Jade Chapitre 01

Jade

Chapitre 1

Que diable suis-je venu faire dans cette soirée? J'aurais mieux fait de prendre une chambre d'hôtel plutôt que d'accepter de dormir chez mon client...

En plus il a invité des amis insipides qui ne débitent que des lieux communs.

Tout de même sa jeune femme sort du lot, elle a l'air impertinente, autant que jolie.

Elle répond au prénom de Jade quoiqu'elle n'ait pas spécialement l'air asiatique, un surnom peut-être, mais son regard s'accorde peu avec la sagesse que l'on attribue en Chine, à cette pierre.

Il semble qu'elle s'ennuie autant que moi.

Tiens elle a remarqué que je l'observe et que je suis sensible à ses jolies jambes dans ce collant fin d'une si jolie couleur de miel.

La voilà qui s'approche avec un verre... quelle bonne idée de s'asseoir en face de moi, même si sa voisine l'accapare dans une conversation qui a l'air passionnante sur la décoration de son appartement...

Elle a très bien choisi son fauteuil, qui domine aisément le canapé où je suis, elle connaît bien l'agencement de son intérieur et les avantages que son mobilier procure.

J'aime beaucoup la manière dont elle croise les jambes, et comme elle se penche pour rectifier la bride se son escarpin, me laissant apercevoir la dentelle noire de son corsage. Une artiste.

Le tout sans un regard pour moi?

Ah si, un rapide coup d'œil pour vérifier que je suis bien hameçonné.

Heureusement que mon voisin parle tout seul des vertus de sa nouvelle auto, je peux me concentrer sur le spectacle.

Le nouveau réglage de la bride permet un intéressant mouvement de son soulier, à croire qu'elle connaît déjà mon point faible.

Changement notable, la voilà qui modifie sa position, tiens quel hasard, de cette manière me voilà juste dans l'axe, et elle écarte doucement les jambes.

Je vérifie, aucun doute, il n'y a que moi qui en profite.

Elle remonte un peu sa jupe qui, quoique déjà bien courte, doit la gêner et en profite encore pour écarter les cuisses provocant ainsi un fourmillement connu...entre les miennes.

Je découvre peu à peu, cm par cm, jusqu'au revers de... ses bas! Elle porte donc des bas.

Un léger mouvement sur son fauteuil, juste suffisant pour me laisser apercevoir sa culotte rose!

Est-elle déjà humide de sa rosée?

En tout cas heureusement que personne n'observe la modification de volume de mon entrejambe, ce jean est trop serré décidément.

Personne vraiment? Elle doit sûrement surveiller du coin de l'œil l'effet qu'elle provoque. La blonde là bas a tout de même l'air intriguée.

Zut! son encombrant mari l'appelle, est-il conscient de son manège? En tout cas la voilà partie, non sans m'avoir frôlé en passant.

Mon voisin s'est lassé devant mon peu d'enthousiasme mécanique, je vais me chercher un verre. Peut-être vais je la retrouver? Elle a l'air de s'être évaporée, mais il est possible qu'elle s'amuse de loin en observant ma recherche infructueuse.

Surprise! En revenant dépité du buffet, je découvre qu'elle a repris sa place, et me voyant reprendre la mienne, elle me gratifie d'un très joli sourire, « the show must go on! » et elle ne tarde pas à revenir à la scène là où elle l'avait abandonnée.

Mais? je ne vois plus de rose, et pourtant elle s'arrange pour que mon regard s'aventure plus loin, jusqu'à lever le doute, Son excursion récente lui a permis d'enlever sa culotte!

Une fois sûre que je suis bien conscient de sa nudité ultime, elle rabat sa jupe à mon grand désespoir, mais laisse sa main entre ses jambes. Subite pudeur? A moins que... mais oui, sa main remue doucement, discrètement sans doute mais suffisamment pour m'indiquer que...c'est bien cela, elle se masturbe devant moi!

Le mari importun refait son apparition et annonce à la cantonade qu'il est temps de passer à table. Sa jeune femme innocente se lève et sans me quitter des yeux, se dirige vers la longue table, d'un geste elle m'invite à s'asseoir à une extrémité et tout naturellement s'assied en face.

Les entrés tournent comme les bouteilles, Elle me pose quelques questions anodines quoique je puisse parfois y déceler des sous-entendus équivoques, sur la vue que l'on peut découvrir de certains endroits de son salon, ou s'inquiétant de savoir si je n'ai pas trop chaud.

J'étends une jambe dans la recherche vaine d'un contact, mais, alors que la déception me gagne je sens un frôlement sur ma jambe, il n'y a aucun chat dans la maison, ce ne peut-être que le pied de la belle qui remonte doucement! Rien dans son attitude au-dessus de la table ne laisse deviner l'activité à laquelle elle se livre en-dessous. Je ferme un instant les yeux en suivant la lente montée de son escarpin et en imaginant son sexe nu sous sa jupe qui doit s'entrouvrir dans le mouvement.

J'ai à peine le temps de réajuster ma serviette, pour cacher l'érection qui m'a gagné, que son pied finissant son ascension, se pose entre mes jambes et par une pression soigneusement dosée elle jauge de l'état qu'elle provoque...

« Vous reprendrez bien un peu de concombre? Je l'aime bien ferme comme ça » La traîtresse se moque de moi en me tendant le plat, glissant une langue gourmande sur ses lèvres.

J'en profite pour l'emprisonner et d'une main j'entreprends de faire glisser son escarpin dont le talon aiguille menace d'épingler mes bijoux de famille sur ma chaise.

« Peut-être un peu trop piquant à votre goût? » poursuit-elle alors qu'elle s'échappe me laissant avec le soulier.

Tandis que j'en oublie de goûter au concombre insipide qui traîne dans mon assiette, Jade poursuit ses délicieuses tortures et invite ma voisine à me resservir de vin, « J'ai peur que notre invité ne soit un peu tendu, sers lui donc un autre verre ».

Le repas se poursuit, régulièrement ponctué par les interventions inopinées de son pied qui provoque parfois d'étranges mouvements sous ma serviette, suscitant des regards intrigués de ma voisine. Ce petit jeu semble beaucoup amuser la diablesse qui poursuit ses remarques ambiguës « J'ai peur que vous ne soyez pas très bien assis », « Vous semblez un peu agité, je vous comprends, ce repas est interminable », « Vous devez être fatigué par votre journée, vous rêvez sûrement de vous coucher ».

Pour conclure ses supplices, au moment du dessert, alors qu'elle me demande encore si ma glace ne risque pas de fondre...elle fait tomber sa cuillère sous la table, et me regardant droit dans les yeux me demande si je peux la retrouver. Bien sûr je me penche aussitôt, plus qu'il ne faut, jusqu'à ce que, repoussant ma chaise, je m'agenouille à la recherche de la cuillère disparue,

Et je découvre, entre ses jambes écartées, sa délicate vulve soigneusement épilée et brillante des signes de son excitation. Que d'une main distraite elle caresse avec...sa petite cuillère.

Mais avant que, perdant définitivement la raison, je ne m'occupe de ce dessert bien plus attirant que celui servi sur la table elle referme ses jambes et m'abandonne le petit couvert argenté qui roule à ses pieds.

Réémergeant enfin, sous le regard de plus en plus ahuri de ma voisine de table, je reprends ma place et dans un état second, je prends une bouchée de glace.

« Vous aimez le parfum de ce sorbet? Tant mieux c'est mon préféré, mais je crois que vous utilisez ma cuillère »

La soirée s'annonce encore longue...