Hypnose Mécanique 04

- On est où?

Je n'ai pas répondu, me contentant d'appuyer sur ma montre. Aussitôt Siobanne s'est raidie, le regard vide.

- Tu penses quoi de moi?

- Tu es merveilleux, l'homme parfait. Je t'aime comme une folle, mais si je fais quelques allusions à mon amour pour toi, je n'ose pas encore te le dire ouvertement.

Parfait, son regard sur moi a parfaitement changé depuis la dernière fois.

- Tu es heureuse?

- Non, vraiment pas. Je prends même des anti-dépresseurs.

- Pourquoi?

- Parce que tu ne sors pas avec moi. Tu couches avec ta sœur, tu sors avec Lin.

- Je comprends. Ton amour pour moi va encore grandir chaque jour. Il te fera de plus en plus mal, ce sera beaucoup plus dur pour toi. Tu ne parleras plus que de moi quand je ne suis pas là. Tu chanteras mes louanges, ma perfection. Tu ne penseras plus qu'à moi. Tu vivras pour moi, je serais ton unique pensée, ton unique intérêt, ta seule passion, ta seule raison de vivre. Tu auras mal, très mal quand je ne suis pas à tes cotés. Ce seras vraiment dur pour toi. Le fait de me voir avec d'autres filles, sera terrible, tu te sentiras en dessous de tout.

- D'accord.

- Mais maintenant, en plus, tu as envie de moi. Tu ne pense qu'à baiser avec moi. Rien que de me voir te fais mouiller. D'ailleurs, tu auras tellement envie de moi, que cela en seras douloureux, chaque fois que cela te sera possible, tu seras obligée de te masturber pour faire descendre cette pression si douloureuse. Ma seule présence te rendras folle de désir, ça te brûlera tellement ton envie est forte. Mais il y aura encore et toujours ce blocage, qui t'empêche de te déclarer ouvertement. Puis, comme je te l'ai déjà dit, un jour, quand seule la mort te paraîtra le seul échappatoire, tu me feras une déclaration de fou. Une déclaration public, lyrique. Compris?

- Oui.

- Parfait. Oublie cette conversation, reviens à toi.

- J'ai ensuite ramené Siobanne chez elle, avant de rentrer rejoindre les jumelles.

Je suis sorti avec Lin pendant quinze jours. Avant qu'elle ne quitte l'université pour se consacrer uniquement à son nouveau métier de putain. Siobanne est de plus en plus folle de moi. Chacune des vingt-six putes, sont venue me chercher, à tour de rôle, à la sortie de mes cours. Comme si on sort ensemble. Pour les autres élèves, ces merveilleuse filles, étaient mes petites amies. Toutes paraissaient très amoureuse de moi. Certaines, alors qu'une autre les avaient remplacées, venaient me faire une scène pour que je retourne avec. Pleurant, me suppliant. Le tout sous mon emprise bien sur. L'apothéose, fut quand les jumelles, vinrent me chercher ensemble, m'embrassant goulûment l'une après l'autre. Ma réputation à changé. Les garçons m'admirent, se demandant comment je fais pour séduire des filles aussi canon, inaccessible même pour les plus beaux d'entre eux. Les filles se disent que je dois avoir un truc en plus pour séduire autant. Que je dois être vraiment spécial. Certaines sont même tentée, malgré ma laideur, de me séduire. Des filles, qui ne sont pas encore parmi les plus belle, mais très jolie quand même, m'ont même branché. J'ai toujours refusé. Siobanne vit tout ça très mal, elle est au bord de la dépression. La jeune miss ne le sait pas encore, mais je vais lui faire vivre un enfer.