Le Congrès - Partie 02

Informations sur Récit
Benedicte s'enfonce de plus en plus dans la decheance.
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2

Partie 2 de la série de 11 pièces

Actualisé 06/12/2023
Créé 11/01/2018
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Déchéance

Au petit matin lorsque la sonnerie du réveil retentit, j'émerge doucement du sommeil. Mon corps me rappelle la soirée passée. Je me lève et me rends dans la salle de bain pour prendre une douche rapide avant de me préparer pour le petit-déjeuner. Je sors nue dans la chambre et je choisis un jean et une tunique que j'enfile sur un string et un soutien-gorge de dentelle rouge.

Je ne sais pas comment je vais réagir devant Monsieur Moreau mais ce dont je suis sûre c'est que j'espère lui plaire encore.

Je finis de me préparer en me maquillant légèrement, un léger rose à lèvres et un peu de mascara.

Lorsque j'arrive dans la salle du restaurant, je cherche Monsieur Moreau du regard. Il ne se manifeste pas. Je suis un peu déçue mais je me dis qu'avec sa fonction, il doit être occupé à d'autres taches.

En attendant le début des conférences, j'erre dans le hall saluant rapidement quelques collègues mais l'amie avec qui je participe à ce genre d'évènement n'a pas pu venir cette année. Elle est en plein divorce et voulait se consacrer à préparer son dossier.

J'écoute d'une oreille distraite les orateurs, mon esprit tourné vers le directeur, je serre mes cuisses en y repensant. Le souvenir de cette nuit m'obsède et m'excite malgré moi. Tout mon corps est sensible et frissonnant. C'est avec l'espoir de le croiser que je sors de l'amphithéâtre au moment de la pause-café.

Alors que je suis en train d'attendre pour avoir mon café, je le vois s'approcher de nous. Je lui souris dans l'espoir de capter son attention et aussi pour lui indiquer que je suis heureuse de le retrouver malgré la brutalité dont il a fait preuve à mon égard. Il me regarde furtivement mais s'arrête pour saluer beaucoup de monde et cette fois-ci, il ne néglige pas les femmes. J'en suis jalouse. Je cherche son regard mais il m'ignore. Je bouillonne de rage et de déception. "Il s'est juste servi de moi pour soulager une envie bestiale." Me dis-je. Je m'isole un peu pour calmer ma frustration.

Alors que la pause est sur le point de se terminer, je le vois enfin s'approcher et venir me saluer. Ses yeux me transpercent, il n'a pas besoin de deviner comment je suis, il me connaît déjà parfaitement. Il sait du moins l'essentiel pour le moment, c'est à dire que je suis prête à m'offrir de nouveau à lui, que je suis dans l'attente de jouir comme j'ai joui cette nuit, prête à tout accepter pour cette jouissance-là. D'un regard, il m'intime l'ordre de le suivre dans une pièce voisine. Je n'hésite pas et dès que la porte est fermée, il me demande :

-Te souviens-tu de ce que tu m'as demandé hier soir?

Le cerveau embrumé et essayant de me souvenir de ce que j'ai pu demander, je mets du temps à répondre.

-Tu m'as demandé de t'apprendre à sucer, alors je vais commencer!

-Oui! C'est vrai! Je n'ose pas lui dire que j'avais oublié car ce n'est pas le moment que j'avais préféré hier.

Il m'appuie alors sur la tête pour que je m'agenouille devant lui.

-Suce-moi! Salope! dit-il en ouvrant son pantalon

Je suis honteuse de m'entendre traitée de salope, mais en même temps il a raison, je suis avide de sexe, j'en veux, j'en réclame. C'est moi qui le cherchais ce matin, qui l'espérais. J'aurais pu partir, trouver un prétexte pour quitter le congrès et fuir cet homme qui m'a humiliée et brutalisée. Mais au lieu de cela je suis restée, impatiente de le retrouver.

J'accepte donc d'être traitée de cette façon si humiliante.

Je prends alors le sexe qui apparaît devant mon visage entre mes lèvres. Tandis que je commence à sucer, j'entends les autres congressistes parler bruyamment de l'autre côté de la porte. Le décalage entre ce qui se passe à côté et ce que je suis en train de vivre me paraît irréel. Tout est allé si vite. Hier matin j'étais une femme, ce matin je suis une salope en train de sucer un homme que je connais à peine. Les autres ne savent pas ce qui se passe. Moi-même je peine à le réaliser.

A ce moment-là Je n'ai déjà plus la force ni l'envie de m'opposer à sa volonté. Il pose alors ses mains sur ma tête et pousse pour que ma bouche prenne son sexe entièrement. Je hoquette lorsque mon nez est plaqué contre son ventre. Il me maintient fermement et je ne peux pas reculer. Je m'étouffe, j'ai envie de vomir. Il relâche la pression et sort de ma bouche ce qui me permet de respirer un peu. Un filet de bave relie mes lèvres à son gland.

-Voilà comment tu dois sucer! Compris salope?

Et il me plaque de nouveau le visage, son sexe au fond de ma gorge. Je hoche la tête comme je peux, avec des hoquets.

Puis, il se retire et cette fois il me baise la bouche par de grands coups de reins. Il tient ma tête dans ses deux mains et me bourre la bouche comme si c'était une chatte. Je ne peux que subir.

Je sens sa bite qui vibre et je comprends qu'il est très excité. Je bave sur mon haut. Il accélère et jouis dans ma bouche. Mais il ne s'enfonce pas entièrement, de sorte que son sperme gicle dans ma bouche et non directement dans mon gosier. Je ne peux pas reculer, il m'en empêche. Il me fixe tout en jouissant.

-Avale tout!

Je déglutis du mieux possible mais il y a un mélange de bave et de sperme qui coule sur mon menton et sur mon haut. Monsieur Moreau me laisse là à genoux, hébétée. Je le vois sortir de la pièce sans me regarder.

Je suis choquée par que je viens de subir alors que j'entends le rappel pour que nous retournions dans la salle.

Cette fois je n'ai eu aucun plaisir et aucune considération, aucune compensation à l'abus qu'il m'a infligé.

Je me sens violée, dépitée et frustrée en même temps.

Je m'essuie le visage comme je peux avec mes doigts et c'est dans un état second que je sors de la pièce voulant me rendre aux toilettes. Je croise alors le regard de trois femmes qui me regardent hautainement, méprisantes comme si elles savaient ce que je viens de faire. Je les ignore et me réinstalle à ma place dans la salle de conférence.

Maintenant que je me suis remise de ce qui vient de se passer je suis de nouveau dans l'envie de sexe. Cette envie m'obsède.

Assise au fond de la salle, je réalise que ma culotte est trempée.

Après coup j'ai même le sentiment d'avoir aimé cette fellation forcée. Je n'étais jamais allée aussi loin avec mon mari, qui se contente de peu finalement. Et l'autorité de Monsieur Moreau me transporte. Lorsqu'il me regarde, me parle, me touche, Je suis exaltée. Je commence à apprécier ce qui m'arrive et la manière dont cet homme me traite. J'espère l'avoir satisfait ce matin malgré mon inexpérience pour qu'il ne lui vienne pas l'envie de se débarrasser de moi.

Lorsque la pause-déjeuner arrive, je me remarque qu'il est en pleine discussions à sa table avec ses invités. Je réussis à trouver une place non loin de la sienne, je tente d'attirer son attention en lui souriant mais il m'ignore superbement. Je me sens oubliée, délaissée mais soudain mon téléphone vibre "Ecarte tes cuisses de soumise". Je relève la tête et je sens son regard sur moi. Enfin il m'accorde un peu d'attention. Je me redresse en écartant les cuisses en espérant qu'il me récompense de son approbation, cependant il continue de faire comme si je n'étais pas là. Tout le temps du repas, je guette les vibrations de mon téléphone. Je les espère. Et de nouveau, un message. "Va aux WC pour ôter ta culotte et laisse-la en évidence dans les toilettes hommes". Je m'excuse auprès de ma voisine de table pour aller faire ce qui m'est demandé. Je ne dois surtout pas le décevoir sinon je risque de le perdre.

Ce n'est pas si simple étant vêtue d'un jean, je suis obligée de le retirer pour ôter cette culotte de dentelle rouge. En revenant m'assoir, je sens la fermeture éclair frotter sur mon sexe, ce qui me trouble. Je remarque alors qu'il revient des toilettes avec un bout de tissu rouge dépassant de la poche de son pantalon. Ce ne peut être que ma culotte. Je baisse la tête rouge de honte quand il me regarde brièvement.

Je reçois un ordre bien plus explicite "Passes ta langue sur tes lèvres en me fixant, comme une chienne en chaleur". En m'exécutant, je ne peux pas manquer les regards de certaines personnes assise sa table. Je sais que ce que je suis en train de faire dépasse les convenances et j'ai conscience que je pourrais être jugée de perverse par la majorité des personnes ici présentes. Cette pensée est effroyable. En même temps je ne peux pas prendre le risque de désobéir à celui dont j'espère encore plus de plaisir. Maintenant que j'avais goûté au paroxysme de la jouissance je n'étais pas prête à y renoncer.

Puis un ultime message. "Rejoins-moi dans ta chambre dans 5 mn!"

Je regagne ma chambre, il est déjà là. Il doit avoir un double de la clé. Je referme la porte derrière moi. Sans un mot, il glisse sa main dans mon jean et je sens ses doigts fouiller ma chatte. J'écarte mes cuisses pour lui faciliter la tâche.

-Mains sur la tête! me dit-il sèchement. Je prends la pose demandée sans réfléchir à l'humiliation qu'elle représente, et il s'essuie ses doigts sur ma joue. Je frissonne de trouble.

-A poil! Salope!

Alors que je me déshabille sans un mot, la porte s'ouvre et une jeune de femme d'environs trente ans, brune, fine, habillée en jupe droite, chemisier, talons aiguilles entre. Elle vient à côté de moi.

Que fait elle là? Je n'ai imaginé aucun scénario en dehors du directeur et de moi-même! Je n'aurai jamais pu penser une chose pareille.

-Léa! Voilà la grosse truie!

Elle me fixe, je la sens hautaine, méprisante à mon égard.

"Mains sur la tête!" dit-il sèchement car je viens de masquer ma nudité avec mes mains. Je suis très gênée devant cette femme. Le sourire sadique de Léa m'effraie un peu.

-Pour être grosse! C'est une grosse vache en effet! dit-elle en me regardant de bas en haut

Je suis maintenant glacée de honte et de peur. Je me dis que je fais un cauchemar. Cette femme va provoquer une accélération dans ma déchéance.

Elle regarde mes mamelles, elle les malaxe puis elle les soulève haut pour les laisser retomber toutes seules ce qui me fait grimacer. Je ne dis rien humiliée.

Elle regarde mon tourmenteur, comment avez-vous pu trouver ses trous? dit-elle avec ironie.

-Je parie qu'elle mouille cette pute! Ecarte les lèvres de ta chatte de grosse salope et montre-moi! ajoute-t-elle sèchement.

Elle regarde ma fente ouverte et dégoulinante. C'est vrai, l'humiliation et la douleur provoquent chez moi une excitation que je ne contrôle pas. Je me liquéfie sous la menace et la peur. Ma tête et mon corps se dissocient. Ma tête refuse mais mon corps trahit mon plaisir.

-On a trouvé une sacrée pute!

Elle passe derrière moi pour venir voir mon cul qu'elle pelote et écarte mes fesses.

-Hier encore, elle était encore vierge de là!

Elle m'ordonne de me pencher en avant, ce que je fais sans protester. Cette femme est plus sadique et dangereuse encore que le directeur.

-J'aimerais bien lui déchirer son cul à cette grognasse, dit-elle, tout en touchant ma rondelle encore serrée.

-Tu auras tout le temps de lui casser le cul à cette pute! Pour le moment tu vas regrouper toutes ces affaires dans sa valise.

Elle laisse mon cul et Monsieur Moreau m'ordonne de reprendre la position de soumise, mains sur la tête, cuisses écartées. Je m'exécute car je ne sais pas ce que je pourrais faire pour me soustraire à son autorité. L'absurdité de mon dérapage m'apparait comme une évidence maintenant. Je comprends que je suis tombée dans un piège. Je n'ai rien soupçonné de ce guet-apens. Je me sens si honteuse et si coupable de ma naïveté.

Immobile et impuissante, je regarde Léa remplir ma valise. Inquiète, je n'ose pas demander ce qu'elle va en faire. Elle regroupe mes habits, à chaque fois qu'elle en prend, elle a un air de dégout, strings, culottes et soutiens gorges beaucoup trop grand pour elle. Il ne reste plus rien dans mon armoire, je ne comprends pas ce qui se passe. Je vis un cauchemar.

-Laisse-lui juste sa brosse à dents à cette truie!

Elle enlève tout. Ma chambre est vide.

-Elle n'a plus besoin de ses pilules ni du reste! dit-il en me fixant.

-Et dans son sac à mains qu'y va-t-il?

Léa le retourne sur le lit, mon agenda, téléphone, papier, carte bancaire, serviette hygiénique, tout se répand.

-Prends tout et laisse-lui juste sa carte pour ouvrir la porte de sa chambre!

-Envoie un sms à son mari et dis-lui que son portable à des soucis et qu'elle ne pourra plus s'en servir.

Je suis alors saisie de panique. Je ne suis désormais plus rien entre leurs mains. Personne ne pourra venir m'arracher de leurs griffes. Ma vie est sur le point d'être anéantie. Je pense à mon mari, mes enfants.

Je suis toujours mains sur la tête. Léa vient, elle me retire mon alliance, mes boucles d'oreilles et la chaîne que je porte autour du cou.

Je rentre encore un peu plus dans la stupéfaction et le dépouillement de tout ce qui fait ma vie et mon identité de femme.

Monsieur Moreau s'approche alors de moi et prend mon visage dans sa main.

-Tu vois maintenant! Tu m'appartiens! Tu ne peux plus rien faire de toi même!!! Je vais faire de toi mon esclave, ma chienne docile! A ces mots je sens mes jambes se dérober sous moi. La terreur déforme mon visage. Je suis perdue, déchue. Je ne suis plus rien... je suis anéantie.

Léa sort alors une jupe et un haut du sac qu'elle avait avec elle en arrivant.

-Voilà ta tenue sale pute!

-Allez! Habille-toi! Salope! Le séminaire va reprendre.

J'enfile la jupe en jean courte et serrée qui couvre à peine mes fesses et le haut trop petit hyper moulant dévoile mon gros ventre.

Je suis ridicule, grotesque, écœurante. Je suis dépossédée de toute dignité.

-Léa vous aviez envie de quelque chose tout à l'heure, non?

Je la vois sourire d'une manière sadique

-C'est notre grosse pute qui va nous le rappeler! dit-elle en s'approchant

Dans un état second, je réussis à lui demander de me déchirer le cul comme elle en a envie, en tremblant, effrayée.

Je vois Léa tout sourire qui sort un gode ceinture du sac. Elle se met nue et je la vois toute belle, sublime.

-Tu vois le corps d'une jolie femme! dit-elle, renforçant ainsi sa supériorité sur moi.

-Oui Madame! dit je de façon automatique.

Elle me montre un gode qui sera fiché dans sa chatte et des poils qui viendront lui caresser le clitoris. -Mais tu vois, pour que je me fasse du bien, il va falloir que tu aies tout cela dans ton gros cul de putain.

Elle me montre un gode noir, large et long. Sa taille est effrayante.

-Donc oui! dit-elle. Je vais te déchirer le cul pour me faire jouir!

Puis elle s'accroche le gode autour de la taille et me demande de me mettre à quatre pattes sur le lit. Dans cette position, la jupe remonte sur mes fesses.

-Relève ton haut! Je veux voir tes mamelles pendre. Je le fais dans un profond sentiment d'anéantissement de mon amour propre et pour achever de me confronter à ma dégradation Monsieur Moreau prend quelques clichés.

-Léa! Le séminaire reprend dans vingt minutes.

Elle tire mes cheveux en se positionnant derrière moi.

-Regarde ton maitre, montre-lui ton visage pendant que je vais te déchirer le cul!... Ça me laisse le temps de jouir et de lui déchirer le cul mais je n'ai pas le temps de le préparer. dit-elle excitée.

Elle me tient par les hanches à deux mains et positionne le gland sur ma rondelle. Elle va devoir forcer pour me pénétrer. Je suis en panique mais je ne le montre pas par peur de leur réaction.

-Vas-y! Dépêche-toi Léa! Déchire-lui son cul! De toute façons, il faut qu'elle s'y habitue

Aussitôt elle force mon cul, je hurle de douleur. Cela l'excite encore plus.

Elle tire sur mes hanches, elle pousse le gode qui viole mon cul serré. Elle ne cherche pas à m'épargner. Elle veut enfoncer le gode entièrement dans mon cul pour que le petit gode la pénètre et que les poils lui caressent le clitoris.

L'appareil photo crépite pendant que je hurle de douleur, le cul entièrement rempli. J'entends Léa commencer à gémir. Son ventre touche mes fesses, elle y est entièrement enfoncée et commence des mouvements rotatifs pour se branler le clitoris puis enchaine par de grands coups pour se défoncer la chatte. Elle pense à son plaisir, ma déchéance, ma douleur l'excite. Elle me défonce violemment pour se faire jouir tout en me claquant la croupe qui rougit. Elle râle et gémit de plaisir puis accélère en me donnant de grands coups de rein. Elle reste plaquée pour être remplie et pour jouir du clitoris aussi puis elle ressort.

-Tu l'as bien trouée cette salope! Elle a bien morflé! jubile Monsieur Moreau.

Hébétée, je les entends dire que le séminaire reprend. Je me relève avec difficulté et réajuste ma jupe trop courte. Ils sourient amusés de ma honte.

Je sors de la chambre en ayant le cul complètement déchiré. Je ne pense qu'à lui lorsque je sens le regard dédaigneux d'un couple de vieux que je croise dans le couloir. Moi, la gentille et effacée mère de famille du début de séminaire je dois apparaitre comme une grosse femme vulgaire. De plus je marche mal à cause de ce que je viens de subir.

Je me sens encore plus humiliée et honteuse en imaginant ce que les autres peuvent penser de moi en me voyant ainsi vêtue. Les larmes aux yeux, l'anus endolori, je regagne ma place au fond de la salle J'ai l'impression d'être le point de mire de toute le monde. Je m'assieds à côté de ma collègue rousse.

-Pourquoi t'es-tu changée?

-J'ai eu un problème avec mes vêtements ce midi.

Elle me sourit et tente de me consoler quand je lui dis que ma chambre a été visitée et que je n'ai plus rien sauf cette tenue

-Vas voir le directeur, me conseille-t-elle gentiment sans pouvoir se douter de sa monstrueuse perversité.

-Oui je le ferai à la pause. J'ai envie de tout lui dire mais ma honte m'en empêche. Comment pourrais-je me justifier de cette situation? Je pense que c'est de ma faute. C'est moi qui ai accepté, qui ai cherché même l'attention du directeur.

Ma jupe courte remonte haut sur mes cuisses et je ne peux rien faire pour le cacher. Je n'arrive pas à me concentrer sur la réunion et lorsque la pause arrive, je sors sous le regard moqueur des autres. Je m'éloigne alors un peu du groupe pour rester seule quand Léa en tailleur strict passe à côté de moi et me murmure.

-Alors pas trop mal au cul, salope?

-Un peu, Madame! Lui dis-je en baissant la tête.

-Monsieur le directeur veut te voir. Il est de l'autre côté de la salle, ajoute-t-elle plus fort. Ma voisine de place qui a entendu me sourit comme pour me dire, ça va s'arranger! Si elle savait!

-Merci! Je vais le voir.

Pour le rejoindre, je suis obligée de traverser la foule des congressistes et je peux entendre des murmures : vulgaire... salope... pute... grosse... la honte de notre métier...

Je reste de marbre et je découvre Monsieur Moreau debout près d'un pilier. Il me demande de me mettre derrière le pilier face à la salle, mains sur la tête, cuisses écartées.

-En position de soumise! ajoute-t-il.

Effrayée à l'idée que quelqu'un s'éloigne d'un buffet pour une quelconque raison, je prends malgré tout la pose exigée. Ma jupe serrée et trop courte remonte aussitôt dévoilant ma toison et mes fesses. Derrière moi, Léa soulève mon haut pour offrir mes seins à la vue de Monsieur Moreau qui avance sa main vers mon sexe ainsi offert dans lequel il plonge deux doigts me faisant grimacer.

-Elle ne mouille pas la salope!

-Pas grave! L'important c'est qu'elle nous obéisse! Regarde çà trainée! me lance la jeune femme sarcastiquement.

Le directeur me montre alors son téléphone où je découvre des vidéos prises la veille dans sa suite. On me voit demander d'être baisée, sur le dos en train de jouir. A quatre pattes suppliant d'être enculée. Je reste sans voix n'ayant même pas réalisée qu'il ne me caressait plus.

-Si tu t'avises de ne pas nous obéir, ton mari, ta famille, tes clients recevront ces petits films. Compris Salope?

Verdu
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