Kenza et l'Etranger

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Une jeune femme tente d'échapper à un Alien.
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Le diaphragme d'accès au conduit d'aération se referma dans un chuintement qui se répercuta sans discrétion sur les parois d'acier de celui-ci. Kenza retint sa respiration à grand peine ; elle tremblait de toute part, terrorisé, est-ce que ÇA l'avait entendu? Pendant de longues minutes, elle n'osa pas bouger, faisant de son mieux pour ne pas pleurer, pour ne pas émettre le moindre son et pour calmer ses tremblements.

La jeune femme n'avait jamais été très pratiquante, mais elle se surprit à prier pour qu'Allah lui vienne en aide. Ismahen, Siham, Hazim, Chakib, Joumana, Yanis,... Tous, les uns après les autres, la créature les avaient eus. Même le dernier de ses compagnons de bloc, Djafar qui avait été si courageux. La créature lui avait transpercé le crâne avec son espèce de langue, répandant des morceaux de cervelle et d'os dans tout le couloir, alors qu'il tentait de verrouiller le sas pour permettre à la jeune femme d'échapper au monstre. Heureusement pour elle, son sacrifice lui avait quand même permis d'échapper à la créature, pour l'instant du moins.

Kenza sentait que ses jambes ne pourraient plus la porter très longtemps. Elle était épuisée et même l'adrénaline n'arrivait plus à lui redonner suffisamment d'énergie pour continuer. Et elle avait chaud, si chaud... La plupart des systèmes du Ahmad Ibn Mâdjid semblaient être restés en mode veille, mais à priori pas le chauffage... La jolie brune étouffait dans sa combinaison de travail, pourtant grande ouverte, et sa tenue de sommeil en coton était trempée de transpiration. Mais au moins, ses épais cheveux bruns, coupés au carré, ne la gênaient pas.

Kenza prit le temps de récupérer au maximum, même si ça lui permit aussi de ressasser avec amertume ses souvenirs. « Faites partie de l'avenir! La plus grande aventure humaine que le monde arabe ait connue depuis le second Printemps des Peuples! » Disaient les affiches à Gabès, sa ville natale. Elle se souvenait à quel point le gigantisme du Mâdjid l'avait impressionné quand elle l'avait enfin aperçu par un hublot du navire de transfert, comme elle s'était sentie minuscule en parcourant ses longs corridors, tous neufs et immaculés,...

Mais maintenant, ces mêmes couloirs, à peine illuminés par l'éclairage d'appoint du vaisseau de colonisation, la terrorisaient. Elle et les autres membres de son bloc d'hibernation y avaient longuement erré après leur réveil, avant que cette chose ne les poursuive et ne les attrape les uns après les autres.

Kenza sursauta et sortit de ses pensées. Il lui avait semblé entendre un bruit dans le couloir, comme quelque chose qui frottait légèrement contre les murs de métal. Son sentiment de frayeur se réveilla à nouveau mais elle tenta de rester la plus silencieuse possible en s'écartant du diaphragme d'accès, rampant doucement sur ses mains et ses fesses, face à celui-ci. Chacun de ses mouvements lui semblaient faire autant de bruit que sil elle frappait les parois du conduit avec un marteau, mais le détecteur de proximité ne s'enclencha pas et il resta fermé.

Prudemment, centimètre par centimètre, la jeune femme recula et finit par passer un coude du conduit d'aération. Elle tourna la tête, plus loin le conduit se divisait en plusieurs embranchements et une échelle permettait de changer de niveau. N'ayant aucune idée de là où elle se trouvait de toute façon, Kenza grimpa l'échelle pour aller au niveau supérieur. Elle dut lutter pour monter les barreaux car elle tremblait de tout son corps.

Finalement la jeune femme atteignit le niveau supérieur et, toujours au hasard, elle suivit un des conduits, finissant par atteindre son extrémité. Kenza hésita, elle resta un moment à écouter, pour essayer de voir si elle entendait quelqu'un ou quelque chose dans le couloir. Mais rien, alors elle s'approcha suffisamment pour que le système de détection fasse s'ouvrir le diaphragme dans un chuintement d'air comprimé.

Précautionneusement, Kenza se glissa hors du conduit, jetant un coup d'œil à droit et à gauche pour vérifier que la voie était libre. Le plus furtivement possible elle avança dans le couloir, tous ses sens aux aguets, prête à courir ou battre en retraite dans le conduit. Elle savait qu'elle ne pouvait pas continuer comme ça, qu'il fallait qu'elle trouve une idée, un plan pour se sortir d'ici. Il fallait que...

Quelque chose de chaud et gluant coula sur son torse et la jeune femme se figea. Elle baissa les yeux et porta sa main à son sternum pour voir ce que c'était. C'était transparent, un peu visqueux, comme de la... salive?

Il lui sembla que son cœur sautait un battement ou deux, et elle leva les yeux pour regarder au-dessus d'elle. A trois mètres du sol, juste au-dessus de sa tête, il y avait une bouche d'aération et dans celle-ci, une masse sombre, énorme...

La créature poussa un cri strident en se laissant tomber sur la jeune femme. Kenza voulut crier mais le choc lui coupa le souffle. Elle ne ressemblait à rien de ce que la jeune femme connaissait, sa tête sans yeux, avec ses dents d'un gris métalliques, qui s'allongeait vers l'arrière et complètement lisse. Elle avait un corps qui ne semblait être fait que d'os et de muscles d'une matière noire ainsi que d'une longue queue, interminable, presque aussi longue que le reste de son corps. Pour l'avoir déjà vu, la jeune femme savait que la créature était énorme, mais maintenant elle se rendait compte qu'elle était presque deux fois plus grande qu'elle.

La chute de la créature avait projeté Kenza au sol, sur le dos. Complètement terrorisée, elle émit une série de petits cris, presque comme des couinements, et voulut reculer en arrière. La créature alien la suivit sans effort, chacun de ses pas résonnant dans le couloir, tout en surplombant la pauvre jeune femme.

L'attention de Kenza fut attirée par la longue queue de la créature qui se glissait gracieusement vers elle, comme un serpent monstrueux. Soudain, la jeune femme se retrouva dos au mur, coincée entre une paroi de métal et cette créature menaçante. Sa respiration se fit saccadée et de plus en plus lourde alors que la queue de la créature s'enroulait autour d'elle, se glissant sous sa combinaison.

En un instant, la jeune femme fut soulevée par l'appendice de l'alien, son visage à quelques centimètres seulement de la tête de la créature. Celle-ci entrouvrit sa gueule pour pousser un long feulement, révélant à Kenza la sorte de langue dentée qui avait fait voler en éclat le crâne de Djafar un peu plus tôt. La jeune femme cru sa dernière heure arrivée et recommanda son âme à Allah.

Mais rien n'arriva, ou plutôt, pas ce à quoi elle s'attendait. Une des mains de la créature, aux longs doubles-doigts griffus, vint saisir sa combinaison et la fit glisser sans douceur au sol, arrachant ses chaussures au passage, tandis que Kenza était maintenue en l'air par sa queue. Ensuite, avec une délicatesse inattendue, une des mains de l'alien vint se refermer sur la gorge de la jeune femme qui, par réflexe de défense, vint aussitôt la saisir avec ses propres mains. Elle voulait essayer de le faire lâcher prise, mais elle avait l'impression de n'être qu'une petite enfant luttant contre un adulte.

Puis la jeune femme sentit la queue la relâcher, tout son poids maintenant supporté par le bras du monstre. Elle sentit les doigts de l'autre main de celui-ci se glisser sous ses vêtements et, toujours avec une douceur incongrue, les déchirer de ses griffes. Kenza se retrouva rapidement nue, révélant les petits tétons sombres de ses petits seins qui étaient durcis par la peur, et elle se sentit encore plus vulnérable que quelques secondes auparavant, mais surtout elle ne comprenait pas. Elle s'était attendue à une mort horrible, mais rapide, pas à ça.

Jusque-là, la jeune femme ne parvenait pas à détacher ses yeux de la créature, mais un mouvement dans le coin de son œil attira son attention. La queue de l'alien s'était redressée jusqu'à son visage, et pour la première fois depuis le début de ce cauchemar, Kenza focalisa son attention sur son extrémité.

Ça avait une forme étrangement familière : c'était cylindrique, épais, sombre et long, couvert de protubérances rondes. L'extrémité était arrondies et luisante, une fente sur le bout exsudait un liquide transparent au parfum légèrement métallique. Kenza réalisa soudain ce que ça lui rappelait : le sextoy qui avait valu à sa petite sœur une dispute homérique de la part de leur grand-mère.

Elle en eut le souffle coupé pendant un instant. Non ce... ça n'était possible! L'alien émit un nouveau feulement et, lentement, fit descendre l'extrémité de sa queue. Kenza poussa un cri plaintif et plaqua ses cuisses l'une contre l'autre pour essayer de protéger son sexe lisse. Sa respiration se fit haletante, sa jolie poitrine se soulevant rapidement au rythme de ses inspirations saccadées.

L'alien positionna sa queue sous elle, son autre bras cherchant à ouvrir les cuisses de la pauvre jeune femme. Mais elle résistait, se tordant pour empêcher le monstre d'atteindre son but, mais brusquement le monstre fit jaillir l'appendice mortel de sa bouche. Il vint s'écraser dans un fracas métallique à quelques centimètres du visage de Kenza. Ça avait laissé un impact gros comme le poing dans le panneau en acier renforcé. La créature laissa échapper un grondement menaçant. Le message était clair.

Laissant échapper quelques larmes, la jeune arrêta de résister, relâchant ses cuisses. Alors, la queue glissa lentement entre celles-ci, provoquant des frissons nauséeux chez elle alors qu'elle caressait la peau sensible de l'intérieur des cuisses. Kenza sentit l'extrémité appuyer contre les lèvres délicates de sa chatte.

« Pitié... pitié... » Pleura-t-elle, désespérée.

Sans l'écouter, l'alien la pénétra d'un seul coup. La substance dont était enduite la queue lui permit de glisser sans à-coup à l'intérieur de sa victime, mais la grosseur du membre provoqua une vague de douleur dans le corps de la jeune femme. Elle poussa une longue plainte, horrifiée à l'idée du calvaire qui l'attendait. Puis il se passa quelque chose d'étrange.

Alors que la vague de douleur s'atténuait lentement, Kenza sentit une chaleur étrange se répandre dans son corps depuis son bas-ventre, presque agréable en fait. Puis elle sentit comme une impulsion venir de sa chatte aux parois distendues, provoquée par un mouvement rapide de la queue de la créature. Et soudain, ça flamba en elle. La jeune femme sentit comme du feu courir dans ses veines depuis son ventre. Sur la fin de l'impulsion, une explosion de plaisir remonta comme une décharge jusqu'à son crâne. Ses pensées se firent brumeuses, lointaines, sa peur sembla s'éteindre tandis que la sensation de jouissance la submergeait.

De nouveau, l'incompréhension saisit Kenza. Elle était en train de se faire violer, comme pouvait-elle ressentir autant de... Une seconde impulsion brisa net ses pensées. Tous les muscles de son corps semblèrent se contracter en même temps tandis qu'un gémissement rauque s'échappait de sa gorge. Son corps bouillonnait toujours alors que son orgasme forcé se dissipait, et la jeune femme reprit tant bien que mal sa respiration, réalisant qu'elle venait de jouir.

Une troisième impulsion déclencha un nouvel orgasme aussi court et intense que le premier. Elle fut suivie d'une quatrième impulsion, puis d'une cinquième, de plus en plus rapprochées. Kenza lâcha le bras de la créature pour s'agripper comme elle pouvait à la paroi métallique contre laquelle elle était plaquée. Elle n'arrivait plus à penser, encore moins à réfléchir, alors que son cerveau était submergé par les sensations de plaisir qui la terrassaient.

Alors que les impulsions se succédaient en elle, Kenza perdait pied avec la réalité. Les muscles de son corps se contractaient en rythme avec celles-ci. Sa respiration, haletante et saccadée, se calait aussi sur celles-ci, chaque expiration s'accompagnant d'un râle de plaisir non retenu. Instinctivement, son bassin dansait pour accompagner les mouvements tandis qu'elle ruisselait de sueur. Tout son corps n'était plus que plaisir et le monde autour n'existait plus.

Ouvrant les yeux, elle fixa de nouveau l'alien. Elle n'avait plus peur de lui, elle ne le trouvait plus aussi terrifiant, juste étrange. En fait, au milieu des vagues de plaisir qui menaçaient de la noyer, la jeune femme admirait la perfection du crâne lisse de la créature, de ses traits acérés mais parfaits, sans défauts. Le bras libre de l'alien parcourait son corps, presque timidement, effleurant à peine ses seins et ses hanches, mais ses sens exacerbés traduisaient chaque caresse en autant de frissons d'extase.

Ça aurait aussi bien pu durer depuis des heures que depuis cinq minutes, Kenza avait perdu toute notion du temps depuis longtemps. Les impulsions se rapprochaient de plus en plus, les orgasmes brefs qui la transperçaient commençaient à fusionner les uns avec les autres. Mordant sa lèvre, elle renversa la tête en arrière, laissant échapper un long cri de jouissance. Une dernière impulsion, plus longue et plus puissante que les autres, lui provoqua un ultime orgasme, interminable, d'une intensité inégalée, presque douloureuse, alors qu'un liquide épais et bouillant s'écoulait en elle. Ses yeux se révulsèrent en arrière et son cri mourra dans sa gorge alors que ses muscles se contractaient encore une dernière fois.

Durant une demi-minute, peut-être une minute entière, elle resta tremblotante, terrassée par son dernier orgasme, puis tous ses muscles se relâchèrent d'un seul coup. La jeune sentit que la créature la reposa doucement sur le sol, où Kenza se laissa glisser sur le côté. La queue de la créature resta un moment en elle, avant de se retirer doucement. Alors que le torrent de plaisir qui l'avait submergé se dissipait doucement, le corps de la jeune femme était parcouru de tics tandis que certains de ses muscles continuaient de se spasmer périodiquement.

La jeune femme avait l'impression de ne plus avoir de force du tout, elle n'arrivait qu'à bouger faiblement et elle se replia doucement sur elle-même. Kenza peinait à recouvrer le fil de ses pensées, à part qu'elle ressentait un grand vide en elle, dans son bas-ventre en fait, comme un manque. Vaguement, elle se demanda pourquoi mais son épuisement commençait à avoir raison de ce qui lui restait et elle sentit qu'elle n'allait pas rester consciente longtemps.

La queue de l'alien s'enroula délicatement autour d'elle et la jeune femme sentit qu'il la soulevait à nouveau. Kenza se sentit plaquée contre son corps. Alors qu'elle sombrait doucement dans l'inconscience, la jeune femme sentit qu'il l'emmenait. Tous deux disparurent dans l'obscurité d'un conduit d'aération.

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