Le jeu de l'amour et du plumard

Informations sur Récit
Le père doit se mêler des amours de son fils.
6.5k mots
3.5
15.3k
00
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
babaorum
babaorum
2 Admirateurs

Personnages :

• Ben

• Albert

• Isabelle

• Sophie

• Étienne

Acte 1

Albert

La nuit était avancée. La canicule écrasait la banlieue. Albert revenait à la maison après avoir dû confier sa femme, Isabelle, aux mains de ses copines. C'était le temps de l'année où elles allaient se prélasser quelques jours au spa. Albert, un gaillard bien membré comme il était, ne se consolait pas de devoir jouer au solitaire dans un lit trop grand. Il s'était plaint qu'Isabelle l'abandonne : « Comment pourrai-je me passer de ma paire de pains au chocolat préférée et me contenter de mes deux misérables choux à la crème? »

Peut-être devrait-il consulter une professionnelle à ce sujet? C'est ce qu'il se soupirait lorsqu'il inséra la clé dans la serrure et entra chez lui. Il eut la surprise d'apercevoir dans le corridor un joli postérieur de femme, aux formes bien rondes, qui s'égayait dans la pénombre. La jeune dame aux cheveux clairs se retourna, fit un petit « oh! » et tenta maladroitement de couvrir ses formes généreuses. La vision s'évapora prestement pour se réfugier dans la chambre de son fils. Il s'agissait de la dernière conquête d'Étienne, à n'en pas douter. Comme il avait de plus en plus de goût, le petit! C'est avec cette belle image mentale qu'il se consola énergiquement pour trouver enfin le sommeil, opération rendue difficile par la lourdeur de l'air en plus des soubresauts et des plaintes langoureuses émanant de la chambre voisine.

Sophie

Je rêvasse devant mon jus d'orange en repensant à ma nuit avec mon nouvel ami. Ah! le bel Étienne, un peu mince, mais fort comme l'acier, et une petite barbe en broussaille qui lui donne un air aristo. Pour la première fois de ma vie, j'ai aligné deux orgasmes, coup sur coup!

Quelqu'un survient. J'avale de travers : c'est quand même gênant, au déjeuner, les yeux cernés après une nuit d'amour frénétique, de me retrouver face à un inconnu. Surtout s'il vous a surprise la veille à vous promener flambante nue.

Le père d'Étienne se présente courtoisement et je réponds à son interrogatoire : Sophie. Silence pesant. Non, Monsieur Albert, on ne se connaît que depuis deux jours et demi. Nouveau silence. (Mais que fait donc Étienne encore aux toilettes?) Non, non, Monsieur, je ne travaille pas pour le moment, mais je m'occupe chez moi toute la journée.

Comme je lui dis ça, Étienne se pointe enfin et demande à mon père si sa copine peut rester dans notre maison durant quelques jours, le temps qu'elle se trouve une place ailleurs. Je rougis. Son père a une seconde d'hésitation, mais ne relève pas mon mensonge. Il me fait un beau sourire : il n'y voit pas d'objections, au contraire. Je veux lui expliquer que je ne peux plus habiter sur la rue des Amourettes, parce que... Il m'arrête : il m'assure que je n'ai pas à me justifier et me répète que je suis la bienvenue aussi longtemps que je l'entends. Après ça, ouf! changement de sujet : dorénavant, aussi longtemps que la canicule sévira, il occupera la chambre des invités au sous-sol. Il y dormira mieux. Et nous jasons tous les trois, jusqu'à ce que les deux partent travailler.

Il est gentil, le papa d'Étienne, malgré son air sévère. Aussi grand que son fils, mais nettement plus costaud. Et quand même mignon pour son âge.

Sur ce, je pars explorer ma nouvelle demeure!

Ben

« Ah non! ça ne s'passera pas d'même par exemple! La salope! La p'tite pimbêche! Me laisser tomber en me disant qu'elle a besoin de réfléchir, me laisser tout le loyer à payer et, une semaine après, s'taper quelqu'un d'autre! Baiser avec ce gars, cet Étienne, ça m'dépasse! Je vais t'brasser, ma belle, tu vas voir! Et je vais t'remettre dans mon lit, sinon je m'appelle pas Ben! »

Albert

Sur l'heure du dîner, Albert quitta le bureau pour faire une promenade. Un peu d'exercice lui changerait les idées. Ses collègues le disaient distrait. Lui se rêvait dans les bras d'Isabelle et ne pouvait s'empêcher de reluquer les jambes de ses collègues féminines. Il se retrouva par hasard sur la rue des Amourettes et sourit au souvenir de la blondinette que son fils avait ramenée à la maison. Il était devenu un petit coquin, cet Étienne! Que de progrès en un an! Mais, avec cette fille, il lui avait affirmé que ça ne durerait pas : une vraie sainte-nitouche!

Albert s'était donné le loisir d'admirer Sophie au petit-déjeuner : petite, un visage d'un angelot, les courbes d'une vraie femme, des yeux bleus couleur du ciel et une voix haut perchée : une prise intéressante! Dommage que ses jours avec Étienne soient comptés!

Il en était là dans ses réflexions lorsqu'il crut justement reconnaître Sophie au loin sur le trottoir. Elle lui faisait dos, mais son postérieur était reconnaissable entre mille. Il se souvenait des cheveux blonds cendrés aux épaules et de la silhouette voluptueuse. Mais qui était donc cette personne qu'elle embrassait à pleine bouche? Il ne distinguait pas bien le visage. Quelqu'un de nettement plus grand et plus costaud. Un instant plus tard, ils disparaissaient dans une maison.

Quel était ce mystère? Par égard pour Étienne, il décida d'en apprendre un peu plus avant de regagner le bureau.

Sophie

Étienne est parti bosser.

Quelle belle nuit nous avons passée! Pendant des heures, il m'a fait l'amour comme un dieu. Puis on a failli se disputer pour la première fois depuis qu'on se connaît. Il me faisait la gueule sous prétexte que je refusais les cochonneries qu'il me proposait. Non, pour l'amour oral, je l'ai prié de ne pas insister.

À ce propos, je suis tombée hier sur l'ensemble de DVD et de Blue-Ray de ses parents au sous-sol : les films couvrent tout un mur. Et la moitié, ce sont des triple-X. J'en ai regardé un, pas mal excitant d'ailleurs. (Je n'ai pas mentionné ça à Étienne, ni mes trois orgasmes de file, ma meilleure performance! Je n'ai rien dit non plus sur mon rendez-vous avec Ben, mon ex. Étienne n'aurait vraiment pas compris).

Tout à coup, surprise! son père est apparu dans la cuisine. Il arrive décidément quand je m'y attends le moins. Il faut dire que je me croyais seule dans la maison. Monsieur Albert s'excuse : il s'est accordé quelques jours de congé parce qu'il n'avait pas le cœur au travail. Aïe! pas question pour moi de rester seule avec lui. J'ai bredouillé que j'y allais, que j'avais affaire en ville.

Avec des yeux brillants, il m'a demandé si je retournais sur la rue des Amourettes... comme hier... pour rencontrer quelqu'un de très... proche, visiblement très très proche. Et, fait intéressant : il s'agissait d'une femme! Il avait tout vu par la fenêtre.

J'ai fondu en larmes : « Je vous supplie de ne rien révéler à Étienne. Je vais tout vous expliquer : Ben était mon amoureuse (Bénédicte, de son vrai nom). J'ai rompu. Elle garde l'appartement. Mais, Ben, pour l'instant, elle le prend mal. On s'est revues, on a parlé et... je n'ai pas su lui dire non cette fois. Oui, j'ai couché avec elle, mais c'était pour dire adieu. C'est fini, juré! Monsieur Albert, sachez qu'Étienne et moi, c'est du sérieux. »

Il m'a écoutée, puis, bizarrement, il a parlé d'autre chose : de sa femme, à quel point il l'aimait et combien elle lui manquait. Je l'ai regardé sans comprendre. Il m'a juré qu'il ne me trahirait pas, mais qu'en contrepartie, il aimerait bien offrir ses services pour... J'en suis restée bouche bée. J'ai refusé tout net. Il est bien de sa personne, d'accord, mais quand même!

Albert

Une petite soirée tranquille à la maison s'annonçait pour Albert. Justement la chose qu'il exécrait. Étienne lui avait annoncé qu'il n'allait pas rentrer la nuit prochaine : une surprise-partie chez des amis. Ça allait fêter fort. Sa petite amie l'accompagnerait, mais ce serait peut-être le temps pour lui de la larguer.

Albert décida de s'organiser un cinéma-maison, une activité solitaire qu'il affectionnait. Il descendit au sous-sol et fut intrigué de trouver un disque encore dans l'appareil. Le film reprit là où il s'était arrêté : deux filles sur un fond de satin rouge officiaient dans un 69 plein de fièvre. Pour achever ses préparatifs, il pressa le bouton « pause ». L'image s'arrêta sur un gros plan de fesses admirables! Un rappel exact du « spectacle » de le matin même : Sophie et sa copine dans le feu de l'action.

Albert avait hésité quelque peu devant à lui révéler ce dont il avait été témoin. Le chantage, n'était-ce une façon de profiter d'une fille innocente, aux dépens de son fils par-dessus le marché? Même pour leur bien?

Mais le joli tableau de Sophie attablée devant son petit-déjeuner l'avait décidé : elle se tenait là court-vêtue, à peine habillée, ne portant qu'un maillot de corps mince et un G-string. Sous le maillot, rien d'autre que deux melons merveilleusement galbés. À l'étroit dans son pantalon, il se convainquit qu'Étienne ne s'objecterait pas : son garçon lui devait bien ça et n'était-ce pas lui qui en récolterait les fruits, après tout?

La belle enfant rougit, ce qui lui donna un teint des plus éclatants et la rendit plus mignonne encore. Elle se fit prier quand même un peu, mais céda finalement. Comment pouvait--elle lui plaire? demanda-t-elle, résignée. Il répondit qu'elle lui plaisait déjà beaucoup comme ça. Aurait-elle cependant l'obligeance de lui remontrer ces formes que, l'autre nuit, il avait trouvées si bien proportionnées? Il aimerait aussi le contact de ces belles mains blanches. Après ça, on improviserait...

Elle dévoila la plus belle paire de globes qu'il avait eu l'occasion de voir depuis longtemps. Il ne put résister à l'envie d'en juger la fermeté. Il refit la même opération dans le bas du dos, tout en se murmurant : « Ah! que ne ferais-je pour mon fils! »

Acte 2

Étienne

Mal de bloc ce matin. Je ne suis pas bien fier de moi. La fête aurait pu être vraiment cool si je n'avais pas gaffé.

La soirée était bien entamée. Avant de nous rendre chez mon ami, Sophie et moi avions passé un bout de temps dans ma chambre. Super! elle était soudainement beaucoup plus dégourdie! Elle n'a pas rechigné quand je lui ai redemandé de me sucer, et elle est championne pour une débutante. Elle a même accepté d'avaler. Elle m'a dit qu'elle aimait ça en plus, et qu'on devrait recommencer. Ça s'est gâté quand j'ai été prêt à aller plus loin. Par contre, malgré mon instance, la sodomie, c'était « niet! » Je ne devais même y songer. Après ça, je lui ai dit ma façon de penser.

Avant de nous rendre à la fête, pendant que Sophie se pomponnait, j'ai fumé un pétard que mon père nous avait roulé. À voix basse, j'ai mentionné les progrès surprenants de ma valentine. Il m'a demandé pourquoi alors on avait recommencé à se quereller.

Rendus là-bas, entre nous deux, ç'a empiré. Je me suis mis les pieds dans les plats, en fait. On était mal barrés : je déconnais avec les potes; Sophie s'emmerdait. Alors que je parlais tout en sirotant une bière, Sophie est venue me bassiner sur le mélange mari-alcool. Je lui ai répondu aussi sec qu'elle était pas ma mère (première gaffe). Ensuite, je l'ai plantée là et, juste pour la faire suer, je suis allé causer avec son ancienne chérie. Ben, qu'elle s'appelle (deuxième gaffe). Hé oui! Sophie était « lesbi » avant! C'est moi qui l'ai « défroquée », comme on dit. Ben me plaît moyennement : aussi grande que moi, avec le look d'une lanceuse de poids aux Olympiques. À un moment donné, je ne sais comment ça se fait, on était pas mal collés, Ben et moi. Sophie a pas dû aimer, car elle s'est barrée. Les copains m'ont dit qu'elle avait claqué la porte en sortant. Je n'ai pas couru après (troisième gaffe) et je suis revenu voir Ben (quatrième gaffe).

Là, il est tôt le matin. Je me réveille, les yeux dans le cirage. Je suis nu sur un plumard. C'est le bordel autour : bouteilles renversées, cendriers qui débordent. Et collée en cuillère, Ben qui ronfle dans mon cou, aussi nue qu'on peut l'être. Les souvenirs me reviennent : je pense que c'est elle qui a commencé, je suis même pas sûr, et le reste a déboulé.

Bon! Il faut que je passe à la maison. Où j'ai mis mon pantalon?

Albert

La vie a plus d'un tour dans son sac! La soirée tranquille qu'Albert avait prévue, lui avait réservé bien des surprises.

D'abord, il s'était permis d'écouter à la porte de la chambre d'Étienne pendant que les tourtereaux s'ébattaient. Ce qu'il entendit le fit sourire, mais il dut déchanter par la suite. Elle n'avait pas encore fini d'apprendre.

Après leur départ, comme il en était au milieu de son deuxième film (appelé « Le voyeur épiait la dentiste »), le téléphone sonna. C'était Isabelle. Celle-ci demanda à son mari ce qu'il faisait. Elle fut ravie d'apprendre qu'il savait prendre du bon temps même en son absence. Elle lui raconta sa journée : une merveille. Le meilleur moment? Un massage d'enfer exécuté par un grand brun, qui s'y connaissait en matière de touche finale qui vous envoie voyager parmi les étoiles. De la détente de première classe!

Ils se souhaitèrent le bonsoir en se promettant des retrouvailles olé-olé et Albert reprit le fil des péripéties de son héros. À peine quelques minutes plus tard, il fut interrompu : voilà que de jolies jambes se profilaient dans l'escalier. Sophie était rentrée. Seule. Une Sophie à l'air misérable et visiblement surprise de voir le père de son copain dans cette position : assis sur le sofa, le slip baissé, le tuyau de poêle dressé et enserré dans un masturbateur en forme de lampe de poche. La jeune femme s'assit dans l'escalier et éclata en sanglots. Albert rassembla bientôt ses esprits et rangea ses jouets, l'un dans le tiroir et l'autre dans le pantalon.

Sophie

Ça va mal! Mon amoureux m'humilie en public, avec mon ex, en plus. Et quand j'arrive chez lui (je ne savais plus où aller), j'ai la bêtise de vérifier s'il y a quelqu'un à la maison. Son père est au sous-sol, et je le surprends à se masturber.

J'ai revu son sexe énorme et je me suis souvenu de l'avoir eu dans la bouche, de m'être presque étranglée lorsque monsieur Albert me l'avait forcé au fond de la gorge. Tout ce temps-là, il me donnait des conseils : conjuguer l'action des lèvres avec celle de la main; de la main libre, lui caresser doucement les attributs virils ou insérer un doigt dans l'anus. Moi, je ne pensais qu'au moment où il allait décharger. Je voyais ma mort par étouffement arriver. Je l'ai sentie se cabrer, il m'a tenue la tête, j'ai senti une liqueur chaude et abondante remplir ma bouche. Il ne m'a pas lâchée tant que je n'ai pas tout avalé. Sur le coup, j'en ai eu les larmes aux yeux. Après un temps, j'ai été étonnée de trouver le goût assez bon, au point que je lui ai offert de sucer les gouttes qui perlaient sur son pénis. Même tout mou, celui-ci gardait une bonne taille. Monsieur Albert m'a félicitée, et m'a annoncé que dans, quelques minutes, on recommencerait, question de réviser la leçon.

Ça, c'était le matin. Mais, à ce moment-là, j'étais assise dans l'escalier, malheureuse de savoir qu'avec Étienne, c'était bien fini. J'ai craqué. Il m'a entraînée jusqu'au sofa en me tenant bien serrée dans les bras. Je pleurais au creux de son épaule. Le contact chaud de sa main m'a calmée. Je lui ai tout conté : la rupture avec Bénédicte, la rencontre de son fils. J'ai même mentionné que c'était avec lui que j'avais perdu ma virginité. Ça a semblé le toucher beaucoup. Je me suis tranquillisée et j'ai commencé à réfléchir : je devais me venger. Pas assez fort pour perdre Étienne (je l'aime trop déjà), mais assez pour lui donner une leçon. J'ai regardé monsieur Albert. Je me sentais plus forte avec lui à mes côtés.

Albert

Pendant que Sophie dormait dans le petit lit, Albert veillait, le sourire aux lèvres.

Quelques heures auparavant, il l'avait recueillie comme un oiseau blessé. Blottie contre lui, contant ses malheurs amoureux, elle l'avait touché. Un peu après, comme il n'était pas fait de marbre, il fut franchement ému lorsqu'elle glissa sa petite main blanche dans son pantalon tout en l'embrassant sur la bouche. Elle riva son beau regard vert dans le sien et lui demanda de continuer la leçon de la veille, en abordant un nouveau sujet : comment garder un homme en l'envoyant au septième ciel.

Albert l'entraîna dans la petite chambre attenante. Sophie, encore pas trop assurée, s'allongea sur le lit. Il s'étendit auprès d'elle et lui montra les différentes versions du baiser profond. Une fois celui-ci bien maîtrisé, ils se dévêtirent mutuellement et Albert reprit le fil de son propos, ce qui le mena au thème du cunnilingus, dont il expliqua l'étymologie et dont il lui fit la démonstration des multiples facettes. Ne voulant pas perdre une occasion d'apprendre, Sophie s'entraîna à multiplier les orgasmes. Les cris aigus qu'elle lançait étaient entrecoupés des judicieux conseils d'Albert.

Plus tard, il s'étendit sur elle et, lentement, « amena le glaive au fourreau ». Elle lança une plainte, car l'entrée était étroite bien qu'amplement lubrifiée. Maintenant qu'ils étaient « comme clé et serrure », le professeur décréta un temps de pause, question de reprendre son souffle et ne pas aller trop vite en affaires. « Car sur la route menant à l'extase, il y a tant de petites fleurs à cueillir. Mieux vaut prendre le chemin des écoliers ».

Sophie

J'ai délicatement écarté les bras de monsieur Albert pour m'extraire du lit. Ivre de fatigue, j'ai cru m'effondrer en posant le pied à terre. Je n'avais donc pas rêvé! Et Étienne qui pouvait nous surprendre à tout moment! J'étais sur le point de réintégrer la chambre de mon copain quand monsieur Albert m'a fait signe de revenir dans le lit. Il a chuchoté que son fils n'était pas rentré et que nous avions le temps de terminer ma formation. J'ai alors remarqué que le drap faisait une saillie au-dessus de son sexe.

Je l'ai vite rejoint sous le drap, avec la détermination d'une première de classe qui ne manque pas une occasion d'apprendre. Cependant, au lieu de se lancer dans des explications, il s'est prestement emparé de moi, m'a renversée à plat ventre sur le lit et s'est installé entre mes jambes. Il m'a dit de lui faire confiance. Il m'a pénétrée en levrette et, en un rien de temps, j'étais pleinement lubrifiée. J'ai été contrariée quand il s'est arrêté. Il a dit que le temps était venu d'entrer dans le vif du sujet : « La sodomie est une activité qui tire son nom d'un épisode de la Bible. Serre bien les dents, ma petite. » Une douleur sourde m'a saisie, j'ai tout de suite vu trente-six chandelles. Je le sentais remonter lentement dans mes entrailles, jusqu'à ce que ses poils pubiens me chatouillent les fesses. La douleur s'est atténuée un peu au point de se transformer en un orgasme, non... deux. Il s'agissait d'un cours en accéléré, puisqu'il est venu très vite. Ça m'a secouée comme un prunier. Mon anus a fait « pop! », comme un bouchon de champagne, lorsqu'il s'est retiré. Grisée, je l'ai remercié en reprenant mon souffle. J'avais beaucoup appris.

Je m'attendais à ce qu'il exige une dernière révision. Mais je ne lui en ai pas laissé le temps : Étienne pouvait survenir à tout moment et ce n'était pas le petit scénario que j'avais planifié pour lui. Je suis sortie de la chambre en clopinant, parce que marcher les jambes écartées me faisait moins mal.

Je reboutonnais ma robe quand j'ai entendu la porte claquer au rez-de-chaussée. J'ai attrapé mes escarpins et j'ai filé cahin-caha par la porte de la cour.

Étienne

Ma chambre est vide: Sophie est-elle déjà repartie? À moins qu'elle ne veuille plus jamais mettre les pieds ici?

Je descends au sous-sol. Je ferme la porte de la cour en passant : quelqu'un aura oublié de la refermée. Je trouve papa qui roupille. Je le secoue : « Dis, tu as vu ma copine? tu lui as parlé? » Il a l'air franchement raplapla. La réponse ne vient pas, alors je monte préparer le café.

Sa tasse dans une main, l'autre étant occupée à lui gratter l'entrejambe, il commence à émerger. « Oui, elle m'a raconté un peu : la fête, toi et son ex. Pas très joli tout ça. Elle n'est pas dans ta chambre? ». Sa voix est plus désolée que pleine de reproche.

babaorum
babaorum
2 Admirateurs
12