Deuxième Place 08

BÊTA PUBLIQUE

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Terri se marrait ouvertement : « Appelle-les si tu veux, Danielle... »

« MADAME!!!! TU DOIS....ON T'A DIT DE TOUJOURS M'APPELER MADAME, SALOPE DE MERDE!!!! »

« Danielle, Danielle... Danielle... » la jeune femme chantait presque... rien que pour l'enrager.

« JE VAIS LES APPELER...NE PENSE PAS QUE JE VAIS PAS LE FAIRE!!! » fulminant, elle prit le combiné et commença à numéroter. « Allo? » dit-elle, un peu confuse de ne pas entendre le bruit familier qui aurait indiqué qu'elle appelait un numéro extérieur.

« ...pour appeler l'extérieur, tu dois d'abord retirer la fonction "haut-parleur"... », expliqua Terri pleine de bonne volonté. « À moins... » la jeune femme en pleurait, n'ayant jamais autant ri depuis plus d'un an. « ..À moins que tu...tu veuilles que tous ceux présents à ton importante réunion ne t'entendent... »

La maléfique patronne regarda l'écran LCD du téléphone, et se rendit compte que son assistante avait raison. Tout leur échange avait été retransmis aux PDGs encore présents dans la salle de réunion.

Danielle rougit avec fureur, puis pâlit. Ses mains tremblaient si fort qu'elle dut s'y prendre une demi-douzaine de fois avant que son doigt ne presse le bouton "déconnexion" du téléphone.

Bizarrement, elle demanda : « Comment as-tu pu...? » Terri ne s'abaissa pas à répondre. Pendant tout ce temps, Scott et son groupe restaient plantés là, regardant le feuilleton se dérouler.

« Danielle...MADAME...Ne deviez-vous pas passer un APPEL??? » La voix de Terri avait l'intonation d'une pure bimbo blonde idiote à 100 %. « Vos mains tremblent. Voulez-vous que JE tape le numéro pour vous? » Terri rayonnait.

« Je vais le faire sale garce, » croassa Danielle, « et tu vas regretter tout ça. Oh, tu vas tellement t'amuser en prison, Terri... » Avec entêtement, Danielle ignora le fait qu'elle venait de confesser avoir exercé un chantage et de l'extorsion sur Terri, devant plusieurs témoins.

« Promets-moi qu'on prendra de longues douches bien savonneuses ensemble, chérie, » pépia avec bonheur la secrétaire. « Puisque tu seras tout près de moi après qu'ils aient vu ces photos de TOI... » Terri tira une enveloppe de la bibliothèque de Danielle et la jeta sur le bureau. Les photos s'étalèrent sur toute la surface du meuble...des photos de Danielle en train d'avoir des relations sexuelles avec un jeune homme.

« Il n'a pas plus de seize ans, au cas où tu te poses la question, » expliqua Terri « C'est plutôt illégal dans cet État... » Le visage de Danielle était passé au vert. Qu'avait-elle fait d'autre pendant qu'elle était droguée?

« Tu m'as droguée, sale pute, » jura Danielle. « Ça ne tiendra jamais. Et tu iras aussi en prison pour m'avoir droguée!

— Oh... je ne crois pas. Mais, si tu en es si sûre, utilise le téléphone, Danielle. » Terri chuchotait ces paroles.

— J'aurais un bon avocat. Il fera tomber les charges contre moi. On va te faire enfermer et on jettera la clef. Je le laisserais même te baiser pour m'amuser, » Danielle la menaçait... mais en réalité elle était terrorisée de la manière dont les choses tournaient.

— Les bons avocats coûtent de l'argent, cocotte! Et tu n'en as pas!

— Qu'est-ce --- J'ai assez d'argent pour...

— Oh, s'exclama Terri. J'ai oublié de te dire. Puisque tous ces comptes étaient à mon nom, j'ai empoché tout ce qu'il y avait dessus!

— Toi. » Danielle était en surchauffe. « Toi. Toi. SALOPE!!!!!!! » Elle hurla, et fonça tête la première sur Terri. La jeune femme fit un pas de côté et agrippa une poignée de cheveux de Danielle, la faisant tournoyer sur un demi-cercle et, dans un choc retentissant, lui fit cogner le genou contre le bureau. Mais elle n'était pas hors combat : « Je vais te tuer...TE TUER!!!!! » S'exclama-t-elle, et elle fit reculer Terri jusqu'au mur derrière elle. Terri y prit appui et sauta sur son bourreau, lui griffant le visage et le cou de ses ongles rouges longs et pointus (que Danielle avait contraint à se faire pousser... une règle qu'elle regrettait maintenant). Terri visait les yeux... en colère la femme d'affaires saisit les poignées de Terri et les mordit aussi fort qu'elle pouvait. Terri se recula, manquant de peu de transformer le visage de Danielle en pâtée pour chien. D'une autre poussée Danielle fit tomber Terri sur ses fesses et la suivie au sol.

Terri se remit à griffer, réussissant à déchirer la moitié du blazer de son ennemie. Celle-ci arrêta de se battre et regarda ses seins. Ils étaient à moitié exposés, bien ajustés dans son soutien-gorge en dentelle blanc, et visibles au travers du costume troué.

« Traînée, » cracha-t-elle. « Il m'a coûté quatre cents dollars!

— T'inquiètes pas, haleta Terri, t'en auras pas besoin pour ton prochain boulot, » ponctua-t-elle d'une gifle vicieuse en plein sur le visage de la femme d'affaires.

— UGGGGHHHHHHH! » Cria Danielle, agrippant la rosette "Deuxieme place" et tirant aussi fort qu'elle pouvait. L'obscène nichon de la bimbo s'étira sur presque huit centimètres avant que l'épingle de nourrice ne soit arrachée du téton percé et libéré. Cela envoya aussi Danielle caracoler à reculons jusqu'à son bureau.

Terri hurla alors. Du sang se déversait de son mamelon blessé. Mais elle n'avait pas le temps de s'en émouvoir. Elle se précipita sur son adversaire. Les deux continuèrent à se griffer vicieusement, s'entailler, se mordre et se donner des coups de poing l'une à l'autre. Scott et les autres restaient comme des statues attendant de voir qui allait prendre le dessus.

Et l'on vit vite qui prit l'avantage. Terri s'était entraînée ces dix-huit derniers mois, une des conditions imposées par Danielle. En tant qu'esclave sexuelle et call-girl, elle avait l'obligation de garder son corps irréprochable et attirant. Danielle, elle, avait passé son temps étendu, à manger des sucreries et à se faire servir par son esclave. Elle en payait maintenant le prix, elle fut incapable de riposter quand Terri récupéra une paire de menottes d'un tiroir du bureau et l'attacha à une chaise.

Terri reprit son souffle et s'adressa à son ancien bourreau.

« J'ai des preuves pour tout. Chantage...viol...extorsion...tout, Danielle. » La secrétaire arracha un morceau du costume de sa patronne et le pressa contre son mamelon ensanglanté. « Si je les envoie à la police, tu seras à l'ombre pour longtemps.

— Que...qu'est-ce que tu veux? croassa Danielle. » Elle avait du mal croire qu'elle prononçait ces mots.

Terri présenta une petite liasse de papiers : « Ce sont tes parts dans l'entreprise. Il te suffit de signer pour les mettre à mon nom.

— Non... » protesta Danielle. « Non...OUUUUUFFF!!!! » Terri frappa son adversaire d'un bon coup dans l'estomac.

— Signe MAINTENANT. Ou je te détruis.

— Tu ne... »

Terri décrocha le téléphone et se mit à composer un numéro. « Oui...je voudrais déposer une plainte...uh-huh...oui...um...chantage.. viol...trafic de drogue...oui, je peux... »Terri fit une pause en entendant un bruit étrange. Il lui fallut un moment pour comprendre que c'était les sanglots de Danielle, qui prit un stylo et signa. Satisfaite, Terri raccrocha.

« Tu ne t'en sortiras pas comme ça, souffla Danielle. Scott...Angela...aidez-moi. »

Terri leva la main. « Ils ne travaillent plus pour toi, salope... » elle agita la liasse de papier. « C'est *moi* qui détiens la majorité des parts de l'entreprise, » comme elle finissait de bander son téton, Danielle retrouva ses réflexes de femme d'affaires.

« C'est... c'est absurde! » l'ancienne patronne en appela à ses troupes. « C'est...Elle m'a forcée à signer...Je l'ai f-fait sous contrainte! Ça n'a aucune valeur devant la loi... » Mes ses ex-employés regardaient Danielle en ayant l'air de ne plus vouloir avoir à faire avec elle. « S'IL VOUS PLAÎT, ÉCOUTEZ-MOI! Sortez-moi de là... » elle fit cliqueter ses menottes, « et l'on déchirera ces papiers... puis on mettra Terri en morceaux aussi--- » L'idée de passer la traînée à travers le broyeur, ses nibards en premier était très réconfortante « On sera...ce sera comme avant! JE VOUS LE JURE!!! SCOTT!!! ATTRAPE CETTE CHIENNE ET ATTACHE-LA... JE TE PROMETS QUE JE PEUX TOUT ARRANGER!!! FAIS CE QUE JE DIS OU JE TE VIRE!

— Tu n'as plus aucune autorité, Danielle, expliqua Terri. Tu es juste la bimbo en deuxième place. Et puis...tu crois vraiment qu'ils voudraient aider quelqu'un qui s'apprêtait à les entuber? »

Danielle devint livide comme un cadavre.

« Qu'est-ce que tu racontes? demanda Angela soupçonneuse.

— Dis-leur, cocotte! » Terri poussa Danielle, qui secouait la tête et semblait sur le point de tomber malade. Comme aucune réponse cohérente ne vint de sa part, Terri en donna une : « Notre chère petite Danielle comptait vendre l'entreprise...et vous mettre tous à la rue...

— S'il te plaît... chuchota Danielle.

— C'est vrai? demanda Angela incrédule.

— Elle MENT! répondit Danielle. Angela... tu ne vas pas quand même pas croire la parole de la pute de l'entreprise????

— Oh... ce n'est pas MA parole que vous devez croire, mais ça... » Terri tendit à Angela un tas de papiers. Avec sur le dessus un ticket d'avion hors du pays (Danielle avait expliqué à une Terri pétrifiée qu'elle voyagerait dans la soute à bagages, enfourner dans une caisse en bois.) « Lisez donc... »

Danielle était blême : « S'il te plaît Terri... »

Angela lu brièvement et ses pupilles se rétrécirent, puis s'enflammèrent en regardant Danielle : « Sale petite CONNE. J'ai dévoué des ANNÉES à cette boîte. » Elle passa les documents incriminants à son mari et à ses amis, qui les regardèrent, eux aussi choqués et en colère.

Terri prit la parole : « Vous n'étiez rien d'autre que des marchepieds pour Miss PDG. Toi...Scott...vous tous

— Eh bien, PLUS MAINTENANT! Sale garce... » Angela marcha de façon très menaçante vers Danielle qui se recroquevillait sur sa chaise.

— A-Angela...écoute... »

La femme en furie continuait d'avancer vers son ancienne responsable, jusqu'à ce que Terri lève la main.

« Attends encore une minute. »

Angela se tourna vers la salope de l'entreprise. « Ne me dis pas ce que j'ai à faire. Tu te prends pour QUI?

— Ta patronne, » répondit sans en avoir l'air la jeune femme dénudée. Et Angela réalisa que c'était vrai.

— Alors...je démissionne. Scott et les autres murmurèrent leur accord.

— Oh, c'est inutile. À la minute où l'on m'a transféré les parts de la société, vous étiez déjà tous virés. Mais... que diriez-vous d'une *solide* indemnité de licenciement? 200.000 dollars chacun par exemple? »

Cela capta toute leur attention.

« Ouais, c'est ça. Elle essaie de vous embobiner, » les avertit Danielle, cherchant désespérément à retrouver quelques considérations auprès de ses anciens employés.

Angela hocha la tête partageant son scepticisme. « Mouais... et où est l'arnaque? Pourquoi est-ce que tu voudrais...eh bien...nous laisser nous en tirer comme ça... après...

— Après que vous m'ayez utilisée comme esclave, m'ayez violée, m'ayez torturée? » Finit Terri à la place de l'autre femme sans que sa voix ne laisse entendre de colère. Angela hocha la tête, son visage semblant finalement renvoyer une petite trace de honte. « Tout simplement parce que... j'ai besoin de votre aide pour régler un compte avec notre merveilleuse planche à pain. » Terri tapota le haut du crâne suintant de Danielle.

« Mais...Terri... »

Impatiente, la jeune femme secoua la tête. Elle rassembla ses vêtements et commença à se rhabiller.

« Vous êtes intéressés ou pas? »

Angela, Scott et le reste des gars partagèrent quelques regards entre eux, et aux papiers qui accusaient Danielle d'avoir voulu les baiser. Un par un, ils hochèrent la tête.

« Bien, » en prit note Terri. « J'ai besoin que vous gardiez Mademoiselle Danielle occupée ici pour un petit moment. » Il n'y avait pas de doute quant à ce que l'ancienne chaudasse de secrétaire voulait dire par "occupée". Elle retira la culotte de son ancienne patronne, la roula en boule, et la fourra dans la bouche de Danielle--- « Ne t'avise pas de la recracher, salope, » la prévint-elle avec une violente gifle -- puis elle s'assura que la bouche de Danielle reste justement bien fermée avec un morceau de ruban adhésif. Enfin, elle défit les menottes et les utilisa pour attacher les mains de Danielle derrière son dos.

Terri se pencha en avant et chuchota quelque chose à l'oreille de son ancien bourreau. Celle-ci écarquilla les yeux et se mit à crier à travers son bâillon de fortune.

« Tu restes avec moi, » ordonna Terri à Angela. « Attrape-moi cette boîte là-bas. » En sortant elle fit un signe de tête à Scott, Daniel et au reste des hommes. Ils se dépêchèrent de se déshabiller et de fondre sur une Danielle anéantie.

Elle se démenait fébrilement pendant que chaque homme prenait son tour avec elle. Ses cris de détresse étaient étouffés par sa culotte et n'en ressortaient que des gémissements... Terri l'avait bien bâillonnée.

Danielle était abattue.

Danielle était impuissante.

Pire que tout, Danielle était incapable de prévenir les hommes que ces trois derniers mois, Terri avait remplacé ses pilules contraceptives par des médicaments pour s'assurer la fertilité...

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Tremblante, Angela à ses côtés, Terri frappa à la porte. Elle espérait presque que personne ne soit à la maison. Mais elle entendit des bruits de pas se rapprocher, et elle prit une grande inspiration quand la porte s'ouvrit.

C'était Steven. « Qu'est-ce que tu veux? Tu n'es pas censée être ici et tu le sais.

— Steven, je dois te dire quelque chose---» commença Terri.

Alors la porte s'ouvrit un peu plus, et Steven fut rejoint par sa femme Carrie. Elle passa un bras autour du cou de son mari. « Qui c'est chéri? » puis elle vit. « TOI. BARRE-TOI DE NOS VIES! IL Y A UNE INJONCTION D'ÉLOIGNEMENT CONTRE TOI, SALOPE PSYCHOTIQUE! » Elle tira Steven par la manche. « Chéri, appelons les flics. »

Terri l'ignora. « Steven... je dois te dire quelque chose. Ça ne prendra pas longtemps.

— Il n'y a rien à dire. Fais-moi plaisir et pars d'ici avant que je prévienne la police. » La voix de Steven était froide... comme s'il ne l'avait jamais connue. Comme s'ils n'avaient pas fait l'amour sur une plage d'Hawaï jusqu'à ce que le soleil se lève...

Steven se tourna pour s'éloigner, Carrie le tirant presque.

« Attends, » déclara Angela de derrière Terri. « Um...Steven, je crois que vous devriez écouter ce qu'elle a à vous dire. »

Carrie semblait inquiète. « Quoi...qu'est-ce que...? Qu'est-ce qui se passe? » Elle tirait son mari. « Steven... tu n'as pas à...nous...nous n'avons pas à écouter ça! Laisse-les... »

Mais Steven écoutait. C'était l'heure de vérité, pensa Terri :

« Steven...Tu te souviens de Danielle? »

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Épilogue 1 : À la croisée des chemins

Danielle quitta la ville peu après le "Jour du Changement". Deux semaines plus tard, elle vomit son petit-déjeuner. Huit mois et demi après ça, elle donna naissance à quatre bébés...de trois pères différents.

Étrangement, Angela et Terri développèrent une sorte d'amitié après le "Jour du Changement". Elle se développa après que Terri ait tout expliqué à Steven, sous les protestations de plus en plus frénétiques de Carrie. Steven était resté debout, à lancer des regards entre sa femme et son ancienne femme, ne sachant qui croire. Angela était intervenue et avait expliqué que, oui, tout ce qu'avait dit Terri était vrai. Carrie s'époumona contre Angela, qui en retour bouscula l'aboyeuse pour la faire tomber sur son cul sans autre forme de procès. « Je n'ai jamais aimé cette salope de toute façon, » confia-t-elle pendant que les deux femmes formant un étrange couple entraient dans la maison, et que les cris derrière elles s'intensifiaient.

Steven jeta Carrie dehors et annula rapidement son mariage. Depuis, Carrie vit toute seule et passe le plus clair de son temps soit à comploter pour récupérer "son" homme, soit à mettre au point sa vengeance. Pour l'instant, elle n'a pas encore réussi à décider de sa cible : Terri pour avoir foutu en l'air son mariage, ou Danielle pour avoir laissé Terri reprendre le dessus.

Au cours des jours suivants, Terri et Steven eurent de nombreuses discussions à cœur ouvert. À la fin, ils décidèrent de poursuivre leur vie, chacun de leur côté. Ils jugèrent aussi que quoi qu'il arrive, Terri devait garder sa poitrine. Ces deux-là eurent une baise d'adieu qui pourrait être une histoire en elle-même : pleine de sperme, de sexe effréné et de sauvagerie.

Épilogue 2 : Terri

Terri s'assit à son bureau, regardant les contrats qu'elle avait conclus. Une nouvelle Terri, un nouveau travail sur une nouvelle côte... et les mêmes résultats. Le dernier contrat qu'elle était parvenue à faire signer, il y a tout juste dix minutes, avait été particulièrement délicat. Le client avait hésité entre son entreprise et une autre. Et le plus beau dans cette affaire avait été Michelle. Michelle était quelqu'un qui était rapidement devenu la rivale la plus féroce de Terri. Ces deux s'étaient battues des jours sur ce contrat et Terri avait eu le dessus.

T'as encore ce qu'il faut pour être la meilleure, se félicita-t-elle.

Terri avait beaucoup de choses à faire. Le contrat devait aller au service juridique... sans compter les besoins en employés dont le DRH devait être immédiatement informé. Mais chaque chose en son temps... Se tournant vers son ordinateur, la jeune femme commença un e-mail :

« Chère Michelle:

Désormais, Burress Corp m'appartient. Tu pensais vraiment que ta robe fendue allait faire une différence? Si c'est tout ce que tu es capable de trouver, alors mon arrivée en ville va être durable et prospère! Mais en tout cas, félicitation pour être arrivé en deuxième pl...

Terri fronça les sourcils et s'arrêta d'écrire. Puis elle commença à appuyer sur la touche [delete]. Finalement, elle resta appuyée dessus et supprima tout, sauf le message de salutation. Une fois cela fait, elle se mit à écrire à nouveau, en y mettant beaucoup plus de réflexion.

J'ai eu Burress. Mais vous avez été sur le coup jusqu'au bout...merci! De la vraie compétition permet de rester sur le qui-vive.

Alors, écoutez... j'ai pour le moment un certain nombre de clients potentiels dont je n'ai pas le temps de m'occuper. Ce sont de petites boîtes qui ne sont pas sur le marché que je vise, mais qui pourrait vous intéresser. Je serais heureuse de vous en donner les coordonnées.

Parlons-en au cours d'un dîner. La gagnante paie!

Terri.

Une nouvelle ville...un nouveau départ. Peut-être une nouvelle amie.... ou plus que ça, pensa Terri. Cette robe fendue sur le côté n'était pas passée inaperçue... et pas que par les cadres de chez Burress Corp.

Elle dut faire un effort pour repousser ses fantasmes effrénés tournant autour de Michelle. Puis elle revint aux contrats.

« Et puis merde, » dit-elle tout haut après en avoir lu une page. « Ça attendra demain. » Le bureau était silencieux. Tous les employés étaient rentrés chez eux, réalisa Terri.

Ç'avait été une dure journée. Et Terri avait besoin de se détendre tranquillement au club de fitness. Du tiroir du dessous, elle sortit sa tenue de sport et commença à se déshabiller. Après être devenue la pute de l'entreprise, sous les ordres de Danielle, elle avait perdu toute inhibition à se changer au bureau. Il y avait même des matins où, lorsqu'elle arrivait dans son espace de travail, elle ressentait le besoin d'aller sous le bureau plutôt que derrière...

Aujourd'hui, se dit Terri en se changeant, elle ne ferait rien d'épuisant au club. Vingt minutes de tapis de course, des abdos et pour finir, quelques paresseuses longueurs de piscine. Suivi d'une soirée calme et relaxante.

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Le concierge retint sa respiration quand la nouvelle responsable des ventes se mit à se déshabiller. Il fit attention à ce qu'elle ne puisse pas le voir, et se débraguetta quand les adorables nichons apparurent. La nouvelle cadre ressemblait trait pour trait à l'actrice d'un film porno qu'il avait à la maison, et sur laquelle il s'était déjà branlé des centaines de fois.