pourrait trahir un mensonge ou une dissimulation. C'est alors que je découvre un fait surprenant : l'immeuble où habite Elias, cet édifice plutôt ordinaire en apparence, lui appartient en réalité entièrement. Cette information me frappe par son étrangeté. Pourquoi un homme possédant suffisamment de richesses pour s'offrir un tel bien choisirait de vivre dans un simple appartement, quand il pourrait aisément acquérir une grande maison avec un jardin? Peut-être un héritage?

Je consulte les registres fonciers, les plans de construction, cherchant tout indice qui pourrait me donner un aperçu de ce qui se cache. Mon intuition me dit que je suis sur la piste de quelque chose d'important. Peut-être que cet immeuble, cet espace que Elias a choisi comme son domicile, est la clé pour comprendre les zones d'ombre de sa vie.

MERCREDI SOIR, Elias et moi décidons de sortir à nouveau ensemble. Il choisit un restaurant asiatique, réputé pour son ambiance intime et sa cuisine raffinée. L'endroit est chaleureux, avec des lumières douces et une décoration élégante, créant une atmosphère parfaite pour une soirée romantique. Dès notre arrivée, je remarque une jeune serveuse vietnamienne d'une beauté saisissante, se déplaçant entre les tables avec grâce. Elle attire immédiatement l'attention d'Elias, qui ne peut s'empêcher de la regarder à plusieurs reprises. Sa réaction ne m'échappe pas, et je peux voir qu'il est clairement subjugué par sa beauté exotique. Cette observation pique ma curiosité et ma jalousie. C'est vrai qu'elle est vraiment mignonne! Plus que la soumise du club. Je m'imagine qu'elle me suce pendant qu'Elias la prend par derrière. Je chasse rapidement l'idée de ma tête.

Tout en dégustant notre repas, je décide de révéler un aspect de ma vie privée à Elias.

- Tu sais, Elias, j'ai toujours trouvé les femmes attirantes, lui confié-je, mes yeux suivant la serveuse alors qu'elle s'éloigne de notre table.

Je guette sa réaction, curieuse de voir comment il va interpréter cette révélation. Elias semble surpris par ma confession, mais il cache rapidement son étonnement derrière un sourire compréhensif.

- C'est intéressant, répond-il simplement, son regard oscillant entre moi et la serveuse.

APRES LE DINER, nous décidons de retourner chez lui. L'atmosphère est détendue, confortable, et nous nous retrouvons bientôt enlacés sur son canapé. Les câlins se transforment en étreintes plus passionnées, Elias me tenant dans ses bras avec une assurance qui me rassure et m'excite à la fois. Il me transporte dans sa chambre.

***

DANS LA PENOMBRE, l'atmosphère est intime. Les murs, d'un bleu profond, contrastent avec le blanc éclatant des draps qui recouvrent le lit king size. Un fauteuil en velours sombre, placé dans un coin, semble attendre que l'on s'y abandonne, tandis qu'une petite table complète ce décor intime.

Elias guide la brigadière en robe de soirée vers le lit, capturant dans ses yeux bleus l'éclat des siens. Il l'invite à s'asseoir sur le bord du lit, ses mains trouvant naturellement le chemin de son cou. Les mains d'Elias, robustes mais d'une étonnante délicatesse, s'aventurent sur la poitrine de Cassandre, effleurant la surface avec une précision qui déclenche un frisson le long de sa colonne vertébrale. La jeune femme ferme les yeux, se laissant emporter par la sensation, un soupir de plaisir s'échappant de ses lèvres.

Elle succombe à l'excitation, à son désir qu'il la domine. Répondant à ce geste d'intimité, la brigadière se tourne légèrement pour faire face à Elias, ses mains trouvant le sexe de son compagnon. Avec une douceur contrastant avec sa force habituelle, elle commence à pétrir la verge sur toute sa longueur. Elias, à son tour, ferme les yeux, une expression de plénitude s'inscrivant sur son visage.

L'échange continue, rythmé par le mouvement des mains et le son de la respiration synchronisée. Elias se penche vers sa petite collègue, ses doigts glissant vers l'énorme poitrine qui capture tant de regards. Il effleure délicatement les mamelons déjà gonflés. La brigadière, laisse échapper un soupir puis se penche pour avaler le pénis. Mais Elias ne laisse pas longtemps la femme le sucer, il la retourne sur le lit et s'enfonce d'un coup dans sa chatte. Il la prend brutalement ayant deviné les désirs de Cassandre.

Elle gémie et supplie l'homme de continuer. Elle adore ça. Tenant les fesses un peu larges à son goût, Elias la burine avec rythme et lui procure plusieurs orgasmes à suivre. Puis, sans préparation, il pose son gland sur l'anneau culier. Cassandre a un petit réflexe de défense mais se détend rapidement, laissant son amant pousser sa longue queue en elle.

***

ALORS QUE J'ENTENDS ELIAS PRENDRE SA DOUCHE, un murmure d'eau s'élevant depuis la salle de bain, je me remets de la chevauchée et je saisis l'opportunité de fouiller plus en profondeur son appartement. Dans mon sac, j'ai apporté de la pâte pour effectuer des emprunte de clé. Je découvre le boîtier dans le mur. Puis, mon attention se porte sur l'armoire. Je l'ouvre et, à ma grande surprise, je découvre un passage secret dissimulé derrière les vêtements et les étagères. C'est une ouverture étroite, menant à un escalier qui plonge dans l'obscurité. Mon cœur s'emballe. Qu'est-ce que cet escalier peut bien dissimuler? Où mène-t-il? Je suis tentée de l'explorer, mais je suis consciente que je n'ai pas le temps. Elias pourrait sortir de la douche à tout moment.

Rapidement, je prends les clés d'Elias posées sur la commode et je presse chacune d'elles dans la pâte, créant une empreinte précise. Avec ces empreintes, je pourrais faire faire des copies des clés et revenir explorer cet escalier mystérieux plus tard, en son absence. Je remets tout en place et retourne au salon, mon cœur battant toujours la chamade. Je suis maintenant certaine qu'Elias cache quelque chose de bien plus sombre que ce que j'avais imaginé.

***

JEUDI MATIN, DANS l'obscurité oppressante du sous-sol, un changement s'opère en Chrystel. Après des jours de soumission forcée et de désespoir silencieux, une étincelle de rébellion s'allume en elle. Face à Elias, qui lui apporte sa ration habituelle, elle refuse catégoriquement de manger ou d'obéir à ses ordres. Ses yeux verts, éteints par la peur, brillent maintenant d'une détermination farouche.

Elias la fixe, tentant d'imposer son autorité habituelle. Mais Chrystel, rassemblant toutes ses forces, le défie du regard.

- Je ne mangerai pas. Je ne suivrai pas tes règles, affirme-t-elle d'une voix tremblante mais résolue.

Dans son esprit, une bataille fait rage. Chrystel sait que sa rébellion pourrait avoir des conséquences terribles, mais elle ne peut plus supporter cette existence humiliante. Chaque jour passé dans cette cellule est une torture pour son esprit et son âme. Elle se rappelle de sa vie d'avant, de sa liberté, de son indépendance, et ces souvenirs alimentent sa résistance. Elle pense aux autres prisonnières, à leur propre soumission et à leur peur. Chrystel comprend leur position, mais pour elle, il est devenu impossible de continuer à se plier aux exigences d'Elias. Elle refuse de laisser cette situation briser son esprit et effacer son identité.

- Je ne serai pas une autre de tes marionnettes, murmure-t-elle pour elle-même, son cœur battant avec force.

Elias tente de la menacer, mais Chrystel reste inébranlable. Elle s'assoit dans un coin de sa cellule, le dos tourné à Elias, refusant de reconnaître sa présence. Sa décision de résister est un acte de courage, un affront à la domination d'Elias, un cri silencieux pour sa dignité perdue.

Elias décide d'utiliser une tactique plus subtile et pernicieuse pour la briser. Dans un premier temps, il sépare Chrystel et Lula, qui jusqu'alors se soutenaient mutuellement. Lula est transférée dans la cellule de Djamila, la prisonnière la plus soumise à Elias. Djamila, habituée aux privilèges que lui confère sa coopération, partage avec Lula le confort relatif de sa cellule : une couverture supplémentaire, quelques livres, un peu plus d'espace. Pour Lula, ce changement est déroutant. Elle se sent coupable de bénéficier de ces avantages tout en étant séparée de Chrystel, son amie et complice dans cette épreuve.

La jeune femme à l'énorme poitrine est rapidement choyée par l'esclave noire. Nourriture, distraction et surtout, et c'est bien là la manipulation d'Elias, par une cascade de tendresse, de caresses et de câlins. Bombardée par tant d'attentions, Lula répond favorablement aux avances de Djamila. La grande chauve pose ses mains sur les énormes tétons et en parcours toute la surface avec une délicatesse qui fait crier la sensibilité de la petite à la grande bouche. Elle succombe aux désirs d'embrasser sa nouvelle partenaire de cellule. Leur langue se mêlent et jouent ensemble. S'allongeant sur l'étroite couchette, les deux soumises s'enlacent avec fluidité et leurs cuisses s'entrelacent et se collent. Leur sexe se frotte sur la peau de l'autre et leur baiser rythme leur besoin de douceur.

Chrystel, quant à elle, se retrouve isolée, coupée de sa seule alliée. Elias en profite pour accentuer la pression psychologique. Il visite régulièrement sa cellule, lui rappelant la solitude dans laquelle elle se trouve maintenant.

- Regarde autour de toi, Chrystel. Tu es seule. Tes amies profitent de mon indulgence pendant que tu souffres ici, lui dit-il, sa voix imprégnée d'un faux ton de compassion.

Attachée aux crochets sur les murs de sa cellule, l'ancienne inspectrice subit de longues et violentes séances de cravache et de fouet. Le chien vient également planter son museau entre les cuisses ouvertes. Epuisée de douleur et d'humiliations, elle s'effondre sans larme pour pleurer. Elias continue de lui apporter de la nourriture, la laissant là, à portée de main, mais toujours hors de sa portée.

- Tu n'as qu'à accepter mes règles, et tout cela prendra fin, insiste-t-il. Elias joue sur le contraste entre sa solitude et le confort relatif des autres prisonnières, cherchant à éroder sa volonté de résister.

Chaque refus de Chrystel de se soumettre est suivi par une visite d'Elias et du chien, chaque fois un peu plus insistante, chaque fois plus longues et cuisantes. A force, affamée, assoiffée, percluse de douleurs, sa volonté faiblit. Elle subit son isolement. Elias utilise des mots calculés pour semer le doute dans son esprit, pour la convaincre que sa rébellion est vaine. La prisonnière se surprend à désirer qu'il la viole pour au moins avoir du plaisir.

C'est à ce moment là, comme si son persécuteur lisait en elle, qu'elle endure des séances de masturbation données par Djamila. La chauve amène sa congénère jusqu'au bord de la libération et arrête tout, laissant Chrystel dans un désarroi physique et mental. La solitude, le silence pesant de sa cellule, l'absence de soutien, tout cela commence à la travailler mentalement. Elle se retrouve confrontée non seulement à Elias, mais aussi à ses propres pensées, ses propres incertitudes.

UN MATIN, DANS LE sous-sol sombre, Elias organise une séance d'entraînement physique, une pratique qu'il impose régulièrement à ses captives. Ce jour-là, il concentre son attention sur Lula et Chrystel, les obligeant à suivre un régime d'exercices épuisants. Elias se montre étonnamment gentil et encourageant avec Lula, lui offrant des pauses et des mots de soutien.

- Tu te débrouilles bien, Lula. Continue comme ça, lui dit-il avec un sourire presque bienveillant. J'adore ton obéissance et tes grosses mamelles qui se balancent sous ton corps.

Lula ne peut s'empêcher de ressentir un soulagement face à cette clémence inattendue. En revanche, son attitude envers Chrystel est radicalement différente. Il est impitoyable et exigeant, la poussant à ses limites physiques et émotionnelles. La cravache claque ses hanches et ses fesses.

- Allons, Chrystel, tu peux faire mieux que ça, lance-t-il d'une voix dure lorsqu'elle montre des signes de fatigue.

Chrystel, déjà fragilisée par l'isolement et la pression psychologique constante, peine à suivre le rythme. À chaque remarque cinglante d'Elias, sa force intérieure s'effrite un peu plus. Finalement, épuisée et submergée par l'émotion, elle s'effondre en larmes sur le sol froid du sous-sol. A ce moment là, Elias allonge Lula sur le cheval de forçage et la baise avec douceur. Il regarde Chrystel au sol qui sanglote. Lula approche doucement de l'orgasme :

- Maitre, je vais jouir. Permettez-moi de jouir.

- Bien sûr Lula. Jouis pour ton maitre.

L'orgasme résonne dans le donjon en ciment. La petite hurle en tenant sa grosse poitrine. Le maitre se répand dans le ventre de sa soumisse et regarde son ancienne collègue au sol. Elias, remarquant sa détresse, change soudainement de comportement. Il s'approche de Chrystel, s'agenouille et la prend doucement dans ses bras.

- C'est fini, Chrystel. Laisse-toi aller, murmure-t-il, la ramenant vers sa cellule.

Chrystel se laisse porter par Elias. Elle se sent défaite, brisée.

- Je ne veux plus, souffle-t-elle, les larmes coulant sur ses joues. J'ai besoin de toi.

- Tu as besoin de ton maitre!

- Oui j'ai besoin de mon maitre. Commandez et j'obéirai, capitule Chrystel.

Elias, tenant Chrystel contre lui, répond d'une voix douce, presque rassurante. Il l'embrasse longuement pendant que ses doigts jouent avec les replis de la soumise.

AU COMMISSARIAT, L'ATMOSPHERE est tendue, marquée par le poids de l'enquête en cours. Elias, avec un air de professionnalisme, s'approche du bureau du nouveau commissaire pour faire le point sur l'affaire de la disparition de Chrystel Louveton.

- Commissaire, je voulais vous informer que l'enquête sur la disparition de Chrystel Louveton n'avance pas comme nous l'espérions, commence Elias, son ton sérieux et concerné. De plus, il semble qu'il n'y ait plus d'activité récente de la part du Poursuiveur. Nous sommes dans une impasse.

Le commissaire, un homme aux traits marqués par la responsabilité de sa fonction, hoche la tête gravement.

- C'est préoccupant, M. Tabi. Continuez vos recherches. Nous ne pouvons pas laisser ce cas sans réponse.

Elias acquiesce, puis, avant de quitter le bureau, demande d'une voix neutre :

- Au fait, savez-vous où se trouve la brigadière Pivot? Je n'ai pas pu la voir ces derniers jours.

Le commissaire secoue la tête.

- Non, je ne suis pas au courant. Vous devriez demander à la secrétaire.

Elias se dirige alors vers le secrétariat. Une femme efficace et organisée avec d'épaisses lunettes travaille.

- Bonjour, savez-vous où se trouve la brigadière Cassandre Pivot? Je ne l'ai pas vue, demande-t-il.

La secrétaire jette un coup d'œil rapide à son écran d'ordinateur avant de répondre.

- Oui, elle est en arrêt maladie. Elle ne sera pas de retour avant la semaine prochaine.

- Je vois, merci, répond Elias, dissimulant son irritation derrière un sourire poli. Dès qu'il s'éloigne, il sort son téléphone et envoie un SMS à Cassandre : « Salut Cassandre, j'ai appris que tu étais malade. J'espère que ce n'est rien de grave. Prends soin de toi. »

VENDREDI APRES-MIDI, le commissariat est plongé dans l'habituelle effervescence de fin de semaine. Elias, assis à son bureau, se concentre sur une pile de formulaires qui nécessitent son attention. Il remplit méthodiquement chaque document, son esprit partagé entre les tâches administratives et les préparations de son sinistre projet pour le week-end.

Alors qu'il est plongé dans son travail, son téléphone vibre. Il s'agit d'un SMS de Cassandre. Il lit le message, qui dit : « Salut Elias, désolée, mais je ne me sens pas bien. Je ne pourrai pas te voir ce week-end. Je dois me reposer. À bientôt. »

Un sourire subtil se dessine sur le visage d'Elias. Cassandre malade et indisponible ce week-end est une aubaine inattendue. Cela signifie qu'il aura tout le temps et l'espace nécessaires pour se concentrer sur ses activités dans le sous-sol, sans la moindre interruption ni suspicion. Il tape rapidement une réponse, feignant la préoccupation : « Oh, c'est dommage. Repose-toi bien et prends soin de toi. Si tu as besoin de quelque chose, n'hésite pas à me le dire. »

Après avoir envoyé le message, Elias se replonge dans son travail, un sentiment de soulagement et d'anticipation l'envahissant. Il pense déjà à la soirée et au week-end à venir, planifiant chaque détail de ses actions dans le sous-sol. Pour lui, l'absence de Cassandre n'est pas seulement un soulagement, mais aussi une opportunité de poursuivre sans entrave ses desseins obscurs.

VENDREDI SOIR, ELIAS s'engage dans une entreprise sinistre, un nouvel enlèvement. Son objectif : Maï, la serveuse vietnamienne du restaurant où il avait dîné avec Cassandre. Petite et très mince, avec des hanches délicates, Maï possède un visage serein et un sourire engageant. Ses yeux brillent d'une vivacité et d'une gentillesse qui attirent l'attention, tandis que ses cheveux longs tombent en cascade sur ses épaules. Elle incarne une sorte de beauté douce et innocente qui a captivé Elias.

Elias a passé plusieurs soirs à surveiller le restaurant dans le 13ème arrondissement, observant les allées et venues de Maï. Il note ses horaires de travail, ses habitudes à la sortie du restaurant, et même le chemin qu'elle emprunte pour rentrer chez elle. Chaque détail est consigné avec une précision clinique, Elias planifiant minutieusement ses actions pour éviter tout imprévu.

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