Hôtel avec service

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La rencontre d’une soubrette très accorte
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Quelle veine ! Ma société m’envoyait à Montréal ! Après avoir bossé pendant trois ans dans mon petit patelin du Bas-du-Fleuve, j’allais enfin pouvoir savourer la métropole tout en gagnant ma croûte. Dix jours de rencontres et de discussions, ce qui ne nuisait en rien à mon avancement. Mais Montréal pour toile de fond donnait une saveur toute particulière à l’aventure. Et comme les dix jours comprenaient une fin de semaine (pas la peine de me ramener de si loin pour quelques heures), c’était le pied ! La possibilité de rester dans un grand hôtel, de bien bouffer le soir, de me la couler douce… Enfin, à 28 ans, je commençais à goûter les petites récompenses que le boulot peut apporter.

La fin de semaine avait donc commencé avec son lot de promesses. Le vendredi soir, après avoir savouré avec mes collègues un bon dîner bien arrosé dans un petit resto de la rue Saint-Denis, j’étais allé tout fin seul dans un bar sympa. Malchance ou méconnaissance des règles de la drague dans la grande ville, je n’avais pu entrer en contact avec aucune fille.

Bof. Il y aura d’autres occasions. Je rentrai donc à mon hôtel après avoir savouré quelques rousses en bouteille, faute d’en ramener une sur pattes.

Samedi matin. Sans la sonnerie du réveil. Tout le loisir voulu pour reprendre vie à son rythme. Graduellement, donc, mon cerveau revenait à la vie. Demandant du Led Zeppelin, rien de moins. M’allongeant le bras jusqu’à la table de chevet, je m’emparai de mon baladeur, le mis en marche et me coiffai du casque d’écoute (pas de p’tits bidules dans mes oreilles, je vous prie!).

Était-ce la vie revenant dans le cerveau qui inspira les autres parties du corps ? Je sentis peu à peu ma bite qui manifestait sa présence. Elle aussi s’éveillait, et s’étirait en ce matin de congé. Demandant de l’attention. Et comme je dors à poil, aucun pyjama ne venait contenir ses élans.

Faute d’une volontaire pour assouvir mes passions, je ne pouvais faire que deux choses. Tenter d’oublier la chose et juguler cette force qui m’animait ou prendre les choses en main. Ne me sentant nullement porté vers la continence, je repoussai le drap qui me couvrait, donnant ainsi le champ libre à mes mouvements, et commençai à caresser mon membre durcissant. On va calmer la bête ce matin : elle aura bien repris sa vigueur ce soir si la drague est plus profitable.

L’air frais sur mon corps était grisant. Je fermai donc les yeux et me laissai aller à la rêverie. Tour à tour, je me remémorais quelques baises mémorables que j’avais vécues et imaginais quelques parties de jambes en l’air des plus prometteuses.

La voix de Robert Plant est aiguë. Mais demeure quand même virile. Un petit cri étouffé, poussé par une voix résolument féminine me tira de ma torpeur érotique. Arielle était là, interloquée. Je savais qu’elle s’appelait Arielle, bien que le moment ne se fût nullement prêté à la lecture de la petite plaque qui porte son nom et qu’elle arbore sur son uniforme de femme de chambre. Je savais pour l’avoir saluée plus tôt cette semaine et avoir fait un brin de causette.

Très mignonne, Arielle. Moitié antillaise, moitié québécoise. Peut-être 23 ans. Avait mis fin à ses études après une année peu satisfaisante à l’université. Bossait dans cet hôtel depuis un an environ, afin de se donner un peu de recul pour se lancer dans un programme d’études plus approprié. Comme elle le disait, « Ce qu’il y a de bien avec cet emploi, c’est qu’aucune considération un tant soit peu intellectuelle ne vient biaiser ma réflexion. En faisant des lits, j’ai tout le loisir nécessaire pour soupeser le pour et le contre de l’architecture et des langues modernes. » Elle disait ça en riant. Et son rire me plaisait.

Mais à cet instant, elle ne riait pas. Arielle s’était vite retirée dans le petit corridor d’entrée, derrière un coin. Pendant ce temps, j’avais eu le réflexe de retirer mon casque d’écoute, avant de remettre mes deux mains sur mon bas-ventre, tentant de cacher mon sexe dans un réflexe pudique. Toute confuse, Arielle bafouillait « Pardonnez-moi, j’ai cogné et, n’entendant pas de réponse, je suis entrée. » Normal : un petit toc toc sur la porte ne peut rivaliser avec Led Zeppelin.

Estomaqué, je répondis « Ça va, je devrais survivre. » Après un instant, le rire familier et enchanteur d’Arielle revint à mes oreilles. « Je l’espère ! Sinon, tu imagines les tracas que je vais avoir avec mes patrons ! » Le tutoiement ne m’avait pas échappé.

Un peu ragaillardi, je surenchéris. « Et qu’aurait-on écrit dans la rubrique nécrologique ? “Mort après avoir été pris la main dans le sac… non, sur le sac !” » J’étais un peu étonné moi-même de l’audace qui avait inspiré cette blague grivoise. Mais Arielle riait de plus belle.

Elle s’arrêta soudain de rigoler. « J’aimerais me faire pardonner », dit-elle. Avant même que j’aie eu le temps de lui répondre qu’il n’y avait rien à pardonner, je la vis revenir, tournant le coin et s’avançant vers moi. « Laisse-toi faire », dit-elle, d’une voix douce.

Elle s’approcha du lit et s’assit à ma droite. J’étais encore couché, tâchant inutilement de cacher mon érection. Arielle glissa sa main droite vers mon bas-ventre. Doucement, elle retira mes mains pour révéler mon sexe tout dur. Elle s’en empara et commença à me branler très lentement. Une sensation électrisante me parcourut le corps. « Laisse-toi faire », répéta-t-elle. Comme s’il y avait une quelconque réticence à vaincre chez moi.

Je laissai ma tête se poser sur l’oreiller, regardant le doux visage d’Arielle pendant qu’elle me branlait. Elle était si belle. Elle avait un petit sourire amusé, comme une gamine qui découvre un nouveau jouet. Ce qui était le cas, du reste.

Sa main alternait de façon experte entre mes couilles, qu’elle malaxait tendrement, et ma bite, qu’elle branlait tout doucement. Je sentais l’orgasme approcher. « Pas tout de suite », dit-elle, ayant pressenti l’éclatement. Elle retira donc sa main de ma queue, se concentrant sur mes couilles, qu’elle caressait de façon experte. Puis, lorsque l’orgasme se fit moins imminent, elle reprit le va-et-vient sur ma bite.

Après deux ou trois reprises de ce petit jeu, j’étais au comble de l’excitation. Arielle savait quoi faire : après tout, elle n’était pas là pour me torturer ! Elle continua donc à me branlocher de façon résolue, comme quelqu’un qui sait ce qu’elle fait. Et elle le savait.

Ce fut un orgasme exceptionnel, quasi déchirant. Le premier spasme projeta des gouttes de sperme jusqu’à la tête du lit. Par chance, Arielle avait pensé à viser un peu de côté : le jet aboutit sur l’oreiller, non loin de ma tête. Trois autres spasmes bien ressentis me parcoururent. Arielle continuait son mouvement si bienfaisant, en ralentissant peu à peu.

Quand ma bite cessa d’être agitée, quand je pus enfin rouvrir les yeux, je vis le visage souriant d’Arielle, encore plus belle.

« Je n’ai jamais éprouvé des sensations aussi fortes, aussi plaisantes », lui dis-je. « Mais maintenant, c’est à mon tour de te faire du bien. »

« Ah non ! », s’écria-t-elle, se redressant subitement. « J’ai mon boulot à faire, monsieur ! » Mais son sourire me laissait comprendre qu’elle n’était en rien offusquée.

« Mais comme il prend fin à 17 heures… Rencontre-moi à 19 heures, métro Mont-Royal ! »

* * *

J’ai bien aimé mon séjour à Montréal. Qui fut mémorable. Et Arielle aime bien mon coin de pays. Depuis notre rencontre, ma compagne de vie et moi visitons Montréal chaque année. Nous descendons à l’hôtel où je l’ai connue. Et j’ai le plaisir de lui faire du bien à mon tour.

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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2 Commentaires
MaxileMaxileil y a environ 16 ans
vive les hotels !

Voila un texte très bien écrit, une histoire assez originale et un déroulement rondement mené. Je trouve ton style très fluide, facile à lire tout en étant riche de descriptions, juste ce qu'il faut. J'aurais aimé un texte plus long, avec des évolutions plus graduelles et plus inatendues, mais c'est plein de simplicité et de rapports complices, naturels et instinctifs entre les personnages. Tout ce que j'aime ! Je ne peux malheureusement pas apprécier tes autres soumissions, je suis nul en anglais! J'attend impatiemment ton prochain texte en français.

AnonymousAnonymeil y a environ 16 ans
SUPER

Continue, tu as du talent!

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