Dosé Ch. 06

Informations sur Récit
Michelle apprend enfin qui l'a dosée.
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Partie 6 de la série de 7 pièces

Actualisé 04/04/2024
Créé 10/20/2023
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Cette œuvre est une fiction basée sur les pilules X-change qui permettent de changer de genre facilement, pour différentes durées.

Cette histoire est une fiction qui n'a d'autre but que de vous divertir. Je ne défends aucun des comportements de mes personnages. Ils ne sont pas des modèles à suivre.

les produits X-change n'existent pas dans la réalité.

Ceci est l'épisode 6, l'histoire de Michelle revient dans cet épisode, je n'ai donc pas prévu de résume.

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Etre fixé sur ses amis

Le lundi matin, c'était la déprime. En fait j'en étais la première surprise, car le Dimanche matin il me semblait que j'avais accepté que je ne me rechangerais pas en homme. Pourtant il fallait bien m'habiller. En me regardant dans la glace une chose ne m'allait pas.

Je venais de me faire épiler, et je portais des collants. On était déjà en Octobre, mais je décidais de retirer les collants et de me promener jambes nues! La sensation était nouvelle et agréable.

Je n'étais encore que dans la rue quand j'ai reçu un SMS

-Votre plainte pour administration forcé de drogue X-Change est au 30eme jour d'instruction. Passez au service gynécologie de l'hôpital de votre ville, puis à l'hôtel de police. »

Je m'arrêtais, c'était vraiment définitif, pensais-je. Deux SMS suivirent. L'un avec une heure de rendez-vous à l'hôpital, l'autre avec une heure pour l'hôtel de police.

C'était un peu brutal, mais en en même temps à quoi devais-je m'attendre? Je repris mon chemin, mais un peu secouée par tout ça. En fait la visite gynécologique me faisait peur. Qu'allaient-ils me faire?

A vrai dire, la question me tournait dans la tête, et me perturba tellement que je remarquais à peine mes amis qui me demandaient des nouvelles. Jusqu'à ce moment après ma course du Lundi.

-Je suis désolée, parce que je crois que tu souhaitais redevenir un homme, mais moi, je suis ravie de garder ma partenaire de course »

-Merci... »

-En tout cas c'est très réussi ton épilation »

-Merci beaucoup... quand j'ai réalisé que j'allais rester comme ça je me suis décidée »

-Ca n'a pas du être facile. »

Je restais là, un peu étêtée. J'étais restée sur MON problème quand tout le monde se souciais de moi. Cette matinée en avait été l'exemple parfait.

Je passais rapidement à la cafétaria. Marc y était.

-Humm, Chalut, Michelle, cha va? » me dit-il la bouche pleine.

-Oui, je ne me suis pas retransformée, mais je me suis rendue compte que j'avais pleins d'amis formidables! » lui-dis-je.

-Merci, même si je ne suis pas sûre que cela s'adresse à moi? » me dit-il après avoir avalé ce qu'il mangeait.

-J'ai un service à te demander. »

-J'aurais dû m'en douter. Mais la réponse est oui. A quoi me suis-je engagé? » dit-il en riant.

-Non, si tu ne peux pas, ce n'est pas un souci. Juste je dois aller à l'hôpital, puis à la police cet aprèm. ET je me demandais si tu voudrais venir avec moi. Mais tu dois avoir des cours. »

-Qu'est ce qui se passe, pourquoi tu dois passer à l'hôpital? » me dit Marc, visiblement inquiet.

-La police me demande de passer à l'hôpital avant pour un examen gynécologique. » expliquais-je embarrassée.

-C'est la première fois qu'une fille me demande de l'accompagner chez son gynéco! Je t'accompagne. Je comprends que tu n'es pas envie d'aller seule au commissariat » me dit-il.

J'étais assez embarrassée, mais aussi soulagé de ne pas devoir y aller seule. Nous avons fini de manger ensemble. Je m'assurais une dernière fois que Marc ne serait gêné, et il m'accompagna avec sa voiture.

Je ne crois pas pouvoir dire que nous avons attendus à l'hôpital puisque j'entrais en salle de consultation moins de 45min après l'heure convenue. Temps que nous avions passé, Marc et moi en étant mauvaise langue sur nos profs, même si en sciences, il n'avait pas les même que moi en lettres. Un homme était assis à son bureau, et là l'angoisse monta d'un coup : devais-je me déshabiller devant lui? Allait-il m'examiner?

-Bonjour, c'est vous qui avez été dosé avec une X-change? » me demanda-t-il.

-Oui... je dois... me déshabiller? »

-Alors normalement, vous commencez par venir vous assoir, et vous me racontez votre histoire. » me dit-en souriant, ce qui participait à me rassurer.

-Et après, vous m'examinerez? demandais-je. »

-Pas si vous ne voulez pas. Quand avez-vous été dosée? »

-Il y a... 30 jours » dis-je après avoir hésité à dire un mois.

-C'est donc définitif... » dit-il en prenant des notes, je n'osais rien dire. J'attendis qu'il finisse de noter et qu'il me regarde à nouveau.

-Et comment ça s'est passé? »

-C'était en boite... »

-Quelle boite? »

-L'antre de la bête... c'est important? » dis-je.

-Non, mais ça m'aide pour votre dossier. » me dit-il. Je le regardais en fronçant les sourcils.

-Le contexte aide à suivre comment vous l'avez vécu. »

-La pilule avait été versé dans ma bière. Je me suis transformée dans la boite de nuit. Les filles du groupe se sont occupées de moi. »

-Donc vous n'avez pas été violée? » me dit-il.

-Non, en tout cas pas à ce moment-là. » dis-je.

-Je suis désolé, mais c'est souvent le cas. Vous avez été violée plus tard? »

-Non, mais deux 'amis' ont essayés quelques jours plus tard »

-Vous avez eu de relations sexuelles. »

-Non. En fait je n'avais pas de libido »

-Souvent les personnes sous X-change on au contraire une libido exacerbée. Mais il faudrait que je vous examine »

-Je dois... me déshabiller... sur la table? » dis-je embarrassée.

-Ce serait l'idéal. Mais si vous préférez vous vous déshabillez juste, que je puisse faire un certificat pour la police. » expliqua-t-il.

-Je crois que je préfère. » dis-je.

-Il y a un paravent si vous ne voulez pas vous déshabiller devant moi, » me dit-il. Je passais derrière le paravent. Et je commençais à me déshabiller, vraiment pas à l'aise.

-Vous voulez une ordonnance? »

-Pardon? »

-Vous avez un moyen de contraception? »

-Euh, non? »

-Je vous prépare donc une ordonnance. » me dit-il.

Une fois nue, je sortais, mal à l'aise de derrière le paravent.

-OK, je vous fais une lettre pour la police. J'imagine que vous ne voulez pas que je vous examine, alors je vous propose de vous rhabiller. On conseille une visite annuelle chez un gynécologue quand vous avez une vie sexuelle active. Vous pouvez aussi venir en cas de problème ou de douleur. Vous pouvez venir me voir en consultation privée, ou aller voir un de mes collègues. » débitât-il d'un ton monocorde. Il devait faire assez souvent cet avertissement.

-Merci, » dis-je avant de partir avec mon ordonnance, comme humiliée d'avoir due me mettre nue devant lui. Marc m'attendait dehors. Je l'attrapais par la main, et je l'emmenais vers les ascenseurs.

-Ca va? » me dit-il simplement, un peu bêtement.

-Moyen... non, en fait ça ne va pas... je n'ai pas aimé, j'ai... ce n'est pas facile... » dis-je

-On passe tous par des moments difficiles, mais toi depuis un mois, c'est particulier. » dit-il en attrapant mon autre main. Je ne sais pas ce qui m'a pris : comme un pas de danse j'ai levé nos bras, et je me suis retournée pour passer en dessous, et je me suis retrouvée entre ses bras. J'ai posé ma tête sur son bras, le temps que l'ascenseur finisse sa descente. J'étais bien là, en sécurité entre ses bras.

-On y va » me glissa-t-il doucement dans l'oreille, quand les portes se sont ouvertes. C'est là que je réalisais le moment de tendresse que nous avions partagés. Je relâchais ses mains immédiatement.

-Oui, bien sûr » dis-je gênée.

-Vous êtes en retard » fut la remarque de la personne à l'accueil de police.

-Oui, a L'hôpital ça a été un peu long.

-Attendez là. » nous dit-on. Nous nous sommes installés sur un banc avec bien d'autres personnes venues porter plainte, pour des coups et blessure, un vol de voiture. Il y a un mois, j'y étais avec Rachida.

-Bonjour, Venez avec moi. Je suis Stéphanie Lopez » me dit la même officière de police que la fois précédente. Je la suivais en laissant Marc seul. J'avais une pensée pour lui.

-J'ai la lettre de l'hôpital. » dis-je.

-Merci, ils me confirment que vous êtes bien du sexe féminin. » me dit-elle. 'Tout ça pour ça, ' pensais-je.

-Comment ça va se passer? » demandais-je.

-Bien, rassurez-vous. J'ai des éléments intéressants. C'est votre ami avec vous? » me demanda-t-elle.

-Euh, oui, c'est un ami. Vous avez quoi comme éléments. » demandais-je

-La vidéo surveillance de l'antre de la Bête, je vais vous la passer. On vous y voit très bien. Votre ami aussi d'ailleurs. Je l'interrogerais ensuite. » me dit-elle. Je frissonnais. Que reprochait-elle à Marc?

Sur l'écran qu'elle tourna vers nous, on voyait très bien l'intérieur de l'antre au travers d'une vue panoramique. Elle grossit l'endroit où nous nous trouvions. On nous voyais, mais aussi le couple dont l'homme jetait le contenu de son verre au visage de sa femme. On me voyait regarder autour de moi, puis me lever.

-C'est avant le dosage, vous avez voulu jouer les chevaliers blancs » me dit-elle.

-Oui » confirmais-je. Là on me voyait moins bien quand je mis à courir après qu'il l'ait frappée. Typiquement on ne voyait pas prendre sa main. Mais on le voyait me frapper dans le ventre, puis m'effondrer au sol, avant qu'il ne quitte les lieux. Marc était le premier à se lever, mais il regardait l'homme partir. Stéphanie et Cécile, elles se précipitaient vers moi.

En fait, j'avais l'impression de revoir un film. Comme si ces événements m'étaient connus, mais ce n'était pas à moi que c'était arrivé. Ça me paraissait loin déjà.

Pour autant, je me souvenais des reproches de filles, comme quoi j'avais permis à l'homme de partir au lieu de le retenir. Marc s'approchait de nous sur la vidéo, suivi de Paul et Abdou.

La femme que j'étais venu défendre s'approcha de moi. Sur la vidéo on ne pouvait entendre son reproche : « On ne vous avait rien demandé », mais on voyait son attitude dédaigneuse qui surprenait tout le monde, puis elle s'éloignait de nous alors que mes amis m'entouraient. Je regardais la policière sans comprendre.

-Regardez! » me dit-elle. Sur l'écran la femme s'arrêta, fouilla dans son sac à main, se retourna vers nous, puis déposa quelque chose dans mon verre de bière, avant de s'éloigner. Je regardais la policière.

-Mais pourquoi? » demandais-je du fond du cœur.

-Moi aussi, je me le suis demandé. Je l'ai cherchée. Elle vient quelques fois à 'l'antre de la Bête' »

Sur l'écran une autre vidéo commençait. Elle avait été tournée dans le commissariat. La femme regardait la caméra.

-J'avais prévu de le piéger. Soit qu'il me frappe en public, soit je lui glissais la pilule dans sa boisson. » dit-elle. « Et l'intervention de ce jeune homme a tout gâché. Je ne sais pas ce qui m'a pris. J'avais la pilule. Je me suis vengée en dosant sa bière. Je l'avais vu nous repérer avant d'intervenir... » elle continuait, mais Stéphanie Lopez coupa la vidéo. J'étais sans voix.

-Elle voulait se venger d'un homme qui la battait. Vous avez été au mauvais endroit au mauvais moment. Elle vous voyait intéressé aussi. C'est une pilule X-change plus, mais sans option » résuma la policière.

Après un moment de stupéfaction, je poussais un ouf de soulagement : aucun de mes amis n'étais le coupable! J'étais tellement soulagée.

-Ca va? » s'inquiéta-t-elle.

-Oh, oui... Je suis tellement soulagée que ce ne soit aucun de mes amis... Et... Marc, pourquoi vouliez-vous le voir? »

-Il a été témoin, et comme je pense que vous irez au procès, autant que je prenne son témoignage. S vous ne dites rien, vous pouvez rester là! »

-Merci... Merci de votre travail! » dis-je. J'étais même un peu soulagée. Je repensais aux différents moments où j'avais soupçonné chacun d'eux, et je me sentais un peu coupable.

Marc arriva, et Stéphanie mis en place sa caméra, et le filma alors qu'il racontait ce qu'il avait vu et fait ce soir-là.

-Et vous savez qui... a mis la pilule... »

-Oui, mais je n'ai pas le droit de vous en parler. Michelle, elle, le sait. » expliqua-t-elle à Marc quand il eut fini.

-Michelle, voilà les formulaires pour faire votre mise à jour des papiers d'identité, permis de conduire. Vous pouvez changer de prénom à votre guise. Ça peut être Michelle, Marilyn, Océane... comme vous le souhaitez. » me dit Stéphanie Lopez.

Quand nous sommes sortis de l'hôtel de police, je ne sais pas ce qui m'a pris. Je me suis retournée vers Marc, et je me suis accrochée à son cou. Je crois par reflex il m'a pris par la taille.

-Merci beaucoup... » commençais-je

-Et alors c'est qui le salop, qui t'a dosé? »

-Oh... la femme du couple qui se disputait. »

-Comment... »

-Elle la destinait à son mari »

-C'est...

-Je l'ai empêchée de se venger de lui »

-Je ne comprend pas bien...

-Je m'en moque... ce n'est aucun d'entre vous : c'est tout ce qui m'importe » dis-je hésitant à l'embrasser sur la bouche. Finalement je posais ma tête sur son torse. Je me souviens ne pas comprendre ce que les filles y trouvaient. Là j'adorais.

-Je voudrais t'inviter... une pizzéria, ça te tente? » proposais-je.

-Pourquoi pas. » me dit Marc sans doute incapable que je sois si excitée alors j'étais dépressive en sortant de l'hôpital.

-Tu va choisir quoi comme prénom? » me demanda-t-il dans la voiture.

-Je ne sais pas. Je me dis que vous avez pris l'habitude de Michelle depuis un mois. »

-Et si on prenait un cocktail, pour fêter... »

-Que ta transformation soit définitive? » demanda Marc, sceptique.

-Non, que je sache qui m'a fait ça! » protestais-je. Il ne comprenait vraiment pas mon euphorie. Mais partagea mon idée de cocktails, que nous sirotions en regardant la carte

-Vous avez choisi? » demanda la serveuse.

-Je voulais savoir, c'est quoi le Lumbrosco? »

-C'est un vin rouge mousseux. »

-Rouge et mousseux? Ca irait avec des pizzas? »

-Très bien » dit la serveuse.

-Michelle... cocktail et une bouteille de vin, ça fait peut-être beaucoup, non? »

-On ne finira pas! » dis-je en riant.

A peine avions nous fini nos cocktails que les pizzas et le vin arrivèrent. Je crois que j'aime bien le Lumbrosco.

Quand nous avons fini, j'avais du mal à payer, et encore plus à marcher. Mais Marc me tenait pour ne pas que je m'étale, et m'aida à monter en voiture.

-Je te raccompagne. » me dit-il sur un ton que je n'ai identifié comme réprobateur sur le moment.

-Oh oui, on va chez moi! » dis-je en me penchant vers lui.

-Doucement Michelle, tu as trop bu! »

-Peut-être que j'en avais besoin » lui dis-je. Je dois dire que sur le moment son côté moralisateur m'agaçait.

-Et il faut savoir faire la fête. Tu... tu es trop sérieux. Ouvre donc ta chemise pour respirer. »

-Michelle, on reste sage » dit-il en tapant sur ma main qui cherchait à ouvrir sa chemise.

Il m'aida à monter chez moi et à trouver la serrure qui ne voulais pas s'aligner sur ma clé.

-tu va te mettre au lit. » me dit-il.

-oui, si tu y viens avec moi! » dis-je.

-Non, Michelle, après tu me le reprocherais » m'opposa-t-il.

-Et je pourrais te reprocher de pas avoir saisi l'occasion » essayais-je de dire.

-Je prend le risque dit-il en me laissant sur mon lit.

Un moment après j'arrivais à me changer et à m'endormir en pleurant.

Le lendemain, je n'avais rien oublié, mais ma tête me faisait souffrir. Je buvais de l'eau en sachant que j'allais passer ma matinée à filer aux toilettes : Je décidais de mettre une robe. Puis je filais en cours. Je dois dire que les passages aux toilettes sont plus faciles en tant qu'homme. En tant que femme, je trouvais ça plus commode d'être en robe. Et comme je m'y attendais, avec ce que j'avais bu pour faire passer ma gueule de bois, ça avait été une bonne idée. En fait de bonne idée il allait m'en falloir une seconde pour midi : le moment où j'allais recroiser Marc. Je n'avais pas envie de m'excuser, mais je savais que j'avais eu tord de trop boire, et lui faire des propositions explicites qui me semblaient aller de soit hier soir, et qui étaient plus difficiles à assumer une fois moins alcoolisée.

Finalement à midi, je filais à la cafétaria, mais alors que je voyais Marc dans la salle, je devais passer encore une fois aux toilettes. Assise pour vider ma vessie, je réfléchissais à ce que j'allais lui dire, pour éviter de passer pour une idiote. Puis je sortais en coup de vent.

-Hep, ma salope! » me dit Abdou en m'attrapant par le bras dans le couloir.

-Hey, qu'est-ce que tu fais! » criais-je.

-Ce dont tu as besoin » dit Paul derrière moi en relevant ma robe.

-Mais non » dis-je en passant ma main sur ma robe pour la rabattre en me retournant vers Paul, mais Abdou en profita pour descendre la fermeture éclair dans mon dos.

-Non! » cirais-je encore plus fort en retenant le haut de ma robe. Ils en profitèrent pour la relever encore une fois, et bêtement je rabattis vers le bas, si bien que le haut continua à descendre. Et là Paul tira un peu plus fort, déchirant le haut et dévoilant mon soutien-gorge. A peine avait-il fini que Abdou baissait ma culotte.

-Que se passe-t-il ici! cria un professeur. Mettant en fuite mes agresseurs. Alors que j'étais en larmes.

-Ca va aller, ça va aller » me dit une voix calme, pendant qu'une main remontait le haut de ma robe.

-Je... Je... »

-Je te raccompagne chez toi pour que tu puisses te changer? » me dit la voix calmante de Marc.

-Je... J'ai besoin d'être dans tes bras. » dis-je. Il ne fit pas prier, et se mit derrière moi, pour croiser ses bras devant moi en tenant l'avant de ma robe déchirée. J'étais bien là. Je sentis sa tête contre ma tête, puis il se tourna, et s éloigna. Je ne comprenais pas jusqu'à ce qu'il m'embrasse dans le cou. Là pour la première fois je sentais des démangeaisons dans le bas de mon ventre.

-J'ai besoin de me changer maintenant, merci d'avoir été là. Tu peux me conduire? » demandais-je.

-Dès que tu lâches mes bras » me dit-il en riant.

-Je te laisse te changer? » me dit-il.

-Tu? Tu restes dans la voiture? » demandais-je, surprise.

-Ben, je pensais que tu préfèrerais être à l'aise pour te changer. » me dit-il.

-C'est gentil. Je crois que tu préfèrerais que tu m'accompagnes, Ma robe ne tiens pas » dis-je mal à l'aise. J'avais peur de me retrouver a moitié nue dans la rue, ou des les escaliers, et je préférais ne pas être toute seule.

-Ok, » me dit-il

-Ouf, merci de m'avoir accompagnée » dis-je en fermant la porte, et me m'appuyant sur son torse. Il me prit dans ses bras. Je me sentais bien là, encore une fois.

-C'est normal, je ne comprends ce qui leur a pris à ces... » commença-t-il. Je posais un doigt sur sa bouche. Je n'avais pas envie de l'entendre parler de Paul et Abdou. Mais en levant le bras, je réalisais que mes tétons étaient tous durs. Je serrais alors les cuisses. Il me semblait être humide, sans en être sure. Il chose était évidente, une bosse se formait dans le pantalon de Marc. Je n'avais pas pensé à ça avant. J'avais besoin d'un moment calme, d'un câlin. Mais là... je sentis des picotements dans mon bas-ventre : j'étais sexuellement excitée! C'était la première fois que je le réalisais sur le moment!

Je montais mes mains vers sa tête, pour l'inciter à la baisser vers moi, et je l'ai embrassé sur la bouche. Ses bras me serraient contre lui, et je sentis son sexe contre mon bas ventre.

-Michelle, là on n'est plus juste sur un changement... » commença Marc.

-Mais là je ne suis pas saoule. Et j'ai l'impression que tu n'es pas contre » dis-je en faisant glisser ma main vers son sexe. Il dut être surpris, mais il m'aida a retirer le reste de ma robe.

-J'aime bien ton ensemble » me dit-il.

-J'ai plutôt l'impression que tu voudrais me le retirer. » le taquinais-je. Je le sentis sourire, alors que ses mains se mirent à chercher la fermeture de mon soutiens gorge. Il devait plus habile que moi quand j'étais homme, car assez rapidement je le sentis se défaire. Je levais les bars pour qu'il me le retire. Et ses mains vinrent sur mes seins. Je gloussais un peu d'un plaisir auquel que je ne m'attendais pas.

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