Dosé Ch. 05

Cette œuvre est une fiction basée sur les pilules X-change qui permettent de changer de genre facilement, pour différentes durées.

Cette histoire est une fiction qui n'a d'autre but que de vous divertir. Je ne défends aucun des comportements de mes personnages. Ils ne sont pas des modèles à suivre.

les produits X-change n'existent pas dans la réalité.

Ceci est l'épisode 5, il y a résumé des précédents épisodes au début.

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Fille, Mais jusqu'à quand?

Ce lundi-là j'attaquais ma dernière semaine en tant que fille, en allant en cours en robe : Trop mal au ventre pour porter un pantalon. Et puis personne n'avait réagi le vendredi d'avant.

Et ce jour-là aussi personne ne réagit. Evidement mon entrainement sportif avait été une catastrophe, mais ma partenaire d'entrainement relativisait cela.

C'est dans l'après-midi que j'ai compris pourquoi les filles ont toujours leur sac avec elle. Mais moi j'étais dans les toilettes, au milieu d'une mare de sang. Mes kit règles étaient chez moi évidement.

-Allo, ça va? tu es partie aux toilettes il y a une demi-heure au moins! » me dit Stéphanie.

-Tu me surveilles? Oui, j'ai un souci, je n'ai rien pour mes règles! » répondis-je alors que Stéphanie éclata de rire.

-J'arrive! » me dit-elle. Quelques instants plus tard j'étais sauvée.

C'est une chose qui ne me serait pas arrivée 3 semaines avant. J'étais alors Michel, jusqu'à ce qu'une personne glisse une pilule X-change dans mon verre de bière, ce soir-là dans la boite de nuit : « L'Antre de la Bête ». Je me suis alors transformé en Michelle. Les filles de la table d'à côté se sont occupées de moi, en particulier Rachida. Elle m'a trouvé des vêtements et m'a accompagné pour une transformation dont nous espérions qu'elle ne dure qu'une journée. Evidement il était impossible de savoir si la pilule était une Basic, dont l'effet dure 1 jour, une X-Strength, dont l'effet dure 28 jours, ou une Plus, dont je ne connais pas la durée.

Après 26 heures je ne m'étais pas retransformé. La pilule n'était donc pas une Basic. Depuis j'attends de passer les 28 jours (à deux jours en plus ou en moins) pour me retransformer. Evidemment, mes amis ont changé de comportement avec moi. Je vais courir avec Céline. Paul et Abdou ont essayé de me violer alors que nous regardions un match de rugby chez Marc. Rachida m'avait aidé, mais quand j'ai raconté ce qu'Abdou avait essayé de me faire elle m'avait traité de raciste. Stéphanie et Céline par contre se sont rapprochées de moi, même si cette dernière en voulait toujours à Michel pour ce que je lui avais imposé lors d'une soirée passé ensemble. Marc finalement semblait ne pas avoir changé vis-à-vis de moi. Il ne me restait plus que quelques jours, enfin je l'espérais. Evidemment, j'aurais aimé connaitre l'identité de celui, ou celle qui m'avait dosé.

Le mardi, j'avais prévu mon kit, et j'étais assez inquiète de savoir comme ça allait se passer. Hormis des remarques d'Abdou à la cantine, mais les filles vinrent autour de moi immédiatement, et je me sentais protégée. Mais cet événement me toucha. J'avais un peu oublié Paul et Abdou.

Le lendemain, c'est Marc qui m'aborda.

-C'est Vendredi soir que tu te retransformes? » me demanda-t-il

-Oui! enfin, ça peut être deux jours avant, ou après... » dis-je en réalisant que deux jours avant c'était aujourd'hui.

-Du coup, Samedi, bières et pizza devant le match? Tu m'appelles dès que tu te retransformes? »

-Oui, bien sûr! » dis-je avant de réaliser que peut-être je ne me serais pas retransformée, encore. Je me demandais aussi si Paul et Abdou seraient là. Cela me semblait ingérable.

Un problème inatendu se posait à moi : Et si je me retransformais pendant les cours?

Le soir, j'étais assez excitée par cette idée de retransformation imminente, et je me déshabillais, au cas où je me retransformerais, là, maintenant, tout de suite.

En passant dans un miroir, je me vis. Ce n'était pas la première fois bien sûr. Mais sans savoir pourquoi, j'y fis plus attention. Après presque un mois j'étais devenue familière de mes seins, de leur encombrement. De comment les mettre dans leur soutien-gorge. Là, je les voyais autrement. Je me rendais compte aussi que les toucher était plutôt agréable. Je réalisais aussi que j'étais velue. J'en rigolais. Heureusement je n'avais pas plus de 4 jours au mximum à passer dans ce corps.

Le jeudi j'allais en cours avec un sac contenant des vêtements d'homme au cas où, mais évidemment je n'en avais pas eu besoin. En même temps la probabilité que je me transforme le premier jour était assez faible.

Forcément, je refis de même le Vendredi.

-Dis, tu trimbales quoi dans ce sac. Tu as besoin d'aide? » me dit Marc.

-Et toi tu me dragues?

-Non, pas du tout, mais hier déjà, tu l'avais. » répondit-il sur la défensive.

-Oui, ce sont des affaires au cas où je me retransformerais pendant la journée! »

-J'espère que ça ne va pas tarder! » me dit-il

-Moi aussi » dis-je.

-Oh et Samedi, il n'y aura pas Paul et Abdou? » demandais-je.

-Non, on ne se parle plus » me dit-il un peu triste.

-Je suis désolée, c'est de ma faute. » commençais-je.

-Non, pas du tout. C'est de la leur » me dit-il fermement.

Le soir, je n'étais pas encore retransformée. J'en étais un peu agacée. En même temps, le moment où je devais me retransformer, c'était 22h. Alors que le temps passait j'angoissais. J'avais peur de ne pas me retransformer, mais aussi de la transformation en elle-même. Je me souvenais de l'expérience traumatisante que j'avais vécu un mois plus tôt. Je regrettais que Rachida ne sois pas présente, même sans la promesse de tester mon matériel intime avec elle après.

La transformation tardant, je restais nue, en m'occupant en commençant la lecture de du « temps retrouvé » de Proust, en prenant des notes. J'étais amusée car mon écriture s'était modifiée en mieux depuis que j'avais été transformée.

Je commençais à piquer du nez sur mon livre quand j'ai regardé l'heure : 23h30. J'aurais dû me retransformer depuis une heure et demi! J'allais me coucher nue, et un peu déprimée.

Un homme m'aidait à me relever. Je portais une robe rouge, plutôt courte. J'étais amusée de son regard gourmand. Je savais que c'était moi qui lui faisais cet effet, et ça m'amusait.

-Michelle, lance-toi! » me dit-il.

-J'ai peur de ce que je provoque en lui » dis-je. Je ne savais pas qui il était, ni pourquoi je me sentais en confiance avec lui, ni pourquoi je lui parlais de Marc.

-Je crois que tu as prouvé qu'il ne fallait pas t'embêter, Michelle » me dit-il en s'éloignant.

-Non, Michel, ne pars pas! » criais-je en me réveillant. L'inconnu c'était moi-homme. J'étais essoufflée. Toujours pas retransformée. J'eu du mal à avaler. Quel était le sens de ce rêve?

Au matin, j'étais toujours une femme. Après un moment de découragement, je décidais de mettre une robe, puis d'aller faire mes courses d'alimentation pour la semaine. Bien sûr j'avais mes vêtements d'homme, car l'espoir pouvait encore vivre jusque vers le dimanche soir. Dans le bus, je regardais mon portable. Rachida, Stéphanie, Cécile, et Céline m'avait laissé des messages en me disant qu'elles me soutenaient que je me retransforme, ou pas. Je souris en réalisant que même Rachida m'avait laissé un message. J'entrepris de leur répondre et je manquais de rater mon arrêt.

J'étais en train de choisir mes légumes, quand je me décidais à envoyer un SMS à Marc.

-Je ne me suis pas encore retransformée. Penses-tu que je puisse venir voir le match? » mon cœur battait quand j'envoyais le message.

J'en étais aux boissons quand la réponse tomba : « Oui, bien sûr. Peut-être seras-tu retransformée à ce moment-là! » m'écrit-il.

-A tout à l'heure » J'étais assez contente de moi.

Quelques heures plus tard, j'étais inquiète, en sonnant à la porte de Marc, toujours dans ma robe.

-Oh super, Michelle, entre! »

-j'ai apporté des desperados, et des madeleines » dis-je en peu embêtée.

-Merci. Tu as toujours ton sac... » commença-t-il.

-Oui, en cas de retransformation » dis-je, en haussant les épaules.

-Tu n'y crois plus? »

-Si, Non, je ne sais plus. Ce matin j'ai décidé de ne plus y penser. Juste d'être en mesure de l'assumer au cas-où. »

-ça ne doit pas être facile. Ça te va bien ces robes.... Mais je ne te drague pas hein? »

-je n'en vaut pas la peine? » dis-je pour le taquiner.

-Euh, si... ce n'est pas ce que j'ai voulu dire... » commença-t-il à se justifier.

-Je te fais marcher. » dis-je.

-Juste... je voudrais qu'on reste amis. Je veux dire que tu retransformes ou pas. » ajouta-t-il.

-Je crois que j'ai compris. Et puis j'ai pu compter sur toi quand Abdou et Paul ont essayé de me violer. »

-Je ne comprend toujours pas ce qui leur a pris. »

-tu allumes la télé? »

-bien sûr... je peux te poser des questions? »

-sur ma transformation? »

-je suis désolé, tu n'as peut-être pas envie d'en parler. »

-demande toujours » dis-je en allant chercher deux bières dans le frigo.

-Tu te sens Michel dans un corps de fille, ou c'est plus... »

-Les premiers jours j'étais Michel perdu dans un corps de fille... et de plus en plus je deviens Michelle... » dis-je.

-Ah? » me dit-il, mais déjà les hymnes chantaient.

Je m'étais assise dans le canapé, et j'allais m'installer comme d'habitude avant de prendre conscience que c'était la première fois que je m'y installais en robe. Pour moi les postures jambes écartées n'étaient plus « convenable ». Régulièrement je me reprenais, et je regrettais de ne pas être venue en jean. Je reprochais à Marc de vouloir me draguer, mais moi-même, n'étais-je pas dans une démarche similaire, sous une forme plus féminine. En fait, j'avais juste voulu profiter de ce qui était peut-être une dernière occasion de mettre une robe et des collants.

-C'est chaud, c'est beau... » cria Marc me sortant de mes pensées. Sur l'écran les passes s'enchainaient pour finir sur un plaquage un peu violent. Je repris de la bière, et le match continuait.

-Tu veux quelque chose à grignoter » me demanda Marc en se levant quand fût sifflée la mi-temps. Et là en me levant la tête me tournait, comme pour le précédent match. Cela me remémora l'agression d'Abdou et Paul, et je dû tituber.

-Ca va Michelle? Tu te transformes? »

-Non, non, je ne crois pas, ça va » mentis-je.

Manger quelques Madelaine me fit du bien. Marc déposa une seconde Bière devant moi, et je me laissait aller à la siroter en regardant vaguement le match. Ma tête me tournait de plus en plus, et je me sentais fatiguée. Tout d'un coup Marc me redressa alors que je m'étais un peu affalée sur lui.

-Ca va Michelle? »

-Oui, oui, j'ai... je dors mal en ce moment » dis-je la bouche un peu pâteuse.

-Je comprend. On en reparlera quand tu seras retransformé. J'essaierais bien une Basic » me dit-il.

-Oui si tu veux. » dis-je. Il resta silencieux, et petit à petit je retombais sur lui. Je me reprenais, une fois deux fois.

-Tu peux rester comme ça si tu veux » me dit-il. Et je restais la tête sur son épaule. Après un moment il passa une main dans mes cheveux.

-Tu n'aurais pas dû mal avec l'alcool? »

-je ne suis pas saoule... mais ça tourne... » dis-je.

-On va peut-être te chercher autre chose. »

-Non reste comme ça. »

A la fin du match, j'eut du mal à me relever, puis je parti gênée de m'être laissée allée comme ça. Mais je dois le dire : j'avais adoré ce moment.

En rentrant chez moi j'avais du mal à ne pas me remémorer ce moment. J'imagine ce que Marc pensait. Au plus exactement ce que j'aurais pensé en tant que Michel à sa place. Et j'en rougis. En tout cas lui n'avait rien tenté. Je savais que j'aurais été plus audacieux.

Le soir en me déshabillant je remarquais l'état de ma culotte. Bon, c'est un sujet à part entière. J'avais eu des glaires, puis les règles. Là, la tâche et l'odeur étaient claires : j'avais mouillé. J'avais été excitée sexuellement : une première. Mais a aucun moment je n'en avais été consciente.

Je décidais de prendre un bain. Et de réfléchir à ce mystère. En tant qu'homme, je sentais mes débuts d'érections. Là je me sentais castrée, mais en fait je ne sentais pas ma propre excitation! J'avais donc sans doute été excitée sans même le savoir.

Je dormi nue encore une fois, et me réveillait toujours femme. Je n'avais pas envie de travailler. Je n'avais pas envie de me demander tout au long de la journée si j'allais ou pas de retransformer. Il ne me restait plus que quelques heures pour cela ; et de toute manière je ne pouvais rien y changer.

J'avais aimé le bain de la veille, et les remarques de Rachida, ou de ma mère me décidèrent. Je pris mon sac à main et mon sac de vêtement d'homme, et je filais au SPA dont m'avait parlé Rachida.

-Bonjour, que puis-je pour vous? » me dit l'hôtesse.

-Bonjour. C'est la première fois que je viens. Je voudrais... entre autres une épilation. »

-Oui, jambes, mi-jambes, maillot, intégral, ou SIF? » me demanda-t-elle immédiatement.

-Euh, je ne sais pas trop. Intégral il y a quoi? »

-Ben tout sauf le SIF. »

-On peu prendre intégral et SIF? » demandais-je. Des frissons me parcouraient le dos. Je me doutais que je faisais une bêtise.

-Bien sûr! »

-Je vous laisse vous mettre en maillot, et profiter des bassins. A 11h, allez vers le zone soins » me dit-elle.

J'était assez inquiète en me déshabillant. Avec ma chance ça allait être au SPA que j'allais redevenir un homme!

Les premiers pas en maillots dans le SPA furent un peu difficiles. Mais finalement je passais de bassin en bassin avec plaisir, profitant des jacuzzis, des bains à remous, et même du hammam, sans me soucier des regards des autres.

A 11h00, l'angoisse montait alors que je m'approchais de zone de soins.

-C'est vous l'intégrale et SIF? » me demanda une des filles en blouse rose.

-Oui. » dis-je d'une petite voix. Jusque-là, je pensais que je serais ridicule si me changeais en homme après cette épilation. Mais là ma peur était différente : j'avais peur que ça fasse mal!

-Vous venez. Il va falloir vous déshabiller! » me dit-elle. « Mais avant je peux déjà faire vos jambes. »

Quelques minutes plus tard, elle étalait sa cire chaude sur mes jambes.

-On dirait que c'est la première fois » me dit-elle en riant. Elle tapota sur la cire, avant de tirer la bande. Evidement je n'allais pas lui dire que la première fois c'était deux semaines plus tôt. Elle me fit me retourner, et continua le supplice.

-Maintenant je vais vous demander de retirer le maillot. Vous voulez l'intégral, intégral, ou je laisse un ticket de métro, un triangle, ou un cœur? » demanda-t-elle presque machinalement. J'étais un peu mal à l'aise de me de dénuder, et anxieuse de savoir ce qu'allait donner la cire sur des zones plus délicates. Pour le choix j'étais un peu prise au dépourvu. J'avais déjà vu l'intégral, et je n'aimais pas. Le triangle, je trouvais que cela faisait mode d'emploi pour maladroit qui ne sait pas trouver un clitoris.

-Un cœur » dis-je ne me doutant que ça ferait un cucu, mais c'était le choix le plus sympa à mon goût. Quelques instants plus tard je regrettais d'avoir choisi l'intégrale. En fait, j'étais même choquée de voir apparaitre ma fente sous la pointe du cœur. Sous les poils je pouvais me dire que je n'avais pas vraiment de sexe. C'était fini.

-Vous vous retournez pour les fesses et le SIF? » me demanda l'esthéticienne. Je paniquais un peu en me laissant faire.

J'avais un peu de mal à marcher pour aller manger. Mais en même temps j'appréciais la sensation des collants ou de ma culotte sur ma peau nue et lisse.

En mangeant, je découvrais les SMS des filles et de Marc qui me demandaient des nouvelles.

Je passais un moment à expliquer que ma retransformation n'avait pas encore eut lieu. Mais leur intérêt me faisait chaud au cœur. Cela me faisait penser à ce nouveau cœur... A qui allais-je le montrer? l'idée me plaisait.

L'après-midi, je lisais, en espérant une transformation.

Quand je lu 22h00 sur mon réveil, j'éclatais en sanglots : j'étais toujours Michelle.

Je me couchais en espérant un miracle tardif dans la nuit.