Gynette, Un Esclave Ch. 02

Informations sur Récit
La routine du matin.
940 mots
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1.3k
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Récit n'a pas de balises

Partie 2 de la série de 8 pièces

Actualisé 06/08/2024
Créé 05/17/2024
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Gynette se levait très tôt pour se pomponner, s'habiller en soubrette, ranger le salon, cirer les chaussures et les apporter à quatre pattes dans sa gueule, préparer et servir le petit déjeuner au lit à sa Maîtresse. Tandis que Marion prenait son café, Gynette se déshabillait toute nue et s'allongeait au sol, bouche grande ouverte pour servir d'urinoir.

Puis l'ordre claquait : « Aux cordes ».

C'était le moment préféré de Gynette. Dans la bibliothèque, elle avait installé des crampons au plafond d'où pendaient des cordelettes de nylon. Elle en avait vissé aux bouts d'une barre faite d'un manche de balai pour un écarteur de jambes.

Elle passait ses chevilles et ses poignets aux nœuds coulants. Marion, la regardant à peine, passait à la salle de bain pour sa toilette et son maquillage. Gynette attendait, impatiente. Enfin Marion revenait en petite culotte et soutien-gorge. Depuis quelques temps, Gynette avait exigé que sa Maîtresse la masturbe. Elle lui avait expliqué que, comme elle adorait le fouet, il fallait d'abord tuer son excitation afin qu'elle ressente mieux la souffrance.

Marion lui faisait lécher le sperme dans sa paume. Lui fourrait sa petite culotte en bouche en guise de bâillon. Elle prenait ensuite le fouet et commençait à cingler durement son esclave. De quelques coups au début, Gynette en avait exigé vingt, maintenant trente. Elle n'était satisfaite que lorsqu'elle pouvait contempler les profondes traces rouge sang qui la zébraient.

C'est seulement une fois bien fouettée qu'elle était prête à assumer la charge de ses travaux ménagers.

Candauliste?

Dès les débuts d'internet, Gynette avait trouvé des sites qui exposaient des photos, vidéos et récits de masochistes. Elle amenait Marion à s'en inspirer pour lui infliger des punitions de plus en plus cruelles, des tortures, CBT, marquage au fer.

Mais la découverte, c'étaient les sites de cuckolding où l'on voyait la Maîtresse former couple avec un amant, le cocu servant les deux. Humiliations et sévices pour l'esclave, creampie, enculations sous les moqueries de l'épouse.

Elle guidait le récit, Marion devait lui faire sucer l'amant, lui offrir son petit trou, se faire femelle séduisante pour lui plaire.

Sur l'oreiller, Gynette se faisait maintenant raconter des histoires où Marion imaginait leur vie aves un amant qui serait l'homme de la maison. L'esclave soumise sexuellement au mâle dominant pour sa plus grande honte. D'autant plus que, mis à part quelques masturbations avec des condisciples dans son adolescence, Gynette avait les mâles en horreur, elle qui ne voulait être dominée que par la Femme.

Mais tout changeait si la Maîtresse en donnait l'ordre, l'esclave se sentait encore plus esclave, dégagée de toute responsabilité, de toute ambivalence, de toute pulsion homo.

Ils flirtaient avec l'idée de rendre cette situation réelle.

Alors, candauliste? Non, pas vraiment.

Souminateur.

Marion s'habituait peu à peu à vivre son rôle de Maîtresse. Elle y trouvait pas mal de satisfactions. Par exemple la maîtrise de son activité sexuelle, être débarrassée du souci du ménage.

Mais ce qui commençait à lui peser, c'était qu'en fait Vincent restait Maître du jeu. Qu'il n'en avait jamais assez des sévices. Qu'il imposait tout selon son fantasme.

Un soir au lit, elle s'en ouvrit à lui pour le confronter. Vincent avoua avoir le même problème.

Ce qu'il aurait voulu, c'est que Marion soit réellement la Maîtresse, il s'en expliqua.

L'objectif de Gynette était, au final, d'être totalement pris en charge par sa Maîtresse. De n'avoir surtout plus à réfléchir ni à décider de rien. Mais à obéir. Seulement obéir. Rien qu'obéir.

Marion s'effrayait un peu de cette responsabilité que son mari voulait la voir endosser.

Ils étaient dans une impasse.

La solution se trouva sur internet.

Le contrat.

Pas mal de témoignages faisaient état de contrats d'esclave.

Vincent s'en inspira pour rédiger le sien, qu'il soumit à Marion. Ils prirent quelques jours pour en parler, le modifier, l'adapter.

« Contrat entre Marion (La Maîtresse) et son mari Vincent (l'esclave).

Par la présente, il est convenu ce qui suit entre Marion (La Maîtresse) et son mari Vincent (l'esclave).

Foncièrement masochiste, Vincent s'engage librement et à sa demande expresse à être l'esclave de Marion, avec pour aboutissement ultime d'appartenir corps et biens à sa Maîtresse.

L'esclave aspirant à être réduite au rang de femelle, elle répondra au nom de Gynette, et sera féminisée autant que socialement possible.

Malgré son hypocrite bonne volonté, la souillon est menteuse, paresseuse et négligente. Elle a donc besoin d'un dressage très strict et de punitions nombreuses et conséquentes pour atteindre à l'obéissance inconditionnelle. Maîtresse fera confesser ses fautes, actes ou pensées.

Maîtresse soumettra son esclave à la torture. Elle pourra ainsi tester sa résistance à la douleur et s'en fera craindre.

L'esclave avoue son goût immodéré pour les sécrétions de sa Maîtresse, lécher ses petites culottes excessivement sales, boire son pipi aussi souvent que possible, lui servir de papier-toilette.

En tant que Maîtresse absolue, Marion disposera de tous droits sur la personne de Vincent, dite désormais Gynette.

Elle jouira d'une liberté sexuelle pleine et entière s'il lui plaît d'avoir des amants, comme le souhaite Vincent.

Gynette subira toutes pratiques et humiliations en privé ou, si Maîtresse le décide, en public. En particulier elle sera soumise à un amant comme à son Maître.

Selon le bon plaisir de sa Maîtresse, elle désire et s'engage à être soumise devant et par d'autres personnes à qui Elle décidera de la livrer. Ceci bien sûr sans aucun avertissement.

Fait à notre domicile, le premier mars.

Signatures : Marion (La Maîtresse), Vincent (l'esclave Gynette). »

Gynette regretta qu'il n'y eut pas de témoins pour rendre l'acte plus authentique.

Néanmoins, cette officialisation facilita la normalisation de leur relation faite désormais de Contrôle et d'Abandon.

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