La déchéance de Juliette Ch. 06

Informations sur Récit
La commissaire est condamnée à une peine de prison.
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Partie 6 de la série de 7 pièces

Actualisé 06/10/2023
Créé 06/02/2021
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Traduction d'un texte de TheDarkCloud

*****

Après le choc de sa condamnation, l'ancienne commissaire de police Juliette PORTIER fut emmenée du tribunal dans une camionnette de la prison. Elle était complètement hébétée. Cinq ans ! On lui avait promis que si elle plaidait coupable, elle ne serait incarcérée que pour un mois. Comme une idiote, elle avait cru ses maîtres chanteurs. Maintenant il était trop tard, sa réputation était ruinée, elle était la risée de la police et pire, elle était sur le point d'effectuer une période de cinq ans de prison.

La femme rousse était assise sur le banc de la camionnette, la tête entre les mains. Elle ne leva pas les yeux pendant que les gardes armés faisaient monter d'autres criminels dans le véhicule. Le voyage à travers une quinzaine de kilomètres dans le désert fut long et interminable. Pourtant elle avait fait le trajet d'innombrables fois quand elle était policière.

Elle pria silencieusement pour qu'aucune des autres détenus ne sache qui elle était, ou ce qu'elle faisait avant. Mais les sourires sur les visages des gardes lorsqu'elle leur jetait un coup d'œil lui faisaient comprendre qu'ils savaient. Avec sa condamnation alors qu'elle commençait à sombrer complètement, elle réalisa que maintenant elle était dans une situation dangereuse.

La prison où elle était envoyée n'était pas connue pour sa clémence envers ses pensionnaires. Quand elle serait reconnue, elle deviendrait une cible et cette pensée est effrayante. De son expérience elle se souvint que chaque fois qu'un officier de police avait été mis en prison, il se retrouvait dans un établissement tranquille avec toutes les commodités permises. Après tout il avait fait partie de la grande communauté policière. Mais pas pour elle, elle était une paria. Et en considérant toutes les personnes qui avaient manigancé pour sa déchéance, elle supposait qu'il n'était pas surprenant qu'elle soit traitée ainsi. C'était un chaud matin d'été et le ciel bleu semblait l'inviter à la liberté, mais c'était le contraire qui se produisaient. Trop rapidement les hauts murs de la prison se profilèrent et la camionnette ralentit pour pouvoir entrer.

Vraiment, elle n'était en rien différente des autres alors qu'elle était poussée hors de la camionnette par les gardes. Vêtue de son survêtement orange vif, les chevilles et les poignets enchaînés et reliés ensemble, elle se sentait aussi criminelle qu'elle était censée l'être. Elle fut insérée dans la longue file de condamnés et elle avança pendant une centaine de mètres vers un bâtiment gris et sinistre sans fenêtres. Tous les nouveaux arrivants étaient conscients de la foule de détenus écrasés contre le grillage de la clôture pour les voir passer. Juliette garda la tête baissée et avança mécaniquement comme sur un tapis roulant jusqu'au moment où elle se retrouva dans la fraîcheur du bâtiment d'accueil.

Une fois à l'intérieur, tout semblait aller à un rythme effrayant. Ce qu'elle ne savait pas c'est que les gardes et leurs supérieurs étaient prêts et l'attendaient. Les membres du complot qui l'avaient fait tomber n'en avaient pas encore fini avec elle malgré sa condamnation. Et les employés de la prison étaient aussi contents de pouvoir se venger d'elle pour ses actions antérieures. Elle avait été une telle garce sans concessions qu'il était difficile pour le Directeur MASSEAU et ses hommes de ne pas tirer du plaisir de sa déchéance. Bien entendu, le premier nom appelé fut le sien, et elle avança la tête baissée en espérant que l'accueil soit indolore et rapide. Mais ça ne devait pas être aussi simple.

On lui ordonna de tendre les mains et de rester ainsi pendant qu'un garde lui détachait le menottes des chevilles et des poignets. L'homme était grand et mince. Sa bouche et ses lèvres formaient un ricanement permanent et indubitablement, il se sentait supérieur. Il savait bien qui était Juliette et ce que le directeur voulait faire d'elle.

- Déshabillez-vous prisonnière PORTIER ! Ordonna-t-il.

Juliette était dans un état second et ne bougea pas. Elle resta sur place en frottant simplement ses poignets où les menottes avaient laissé une marque rouge et elle secoua la tête. Immédiatement le garde se mit face à elle et lui cria dessus.

- Je vous ai dit de vous déshabiller prisonnière ! Vous pouvez croire que parce vous étiez autrefois commissaire de police, vous êtes intouchable. Mais croyez-moi, ici vous n'êtes plus rien !

La pièce devint silencieuse. Alors qu'auparavant il y avait un brouhaha de discussions entre les prisonniers et les gardiens, maintenant tout le monde se taisait et fixait la belle prisonnière aux cheveux roux. Et bien sûr, maintenant tout le monde était au courant de son ancien métier. Juliette sentit une centaine de regards froids se poser sur elle. Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir davantage, le garde devant elle devenait rouge de rage alors elle enleva rapidement sa combinaison orange. Puis elle retira son soutien-gorge et sa culotte blanche pour se retrouver nue devant lui.

Le gardien CARTIER était un homme sadique et il aimait le regard de peur dans les yeux de Juliette alors qu'il l'engueulait et lui criait dessus pour ne pas avoir fait immédiatement ce qu'il avait ordonné. Visiblement, il était excité de pouvoir rabaisser l'ancienne commissaire de police devant un auditoire attentif. Juliette rougit alors qu'elle était figée nue devant lui. Elle essaya de rester stoïque devant l'homme, mais elle échoua à garder une apparence solide et ferme. CARTIER ricana et lui ordonna de s'approcher de la table contre le mur du fond et d'écarter les jambes pour vérifier qu'elle ne cachait rien avant d'entrer dans la prison.

Ce n'était pas bon. Ce fut vraiment à ce moment que Juliette réalisa que son existence précédente et confortable était terminée et qu'elle ne la récupérerait sûrement jamais. Elle se dirigea vers la table, suivie de tous les regards dans la pièce. Elle posa ses mains dessus et écarta lentement et nerveusement les jambes pour prendre la position ordonnée. Le gardien s'approcha derrière elle en s'assurant d'être assez proche pour pouvoir frotter la bosse dure de sa bite à travers son pantalon sur le cul exposé. Juliette se mordit la lèvre inférieure, consciente qu'il cherchait une réaction pour pouvoir l'embarrasser encore plus.

Délibérément, ce salaud enfila une paire de gants en latex très serrés et il la laissa voir alors qu'il tirait sur les longs doigts. Il apprécia ses tressaillements alors que le latex claquait sur sa peau. Il pencha sa tête près de son oreille pour lui murmurer de façon menaçante :

- Je vais effectuer une fouille corporelle ici, salope. Je vais te montrer que tu n'obtiendras aucun privilège à cause de ce que tu es, ou plutôt de ce que tu étais.Et si tu ne veux pas me faire chier, et crois-moi, tu n'en as pas envie, alors tu ferais mieux de ne pas te plaindre de ce que je vais faire. Compris ?

Juliette déglutit, regarda le plafond avec désespoir et hocha la tête. Elle sentit plus qu'elle ne vit le sourire vicieux de l'homme à sa réponse et elle se prépara à l'invasion de son intimité.

Les mains de l'homme passèrent devant elle pour s'arrêter sur ses seins lourds afin de les serrer et les tripoter. Puis sa main gauche monta à sa bouche et il y enfonça quatre doigts, la faisant étouffer pendant que sa main droite descendait sur sa chatte pour frotter ses grosses lèvres. La salle entière était silencieuse devant cette fouille honteuse. Les autres gardes et les nouveaux prisonniers étaient captivés par ce traitement. Juliette grimaça et tressaillit alors que les doigts se frayaient un chemin à l'intérieur sec de sa chatte. Involontairement elle sursauta à cette pénétration. L'homme garda un doigt à l'intérieur alors qu'il frottait le clitoris avec son pouce.

Il s'activa rapidement et sourit en sentant que la chatte commençait involontairement à mouiller. Quelle humiliation pour cette femme autrefois hautaine, froide et dure professionnellement. Il serra un mamelon alors que ses doigts travaillaient plus vigoureusement jusqu'à ce qu'elle laisse échapper un petit gémissement, son corps la trahissant et l'humiliant. Le gardien retira ses doigts immédiatement après avoir entendu le gémissement, content d'avoir atteint son but. Il tourna la tête rousse et lui aboya dessus pour qu'elle se remette en ligne.

Elle revint en place avec l'entrejambe scintillant, rougissant encore plus qu'auparavant et consciente des yeux sur elle. Alors qu'elle est à mi-chemin, la voix grave de CARTIER retentit :

- Garde JUGNOT, Emmène cette prisonnière directement dans le bureau du directeur !

Juliette s'approcha de la table où se trouve la combinaison, mais si elle pensait pouvoir la mettre, elle se trompait. Le gardien lui remit les menottes en un instant et il la conduisit nue et enchaînée à travers la pièce. Ils suivirent un long couloir et émergèrent dans la lueur brillante des lumières diffuses du hall principal de la prison. Puis ils passèrent deux portes verrouillées et gardées. Juliette sut qu'elle était maintenant dans le corps principal de la prison. Elle se sentit petite et insignifiante face à la grandeur de l'établissement.

- Tu n'es plus chez toi, n'est-ce pas ? Chuchota le garde d'un air moqueur alors qu'il la conduisait, toujours nue, jusqu'à un escalier en colimaçon au centre du bâtiment.

Elle fut ainsi à la vue de certaines cellules et l'objet de cris pas trop agréables. Puis à sa grande horreur, une voix métallique jaillit du système de hauts-parleur de la prison, système que chaque détenu pouvait entendre :

- Mesdames, votre attention s'il vous plaît. La prisonnière qui est conduite actuellement à travers la prison, la femme rousse avec une grosse poitrine, est une nouvelle. Je suis sûr que certaines d'entre vous auront entendu parler de sa carrière. Il s'agit de l'ancienne commissaire de police Juliette PORTIER !

Juliette manqua de trébucher, complètement stupéfaite. Elle paniqua. Elle n'était plus anonyme et tous les détenus connaissaient son ancien métier. Elle réussit pourtant à avancer devant le garde tout en essayant d'ignorer les regards méchants et les menaces qui sortirent des cellules remplies de criminelles endurcies. Elle était en enfer et elle était sur le point de rencontrer la main droite du diable.

Enfin, elle passa la rangée de cellules de ce niveau et se retrouva devant une lourde porte en acier dans une tranquillité bizarre, loin des commentaires qu'elle avait dû endurer. Elle fut introduite dans une grande salle d'attente ronde où deux jeunes secrétaires tapaient activement sur leur machine. Elles ne firent ni commentaire ni grimace à l'apparition d'une femme enchaînée et complètement nue. Le garde chuchota à l'oreille de la secrétaire avec des lunettes. Celle-ci lèva les yeux, détailla Juliette et parla dans un interphone.

Quelques secondes plus tard, elle indiqua au garde qu'il pouvait entrer dans le bureau du directeur. Juliette se retrouva bientôt face à face avec le directeur pour la première fois. William MASSEAU est le type parfait pour cet emploi. Il est debout sur un tapis oriental devant un impressionnant bureau en teck. Il a les cheveux blancs, un air arrogant et il fume un gros cigare. Il tourna son regarde sinistre vers Juliette et parla lentement.

- Alors tu es la célèbre policière qui s'est prostituée et qui s'est droguée. Et je dois m'occuper de toi ?

Sa voix dégoulinait de mépris et de sarcasmes. Juliette, consciente de sa nudité, resta immobile et garda les yeux baissés. Elle ne voulait pas croiser son regard.

- Et j'ai entendu dire que tu as été très occupé depuis ton arrivée ici. Tu t'es faite beaucoup d'ennemis. Je crois que tu es en grande difficulté. Moi et mes hommes ne pourront pas assurer ta sécurité vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept. Tu es dans un milieu dangereux, certaines des détenues sont de vrais psychopathes.

L'homme jeta un objet sur le bureau devant elle. Elle le regarda avec horreur, il s'agissait d'une lame aiguisée de dix centimètres coincée dans le manche d'une brosse à dents. Le cœur de Juliette s'emballa. Ce fut trop pour elle. Le souvenir de son arrivée dégradante, le ton moqueur du directeur, le fait de savoir qu'elle est la victime injuste d'un complot, des larmes commencèrent à se former dans ses yeux. Comment avait-elle pu tout perdre de sa vie parfaite ? Elle commença alors à implorer, à supplier tout en pleurant l'homme devant elle. Elle fit appel à sa miséricorde et elle essaya de lui expliquer comment une poignée d'hommes importants l'avait réduite à cette situation. Mais le directeur ne connaissait que trop bien l'histoire.

- Maintenant arrête ! Çà ne sert à rien de pleurer ici ! Tu vas devoir t'endurcir pour survivre ici. Mais tu sais que je peux rendre cette expérience beaucoup plus facile pour toi si tu fais ce que je te dis. Je suis le directeur et je commande tout. Si je dis que tu dois être bien soignée et bien surveillée, alors c'est ce qui se passera. Bien sûr, si je ne fais rien, il risque de t'arriver des histoires. Tout ça dépend de toi, à quel point veux-tu ma protection ?

Finalement Juliette leva les yeux et rencontra ceux du directeur. Ils étaient d'un bleu froid et glacial. Elle ne pouvait ne pas comprendre ce qu'il voulait. Elle resta immobile alors qu'il s'approcha et se positionna juste devant elle. Ses mains commencèrent alors à parcourir son corps, s'arrêtant pour presser et soupeser ses seins. L'homme hocha la tête avec approbation avant de descendre ses mains plus bas et d'explorer son entrejambe. Ses doigts rugueux séparèrent les lèvres de sa chatte et sondèrent son sexe. Juliette se sentit violée d'être caressé comme un morceau de viande par un vieil homme effrayant. Savoir qu'elle ne pouvait rien y faire fut la pire chose à laquelle elle pouvait penser.

Le directeur sourit, dévoilant ses dents tachées de tabac, avant de retourner vers son bureau et d'appuyer sur le bouton de l'interphone pour dire :

- Mademoiselle TIBBET, pourriez-vous appeler l'officier en chef LOYALE et la faire venir ici s'il vous plaît. Je pense que je vais avoir besoin de sa contribution.

Il renvoya le garde masculin avec un sourire et il contourna son bureau pour s'asseoir dans le grand fauteuil en cuir. Juliette reste debout en attendant que la secrétaire fasse entrer une énorme garde dans le bureau quelques minutes plus tard.

Jeanne LOYALE était gardienne de prison depuis dix ans. Elle avait 33 ans et elle adorait son métier. Et elle était faite pour ce travail.En plus d'être naturellement grande, large et imposante, elle était extrêmement musclée pour une femme. En dehors de son travail et de la prison, elle passait presque tout son temps libre dans les salles de sport. Ça se voyait. Ses biceps étaient gonflés, son ventre était dur comme de l'acier et elle avait des cuisses impressionnantes. En bref, c'était une femme vraiment imposante et impressionnante, bien que bizarre. Elle avait les cheveux courts, raides et foncés, des yeux sombres et froids. Elle était vêtue de l'uniforme masculin des gardiens de prison, mais personne ne disait rien. Elle inspirait le respect et la peur des prisonnières et des autres gardiens (hommes et femmes), non sans raison. Non seulement elle était intimidante avec sa stature, mais elle avait un tempérament sadique. Elle était une intimidatrice dominatrice qui aimait humilier et dominer les autres. Le directeur le savait et il savait qu'elle était la plus dure gardienne de la prison. Par conséquent, afin de lui être agréable, il lui donnait une proie qu'il était sûr qu'elle apprécierait. Elle aimerait sûrement Juliette.

Le directeur MASSEAU l'avait vu travaillé avec des prisonnières toute sa carrière. Il savait qu'elle tirait un plaisir particulier de s'occuper de femmes auparavant aisées et professionnellement bien placées qui avaient quitté le droit chemin, des femmes qui n'auraient jamais imaginé de leur vie terminer dans une prison, des femmes qui, par mauvais choix ou une confiance excessive, s'étaient retrouvé dans ce lieu, des femmes qui avaient désespérément besoin de protection et d'être dirigées. La gardienne LOYALE fournissait cela, même si ça avait un prix.

Le groupe de comploteurs avait demandé que l'ancienne commissaire de police soit mise avec certaines détenues et le directeur savait que celles-ci auraient beaucoup de plaisir à accueillir la femme rousse.

Juliette était toujours debout, enchaînée, regardant le directeur souriant en se doutant que ce sourire ne signifiait rien de bon pour elle. Puis elle tourna son attention sur la grande porte en bois du bureau en attendant l'arrivée de la gardienne. Commissaire, elle était restée aussi loin que possible des établissements pénitentiaires, voyant cette partie de la justice comme inintéressant pour elle (elle se souciait plus de faire avancer sa carrière). Elle ne voulait pas se salir les mains. Son attitude envers les prisons était connue de tout le monde. Elle avait même donné quelques interviews dans des journaux où elle avait mis en doute la valeur du travail de réinsertion du personnel des prisons. A ce moment elle ne pensait pas qu'elle risquait de tomber si bas. Si elle l'avait fait, elle se serait rendu compte que ses mots reviendraient la hanter.

Le téléphone du directeur sonna et, sans quitter Juliette des yeux, il décrocha et dit :

- Faites la entrer !

La porte s'ouvrit vers l'intérieur et la gardienne LOYALE entra. Sa présence imposante remplit la pièce. Elle était géante pour Juliette, un vrai monstre. Elle mesurait près d'1m80 et portait l'uniforme standard avec de grandes bottes. Elle était vraiment intimidante.

Le directeur sourit et parla doucement :

- Ah officier LOYALE, tout va bien dans la prison, je vous fais confiance. Permettez-moi de vous présenter notre dernière invitée spéciale. Vous connaissez bien sûr l'ancienne commissaire de police. Je veux que vous lui accordiez une attention particulière, surtout que son arrivée a été si négligemment annoncée par les hauts-parleurs.

Les deux sourirent à cette blague. Juliette eut l'impression de rétrécir. Elle n'est pas très grande, mais en la présence de cette montagne, elle se sent comme une petite écolière punie. Jeanne LOYALE retira lentement et délibérément ses gants de cuir, un doigt à la fois et détailla la nouvelle arrivée. Elle parcourut les courbes douces et charnues de son corps, les seins gonflés, la chevelure rousse, les yeux nerveux et le frisson clairement discernable qui recouvre sa peau et la chair de poule qu'il laisse sur son passage. La gardienne tourna lentement autour de Juliette qui sursauta lorsque les doigts puissants de la main droite touchèrent son bras et glissèrent sur toute la longueur. Elle était en train de la tester. Le directeur sourit et jeta deux clés sur la table.

- Nous ferions bien de lui enlever les menottes. De toute façon elle ne va nulle part. N'est-ce pas Madame PORTIER ?

Il fallut que la grande gardienne la pousse dans le dos et gronde :

- Réponds au directeur, espèce de salope ! Ici tu fais ce qu'on te dit !

Sa voix saccadée aboya ces mots, et bien que Juliette n'ait pas du tout l'habitude d'obéir aux autres et de recevoir des ordres, quelque chose en elle lui dit qu'il serait sage de ne pas irriter ou désobéir à ce monstre féminin. Elle répondit donc au directeur qu'elle n'allit nulle part et elle le remercia.

Les menottes de ses chevilles et de ses poignets lui furent enlevées. Ce fut pour elle un grand soulagement. Mais la gardienne arrêta son visage à quelques centimètres de sa chatte nue. Elle tendit la main et la toucha. Juliette tressaillit. Jeanne se contenta de rire puis se leva. Elle la regarda dans les yeux et la mit au défi de maintenir son regard.

- Je vois que tu as rencontré le garde CARTIER hein ? Je vais devoir le réprimander pour t'avoir faite mouiller. Je parie qu'il l'a fait devant tout le monde non ? Quel salaud ! Dis-toi que si tu es bien obéissante, nous avons le pouvoir avant la fin de la semaine avec le directeur que tu puisses l'avoir nu et penché sur ce bureau pour le baiser avec un gode ceinture. Tu aimerais ça ? Mais en parlant de gode....

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