Dosé Ch. 03

Cette œuvre est une fiction basée sur les pilules X-change qui permettent de changer de genre facilement, pour différentes durées.

Cette histoire est une fiction qui n'a d'autre but que de vous divertir. Je ne défends aucun des comportements de mes personnages. Ils ne sont pas des modèles à suivre.

les produits X-change n'existent pas dans la réalité.

Ceci est l'épisode 3, il y a résumé de l'épisode 2 au début.

-------------------------------------------------------------------------------------

Les hommes ne réagissent plus vis-à-vis de moi comme avant

Le Samedi matin, j'étais agréablement surprise de ne pas avoir de courbature après ma course avec Céline. J'avais passé la première semaine, il en restait 3. Après je redeviendrais un homme. Je me demandais si Céline voudrait encore courir avec moi?

Rachida m'avait dit que j'étais au moment de mon ovulation. Pouvais-je le sentir? Apparemment non. Je ne pensais pas sentir l'ovulation en tant que telle, mais plutôt une forme d'excitation sexuelle. Mais de ce point de vue-là, j'étais toujours un marasme déprimant.

Une semaine plus tôt, lors d'une soirée en boite une pilule X-change avait été déposée dans ma bière. Immédiatement j'étais devenue une fille. Rachida m'avait accompagné le vendredi soir, et le samedi. Elle m'avait fait acheter un kit dosé : quelques vêtements et sous-vêtements à la taille de mon alter ego féminin. Avec ça je serais paré si j'étais dosé à nouveau, cela m'éviterait de retrouve nue, comme dans l'antre de la bête. Le soir j'attendais ma retransformation en homme. D'après Rachida et les policiers que j'avais vu 80% des personnes dosées l'était avec des pilules Basic dont la durée était de 24h. Mais, En fin de soirée le Samedi je ne m'étais pas retransformée. J'espérais avoir été dosé avec une pilules X-Strength qui durent un mois, 28 jours exactement. Les premiers jours avaient été difficile, entre autres, car j'avais dû enrichir le kit que Rachida m'avait heureusement forcé à acheter. Mais la fin de cette première semaine finissait bien : j'avais trouvé une partenaire de sport et mes amis m'avait invité pour suivre un match de Rugby.

Ce Samedi était donc mon second samedi en fille. Mes achats avait mis à mal mes finances d'étudiant, et depuis une semaine je n'avais pas appelé mes parents. Je ne voyant pas comment leur expliquer ma voix.

L'après-midi j'arrivais chez Marc avec une caisse de Desperados.

-Bonjour Michel... je dois dire Michel, ou Michelle? »

-Michelle pour encore trois semaines. » répondis-je un peu mal à l'aise.

-Oh, super. Je mets les bières au frigo. Ce n'est pas trop difficile? »

-Un peu les deux trois premiers jours. Après j'ai pris le coup, je crois. Rachida et Céline m'ont un peu accompagnées.

-Tant mieux. Tes gouts ont changé? »

-Alimentairement, un peu, pour le reste, je n'ai pas l'impression » dis-je sans entrer dans manque de libido qui n'était pas un vrai problème : au contraire, cela me résolvait le souci de savoir vers qui j'étais attirée.

-Les autres vont arriver. » me dit-il. Et effectivement Paul et Abdou arrivèrent. Paul avec des biscuit salés, et Abdou des pâtisseries.

-Nous sommes prêt à commencer » rit Marc en allumant la télé sur laquelle les équipes s'alignaient avant les hymnes. Je me suis mise sur le canapé à gauche. Abdou et Paul se sont mis à côté de moi. Marc était sur un siège à côté.

-Ben qui fait péter les roteuses? » demanda Paul.

-faire péter une roteuse, c'est ouvrir une bouteille de champagne... »commençais-je.

-On s'en fou, j'veux une binouze, tu vas la chercher à la cuisine » dit-il. Un peu agacée je me levais et attrapais quatre Deperados que j'apportais.

-Bof, c'est pas de la Bière ça. Y-a pas de la seize plutôt. » protesta Paul.

-Je vais te la changer » dit Marc en se levant, avec un air grognard. D'habitude Abdou et Paul n'étaient pas si casse-pieds.

-Laisse, pour une fois qu'il y a une Meuf! » dit Abdou. Je le regardais choquée.

-T'es nul » coupa Marc, en se levant. « quelqu'un veux un verre, ou la bouteille ça va? »

-Moi je veux bien un verre si c'est Michelle qui me l'apporte » cria Abdou.

-Ben, tu vas boire à la bouteille » dis-je calmement.

-Boah, on rigole, » me dit-il, comme si je ne me vexais pour rien. En trois phrases il avait réussi à m'agacer.

-Il parait que les filles x-change, elles sont super chaudes » dit Paul. Je n'aimais pas du tout la tournure des événements.

-Ceux qui en prennent volontairement sans doute » répondis-je en me demanda si Paul ne serait pas le responsable de ma situation.

-Arrêtez, Michel a été transformé, ce n'est pas une raison pour l'embêter. D'habitude on regarde le match, là vous ne faites que l'asticoter. » s'écria Marc.

-Boah, on rigole » dit Abdou encore une fois en rigolant tellement qu'il versa un peu de bière sur moi.

-Fais attention. » m'écriais-je.

-Retire ton tee-shirt pour le faire sécher » s'exclama Paul.

-Tu veux ma place Michelle » proposa Marc.

-Merci » dis-je soulagée en échangeant de place.

-Boah, vous n'êtes pas drôles » protesta Abdou.

-Par contre on a raté l'essai » protesta Marc.

A partir de ce moment nous nous sommes un peu plus concentrés sur le match, et après cet essais la suite fut marqué part des actions de part et d'autre, mais aucune des équipes ne concrétisait. Jusqu'à un moment où deux toulousains empoignèrent le parisien porteur du ballon. Ils le prient chacun un bras sous une cuisse et ils le portèrent en dehors du terrain. Le parisien tétanisé n'eut pas l'idée de faire une passe : l'action donna donc une touche aux toulousains. Ils en profitèrent avec un magnifique mol par pousser et aller marquer l'essai d'égalisation, qu'ils transformèrent.

-Egalité à la mi-temps. Vous voulez autre chose? » demanda Marc, alors que nous nous levions tous. Ma tête me tournait un peu, pourtant je n'avais bu qu'une Despérados. Etais-je moins résistante à l'alcool que mon alter-ego masculin?

Alors que je reprenais mon équilibre, Marc retournait à la cuisine pour aller chercher d'autres bières. Je réalisais alors qu'Abdou et Paul étaient à côté de moi, un de chaque côté. Ils était proches aussi, trop proches.

-Extra cette action » dit Paul avec un sourire que je n'aimais pas.

-Bien mené, oui » dis-je, mais je n'avais pas fini, que comme les toulousains sur le terrain ils m'empoignèrent : un bras dans le bas de mon dos, l'autre sous la jambe, ils me soulevèrent.

-Ils l'on pris comme ça! »

-Hey! reposez-moi! » protestais-je, mais ils se déplacèrent dans l'appartement, pour ne pas tomber je devais me tenir à eux.

-Mon va marquer l'essai! » me répondirent-ils, en me promenant. Assez vite je compris, où ils allaient.

-Stop, vous me reposez, Maintenant! » ordonnais-je de ma vois aigüe. Mais ils n'en tinrent pas compte. Ils continuaient vers la chambre!

-Non, J'ai dit Non! » hurlais-je alors qu'ils continuaient.

-Et on aplati » dit Paul alors qu'ils me laissaient tomber sur le lit. J'essayais de me relever, mais ils me tenaient, et Abdou commença à attraper ma ceinture.

-Arrêtez, immédiatement! » hurla Marc. Paul et Abdou marquèrent une pause.

-Ben quoi, elle a du mal à se chauffer, après elle nous remerciera » dit Paul.

-Mais c'est du viol » s'écria Marc

-Boah, on rigole » protesta Abdou.

-Ben pas elle apparemment » dit-il froidement.

-Je vais rentrer chez-moi » dis-je profitant de calme relatif, pour me relever, prendre mes affaires et fuir.

-Vous lui laissez 20 minutes, et vous partez aussi » dit Marc froidement. Je crois que c'est à ce moment là que notre amitié venait de voler en éclats. Je courais pour rentrer chez moi. Je commençais à pleurer. J'avais peur qu'ils ne cherchent à me rejoindre, voir qu'ils viennent chez moi. Je commençais à m'engager à travers le parc, mais au milieu, je changeais d'avis, et je tournais dans une autre direction. Vers un endroit où ils ne se doutaient pas que j'irais.

-Allo? Rachida? »

-Oui, comment ça va? »

-Moyen, je peux passer te voir? »

-Je fais du shopping, mais tu peux me rejoindre »

-J'arrive! »

-Oh mais tu as pleuré, ma chérie » me dit Rachida.

-Marc m'a proposé de venir voir le match de rugby avec les copains... » commençais-je.

-Faire un truc, seule avec des gars qui boivent c'est une mauvaise idée. » m'interrompit-elle.

-Abdou et Paul ont essayé de me violer. »résumais-je

-Et marc se préparait à regarder? » demanda-t-elle, réprobatrice.

-Non, c'est lui qui a interrompu, et m'a permis de fuir. » dis-je

-C'est le plus habile, il passe pour un sauveur » me dit-elle en me faisant un clin d'œil.

-Euh, oui... je... je le pense sincère » dis-je un peu déstabilisée.

-En tout cas c'est une bonne chose qu'ils ne soient pas arrivés à leurs fins. Car ils n'ont pas réussi, hein? »

-Non, pourquoi? »

-Si tu tombe enceinte, tu ne te retransformeras pas. » me dit-elle gravement.

-Non, ils n'ont pas réussi » dis-je en avalant ma salive, soulagée.

-Tu ne veux pas une jupe, ou une petite robe? » me demanda-t-elle.

-Euh, non... je... je vais avoir des soucis d'argent, j'ai dû acheter pas mal de choses » dis-je en baissant la tête.

-C'est cher d'être une fille? »

-Sans doute, surtout quand on rien à se mettre » répondis-je

-Ca m'arrive souvent » rit-elle.

-Tu en a parlé à tes parents? »

-Non, je n'ose pas les appeler... ils ne vont pas reconnaitre ma voix. » expliquais-je.

-Michelle, je sais que tu ne veux pas l'entendre, mais il est possible que ce ne soit pas des 'X Strength' » dit Rachida.

-Je sais, tu m'as dit que ça pouvait aussi être des 'Plus' » dis-je un peu renfrognée.

-Et les 'Plus'... » commença Rachida.

-On va faire comme si c'était une 'X-Strength'. Un problème à la fois » coupais-je. Rachida désapprouvait.

-Tu veux passer la nuit chez moi? »

-Dans le salon, oui, je veux bien. »

-Dommage » me dit Rachida en souriant.

Le dimanche, je rentrais chez moi, et je m'y enfermais de peur que Paul ou Abdou ne passent me voir. Mais je n'eus pas de nouvelles d'eux. Marc par contre m'adressa un SMS d'excuses.

-Tu n'y est pour rien » répondis-je, en me demandant où cela allait nous conduire. Mais cela me donna une idée de génie.

-Coucou, Maman, je suis un assez occupé en ce moment, mais tout va bien » textais-je à ma mère. Mais dans la minute qui suivi mon téléphone sonna : elle m'appelait.

-Allo Michel, dans quel pétrin t'es-tu fourré? » me demanda-t-elle.

-Non, ça va maman » dis-je en forçant ma voix la plus grave.

-Tu enrhumé, tu as une drôle de voix. Le banquier appelé pour dire que tu étais à découvert. Tu t'es fait une copine, tu as dépensé beaucoup chez Etam? » me dit-elle.

-Non, en fait... on m'a dosé » dis-je.

-Dosé, c'est quoi ça dosé? » cria-t-elle.

-On a glissé une pilule dans ma bière, en boite. »

-Tu t'es drogué? »

-Non, ON m'a drogué, avec une drogue qui change en fille » dis-je. Pour une fois elle ne répondit pas tout de suite.

-Mon fils est devenu... » commença-t-elle

-Une fille... mais pour un mois seulement. » finissais-je sa phrase

-Il faut que tu rentres le week-end prochain... » dit-elle d'une voix hachée.

-Je... mes vêtements d'hommes ne me vont pas... » expliquais-je.

-Oui, bien sûr, je te fais un virement. Et fait attention à toi! » me dit-elle.

En fait j'étais soulagé de savoir que mes parents allaient me soutenir financièrement. Pour autant je n'étais pas l'aise de comment mon père et mon frère allaient réagir.

Finalement le Lundi, je retournais en cours, un peu effrayée de savoir comment allaient réagir Paul et Abdou.

C'est à midi que je me suis rendu compte qu'ils mangeaient ensemble, mais sans Marc.

Puis, je suis allée courir avec Céline. Les choses semblaient rentrer dans l'ordre. Si bien que le Mardi je ne me suis pas méfiée et alors que je quittais la cantine Je fus surprise quand Abdou m'interpella.

-Tu as cassé notre amitié, t'es vraiment une salope » me dit-il, tout en restant assis sur sa chaise et sans même me regarder.

-Parce que je ne me suis pas laissée violer? » dis-je avec une certaine agressivité.

-Boaf, on rigolait » me dit-il.

-C'est commode comme méthode soit tu me violes, soit c'est moi qui manque de sens de l'humour » m'écriais-je, avant d'attraper la carafe d'eau sur la table et de la lui verser sur la tête.

-Salope! Je te ferais payer ça! »

-Bof, on s'amuse, tu manque de sens de l'humour » dis-je en m'en allant. A vrai dire j'avais la peur au ventre en pensant qu'il allait se venger.

-Bravo, tu remontes dans mon estime » me texta Cécile. J'avais été un peu comme Abdou avec elle pensait-je.

-Il fallait oser » sur le SMS suivant par Stéphanie. Cela me faisait chaud au cœur.

-Pourquoi tu as fait ça? Tu es raciste! » me reprocha Rachida dans son SMS.

Autant dire que la semaine fut difficile avec des changements d'amitié auxquels je ne m'attendais pas : Rachida refusa de m'adresser la parole, alors que Cécile et Stéphanie m'entouraient nettement plus

-S'il tente quelque chose, il faut qu'on soit là! » me dirent-elle.

Mais ni Abdou, ni Paul ne tentèrent quelque chose.

Le Vendredi soir, je pris le train pour rejoindre mes parents. Avec une boule au ventre : comment allaient réagir mes parents, et mon frère!