L'Amour entre femmes

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My first love was a woman.
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Il y a plusieurs semaines déjà, j'ai osé lui avouer mon envie d'unir mes lèvres aux siennes, de masser sa langue de la mienne, bref, de l'embrasser d'un baiser passionné, pour lui faire savoir mon amour. D'abord, bien sûr, elle s'est opposé à l'idée, s'en est sentie mal à l'aise.

Hier, elle me lisait mon avenir dans les cartes, et me demanda de faire un voeu, pour qu'elle puisse m'en donner les précisions. J'ai souhaité que ma chérie partage l'amour que je lui voue, et qu'elle me le démontre. Puis, elle ouvrit les cartes, et, sans hésiter, prononça que "Mon voeu, je l'avait"... Je la remerciai et elle me répondit en riant qu'elle n'avait rien fait, que l'exaucion de mon souhait n'allait point d'elle. Je lui rendis son sourire, étouffant les paroles que je sentais dans ma gorge.

Mon souhait, elle l'a plus qu'exaucé! Hier, après m'avoir fait promettre, il y a quelques jours, de ne jamais l'embarasser de cette étreinte que je souhaitais, elle m'a embrassé, d'elle-même.

Nous nous étions d'abord installées devant la télévision, elle, juchée entre mes bras, sa tête contre ma poitrine, ses cheveux soyeux me chatouillant le visage. Elle avait prit mes mains et les avait placées entre ses seins, pour les réchauffer. Je retenais mon souffle, émue de la savoir si proche, si bien, son corps collé au mien; folle d'une envie pressante de la caresser, sentant mes doigts effleurer, à peine, la courbe de sa poitrine.

Puis, je me couchai à mon tour sur elle, lui tournant le dos, dans la même position que nous avions adoptées quelques instants plus tôt. Je fermai les yeux sur le bien-être que me procurait son parfum apaisant, la chaleur de son corps, les douces caresses de ses doigts sur ma main gauche, qu'elle tenait entre les siennes. Je posai mon toucher sur la chair brûlante de sa cuisse et un trouble apparent m'envahit, copieux de celui qui la fit vibrer, frémir de ma caresse. Mes seins me firent mal, mon corps se cambra par dessus le sien, que je sentais tendu, transpercé d'un éclair de désir paralysant.

Nous restâmes ainsi, muettes, unies en un même souhait de s'étreindre, mais pourtant incapables de bouger, de peur de briser le charme, la puissance d'une telle scène. C'est elle qui nous sortit de notre parfaite immobilité. Elle posa ses lèvres roses sur mon front, et nous reprîmes usage de la parole et de nos muscles. Nous discutions des images à l'écran avec une indifférence rêveuse, toutes deux submergées par ces sentiments d'amour urgeant d'être concrétisés.

Nous allâmes bientôt nous coucher, séparées par la distance écrasante qu'il semblait y avoir entre nos deux lits. Je n'arrivais point à m'assoupir, bouillonant ainsi de tendresse, de douceur, et la sachant pourtant si loin, s'éloignant encrore et encore, jusqu'à l'arrivée du matin. Et ne supportant de la savoir si loin, ne pouvant m'en tenir éloignée, savoir nos désirs ainsi incomblés, me les imaginer effacés au matin, évaporés dans la pudeur, les conventions du jour, je me couchai à ses côtés.

Et je lui dis à nouveau mon amour, mon bonheur de la savoir une partie de ma vie, une partie de moi. Puis, nous nous rapprochâmes peu à peu, jusqu'à poser nos visages sur nos mains jointes. Nos fronts se touchèrent, puis nos nez, ne laissant qu'un espace à peine visible entre nos bouches. Elle me murmura son amour, son souffle sur mes lèvres, sa voix tremblante d'émotion. "Je comprends. Je comprends ce que tu me disais, pendant tout ce temps. Je n'ai pas saisi d'abord, mais je comprends...tes histoires d'amour entre femmes". Puis, elle m'embrassa le front, et le bout du nez, et je posai un baiser sur sa joue.

Bientôt, nos bouches se tendirent l'une vers l'autre, nos souffles mêlés se précipitèrent à l'idée de ce qui allait suivre.

Et enfin, nos lèvres se rencontrèrent, se touchèrent en une succession de baisers doux, qui se transformèrent bientôt en une étreinte passionnée.

J'apperçevais, de temps à autre, son sourire dans la noirceur, m'étant destiné, de toute sa tendresse et son affection. La caresse de sa main sur mon visage, dans mes cheveux, évoquait ne volupté si douce, que jamais je ne l'aurait crue possible.

Petit à petit, tout en m'embrassant, elle déplaça son corps par dessus le mien et m'encadra de ses jambes. Puis, elle posa ses lèvres au creux de mon cou et les promena doucement sur la chair blanche en une une série de bécottements qui me firent frissonner.

"Marie", dit-elle, d'une voix tremblante. Et mon nom seul prononcé par cette bouche me remua toute entière. Nos âmes enflammées de désir se joignirent en un baiser brûlant, nos corps enlacés frissonèrent de plaisir. D'une main caressante, elle me parcourait le dos, tandis que de l'autre, elle achevait de détacher les boutons de mon blouson. Rapidement, je me retrouvai entièrement nue, vêtue uniquement de ses caresses assoiffées. Elle me palpait les seins, les cuisses, de ses mains adroites, alors que, d'une main hésitante, éblouie par la fulgurance du plaisir, j'entrepris de lui retirer son chandail que je sentais rugueux contre ma peau. Je dégrafai rapidement son soutien-gorge et, enfin, apparurent à mes yeux ses seins d'ivoire, éblouissants dans leur blancheur. Je les couvris de mes mains d'abord, et y posai ensuite mes lèvres, goûtant pour la première fois à une douceur telle, teintée de crème et de miel. Ma bouche n'en finissait plus de happer les pointes érigées, la peau tendre; je voulais engloutir en entier ces montagnes de douceur et de féminité. Je sentais son toucher le long de mes jambes, jusqu'à mes fesses qu'elle empoigna, avant de glisser l'une de ses mains vers mon sexe humide qu'elle pénétra, lentement, de ses doigts habiles. Chacun de ses gestes me faisait frissoner, crier, en innondant la main de mon amoureurse. Je me sentais fondre sous ses doigts, tout mon corps me brûlait. Mes gémissements de plaisir allaient en grandissant, me menant vers l'explosion finale qui me laissa haletante, collée à elle.

Elle prit appui sur son coude et me regarda de ses grands yeux verts, de plus en plus brillants. Sous ce regard, ma respirations s'accéléra, mes bras et mes jambes me firent presque mal, je sentis ma bouche se déssècher et mon ventre se durcir. Avec une lenteur délibérée, je me penchai sur elle et posai de légers bécottements au creux de son cou. Je lui embrassai à nouveau les seins, le nombril, tout en lui écartant doucement les cuisses. Un désir incontrolable guidait mes lèvres vers le sexe entrouvert, qui, au contact d'un simple baiser, envoya à travers mon corps entier des ondes électrifiantes de passion. J'enfoçais ma langue dans les profondeurs de son corps, buvant à cette source que mes caresses avaient fait jaillir. Je l'écoutais gémir, pour moi, trembler de tous ses membres, sous ce plaisir qui nous était enfin révélé. Un plaisir ecstatique né de cet amour qui, comme ça, était venu nous surprendre par sa douceur, nous envelopper de son manteau de soie.

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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4 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a presque 7 ans
Excellente histoire

Je l'aime beaucoup. Votre passion est évidente, Carmen, votre maitrise de l'art de l'écriture aussi. Je ne comprends pas du tout les commentaires adverses.

baddosbaddosil y a environ 15 ans
recherche

algeria le 22/03/2009

bonjour et salut

je suis a la recherche des histoires herotiques de l'inceste et des aventures des jeunes avec les grandes vieilles qui ce deroule dans les compagnes(ecuries. etables .granges. fermes ext je suis tres interesse a ca svp aidez moi ma vie repose sur ces histoires (mon planche de salut je devient malade a cause de ma mere et puisque ma mere et musulmane de relegion et moi non pour elle la femme et un diable et souillure et pour moi je cherche les vieilles et peur des jeunes filles aidez moi svp dieu vos benisse...........merci (naftabadda@yahoo.fr)

AnonymousAnonymeil y a presque 18 ans
vraiment bien

c'est vraiment très bien écrit mais je suis pas objectif je préferre les histoire moins romantiques

AnonymousAnonymeil y a plus de 18 ans
merci

jamais je n'ai ressentie autant de plaisir a lire une histoire aussi romantique et douce merci carmen!

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