Deux Soeurs en Péril Ch. 01

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Histoire troublante de deux soeurs prises au piège.
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( Cette histoire marque une intrigue progressive et une pression montant tout doucement. Le premier chapitre n'est donc pas directement érotique. Je poste celui-ci et vois si le rythme vous donnent envie de découvrir la suite, si oui je poste les chapitres suivants)

Partie I -- Le piège de l'aîné

Chapitre 1 -- Coup d'état manqué en Nelsinskcy

Paris est un fantasme pour beaucoup, un rêve pour certains, un cauchemar pour d'autres. Pour peu que le destin vous ait confié telles ou telles cartes, la ville peut être à vos pieds ou au contraire vous engloutir tel un ogre, et sans même prendre la peine de vous mâcher. Évidemment, le destin n'est pas tout. Un chômeur peut devenir entrepreneur à succès, un étudiant sans le sou peut se faire cadre ou P.D.G., même les S.D.F. ont le droit de gagner au loto.

Néanmoins, tout ceci est rare et relève le plus souvent de la fable. Le sans-abri reste sans ticket gagnant, le fils d'ouvrier reste ouvrier, et celui né avec une cuillère d'argent dans la bouche la découvre sertie de diamants. Les contrastes y sont frappants. De jolies filles bien sapées passent devant un miséreux n'ayant qu'une bouteille de bière pour unique compagnie... Ce qui n'est sans doute pas la faute des jeunes filles, tout en montrant la cruauté dans laquelle nous vivons. Paris ville du sexe libre, tout en étant celle de la misère sexuelle. Quel paradoxe.

Nous concernant, ma sœur et moi, nous avons surtout eu affaire à un destin des plus particuliers. Un berceau en soie, une enfance en or, puis... Puis un drame très particulier dont je vais vous conter l'histoire. Notre destin, nous l'avons pris en main très récemment. Avant cela, les éléments extérieurs ont décidé à notre place.

Paris est devenu notre « patrie » sur le tard. En apparence, nous venions de province. En réalité... notre réalité, presque personne ne la connaît. Et il faut que cela reste ainsi : même le dire à nos meilleurs amis serait risqué. Papa nous l'a appris : « En ce type de cas, il ne faut faire confiance à personne... et surtout pas à ses amis ». Que c'est frustrant : en France bien des gens adorent la Nelsinskcy, ce pays russophone si fascinant et plein de charme. Nous devrions être fières de pouvoir dire que nous venons d'une telle contrée. Or, nous devons le cacher à tous : camarades de classe, copains-copines, professeurs, connaissances, petits copains. À tout le monde.

Oui, la Nelsinskcy est un pays magnifique. Les visiteurs qui y viennent n'ont plus envie d'en repartir. Malheureusement, c'est aussi la dernière contrée d'Europe de l'Est à conserver encore un régime durement totalitaire. La vie des touristes n'est pas la même que celle des locaux, ça on peut le dire!

Nous sommes nées dans la capitale. Papa, haut fonctionnaire d'état, rencontra une administrée dans les couloirs d'un sénat. Ce fut le coup de foudre, il épousa peu après. Récit classique, pour nous le plus beau qui soit.

Des câlins de papa et maman naquirent deux magnifiques petites brunes. Moi, Anastasia, qui vins au monde la première, et la seconde un peu plus tard, Vera. Quand on nous demandait si la différence d'âge posait problème, nous répondions avec malice que nous avions exactement le même âge à quelques années près... « Magnifiques petites brunes » n'est pas un terme très modeste, je l'avoue. Ce n'est pas ma faute, tout le monde nous le dit depuis notre plus tendre enfance, bien avant même l'âge où l'on devient sexy.

Le temps passant, l'écart d'âge se ressentit davantage entre nous deux. Vera, qui me voyait plus mature que je ne l'étais, se mit à me prendre pour modèle, ce qui m'empêcha de commettre bien des bêtises... ou de les commettre en cachette. Notre complicité resta intacte d'année en année. Insouciantes, nous vivions dans une vaste maison et ne manquions de rien, je dirais même que nos parents ne nous gâtaient que trop. Malgré la taille de notre lieu de vie, il ne nous parut jamais essentiel d'avoir des chambres séparées, même si les parents nous le proposèrent plus d'une fois.

Le régime politique? Nous n'en avions qu'une vague idée... Était-il juste ou injuste, nous étions trop jeunes pour seulement bien comprendre la question. Ce n'est que juste avant la tentative de coup d'état que nos parents nous apprirent en grand secret qu'un vaste mouvement de révolte se préparait. Quelle était leur implication exacte, nous ne le sûmes jamais, il y avait en tout cas fort à parier qu'elle était à hauteur de leur poste, soit donc à un niveau élevé.

Le jour J et ceux qui suivirent, la situation fut des plus confuses. D'une heure à l'autre, on croyait que le régime était tombé, puis qu'il y avait une contre-attaque, puis que la dernière information était erronée... En réalité, la balance pencha d'un côté puis d'un autre une bonne semaine durant. Des heures de tension extrême, sans qu'aucun camp ne parvienne réellement à l'emporter. Finalement, la révolte ne parvint pas à se métamorphoser en révolution, et la tentative se solda par un échec.

En moins de vingt-quatre heures, tout changea dans notre existence. La vie nous prit tout : nos biens, nos droits, nos amis, jusqu'à notre identité. Notre père apprit qu'on l'avait trahi : ce qui circulait à l'état de rumeur à son sujet allait se confirmer, et se transformerait inévitablement en arrestation. Quand cela? D'ici peu... Cela pouvait signifier une journée, quelques jours tout au plus. Et un état totalitaire n'a nul besoin de raisons spéciales pour arrêter quelqu'un et sa famille. De toute façon papa avait comploté contre le régime, cela se saurait d'une manière ou d'une autre. Quant à maman, il était acquis qu'elle s'était rendue pour lui coupable d'espionnage. Quelle était leur implication exacte, avaient-ils fait cela par conviction ou intérêt, rien n'était bien clair. Un seul fait était évident : il fallait fuir, fuir au plus vite.

Nous nous doutions depuis longtemps que nos parents traînaient dans d'obscures affaires, nous n'aurions toutefois jamais pensé que tout cela aurait de telles conséquences. Fort heureusement, l'organisation clandestine dont ils faisaient partie avait quelques moyens. Des camarades prévinrent papa à temps, qui nous fit faire nos affaires avec interdiction absolue d'allumer Internet ou de passer le moindre coup de fil. Le soir même, nous embarquions à bord d'un car sous de faux noms, avec des papiers trafiqués dont je me demande bien comment ils avaient pu être réalisés en un temps si court.

Le passage à la frontière fut l'objet de grosses frayeurs, estompées par un complice qui nous fit rapidement passer. Puis, tout se fit en trains : l'avion était moins sûr. Près d'un jour et une nuit de voyage plus tard, nous débarquions dans la capitale française. Tout avait été réglé : identités, lieu de vie, compte bancaire. Nul doute que papa se préparait une porte de sortie depuis longtemps, à utiliser en cas de catastrophe. Les accords entre la France et la Nelsinskcy ne nous permettaient pas du tout de devenir réfugiés politiques. Le gouvernement de l'Est possédait de nombreuses matières premières qu'il vendait à la France en lui permettant ainsi de surmonter la crise tant bien que mal, et les deux pays étaient intimement liés. Tout allait changer à partir de ce jour...

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Anonymous
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2 Commentaires
trouchardtrouchardil y a environ 7 ans
Bienvenue

Tout d'abord, bienvenue sur ce site.

Ensuite, ne nous fais pas trop languir pour la suite qui semble prometteuse :)

AnonymousAnonymeil y a environ 7 ans
Continuez...

Pour une fois que c'est progressif... comme le plaisir.

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