En Famille

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Une aventure, pourtant évitable.
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Siham
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Nous n'étions pas encore installés dans ce nouveau pavillon de la banlieue de Rennes que leur voiture arriva en claxonnant. Ils étaient heureux de nous retrouver après de longs mois de séparation. Eux, c'étaient ma tante son mari Rachid et leurs enfants, Marc et Sofia, respectivement 12 et 15 ans. Ma tante, Milou était une belle femme, aimant la vie, la fête, les amis et la famille. Toujours de bonne humeur et, avec son mari Rachid, un émigré d'origine marocaine et installé en France depuis les années 70, ils formaient un couple, en apparence uni.

La maison était encore en pleine réaménagement et, à part les chambres, tout était encore sens dessus dessous. Chacun de son côté, mes parents et moi, avions pris soin de nous aménager d'abord un coin douillet pour se retrouver et respirer. Ma mère et mon père les installèrent au 1° étage, là où était ma chambre. Celle de mes parents était au rez de chaussée. La tante et son mari avait pris la chambre d'amis, juste en face de la mienne. Un couloir, vers la droite, menait vers la chambre où les enfants allaient s'installer, juste en face de la salle de bain.

Le week end passa entre les travaux à peaufiner, les barbecues et le soir, tant du samedi que du dimanche, le monde était tellement fatigué que personne ne songea à veiller. Ils avaient décidé d'un commun accord, que ma tante et les enfants allaient partir le lundi mais Rachid se proposa pour aider mon père à terminer le treillis qui allait limiter notre propriété, en plus du plancher de la véranda et même s'ils y arrivent, un four à Pizza au fond du jardin.

Mes cours à la Fac ne reprenaient que dans un mois. J'aidais comme je peux, surtout ma mère à préparer les repas, ranger le lave-vaisselle et, le reste du temps j'étais dans ma chambre, entre les réseaux sociaux et quelques révisions à refaire en attendant.

Le premier "flash" fut ce mercredi là quand Rachid quitta la salle de bain et moi qui y allait, nous nous télescopâmes presque. Il sursauta et marmonna un "pardon" en tenant sa serviette autour de sa taille. Il gagna sa chambre.

Je fis ce que j'avais à faire et je regagnai ma chambre. En me retournant pour fermer la porte, la porte de la chambre de Rachid était grande ouverte. M'attendait-il ou simple coincidence mais quand je me suis retournée, sa serviette était à ses pieds, et je le vis entièrement nu devant la glace de l'armoire. Tout ce que je vis, c'est son érection! Mon Coeur ne fit qu'un bond et je fermais la porte presque, en tremblant. Je ne savais pas s'il m'avait vue ou c'est ce qu'il cherchait, toujours est-il que ce spectacle fut le début d'une situation à laquelle je ne m'attendais pas.

Depuis cet incident, il eut comme une gêne inexplicable entre nous. J'évitais de rester seule avec lui et même je pris quelques distances à son égard. Pourtant, lui, il ne me lâcha pas et à chaque fois que je lui tournais le dos, ou qu'une échancrure était un peu osée, son regard comme une caresse brûlante se collait à moi au point que parfois, je l'avoue, une vague d'adrénaline me faisait tressaillir.

Il faut dire qu'il était bel homme, genre viril avec un corps musclé et étant très cultivé, intelligent, il savait endormir mes appréhensions au point, qu'au contraire de ce que je pensais ou voulais, un brin de sympathie commençait à s'installer entre nous, avec cet arrière fond de complicité depuis l'incident de la serviette par terre.

En somme, sans l'avouer à moi-même, j'étais, disons-le, sous le charme. Très bon bricoleur, un jour le rideau électrique de ma chambre refusa de fonctionner et il se proposa de venir le réparer dès qu'il aura le temps. Je compris qu'il avait choisi le moment où les autres adultes partirent faire des courses pour venir, taper à ma porte. J'étais encore au lit, dans une simple nuisette et quand il entra, il me fit comprendre que je devais quitter le lit, pour pouvoir atteindre le mécanisme en haut de la fenêtre. Il était debout avec ses outils et un escabeau à me regarder. Je pensais qu'il allait sortir et me donner le temps de me couvrir mais il resta impassable sans bouger comme si l'occasion n'était pas à rater. Mes jambes d'abord, puis mes seins sans soutiens et mes cheveux en batailles le firent écarquiller les yeux, franchement agréablement surpris par ce qu'il voyait.

- Tu ne pouvais pas prévenir? Lui lançai-je en me mettant debout.

- Ben quoi? Ne me dis pas que tu es gênée! Toi tu m'as vu tout nu. Est-ce que j'ai été dérangé ou offusqué? En éclatant de rire.

Je me dirigeai vers la salle de bain et au moment de prendre le corridor, je me suis retournée pour le surprendre me matant les fesses avec un sourire qui en dit long sur les pensées coquines qui se bousculaient dans sa tête. Une manière de me dire "Tu me plais et alors? Ce n'est pas ma faute!" Ai-je exagéré mon déhanchement? Toujours est-il qu'il chatouillait, en moi, cette part de féminité que nous escamotons, au nom de la censure sociale qu'on qualifie de pudeur. Je me retournai, juste au moment où je prenais le couloir qui menait à la salle de bain. Il était, toujours, avec la même attitude me signifiant qu'il n'avait rien raté du spectacle.

En m'enfermant dans la salle de bain, un trouble envahissait tout mon corps. Je mis une robe de chambre par-dessus la nuisette et revint pour le trouver en haut de l'escabeau. Il me demanda de lui tendre le sac à outils et en m'approchant, de là où il était, il avait une vue plongeante de l'échancrure de la robe. Il se baissa comme s'approcher un peu plus. Son regard fouillait le décolleté et mes seins n'avaient plus rien à cacher. Il resta ainsi, un court instant, pour me fixer dans les yeux et plaisanter :

- Tu ne me tiendrais pas responsable si je devenais maladroit, téméraire! Tu es trop belle pour exiger de moi que je me contrôle, continua-t-il en se tournant vers le mécanisme qu'il comptait réparer.

- Je te laisse travailler, alors!

Notre relation, au milieu du groupe, était terne, voire inexistante mais dès nous étions seuls ou à l'abri des regards, son regard changeait et devenait, clairement admiratif et gourmand. Le problème, si c'est un problème quand on a 21 ans et que les hormones faisaient leur effet, c'est que je me mettais tant à chercher ces moments que je qualifierais de complices où il devenait audacieux et entreprenant que de le "vamper" soit par un look tentant, soit par des attitudes, franchement provocantes.

Un vendredi, les parents et sa femme reçurent la triste nouvelle d'un décès dans la famille paternelle et décidèrent d'aller assister aux funérailles sauf lui, qui prétexta ne pas aimer les enterrements. Nous devions donc rester sous sa garde, ses enfants et moi, tout le long du week end. Dès que la voiture démarra, Rachid se transforma en chevalier servant et ne me quitta plus. A la cuisine pour préparer le diner ou ailleurs, pour surveiller les enfants. Tout était prétexte de quolibets ou de sous-entendus au point qu'après diner, nous bordâmes ensemble les enfants, chacun dans son lit et nous nous retrouvâmes, au salon comme un couple marié!

Ce soir, il pleuvait des trombes avec orages et éclairs. J'étais à la fenêtre, à admirer le spectacle de la lumière dans les nuages, à chaque grondement. Je le sentis derrière mois quand il posa ses mains mes épaules. Il me murmura :

- Tu sais comment calculer, à que distance d'ici, ka foudre est tombée?

- Non.

- Attends! Regarde, surveille l'éclair et commence à compter que tu le vois.

- Comment ça?

- Quand tu vois l'éclair, tu comptes 1, 2, 3

- Ok. Dis-je et il en profita pour me coller un peu plus, sa tête presque sur mon épaule.

Au moment où l'éclair jaillit des nuages, il me serra les épaules et dit :

- Allez, vas-y compte!

- 1, 2, 3, 4,

- Stop! Tu as entendu le tonnerre?

- Oui et alors?

- ça, veut dire que la foudre est tombée à, environ, 4 km d'ici!

- Comment ça?

Il s'arrangea pour se coller à moi en me tenant par les épaules au point que je sentis son bassin contre le mien.

- Tu sais, dit-il, que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son?

- Oui et alors?

- Quand tu vois l'éclair, le son du tonnerre est en retard. Ce retard, tu le mesures en comptant les secondes comme avec un chronomètre!

Il lâcha une épaule et fit le geste de chronométrer juste à proximité de ma poitrine.

- Vas-y on recommence! Tu as compris?

Pendant que nous attendions l'éclair, sa main se posa sur mon ventre et c'est là où je sentis son érection contre mes fesses. Mon Coeur se mit à battre très fort. Comme une sorte de griserie voluptueuse me gagne. Il a dû sentir ma vulnérabilité car, sa main sur mon ventre me tira vers lui, presque imperceptiblement, si bien que je pouvais sentir sa bite se tendre entre mes fesses. Quand l'éclair jaillit du ciel, il me serra presque si fort contre lui que sans me rendre compte, je me cambrai et me mit à compter :

- 1, 2, 3, 4, 5, 6! Quand le tonnerre fit vibrer les vitres du salon tellement si fort que j'ai sursauté et, lui, comme pour me protéger, en profita pour m'enlacer et me serrer contre lui. Je sentis ses lèvres sur mon coup. Son baiser était, à la fois, chaud, tendre et rassurant

Apaisée mais surtout troublée par cette étreinte improvisée, je restai immobile mais je dus vite me rendre à l'évidence quand sa queue, bien callée entre mes fesses se contracta. Je ne fis aucune réaction et c'était comme s'il guettait comme allais-je réagir. SEs mains, doucement, me caressèrent les hanches et remontèrent jusqu'à mes seins. Presque inconsciente de ce qui m'arrivait tant le plaisir qu'il me procurait était intense, je me laissai aller même quand une main se mit à baisser la fermeture éclair de mon survêtement. Doucement, comme pour ne pas me brusquer, il l'introduisit, chercha à relever le débardeur en dessous puis le contact de sa main sur ma peau, j'étais conquise, offerte, incapable de le repousser. Au contraire même, ma cambrure s'ajusta à son bassin. Son érection était dure et avec un mouvement imperceptible, il s'ajusta tout en prenant possession de mon sein gauche. Je ne portais pas de soutien-gorge. Trois points d'impact, le cou, le sein et entre mes fesses me mire KO!

Un nouveau coup de tonnerre me réveilla de cette torpeur sensuelle et je me dégageai en riant

- Je n'ai pas compté pour vérifier! Dis-je en me libérant. Il ne fit aucun geste pour me retenir mais quand je me retournai pour observer son état, le regard presque ailleurs et surtout le renflement au niveau de sa braguette me firent comprendre qu'il n'allait pas en rester là, cette nuit. Mon esprit galopait de scénario en scénario. Du plus glacial au plus chaud. De la morsure de l'effort pour me retenir à l'extase de l'assouvissement du désir qu'il a réussi à susciter en moi. J'étais, à la fois perplexe et conquise. Culpabilisant un peu mais beaucoup sans scrupule quand la joie est à l'intérieur et ne demande qu'à jaillir. Il s'approcha de la baie vitrée et s'appuya sur le chambranle pour regarder, sans voir, le ciel, la pluie, le tonnerre. Il était, pensai-je, déjà ailleurs!

Je le quittai pour aller dans ma chambre, me changer pour la nuit. Je revins quelques minutes plus tard et le trouvai, maintenant habillé en touareg sahraoui, de ces larges gandoras que portent les hommes bleus. Était-il du Sud Marocain, lui avais-je demandé, un jour et il se plongea dans une large histoire de géographie, expliquant que sa famille avait migré à l'arrivée des espagnoles et que depuis, il a toujours vécu au Nord. Sa culture ancestrale était intacte et lors d'une soirée arrosée, il s'était largement étalé sur la culture du Sud. La préférence traditionnelle des hommes pour les postérieurs proéminents des femmes car dit-il, quoiqu'on dise, les fesses, avec la poitrine étaient les atouts majeurs de toutes les femmes.

Avais-je une quelconque pensée coquine en optant pour une tunique genre gandora moderne qui alliait la coupe traditionnelle, manches dans le prolongement de la robe, un peu la forme de ces rongeurs palmés qui volaient, et le cintrage, à partir de la taille pour mouler la croupe ,Une manière de tout laisser deviner sans rien montrer. C'est un peu, ce qui aguichait les hommes quand ils doivent imaginer le reste de ce qu'ils n'arrivaient pas voir. En passant à la cuisine pour tout ranger dans le lave-vaisselle, il me suivait du regard avec d'autres pensées plus lubriques.

Peut-être, troublée par ce regard de mâle qui caressait mes rondeurs, avais-je exagéré le déhanchement sans m'en rendre. Toujours est-il que penchée sur le plateau où je rangeais les couverts, je ne le vis pas arriver jusqu'au moment où ses main me prirent par les hanches et je sentis, entre mes fesses, sa rigide érection. Les 2 vêtements en toile que nous portions, tous les deux, rendirent le contact si réel que je suis restée comme figée. Il pensa mon attitude comme un consentement et dans un audacieux mouvement de son bassin, il effectua un va et vient de son bassin contre ma croupe, si voluptueux que je faillis perdre l'équilibre et me retins au bord du meuble pour ne pas tomber. Ses mains sur mes hanches me tiraient vers lui comme s'il voulait s'enfonçait en moi tellement son sa queue était raide. Je repris pied et me relevai pour me tourner vers lui:

- Tu es fou, Rachid!

- Pourquoi?

- Tu oublies ta femme et je ne suis pas du genre.

- De quoi parles-tu? Quel genre?

- D'abord, tu es le mari de ma tante, lui dis-je, en lui tournant le dos pour partir et je ne suis pas encore à l'âge des relations entre adultes.

Je me dirigeais vers le salon et lui dans mes pas:

- Mais tout à l'heure, c'était quoi? Tu n'as pas aimé?

- Juste un moment de faiblesse qui n'aurait pas dû arriver!

- Est-ce que ce n'était pas bien? Ce que tu as ressenti était bien réel, non?

A me rappeler l'état de fausse ébriété dans laquelle cela m'avait plongé, j'eus presque envie de reprendre et me laisser aller mais, j'étais encore jeune fille vierge et cela, dans la tradition familiale est un point d'honneur, non pour moi mais pour mes parents. La virginité n'est pas seulement une tradition, c'est aussi la preuve de l'accomplissement du devoir des parents. Plus que religieux, c'est culturel.

Je me suis arrêtée pour lui faire face et, sur un ton ferme et sincère :

- Rachid, s'il te plait, je n'ai rien contre toi et même, tu as remarqué que tu ne m'étais pas indifférent mais, en plus d'être marié et de surcroit, le mari de ma tante qui m'est très chère, nous ne sommes pas en Suède. Nous avons nos règles et nos traditions et tu le sais, c'est important dans une famille comme la mienn, je suis encore jeune fille et l'honneur de mes parents en dépend. Alors oublie.

- Ah, oui! Ecoute, chérie, je ne me permettrais jamais de te causer du tort tant avec toi-même qu'avec ta famille ou ta tante. Seulement, tu l'as vu, tu m'attires et tu l'as dit, je ne te suis pas indifférent et si cela doit être et rester un secret entre toi et moi, il est bête de se contenter de quelques instants quand nous pourrons vivre plus et mieux. Ecoute, ne me réponds pas, réfléchis et je te promets que je me contenterai de ce que tu voudras me donner sans te forcer. Tu sais où je dors, si tu as envie, je serais heureux de nous tenir compagnie. Excuse-moi, je ne voulais aucunement t'effaroucher et même si tu ne me rejoins pas, je comprendrais!

Je tourne le talon et me dirige vers ma chambre avec, comme une caresse insistante, son regard sur mes fesses.

Que voulait-il dire par "je me contenterai de ce que tu voudras me donner sans te forcer"? Pourrions-nous nous contenter de baisers et d'attouchements sans que la situation ne déraille et que je me retrouve sous un home de ce gabarit, sans aucune issue autre que de subir son envie? En me mettant au lit, des pensées s'entrechoquaient dans ma tête et, soit, c'est la sensation voluptueuse qu'il a provoquée en moi en me collant par derrière qui me grise, soit c'est la crainte de me voir subir un viol consenti sans autre recours que mon audace pour l'avoir rejoint, qui me terrorise. Se pourrait-il que, n'y tenant plus, il songerait à venir me rejoindre dans ma chambre? Dans quelle situation me suis-je fourrée? Me dis-je mais je savais que c'était, tout au fond de moi, cette vague d'hormones qui me submergeait, me faisait cogiter pour trouver une raison pour aller le rejoindre. Les minutes s'égrenaient et le sommeil refusait de venir m'apaiser. Un bruit venant de la cuisine me fit revenir sur terre. Est--ce lui ou un de ses enfants? Ils étaient chez nous et j'étais responsable de tout ce qui pouvait se passer en l'absence de mes parents. Je trouvais l'excuse valable pour aller voir. Un peignoir de soie, malgré le temps frisquet mais suffisant pour tout montrer sans rien laisser voir à part la naissance de mes seins ou mes fesses moullées par la toile fine.

J'arrive dans le couloir menant à la cuisine. La lumière était allumée, il y avait quelqu'un. Un bruit de verre, de tiroir et quand j'arrivais, Rachid était là? Me tournant le dos, vêtu seulement d'un boxer blanc qui moulait ses fesses toutes en muscles.

- Ah, c'est toi! Dis-je à voix haute. Il se tourna et me vit. Sans être étonné de me voir mais, devant mon peignoir à mie cuisses que je retenais pour cacher mes seins, il eut comme un air de quelqu'un d'agréablement surpris et, au lieu de me dire ce qu'il faisait dans la cuisine :

- Wao! Tu es sublime, ma chère. Je t'ai vu belle, là tu es particulière, continua-t-il en avançant vers moi, un toast à la main.

- Tu fais quoi? Lui dis-je comme si je n'avais fait attention.

- J'avais un petit creux mais là j'ai un plus grand quand je vois combien tu es attirante dans ce peignoir. Et toi, me dit-il, tu viens faire quoi?

La première chose qui attira mon regard jusqu'à, presque me couper le souffle, c'était son énorme érection qui rendait informe son boxer., Il avançait vers moi avec une assurance telle que je rendis compte qu'il lisait tout en moi. Du frémissement des cils à celui des lèvres qui tremblaient. Il était arrivé si près que je sentis mon cœur battre. Je ne savais quoi lui répondre. Il s'approcha encore et doucement, de sa main libre, il actionna l'interrupteur, plongeant la cuisine dans l'obscurité. Le temps que mes yeux s'habituent à la lueur venant du jardin, je sentis son corps contre le mien. En levant les yeux vers lui, il écrasa ses lèvres sur les miennes et, dans un premier moment, j'ai pensé à le repousser mais je sentis sa main me serrer contre lui par la taille, son bas ventre au contact du mien. J'avais fondu et n'avais plus aucune résistance même pour lui répondre quand il me murmura :

- Tu attendais une occasion pour venir, je te l'ai offerte! Je tremblais en découvrant qu'il avait raison. Je n'opposais plus aucune résistance même quand il ouvrit le peignoir pour se mettre à me dévorer les seins avec une telle fougue que je faillis tomber en arrière. J'étais sous le charme de ces sensations étranges, mêlées de crainte, peut-être mais de volupté. J'arrivai à me dégager pour le repousser, le temps de respirer et de remettre de l'ordre dans mes cheveux, le peignoir et je fis mine de partir quand il me retint et me tira vers lui, moins pour m'obliger à rester que, plutôt, pour me signifier qu'il n'avait pas l'intention de laisser passer l'occasion.

- Ecoute, me dit-il en actionnant l'interrupteur, je vais dans mon lit et j'espère de tout cœur que tu vas me rejoindre sinon, je comprendrais. Il me tira vers lui et déposa un baiser fougueux, presque plus comme une invitation que comme un au revoir et je le vis, de dos, partir sans se retourner vers la chambre d'ami où il dormait. Comme pour me donner une contenance, je bus un verre d'eau au robinet, presque machinalement. Tout mon corps tremblait et mon esprit faisait le sprint le plus rapide de toute ma vie. "Oui ou non, dois-je le rejoindre?" Était la question qui faisait défiler toutes les autres comme : que va-t-il se passer? Que va-t-il me faire? Et si les autres venaient à l'apprendre? Je regagnais ma chambre lentement et, comme je devais passer devant la sienne, c'est un peu comme un appel. Je me suis arrêtée devant sa porte, il n'y avait pas de lumière et toute la maison, d'ailleurs, était dans l'obscurité, à peine éclairée par la lumière de l'extérieur.

Siham
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