Gynette, Un Esclave Ch. 01

Informations sur Récit
Les origines.
804 mots
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00
Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/08/2024
Créé 05/17/2024
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Vincent était un garçon d'un naturel timide et effacé. Toute son adolescence il avait vu ses copains se taper filles après filles. Et lui restait là, sans oser. En fait, les filles le terrifiaient. Il n'imaginait pas qu'elles aient une vie sexuelle.

Un copain plus déluré avait bien essayé de le déniaiser en l'amenant chez une pute dans un bordel, il avait payé mais avait fui et le copain avait dû le remplacer au lit.

Quelques attouchements avec des condisciples, des masturbations mutuelles, c'était là toute son expérience.

Dix ans déjà!

Vincent avait fini par épouser Marion.

C'avait été laborieux. Après de longues fiançailles, séparations, reprises, disputes, réconciliations, Marion lui avait mis le marché en mains, le mariage ou la rupture définitive.

Ce fut enfin son dépucelage.

Elle était enseignante. Lui avait terminé sa formation de photographe.

Mais un bel héritage l'avait laissé financièrement à l'aise et il n'était pas pressé de s'établir, préférant prendre des photos pour son plaisir, préparant une exposition qu'il ne mena jamais jusqu'à son terme.

En fait, il glandait plus qu'autre chose.

Au fil du temps, des lectures de l'époque, ils découvrirent Emmanuelle, puis Histoire d'O, Sade. Masoch enfin. Masoch surtout.

Au fil de confidences sur l'oreiller, leur relation s'était établie sur un nouveau mode.

Ils avaient expérimenté l'échange des rôles. Marion d'abord en Emmanuelle, puis en Wanda, inspirée de Wanda von Dunajew, La Vénus à la fourrure.

C'était devenu définitif : Marion serait la Maîtresse, Vincent le soumis, puis l'esclave.

Masochiste.

Looser depuis toujours, il mit enfin un nom sur son penchant : Masochiste.

Par jeu d'abord, il se fit attacher tout nu au lit. Moquer, insulter, houspiller.

Il en voulait toujours plus. Exigea qu'elle lui pince les tétons, le branle, le gifle enfin.

Dans un magasin du village, il acheta un martinet, mais c'était plutôt un jouet décevant.

Alors il trouva sur un marché un long fouet tressé que vendaient des noirs.

Marion, réticente au début, mais acculée par les exigences de son mari, accepta de le lui infliger. Il n'était satisfait que lorsqu'il pouvait voir les zébrures sur son corps.

Au lit, il racontait des histoires où elle le torturait. C'était une façon de lui suggérer ce qu'il n'osait pas encore lui demander.

Et d'autres histoires où il lui apprenait comment une Dame doit commander à son esclave, ce qu'elle devrait en exiger, et surtout comment la punir.

Travesti.

Peut-être, probablement inspiré par les réflexions de sa mère dans son enfance « J'aurais tant voulu une petite fille », il avait en lui le goût du travestissement.

Son idéal était d'être une fille. Une soubrette, une bonniche, une femme de ménage, une bonne à tout faire.

Une femelle enfin.

Marion accepta par jeu qu'il porte une de ses petites culottes de dentelle pour dormir, puis pour faire le ménage.

Une visite à la capitale dans une boutique de vêtements érotiques.

Marion était plutôt petite, les seins menus. Peu de tenues lui allaient. On lui trouva cependant une paire de cuissardes en peau de serpent, à talons aiguille et qui lui montaient à mi-cuisses.

Au rayon vêtements, il repéra une tenue de soubrette. La vendeuse demanda « Petite ou grande taille? » Grande, dit-il. Sans états d'âme, elle le regarda pour évaluer la taille et lui trouva ce qu'il fallait.

La parure de satin noir garnie de dentelle blanche ne couvrait que le devant, tenue par de fines bretelles. Elle lui proposa de fines chaussures vernies noir avec des talons de dix cm.

Vincent voulut un prénom féminin. Il proposa Gynette comme esclave gynarchique. Marion approuva ce choix.

À la maison, Gynette vivait désormais en permanence en femelle.

Marion s'amusait de son fantasme. Elle lui apprit le maquillage. Comme il était blond, la barbe fine, le fond de teint le masquait de manière acceptable. Il avait les cheveux longs, elle le fit coiffer autant que possible en fille. Critiquant ses aisselles, elle lui dit de s'épiler. Il la prit au mot et, avec son aide, se rasa et s'épila tout le corps.

Ils en vinrent à lui acheter de vrais vêtements de femme.

Gynette avait maintenant sa garde-robe. Plein de petites culottes, de soutiens-gorge rembourrés, de porte-jarretelles, de bas nylons. Quelques robes, des chemisiers, des minijupes, des escarpins. Et des tenues de souillon, tablier, mules, pour faire son nettoyage.

Gynette n'aimait rien tant que faire la femme de ménage. Le rangement, le nettoyage, le repassage, la cuisine faisaient son bonheur. Et celui de Marion qui, trouvant tout naturel d'être débarrassée des tâches, prit l'habitude de se considérer comme la Dame, et Gynette comme une vraie bonne à tout faire.

Lorsqu'elle avait à faire la lessive, Gynette adorait sentir et lécher les petites culottes de sa Maîtresse. Elle lui demanda de bien vouloir les porter plusieurs jours afin d'avoir de quoi se repaître.

Son fantasme prenait enfin corps.

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