Dosé Ch. 04

Cette œuvre est une fiction basée sur les pilules X-change qui permettent de changer de genre facilement, pour différentes durées.

Cette histoire est une fiction qui n'a d'autre but que de vous divertir. Je ne défends aucun des comportements de mes personnages. Ils ne sont pas des modèles à suivre.

les produits X-change n'existent pas dans la réalité.

Ceci est l'épisode 4, il y a résumé des précédents épisodes au début.

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Un week-end chez ma mère

J'étais dans le train, seule avec mes pensées. Je décidais de prendre une feuille de papier et de noter pour chacune des personnes présentes ce soir-là à « l'Antre de la Bête » l'intérêt que cette personne aurait eu à me doser.

En effet, deux semaines au paravent, j'étais encore Michel, et dans cette boite de nuit : « l'Antre de la Bête » un pilule x-change malicieusement glissée dans ma bière m'avait changé en Michelle. Rachida s'était aussitôt occupé de moi, mais initialement elle avait demandé à Stéphanie et celle-ci avait refusée. Ce qui innocentait cette dernière de mon point de vue. Pour Rachida, j'avais toujours un doute, mais cela supposait qu'elle se douterait que Stéphanie n'en profiterait pas. Cécile avait un mobile, j'avais été une merde avec elle quand elle m'avait refusé une fellation. Quant à Céline, avoir une partenaire de course ne me paraissait pas un mobile suffisant. D'ailleurs, je me demandais si elle voudrait bien continuer quand je serais redevenu un homme. Pour les garçons, Paul et Abdou avaient essayé de me violer. Pour autant auraient-ils été jusqu'à me doser? Marc, était un autre cas. Si c'était lui, il était un être machiavélique : Il ne se manifestait pas mais il me soutenait de loin, laissant les autres faire les faux pas, pour tirer les marrons du feu... enfin non, pour me tirer moi. Le résultat restait le même : je ne savais pas qui m'avait dosé. Une idée me vient alors. Avant que je sois dosé, il y avait eu une dispute entre un homme et sa copine. J'étais même intervenu. L'homme aurait-il voulu se venger en me dosant? J'avais du mal à y croire, et pourtant, n'était-ce pas l'hypothèse la plus crédible?

Les pilules x-change existent en roses, bleues et violettes. C'est une des premières qui m'a changé en femme. Les secondes changent les femmes en homme. Enfin les dernières génèrent des femmes à bites. Ces pilules existent en Basic, qui vous transforment pour une journée, et X-Strength qui vous changent pour 28 jours. Et les Plus. J'avalais ma salive, jusque-là je ne m'étais pas intéressée aux Plus. Comme je ne m'était retransformée après 1 journée j'en avais déduit que la pilule qu'on m'avait donnée était une et X-Strength. Si j'avais raison j'étais à la moitié de ma transformation.

Mais déjà le train arrivait en gare, et je rangeais mes affaires.

-Je t'aide? » me demanda mon voisin, un jeune homme roux, un peu gros.

-Non, merci, je sais me débrouiller » dis-je a celui que je suspectais de ne vouloir m'aider que pour parvenir à me mettre à l'horizontale.

Ce point commençait à m'agacer : Rachida me l'avait proposé. Paul et Abdou avait eu tenté de me violer. Marc s'intéressait à moi, et m'avait protégée de Paul et Abdou, mais était-il intéressé?

Je touchais là à un point sensible : je n'avais aucune envie de me faire tirer, prendre, d'être baisée, ou enculée. J'étais assez embarrassée d'avoir troqué mon pénis, sommes toutes pratique et discret, pour une poitrine nettement plus encombrante.

-Michelle, Mon dieu! » cria ma mère en me voyant. Je ne savais plus où me mettre.

-Ca va Maman, inutile de crier comme ça! » répondis-je à voix basse.

-Oui, mais je suis choquée de voir mon fils transformé comme ça! » s'exclama-t-elle. Que pensais-t-elle que j'avais ressenti, moi?

-Mais inutile de faire un scandale ici. » tentais-je.

-Alors on me change mon fils en fille, et je ne devrais rien dire! » protesta-t-elle. Pour un peu la victime c'était elle.

-Ben, au milieu de la gare, effectivement ce serait mieux de ne rien dire. » laissais-je échapper, tout en sachant que je venais de gaffer.

-Michel Pinson, je t'ai porté 9 mois. J'ai supporté tes coups de pieds, je me suis levé la nuit pour te donner le sein, j'ai veillé à te devoir, et voilà comment tu me remercie, moi, ta mère! » dit-elle en s'arrêtant au milieu du quai.

-Mais maman, je t'en remercie, ce n'est pas la question... » dis-je pour la calmer.

-Mais c'est ce que font toutes les mères, Madame, mais toutes n'en font un esclandre en bloquant la circulation sur le quai » intervint un passant. Ma mère le regarda interloquée. Finalement nous partîmes jusqu'à la voiture.

-Tu me donnes la clé? » demandais-je.

-Ton permis de conduire n'est plus valable comme tu es maintenant » me dit-elle avec une grimace, en s'installant à la place du conducteur.

-Si, j'ai un papier de la police. » dis-je

-Qu'est-ce qu'ils en savent eu, que tu es bien mon fils? »

-Il y avait des témoins quand j'ai été changé en fille. »

-De mieux en mieux, tu as fait ça devant des inconnus! »

-Mais... je n'ai pas ''fait ça''... on a glissé une pilule dans ma boisson! » expliquais-je

-Le résultat c'est que j'ai perdu mon garçon. » concluait-t-elle.

-Non, un de tes garçons. Et tu as une fille en échange, tu as toujours dit que tu aurais aimé avoir une fille. » argumentais-je, en m'épatant de moi-même de pouvoir argumenter comme ça.

-Ce n'est pas pareil, je m'étais habituée! » me dit-elle. Je ne répondis pas, et dans la voiture le bruit du moteur faisait concurrence à la musique de Nostalgie à peine audible. Je boudais, et préférais me taire pendant le reste du trajet. Avait-elle pris conscience d'avoir exagéré? Elle non plus n'ajouta rien jusqu'à ce que la voiture s'arrête en faisant crisser les cailloux de de la terrasse devant la maison où on garait les voitures. Je m'attendais à un : « Nous sommes arrivés » ou quelque chose comme ça.

-Demain, on y ira acheter de vrais vêtements. » dit-elle avant de refermer sa porte.

Je sortais de la voiture, et la suivant dans la maison avec le ferme intention d'aller m'enfermer dans ma chambre.

-Michelle, montre-toi! » me cria alors mon petit frère.

-Ecoute, tout à l'heure » dis-je mécaniquement.

-Whouaow?! T'es canon! » dit-il, alors que je montais l'escalier et que Maman lui attrapait l'oreille

-Ce n'est pas comme ça que l'on parle d'une fille, et en particulier de sa sœur! » lui-dit-elle.

-Oui, Maman » promit-il avant de se dégager et monter dans chambre à son tour.

-Et n'embête pas ta sœur. » ajouta-t-elle.

Peu de temps après, je dû descendre pour le repas.

-Tu ne fais vraiment pas attention à ce que tu avales » me dit mon père, provoquant un fou rire de mon frère. Seul lui compris ce qui le fit rire. Peu de monde semblait vouloir me soutenir!

Le lendemain, je fus réveillée par un mouvement. Je me retournais d'un coup, pour me trouver face à mon frère.

-Qu'est-ce que tu fais ici? » demandais-je interloquée.

-Je... me demandais si tu voudrais bien m'aider avec mon devoir de Français » me dit-il en réfléchissant à chaque mot, alors qu'il était tout rouge.

-Fiche de camps hors de ma chambre » m'écriais-je. Ce voyeur avait profité de mon sommeil. Et là, il filait sans demander son reste. Je devais me préparer à aller me doucher, mais en me protégeant!

Dans la salle de bains, je fermais bien la porte avant de me doucher. Mais en sortant une serviette serrée autour de moi, Etienne était dans ma chambre, en train de fouiller dans mon sac de vêtements. A la recherche de sous-vêtements sans doute.

-C'est sale qu'ils sont intéressants » dis-je. Il sursauta.

-Euh, oui... c'est que... je voulais savoir. Je me disais, tu pourrais me montrer tes nichons »

-Ben non, file » dis-je alors qu'il partait, je voulais lui donner une tape sur la tête mais il l'esquiva, et tira sur ma serviette qui tomba sur le sol. J'eu le réflexe de ne pas me retourner, mais de fermer la porte avant. Je la fermais à clé afin de pourvoir m'habiller, sans qu'il me dérange.

Ma mère rentra en fin de matinée et m'appela pour que je l'aide à ranger et à préparer le repas. Je descendais après avoir fermé ma porte à clé. Je l'aidais, quand je me suis demandé pourquoi moi et pas mon frère.

-Pourquoi tu ne demandes pas à Etienne de nous aider aussi? »

-C'est un garçon, il ne sait pas faire. » me dit-elle sans rire.

-Mais ça ne marche plus comme ça! » m'écriais-je

-Mais c'est comme ça que ça marche. Ceux qui ne font pas comme ça divorcent. »

-Mais en plus, je redeviens un homme dans deux semaines. »

-En attendant tu ne l'es pas, alors tu m'aides. » me dit-elle.

Par la suite j'essayais de me faire discrète puisque manifestement quoique je fasse, je me ferais remettre à ma place. Je décidais donc de ne plus m'exprimer.

-Michelle, cet après-midi je t'emmène faire des achats » déclara ma mère après l'interminable repas. Je la regardais sans comprendre.

-Et ben, ne joue pas les imbéciles. Nous allons te reconstituer une garde-robe. » insista-t-elle.

-Ben, ce n'est pas indispensable. Je dois me retransformer dans deux semaines. Et je préfère acheter au fur-et-à-mesure de mes besoins. » objectais-je.

-Mais enfin, renseigne-toi, plutôt que je jouer les godiches. Les personnes dosées le sont avec des pilules journées, ou définitives. Les cas de personnes dosées avec des pilules d'un mois c'est 2% des cas. De plus comme c'est ton père et moi qui payons, il me semble logique que nous ayons notre mot à dire. » asséna-t-elle. Je la regardais, un peu assommée par ses arguments. Un chose était sûre, elle se trompait sur les statistiques des personnes dosées, je le savais. Je préférais ne pas argumenter.

Elle m'a conduit aux Galeries Lafayette, et nous avons fait les boutiques en commençant par de la lingerie.

-On va prendre un soutien-gorge pour deux culottes, parce que l'on change de culotte tous les jours, mais on garde le soutien-gorge deux jours. 90B? » expliqua-t-elle en avançant dans le rayon, et elle attrapa un soutien-gorge noir d'un geste sûr, qui me disait qu'elle était venue repérer avant. Elle attrapa aussi sans chercher deux culottes, un slip, et un tanga. Elle me les donna en m'ordonnant d'aller les essayer.

J'étais assez mal à l'aise, mais je me mis nue dans la cabine et le passait le haut avec le tanga. Je me regardais dans le miroir. Le résultat était impeccable, pensais-je, même s'il y avait beaucoup de dentelle. J'étais assez gênée d'aimer me trouver en tenue de fille.

-Alors ça va comment? » me demanda ma mère en ouvrant le rideau sans me demander.

-C'est impeccable, tu veux essayer un string? Je vais en chercher un. Essaye le slip » J'étais choquée de l'intrusion, mais je n'osais réagir.

-C'est bien aussi le slip. Voilà le string. Par contre les filles s'épilent les jambes, là c'est l'abominable homme des neiges! » me dit-elle. J'allais répondre que j'allais me retransformer dans deux semaines, mais je me souvenais ce qu'elle me disait avant que nous partions. Qu'allais-je faire si effectivement je ne me retransformais pas?

Le string me rentrant dans les fesses je le refusais, mais nous partîmes avec deux jeux de sous-vêtements, l'un noir, l'autre blanc, et, un maillot de bain une pièce rouge. Elle me fit prendre des collants aussi : noir opaque, et voile. J'étais amusée d'en voir des jaunes ou des rouges, et je me demandais à quoi ressembleraient mes jambes ainsi gainées.

Après cela, nous passâmes dans un magasin de chaussures, et après quelques essayages nous sortîmes avec une paire d'escarpins à petits talons.

-Jamais je n'arriverais à marcher avec ça! » m'étais-je exclamé.

-Tu verras, tu y arriveras. C'est une question de pratique. »

Ensuite elle me fit essayer une robe, blanche à rayures noires. J'avais un peu l'impression d'être une meringue.

-Ca te va bien! » me dit-elle.

-Ce n'est pas très commode à porter... » dis-je...

-Ce n'est pas la question. Les vêtements féminins sont élégants avant d'être pratiques. »

Elle me fit encore essayer une robe noire plus fuselée, et un tailleur bleu marine avec un chemisier que j'avais eu du mal à fermer ou ouvrir puisque les boutons étaient inversés. Je ne parle même pas du choix d'un parfum.

Nous sommes rentrées un peu tard, et j'avais de nouveaux vêtements, plus un kit règles composé de tampons et de serviettes hygiéniques. Je regardais ce dernier kit avec méfiance. Cependant, c'était une étape obligée avant ma retransformation en garçon.

Le lendemain, je mettais la robe noire avec des collants et les petits talons. J'étais partagée entre le malaise de côté peu confortable de ces vêtements, et une forme d'excitation : ils donnaient très bien sur mon corps.

-Ce matin, je t'emmène au spa. » me dit-elle. Encore une fois, j'aurais voulu décliner.

-Ne me dit pas non, j'ai compris que je j'agasse, mais quand tu auras mal au ventre, tu me remercieras d'avoir des robes. » me dit-elle.

Je dois dire que paresser au bord d'une piscine chaude, ou dans un jacuzzi était plutôt agréable.

-Michelle Pison? » me demanda une hôtesse.

-Euh, oui? »

-C'est l'heure de votre rendez-vous. »

-Mon rendez-vous? »

-Oui, pour votre épilation! » s'expliqua-t-elle. Je fusillais du regard, mais je la suivais.

-Que voulez-vous, l'intégrale, le maillot, les jambes, ou les demi-jambes? » me demanda-t-elle. Sur le tarif, les demi-jambes étaient les moins chères, c'est donc ce que j'ai choisi, et je me suis retrouvée avec les mollet enduits de cire qu'elle a ensuite enlevé, arrachant au passage ma pilosité, qui allait me manquer une fois que cette mauvaise blague serrait finie.

-Tu aurais dû en profiter pour faire le maillot. Tu es vraiment poilue » me reprocha ma mère. Pour ma part j'estimais avoir suffisamment souffert.

Un repas plus tard, je me retrouvais dans le train, avec ma valise, mais cette fois en robe, collant et talons!

J'avais l'impression que tous les hommes me regardaient. Dans ma robe je me sentais empêchée dans mes mouvements, et que dire des talons!

-Voulez-vous que je vous aide à descendre votre valise, » me demanda un étudiant proche de moi. Je dois dire que descendre la valise du train allait être une épreuve. Après réflexion j'acceptais.

-Merci beaucoup » lui dis-je. Finalement assez contente de ce qui venait de se passer.

Puis la semaine repris, avec les relations difficiles avec Paul et Abdou et Rachida. Evidement j'avais repris mon jean. Je fis quand même un tour dans un centre commercial pour m'acheter des collants jaune et rouges, et une chemise de nuit. Le soir-même j'essayais de dormir avec l'une des paires et la chemise de nuit. Je trouvais cela plaisant. J'imagine que les petites filles connaissent cela.

-Il y a un match ce week-end, mais je comprendrais que tu ne veuilles pas. » me glissa Marc dans la semaine, alors que nous mangions ensemble.

-On va attendre ma retransformation en homme, ce sera plus prudent » répondis-je, un peu déçue.

Pour autant, le mercredi je commençais à comprendre ce que ma mère disait : je commençais à avoir mal au ventre.

-Ben ça, ce son tes règles qui arrivent » me dit Stéphanie.

Le Vendredi la douleur était si importante que je ne me sentais pas capable de mettre un pantalon. Je mettais la robe noire, plus agacée de donner raison à ma mère que d'aller en cours en robe!

Hormis Marc qui me dit que cela m'allait bien, personne ne me fit de remarque. Ceci dit c'est vrai que cette robe m'allait bien. J'aimais bien me retrouver avec Marc, pensais-je avant de me reprendre.

Développais-je un goût pour le fait d'être une fille?

Clairement le mal au ventre me faisait dire non.