La voila

Informations sur Récit
Elle glisse entre les tables...
2.9k mots
4
20.7k
00
Récit n'a pas de balises
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Elle glisse entre les tables, le regard fier, le sourire froid. Sa robe de laine noire dévoile sans rien montrer. Ses courbes attirent les mains, qui la hanche, qui les reins, qu’elle ne laisse pas s’attarder. Ses jambes sont nues, piliers de chair dorée qui s’élancent vers le sol. Elle est nue, sans entraves et tous la regardent. Hommes et femmes, tous la désirent car ils sont venus pour elle. Ceux qui ne la connaissent pas pourraient croire qu’elle s’ennuie, à se promener sans voir quiconque, sans une parole. Les habitués savent reconnaître les signes secrets et troublants de son désir. Et les trop rares élus parlent encore de la lueur de ses yeux quand elle jouit, sans un bruit.

Ils sont venus pour elle, hommes et femmes, couples et solitaires, pour la voir, la toucher –même furtivement- et rêver que ce soir elle voudra les choisir. Il y a les obstinés qui reviennent, espérant en vain qu’elle les prendra encore. Mais elle ne le veut pas. Elle est unique et son étreinte aussi.

Elle glisse entre les tables, le regard fier, le sourire froid. Ses mains se posent parfois et le silence se fait –les cœurs battent- mais elle repart, sans un mot. Déception cruelle. Je connais ce sentiment douloureux de l’espoir déçu. Je viens la voir souvent, par besoin, par envie, je ne sais plus, et j’espère. Deux fois déjà ses doigts m’ont touché, s’en souvient-elle? deux fois ses pas l’ont menée ailleurs que des mes bras, augmentant mon désir. Car je bande, chaque fois. Sa démarche de chatte exerce sur mon sexe une attraction magnétique. Mon sang bat plus fort dans ma verge quand elle passe près de moi, gravitation sexuelle.

Ce soir est un grand soir car elle arbore, signe révélateur, une ceinture de lourds maillons argentés. Elle repose sur ses hanches et souligne d’un coté le creux de ses reins et de l’autre les lignes de l’aine qui convergent vers son pubis. Des lignes impudiques qui brillent dans la mi-ombre du lieu et attirent tel un phare les pauvres anophèles qui viennent y brûler leurs illusions. Des signaux hypnotiques qui ne trompent personne et troublent tout ce petit monde : maris en mal d’aventure, épouses en mal de passion, couples en quête d’exotisme, célibataires délaissés, libertins de tous poils. Tous que la belle inconnue livrera en pâture une fois excités aux désirs de chacun. C’est une émeute orgiaque qui salue son départ et celui de sa conquête. Conquête au singulier, elle ne donne son corps qu’à un seul élu, tantôt homme, tantôt femme, son humeur est changeante. Nul ne peut deviner à ses jeux de frôlements le goût de son désir.

Ce soir est un grand soir et elle jour de l’atmosphère électrique qui étreint l’assemblée qui sait. Elle fait durer encore plus longtemps qu’à l’habitude son manège érotique et retarder le moment de son choix. Les regards sont sur elle, les souffles oppressés. Des mains caressent fébrilement, des bouches mordent de nervosité. Certains n’en peuvent plus et se masturbent ou se livrent à une étreinte rapide, frauduleuse, pour se libérer de la tension sexuelle qu’elle distille sans compter. Pour eux, plus d’espoir, car elle méprise ces impatients qui ne savent pas l’apprécier.

Elle glisse entre les tables, le regard fier, le sourire froid. Cinq fois ses mains se sont posées. Cinq fois le balancement de ses hanches entravées a repris. Deux hommes, une femme, un homme, une autre femme. Son choix est indécis, imprécis et déconcerte. La sixième est la bonne. Elle s’approche d’une blonde vêtue d’un bustier blanc et d’une jupe trop courte qui laisse entrevoir la courbe de ses fesses. Elle se penche et pose sa main sur son genou. Puis, la regardant droit dans les yeux, elle la remonte d’une longue caresse vers le pubis à peine recouvert. Le signe ne trompe pas. L’élue de ce soir c’est elle et elle l’a compris car elle se lève, triomphante, sans un regard pour son compagnon (?) qui reste assis là, médusé.

Un soupir de déception et de soulagement s’élève de l’assistance et déjà les mains s’avancent, les corps se touchent, les langues se mêlent. L’élue fait mine de s’en aller, comme il se doit, vers le repaire secret de l’inconnue. Mais cette dernière la retient, comme on tire sur la laisse d’un chien. Elle parcourt d’un long regard l’assistance qui l’a déjà oubliée et ses yeux plongent dans les miens. Sans hésiter plus d’une seconde, elle traverse résolument la salle et se plante devant moi, conquérante, les mains sur les hanches.

- Toi, viens! dit-elle d’une voix chaude et ferme à la fois.

Je m’exécute, robot docile et terriblement conscient de la puissance douloureuse de mon érection. Elle lit dans mes pensées car sa main se pose sur mon sexe, m’arrachant un frisson qui parcourt tout mon corps. Accroché ainsi à elle, je me laisse entraîner vers sa conquête incrédule qui attend encore. Elle interroge l’inconnue du regard. L’a-t-elle abandonnée? Pour seule réponse, cette dernière me pousse dans les bras de l’élue et nous serre l’un contre l’autre. Trop surpris, nous ne bougeons pas, la regardons sans comprendre.

- Sentez vous, dit-elle en réponse. Sentez vos désirs pour moi.

Nous la quittons des yeux pour nous regarder. Sans réfléchir, nos bras se sont refermés sur nos hanches. Ses seins durs s’écrasent contre ma poitrine et je sais qu’elle sent ma verge battre contre son ventre. Une fièvre nous envahi mais l’inconnue nous arrache à notre contemplation. Nous prenant chacun par un bras, elle nous entraîne vers la sortie.

La nuit est froide et nous dégrise, mais la ceinture ondoyante de l’inconnue nous attire vers une voiture, noire comme sa robe. D’un geste, elle nous invite à monter à l’arrière et s’installe au volant.

Le bolide file dans la nuit et glisse entre les voitures à l’image de sa conductrice, s’attirant parfois un appel de phares désapprobateur. Le rugissement du moteur résonne dans l’atmosphère oppressante de l’habitacle. L’élue et moi sommes assis, immobiles, sur la banquette de cuir brune, espace exigu qui nous laisse juste assez de place pour ne pas nous toucher. Nous quittons la ville. La route est droite et sans fin dans les phares.

- C’est quoi ton nom? demande l’inconnue, son regard dans le rétroviseur nous dévisageant tel une caméra.

- Karen, répond l’élue.

- Daniel, dis-je, et toi?

Elle ne répond pas. Son regard nous scrute toujours, tantôt elle, tantôt moi. Puis ses yeux se figent vers le bas.

- Relève ta jupe. Relève ta jupe, répète-t-elle alors, quand Karen tarde à s’exécuter.

Cette dernière pose les mains sur ses hanches et, se soulevant légèrement, fait glisser le peu de tissu qui couvre encore ses cuisses. Je la vois se crisper quand ses fesses nues reposent sur le cuir froid. Elle ne porte bien sûr pas de dessous et les poils sombres de son pubis luisent sous le clair de lune.

A nouveau, la voix chaude de l’inconnue claque comme un fouet.

- Ecarte les jambes, montre toi.

Lentement, presque pudiquement, les cuisses s’entrouvrent. Dans le rétroviseur, les yeux de l’inconnue s’ouvrent au même rythme. Mais ses sourcils se froncent.

- Montre lui.

S’adossant à la portière, Karen lève son genou et laisse retomber sa jambe sur les miennes. Ses cuisses sont grandes ouvertes et je découvre ses lèvres lisses. Un long moment, j’explore du regard le relief de son intimité. Puis, je lève les yeux vers le rétroviseur dans lequel ceux de l’inconnue passent du mon visage au pubis de Karen.

- Caresse toi.

Un moment troublée, Karen n’a plus d’inhibitions. Ses mains glissent sur son ventre, encore enserré par sa jupe, jusqu’à ses jambes où elles se promènent un moment, suivant le chemin des genoux à l’intérieur des cuisses. Sa tête se tourne tout à tour vers son ventre, le rétroviseur et moi et son visage arbore un sourire gourmand. A mesure, ses mains abandonnent ses jambes pour ne plus effleurer que les contours de son sexe. Parfois, l’une d’elles s’écarte en direction du pubis ou des fesses.

Je me surprends à retenir mon souffle, attendant impatient le moment où elle écartera ses lèvres son sexe de ses doigts pour les y enfoncer. Mais elle attend et je vois bien à son souffle court qu’elle se retient de plonger dans l’entaille de sa chair qui s’entrouvre doucement et laisse perler la rosée de la transpiration de ses sens échauffés. Les miens s’échauffent eux aussi, attisés par le désir de boire à sa source.

- Suce le, ordonne l’inconnue, dont le regard s’est arrêté sur l’érection qui déforme mon pantalon.

Karen fait la moue, privée de son plaisir mais elle s’exécute. Elle s’agenouille sur la banquette à mes cotés et détache ma ceinture puis me déboutonne. Enfin, elle dégage mon sexe qui semble enfler, libéré de la pression de mes vêtements. Calmement, elle en enserre de sa main la base et les couilles et, jetant un coup d’œil au rétroviseur, l’engloutit d’un seul coup.

Je pousse un cri et gémis au contact de la chaleur de sa bouche. Abuté à sa gorge, je sens sa langue qui lape comme pour m’avaler. Ses doigts s’agitent doucement et pétrissent mes couilles qui s’échauffent et durcissent. Lentement, Karen redresse la tête et ses lèvres glissent sur ma tige, laissant une trace de salive brillante sur ma chair. Elle sourit, satisfaite de son effet et m’adresse un regard complice. Puis elle replonge, aussi lentement qu’à la montée. Le glissement de ses lèvres crispe mon corps qui se tend à sa rencontre. Je gémis à nouveau.

Le jeu se prolonge ainsi, langoureux. Des spasmes me parcourent, signes annonciateurs de ma proche explosion. Et puis Karen m’abandonne et pousse un long soupir. Je remarque alors que sa main libre s’est immiscée entre ses cuisses où elle se livre à des caresses intimes que je ne peux voir. Seule la vivacité de ses mouvements m’indique l’intensité de son plaisir. Ses mouvements se font plus rapides et son souffle se mue en petits cris brefs, de plus en plus sonores à mesure que son excitation augmente. Soudain, sa main se serre autour de moi et son corps se fige, seulement parcouru par un long frissonnement et je vois l’orgasme s’épanouir sur son visage. L’instant de l’extase passé, elle est prise de frénésie. Sa bouche reprend possession de mon sexe, violemment. Elle pompe et suce et lèche tout à la fois, ses dents agacent ma peau, me tirant des plaintes vite étouffées car sources de plaisir. Irrésistiblement, précipitamment, la pression monte dans mon ventre et je sens une vague énorme converger vers mon sexe et mon gland qui va l’expulser dans la gorge de Karen.

- Je vais jouir, les préviens-je.

La voiture stoppe dans une brusque embardée. A peine Karen et moi avons eu le temps de réaliser que l’inconnue s’est déjà glissée entre les sièges jusqu’à mes cuisses écartées.

- continue, ordonne-t-elle à Karen.

Cette dernière reprend ses caresses, encore plus vite, encore plus fort et mon corps se cambre dans une explosion délicieuse avant que je n’aie eu le temps de le dire. Voyant mon extase, l’inconnue repousse vivement Karen et, prenant sa place, reçoit mon offrande qu’elle avale consciencieusement.

Quand j’ouvre les yeux, l’inconnue tête encore et Karen la regarde, jalouse d’être dépossédée des fruits de son labeur.

- Son sperme est à moi, lui dit l’inconnue après qu’elle eut fini de me boire. Tu auras autre chose. Rhabillez vous maintenant, nous allons arriver.

Le bolide repart en trombe. A l’arrière, aucune trace ne révèle nos ébats. Nous restons assis sans nous toucher, mais nos regards engagent un dialogue silencieux où se mêlent désir et frustration. Comme répondant à ma prière muette, Karen glisse lentement une main sur ses seins, tentation impudique, dont les pointes ne tardent pas à darder sous le tissu moulant de son bustier. Mais déjà la voiture ralentit et s’arrête devant une grille aveugle. Un appel de phares et elle s’ouvre, nous laissant découvrir un jardin minuscule que jouxte une petite maison. L’inconnue se gare sur la pelouse et la grille se referme derrière nous.

L’endroit n’est pas à la mesure de nos espérances. Nous fantasmions sur un château aux donjons tapissés de moquette sombre. Nous découvrons des pièces banales, dont l’ameublement et le décor ne laissent rien présager du caractère de son occupante. Nous arrivons au salon.

- Déshabillez vous, dit l’inconnue. Je reviens tout de suite, ajoute-t-elle en quittant la pièce.

Sans plus objecter à ses injonctions qu’auparavant, nous ôtons lentement nos vêtements, d’abord hésitants, tout en nous observant. L’examen se prolonge ensuite sur nos nudités respectives. Karen a un corps mince et parsemé de grains de beauté clairs, passés inaperçus dans la pénombre de la voiture. Ses seins hauts sont couronnés de pointes roses pâles. Souriant à mon appréciation, elle s’avance et je l’imite. Nous nous enlaçons, pressant contre l’autre, elle ses seins, moi mon érection renaissante. Nos mains commencent à courir sur nos corps. Sa peau est douce et couverte d’un léger duvet blond. Il s’en exhale un parfum léger et entêtant, de sueur et de fleurs blanches. Nos bouches se joignent, nos langues se mêlent, le désir monte et nos gestes deviennent enfièvres. C’est à peine si nous entendons l’inconnue revenir dans la pièce.

- Séparez vous, ordonne-t-elle d’un ton amusé que nous ne lui connaissons pas. Assied toi là, ton tour viendra, ajoute-t-elle à mon intention en entraînant Karen à sa suite.

Je me laisse tomber dans un lourd fauteuil garni de coussins. En face de moi, me tournant le dos, l’inconnue fait allonger Karen sur un canapé haut qui semble souple et ferme à la fois. Sa tête repose sur l’accoudoir et l’inconnue prend sa cheville et la pose sur le sol, obligeant Karen à ouvrir la jambe pour la laisser retomber, exposant ainsi son sexe qui luit encore de sa jouissance. L’inconnue remonte alors, geste inutile, le bas de la robe de laine noire qu’elle porte encore, le long de ses hanches, offrant à mon regard ses fesses, globes parfaits de chair dorée, et à celui de Karen, son ventre que j’imagine brûlant d’un feu dévorant. Puis, elle s’accroupit entre les jambes de Karen.

Je devine, plus que ne vois, les lèvres de son sexe que la position qu’elle leur impose oblige à s’écarter l’une de l’autre, laissant béante l’entrée de son vagin. La vue de son sexe offert fait battre mon sang dans mes veines et ma verge et je résiste à l’envie de succomber à son appel. A cet instant, je n’ai qu’une pensée, celle de plonger et me perdre dans ce puits chaud et accueillant et tirer de sa propriétaire des plaintes et des cris de jouissance. Ce sont les cris de Karen qui me tirent de mon rêve érotique. L’inconnue a posé ses mains sur ses cuisses et les force à rester ouvertes pendant que sa langue reptilienne effleure le clitoris de Karen, l ‘excitant, l’agaçant, le faisant gonfler d’une érection féminine, prête à exploser d’une éjaculation sèche.

Karen subit l’assaut buccal sans résister. Elle crie son plaisir à pleine voix, ses poings se ferment sur le tissu du canapé qu’elle semble capable d’arracher. Ses jambes tentent de s’ouvrir et se fermer spasmodiquement. Son dos est arqué en presque permanence, cambré et tendu vers son bourreau.

Deux fois, trois fois, l’inconnue conduit Karen à l’orgasme. Chaque fois, sa langue continue son vibrant manège, sans repos, sans pitié pour sa victime consentante. Cette dernière gît haletante, le corps couvert d’une sueur brillante. Son sexe exhude une liqueur toujours plus épaisse qui s’écoule sous ses fesses mais que l’inconnue semble dédaigner. Devinant mes pensées, elle abandonne enfin le clitoris de Karen et se tourne vers moi.

- Viens, me dit-elle. Viens la boire.

J’abandonne mon sexe qu’inconsciemment ma main avait trouvé et d’un bond je prends la place de l’inconnue. Pendant quelques secondes, je me repais de la vue de la vulve humide et offerte de Karen et je plonge. Ma bouche se colle à ses lèvres et je lape goulûment. J’aspire le fruit de son vagin, arrachant à Karen des plaintes nouvelles. Ma langue se tend et pénètre ses chairs tendres dont la sève, loin de les rafraîchir, porte leur chaleur. Je bois, inlassablement, à sa source qui semble intarissable et à nouveau son corps se tend et expulse le nectar de sa jouissance à la saveur unique.

Soudain, comme un écho, une longue plainte monte à mes oreilles. Ma bouche quitte Karen qui redresse la tête. L’inconnue repose dans le grand fauteuil que j’avais quitté, les jambes posées sur les accoudoirs, le sexe écartelé par un énorme godemiché qu’elle fait aller et venir à deux mains. Brutalement, profondément, elle s’empale sur la colonne de chair synthétique. Subjugués, nous regardons l’inconnue se donner à son amant inorganique, crier et se tordre comme si l’engin était pourvu d’une vie propre, imposant à sa victime son propre rythme. De temps en temps, une main se pose à la lisière de son sexe et recueille sa sueur intime qu’elle s’empresse de porter à sa bouche pour l’avaler tel un phallus multicéphale. Le spectacle est si intense que nous n’osons pas nous y mêler.

Enfin, le supplice arrive à son terme. Empoignant l’engin, l’inconnue l’enfonce une dernière fois et le maintient au plus profond de son corps. Les yeux exorbités, elle jouit en silence sans nous voir, transpercée et agonisante. Puis elle crie et nous sursautons tant son plaisir résonne comme une souffrance, un cri bref et suraigu, comme un appel au secours. Tétanisés, nous la voyons reprendre vie en quelques secondes. Comme émergeant d’un rêve, elle semble prendre conscience de notre présence pour la première fois et elle prend peur. Elle retire violemment le godemiché de son vagin et le jette tout aussi violemment. Elle se propulse hors du fauteuil, court hors de la pièce. La porte d’entrée claque puis le bolide démarre en trombe.

Nous nous retrouvons seuls, Karen et moi, abandonnés.

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
Partagez cette Récit