Le Club - Partie 20

BÊTA PUBLIQUE

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-Il a intérêt : c'est très grave. Je croyais qu'il maîtrisait la situation au niveau de la sécurité de la ville.

-Je le croyais aussi. Tout cela est très gênant mais au moins, cela me conforte dans mon idée que nous ne devons pas nous relâcher.

-Vous avez raison. Alors à ce soir, nous réglerons cette histoire.

-A ce soir.

Angel raccrocha et Diaz en fit de même. Il réfléchit une seconde et reprit son téléphone.

-Ronaldo, fit-il. Je veux que tu te prépares nous allons déménager toutes nos affaires. Non, pas d'entreprise privée, seulement des gars à nous. Nous allons nous installer dans un lieu hautement sécurisé où personne ne pourra dénicher notre « invitée » spéciale.

« L'invitée » en question n'était personne d'autre qu'Amanda-Jean Carpenter que Diaz considérait comme le joyau de sa collection d'esclaves personnelles mais qu'il savait aussi particulièrement sensible compte-tenu de son statut d'officier de la police interrégionale même si elle avait officiellement démissionné de ses fonctions.

Diaz quitta son salon et emprunta un escalier en colimaçon qui le fit arriver dans les anciens cachots de la tour médiévale. C'était l'endroit idéal qu'il avait trouvé pour faire subir à ses victimes toutes sortes de sévices. Il regrettait de devoir changer de lieu à cause de cette triste affaire au palais de justice mais il ne voulait pas prendre de risque ; si on trouvait un policier interrégional retenu en otage dans sa propre maison, il savait qu'il était bon pour la peine de mort ; soutien du juge ou pas. Il arriva dans la salle des « plaisirs » et y entra. Cette grande pièce aux murs de pierres grises était éclairée par des torches qui entretenaient une ambiance volontairement sinistre. Diaz s'arrêta au milieu de la salle et jeta à un regard circulaire en se demandant où son petit jouet préféré pouvait bien s'être caché cette fois. A chaque fois qu'Amanda-Jean entendait ses pas dans le couloir, elle tentait d'échapper à son triste sort en se recroquevillant dans un recoin sombre de la salle des tortures. Diaz adorait ce petit jeu de cache-cache qu'il savait totalement vain. Un petit bruit attira son attention vers le chevalet et il vit la crinière blonde de la jeune femme qui tentait de disparaître derrière les pieds de l'immense meuble.

-Je t'ai vu, lança l'homme d'affaire tout guilleret.

Il bondit sur l'ancienne policière qui tenta bien de s'enfuir mais des semaines de sévices avaient réduit ses réflexes et il l'attrapa par la cheville. Comme elle se trouvait prés du chevalet, il décida de s'en servir. Il la souleva du sol et la projeta sur le meuble avant d'attacher ses quatre membres au meuble de torture. Il l'admira alors. Elle était totalement nue, des zébrures -marques des dizaines de coups de fouets et de martinets qu'elle avait reçu- couvraient la totalité de son corps, ses cheveux blonds étaient tout ébouriffés et sa toison intime était affreusement touffue. Depuis qu'elle était arrivée en ce lieu, Diaz ne lui avait jamais plus autorisé à le quitter tant il prenait plaisir à la martyriser. Il passa sa main sur son ventre et remonta jusqu'à poitrine.

-Pitié! Supplia Amanda-Jean. Pitié! Laissez -- moi! Pas encore!

-Je décide de ce que tu dois subir, lui répliqua Diaz en portant la main sur l'anneau de commande du trébuchet.

Il le fit tourner d'un quart de tour et les membres de la jeune femme se retrouvèrent étirés de plusieurs centimètres. Elle ne put résister à la douleur et se mit à hurler. Diaz ne parut pas satisfait pour autant et tourna encore, les cris d'Amanda-Jean redoublèrent.

-ASSEZ!!! SEIGNEUR!!! PRENEZ--MOI!!! JE FERAIS TOUT CE QUE VOUS VOULEZ MAIS ASSEZ!!!!

Mais Diaz ne montra aucune pitié, il laissa la jeune femme dans cette position affreusement douloureuse alors qu'il la contournait et se plaçait de façon à la prendre correctement. Il la pénétra sans pitié. Dans cette position, Amanda-Jean était incapable de s'opposer à la pénétration mais chaque coup de boutoir de l'homme d'affaire lui tirait encore plus sur les membres et lui arrachait de nouveaux hurlements qui semblaient décupler l'énergie de son tourmenteur. Cette séance horrifique dura presque un quart d'heure puis Diaz se retira pour éjaculer sur le ventre de la jeune femme. Ensuite, il daigna enfin la libérer et la laisser s'échapper. Ses jambes, totalement endolories, furent incapables de la porter et elle s'effondra comme une poupée de chiffon aux pieds de l'ancien travailleur immigré qui ne lui accorda même pas un regard avant de se diriger vers la sortie. A mi chemin cependant, il s'arrêta.

-Dans une heure, Ronaldo viendra te voir, annonça-t-il. Ne te cache pas, il n'a pas envie de jouer, lui. Il doit te préparer pour un grand événement. Si jamais j'apprends que tu lui as fait perdre du temps avec tes gamineries, je te remets sur le trébuchet et cette fois je t'écartèle.

CHAPITRE 7

Le pas hésitant, Christine Veron arriva devant l'entrée du « chat brulant » en jetant des coups d'œil de chaque côté pour s'assurer que personne ne la voyait. Elle restait une personne connue au sein de la bonne société de Lilleland et n'aurait jamais cru se retrouver sur le point de pénétrer dans un endroit aussi mal réputé. Cependant, elle le fit quand une montagne de muscle lui ouvrit. Une matrone obèse vint à sa rencontre.

-Enchantée de te rencontrer ma belle, déclara cette femme. Je m'appelle Mona et je m'occupe de ce superbe endroit.

Superbe n'était pas le mot qui était venu à directement à l'esprit de Christine en voyant ces lumière tamisées, ce comptoir en teck et ces contreplaqués qui créaient des lieux d'intimité. Mona la détailla de haut en bas avant de lui indiquer un escalier qui se trouvait dans le fond de la grande pièce.

-Viens avec moi, ma belle. Je vais t'aider à te changer.

Christine suivit la grosse femme dans la semi pénombre de ce lieu de débauche où elle devait savait qu'elle allait connaître de nouvelles humiliations. Angel lui avait ordonné de se rendre dans cette maison close afin, selon ses propres paroles, « de remplacer une des filles qui doit participer à la soirée ». Sans le savoir Christine Veron, la fille de Patrick Veron, se retrouvait contrainte de devenir une prostituée à la place d'Harmony Vega, la fille de Sabato Orso, un autre notable.

Mona la mena à l'étage où les prostituées se préparaient pour leur longue nuit puis dans une chambre où des vêtements affreux l'attendaient. Christine prit cette tenue en main et la détailla en tremblant car elle savait que dès qu'elle l'aurait revêtu, elle n'aurait plus qu'à descendre et tout accepter des pervers qui attendaient entre ces parois en contreplaqué. Pourtant, elle avait déjà énormément subi depuis qu'elle était tombé dans les griffes de ce salaud d'Angel mais cette fois c'était pire, elle savait par le témoignage de certaines de ses pupilles qu'elle allait devoir se donner à plus d'une dizaine d'inconnus et ce pendant toute une nuit. Le contact chaud de deux mains sur sa poitrine la tira de ses pensées. Avec une discrétion improbable compte tenu de sa forte corpulence, Mona s'était glissée derrière Christine et s'amusait à la tripoter avec une habilité qui montrait qu'elle n'était pas une amatrice à ce petit jeu. L'éducatrice voulut s'échapper de l'emprise de la tenancière de bordel mais la forte femme ne l'entendait pas de cette oreille et l'attrapa par les aisselles pour l'amener tout contre elle.

-J'ai été mise au courant de tes petits penchants salaces, lui susurra-t-elle à l'oreille tout en la maintenant fermement. Il se trouve que j'aime moi aussi le goût de la chatte.

La grosse femme fit descendre sa main droite vers le ceinturon du pantalon de Christine qui se débattit encore plus fort en comprenant ses intentions mais cette matrone était aussi forte qu'un homme et elle réussit à faire descendre son pantalon jusque sur ses chevilles. La seconde d'après Christine se retrouvait plaquée sur le sol pendant que Mona lui retirait sa culotte. La matrone fit alors une volte face avec une aisance toujours aussi surprenante, libérant les mains de sa victime mais pesant désormais de tout son poids sur son corps qui pouvait à peine respirer et certainement pas bouger. Mona força la força à écarter les jambes et plongea sa bouche dans son antre d'amour. La langue de la tenancière du « chat brulant » se montra incroyablement entreprenante, jouant avec le clitoris de l'éducatrice avec une agilité bien supérieure à aucune de ses précédentes amantes forcées, bien moins expérimentées. Christine sentit monter en elle une chaleur honteusement agréable qui s'intensifia encore quand Mona commença à travailler également l'entrée de son vagin. La directrice du foyer finit par se dandiner sous l'effet de ce plaisir humiliant. Jamais dans sa vie, la jeune femme n'avait connu une telle extase et c'était une femme immonde qui était en train de la lui donner contre sa volonté. Un orgasme transcendant déchira la jeune femme qui s'effondra sur le sol en nage. Mona se releva, la libérant de son poids, et alla s'adosser contre un mur de la pièce juste en face d'elle.

-Tu es très réactive, nota-t-elle. C'est très bien, les clients vont adorer ça. J'aimerais savoir si tu sais donner du plaisir.

La matrone écarta ses jambes graisseuses et l'on pouvait voir qu'elle ne portait rien en dessous de sa robe. Christine, l'esprit totalement embrasé par l'orgasme qui venait de la dévaster, comprit immédiatement l'ordre implicite contenu dans ce geste et se retourna pour ramper jusqu'à la vulve de celle qui venait de lui donner tant de plaisir.

CHAPITRE 8

Emily Proctor émergea difficilement son sommeil. Thomas savait qu'il fallait lui laisser le temps de se réadapter à son environnement et aussi s'attendre à ce qu'elle réagisse de manière brutale ce qui ne manqua pas d'arriver. Les deux camarades avaient conduits leurs deux prisonniers à leur point de repli, la villa que Thierry possédait sous un nom d'emprunt en dehors de la ville où ils avaient enfermé le flic dans une chambre bien sécurisée avant de réveiller Emily Proctor. Ils voulaient s'entretenir avec cet officier de la police interrégionale et comprendre les raisons qui l'avaient conduite au même endroit qu'eux.

Quant Emily réalisa enfin l'endroit où elle se trouvait, elle bondit de son lit manquant s'étaler sur le lot. Thierry prit l'initiative d'intervenir alors.

-Calmez-vous, officier Proctor. Nous ne vous voulons pas de mal.

Emily le considéra un instant mais visiblement ne parut pas lui faire confiance car elle le repoussa violement et tenta de s'enfuir. Thomas s'interposa alors et campa son regard dans celui de la policière.

-Si j'avais voulu votre mort, affirma-t-il, j'aurais laissé les deux autres fous vous massacrer là- haut.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce discours sembla calmer l'officier, bien aidé par le fait qu'elle était encore sous le coup du choc qu'elle venait de subir. Il fallut d'ailleurs que Thomas la soutienne pour lui permettre de se rassoir sur le lit où elle était allongée précédemment. Les deux hommes s'installèrent sur des chaises en face d'elle afin de pouvoir discuter de la meilleure des façons.

-Alors expliquez-nous ce que vous faisiez dans le bureau du juge de Saint Servier, la questionna Thierry.

-Pourquoi vous répondrais-je? lui rétorqua Emily sur la défensive. Après tout, je n'ai aucune raison de parler en premier.

-Moi j'en vois des tonnes au contraire, s'énerva Thomas. Comme par exemple, le fait que vous conserviez votre badge officiel quand vous vous introduisez par effraction dans un des bâtiments officiels les mieux gardés de la ville. Que se serait-il passé si vous l'aviez perdu en route? Je vois aussi le fait que vous êtes entrée en reproduisant un schéma qui a fait la une de tous les journaux de la ville pendant plus d'un mois, ridiculisant au passage tous les flics locaux ; vous pensiez vraiment que les responsables ne prendraient pas de mesures pour que cela n'arrive plus? Et aussi parce que vous vous êtes laissé couper de votre équipe de soutien, si jamais vous en aviez une, de telle façon que sans ma présence vous vous seriez noyée dans les eaux du Golot. C'était du vrai travail d'amateur! A quelle unité de la police interrégionale appartenez-vous donc?

-L'unité de traque des criminels dangereux, abandonna Emily qui semblait enfin réaliser l'étendue des erreurs qu'elle avait commises.

-Les psys de la police, réalisa Thierry, tout s'explique. Ces gars sont des grosses têtes et s'ils sont formés pour intervenir sur des terrains classiques, ils n'ont jamais la formation pour les infiltrations et les opérations sous-terraines. Alors je répète ma question, que faîtes-vous ici?

-Je cherche une amie.

Elle se tut consciente qu'elle en devait pas en rajouter plus.

-Officier Proctor, insista Thomas. Je pense que vous avez compris que vous n'étiez pas faite pour ce genre d'opération, contrairement à nous. Ce que vous ne semblez pas avoir saisi c'est que nous sommes en train de nous demander s'il est dans notre intérêt de vous laisser en vie ou non. Réfléchissez bien avant de vous taire!

Il vit dans ses yeux qu'elle se remémorait les événements du palais de justice quand il avait éliminé les deux policiers sans montrer la moindre hésitation et ce fut l'élément déclencheur.

-Je suis venue en vacances à Lilleland voici un peu plus d'un mois avec une de mes collègues, l'officier Amanda-Jean Carpenter. Au début, je pensais que nous ne devions que passer par cette ville avant de partir profiter de la mer à Cortiana comme le font tous les touristes. Sauf que Amanda-Jean a décidé de rester quelques jours de plus à Lilleland et m'a laissé repartir seule et me promettant de me rejoindre rapidement ; elle ne l'a jamais fait. Quand j'essayais de la contacter sur son téléphone je tombais systématiquement sur sa messagerie et finalement sa ligne a été coupée. Quand je suis rentrée chez moi, j'ai eu la surprise d'apprendre qu'elle avait envoyé une lettre de démission à notre supérieur en précisant qu'elle avait retrouvé sa jeune sœur et qu'elle comptait s'occuper d'elle...à l'étranger. Rien de tout cela n'était logique. Nous savions tous qu'Amanda-Jean recherchait sa sœur depuis des années mais de là à tout abandonner sans avertir personne autrement que par une lettre impersonnelle c'était absurde. Le chef de mon unité a voulu enquêter et a obtenu l'autorisation de ses supérieurs à la condition que les autorités de Lilleland nous en donnent le droit. Et nous avons eu la surprise de nous heurter à un vrai mur ; ils sont allés jusqu'à nous refuser l'accès au territoire. C'était tellement aberrant que nous avons compris que quelque chose de grave était arrivé et qu'il fallait agir en conséquence. Comme officiellement l'office interrégionale avait les mains liées, la totalité de l'unité a accepté de se lancer dans une opération secrète sans aucune protection officielle. C'est-à-dire...

-Que si vous êtes découvert, c'est la radiation, compléta Thierry, voire la prison.

-Exactement. Mais nous possédons des accès aux banques de données de l'office et des contacts avec d'autres unités dans le cas où nous trouverions des informations utilisables. Notre enquête nous a conduit jusqu'à un certain Antonin Marius que l'office connait bien. C'est un flic ripoux que d'autres unités ont tenté en vain de faire tomber à plusieurs reprises mais c'est un véritable vif argent qui s'appuie sur une équipe soudée de subalternes. Comble de l'ironie, il a finalement réussi à se faire nommer au poste de chef de la police dont il rêvait depuis tellement de temps. Nous pensons qu'Amanda-Jean, enquêtant sur la disparition de sa sœur, l'a rencontré au moins une fois voire plus.

-Dans ce cas, pourquoi est-ce que vous vous êtes retrouvée à cambrioler le palais de justice? s'étonna Thierry.

-Nous avons visité l'appartement de Marius auparavant mais nous avons fait choux blanc, reconnut Emily. En fait, c'est une coquille vide, ce commissaire n'y vit quasiment pas et passe l'essentiel de son temps au commissariat central qui est une vraie citadelle. Mais en le surveillant nous avons découvert que ses hommes assuraient en permanence la protection d'un juge de la haute cour.

-Le juge de Saint Servier, compléta Thomas.

-Nous nous sommes intéressés à ce juge si précieux aux yeux de Marius et nous avons découvert qu'il s'agissait d'une figure très influente dans la région et que c'était cette influence qui nous avait empêchés d'enquêter officiellement. Puisque Marius était inaccessible pour l'instant, nous avons orienté nos recherche vers de Saint Servier.

-Son appartement étant sous surveillance policière constante, vous avez décidé de vous attaquer au palais de justice en le pensant moins protégé que le commissariat central, termina Thomas.

-Alors le complice de de Saint Servier serait cet Antonin Marius avança Thierry. Voilà qui explique son soutien dans la police.

-Ce n'est pas aussi simple, le contredit Thomas. Ils se sont attaqués à une policière interrégionale cela signifie qu'ils pensent contrôler toute la région et ils ne peuvent pas le faire à deux. Ils doivent avoir d'autres soutiens, ce n'est pas aussi simple.

Thomas se maudit. Il avait l'horrible impression de déjà posséder les éléments nécessaires pour répondre aux questions qu'il se posait mais il était incapable d'assembler les éléments du puzzle dans le bon sens. Corentin lui manquait tellement dans ce genre de situation. Il comprit que seuls ils ne pourraient pas avancer.

-Nous voulons parler à votre supérieur, déclara-t-il à l'intention d'Emily.

-Je ne sais pas si je peux prendre le risque de compromettre le reste de mon unité, hésita-t-elle. Je ne vous connais pas et je ne sais si ce n'est pas un piège. Je dois en référer...

-Alors référez-en, s'impatienta-t-il. Et quand vous parlerez à votre chef, dîtes-lui bien que l'homme qui veut le voir s'appelle Thomas Sarfati.

Les yeux d'Emily s'exorbitèrent ; on aurait dit qu'il venait d'énoncer le nom du diable.

CHAPITRE 9

Sandrine tapa à la porte de la chambre d'Angel en tremblant car elle n'avait jamais passé le pas de la porte de cet endroit sans subir par la suite des sévices sans nom.

-Entre, tonna le maître des lieux sur le ton impérieux auquel il était habitué.

Elle poussa la porte et trouva l'homme d'affaire en train de traiter ses affaires sur son portable. Il détourna son attention de l'écran de l'ordinateur pour la reporter sur elle et sourit en la considérant dans sa tenue de soubrette qu'elle était obligée de porter comme les autres esclaves de cette maison.

-Qu'y-a-t-il? lui lança-t-il.

-Les agents de sécurité vous font dire que vos premiers invités sont arrivés, répondit-elle en se mordant la langue devant la servilité dont elle était obligé de faire preuve.

-Parfait, tu sais ce que tu dois faire.

Elle ne répondit pas, se contentant de faire demi-tour. Il la regarda partir et admira sa démarche arquée dont il connaissait parfaitement la cause. Trois jours auparavant, il avait décidé de la sodomiser mais comme toutes les autres soubrettes avant elle, elle était vierge de cet orifice avant lui et son anus n'avait pas été capable d'accueillir totalement son pénis aux dimensions supérieures à la moyenne. Il n'avait réussi à introduire que le tiers de son membre, les cris et hurlements qu'elles avaient poussés suite à la douleur qu'elle avait ressenti à cette occasion avait été telle qu'il avait joui quasiment immédiatement. Il en était donc ressorti très frustré comme après la première fois où il avait tenté de passer par l'anus d'Amandine Blenon et c'était tout naturellement qu'il avait adopté la même technique qu'avec l'ancienne maîtresse des lieux pour élargir l'anus de son ancienne voisine. Depuis trois jours, Sandrine se retrouvait donc affublée d'un gode anal en permanence qui était à l'origine de sa démarche titubante et des petites cris qu'elle poussait à chaque pas. Cela risquait de gêner certains convives de la soirée puisque l'anus de l'ancienne bourgeoise était inaccessible mais Angel n'en avait cure ; il serait le premier à profiter totalement de cet orifice de sa dernière esclave et ses alliés sauront bien se contenter de sa bouche et de son vagin.