Le Mariage Partie 01

Informations sur Récit
Une femme divorcée retrouve l'amour
1.6k mots
3.72
10.9k
00
Récit n'a pas de balises

Partie 1 de la série de 5 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 08/30/2017
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-Allez! C'est parti! Corinne tourne la clé de contact. Le moteur démarre avec le bruit si caractéristique de la deuche. C'est la première fois depuis qu'elle est seule qu'elle se rend dans un rassemblement de véhicule ancien. Elle ignore si elle va y retrouver des connaissances car celui-ci est beaucoup loin que ceux qu'elle avait l'habitude fréquenter.

Elle espère aussi profiter de ce rassemblement se faire connaître en tant que musicienne car les organisateurs lui ont proposé d'animer la soirée en jouant de l'accordéon. Peut-être que sa prestation lui apportera de nouveaux engagement?

C'est avec ses pensées qu'elle quitte la ville pour rouler tranquillement sur les petites routes de campagnes, elle apprécie d'être partie très matinalement car même avec les vitres relevées et la capote ouverte, il va faire chaud.

Seule, elle réfléchit sur ces derniers mois après le lâche abandon de son ex-mari qui lui a préféré après vingt ans de mariage, un amour de jeunesse. Ce qui fut le pire pour elle, ne fut pas cette trahison mais le fait que certains hommes aient ensuite profité de son désarroi pour abuser de sa gentillesse et de sa crédulité. "Pourrais-je faire à nouveau confiance à un homme?". Elle avait jeté à la porte son dernier compagnon qui lui avait fait croire pendant plusieurs mois qu'il l'aimait et qu'elle était la femme de sa vie. Pour lui, elle avait vu s'éloigner la plupart de ces amis qui la mettait en garde contre ce personnage peu recommandable. "Je l'aime!" leur répondait-elle. "Vous ne pouvez pas comprendre!". Jusqu'au jour où elle l'a aperçu mais dans la main avec une autre femme. Sans hésiter, dès le soir même elle lui refusa l'entrée de sa maison et déposa ses affaires sur le trottoir.

Depuis ce soir-là, elle n'avait pu retrouver la sérénité qui lui permettrait de s'offrir sans retenu avec un homme. Elle avait bien accepté des invitations au restaurant ou à des spectacles cela n'est jamais allé plus loin.

Elle est régulièrement klaxonnée parfois des gens pressés, le plus souvent par des amateurs de 2CV qui la salue en la croisant et la double en souriant. Un motard au regard ténébreux imagine-t-elle, l'accompagne même sur quelques kilomètres. Il lui fait un petit signe amical lorsqu'elle quitte la nationale pour s'engager sur des routes plus sinueuses qui vont la conduire dans cette ville au centre des Cévennes. Elle décide de s'arrêter pour pique-niquer, elle se trouve un endroit isolé à l'écart de la route et s'installe pour se mettre au frais à l'ombre au bord de la rivière qui descend de la montagne. Elle s'installe les pieds dans l'eau et apprécie la fraicheur de l'endroit en mangeant son sandwich.

Elle écoute les sons de la nature, oiseaux, cigales, l'eau qui coule, parfois interrompu par la pétarade d'un moteur plus ou moins récent dont elle essaye de deviner la marque. Si les moteurs de Harley-Davidson ou de 2CV sont reconnaissables sans hésitation pour la plupart c'est impossible surtout avec les moteurs modernes. Bercée par le frémissement des feuilles, elle somnole, rêvant à une rencontre avec un bel italien brun au regard envoutant.

Un coup de klaxon et un freinage appuyé la ramène à la réalité et regardant sa montre, elle réalise qu'elle s'est arrêtée plus longtemps qu'elle ne le prévoyait. Elle reprend la route sans tarder et finit par voir les panneaux indiquant le site du rassemblement.

Après avoir signalé son arrivée, elle se rend à son hôtel pour y déposer ses affaires avant d'aller garer sa 2CV sur son emplacement. Elle rentre ensuite tranquillement à pied en traversant le petit bois en longeant le torrent comme le lui a conseillé la réceptionniste. Elle arrive juste à temps à l'hôtel pour profiter de l'apéritif d'accueil offert par les organisateurs à tous les exposants. Pendant le discours d'accueil du président du comité d'organisation, Corinne est bousculée par un grand brun au yeux noirs, leurs regards se croisent et elle se met à rougir. Il la domine d'une bonne tête.

- Excusez-moi! lui dit-il lui tendant la main "Giacomo!"

- Corinne! mais je suis aussi fautive que vous, je me reculais sans regarder.

- Un aussi beau sourire pardonne tout.

Alors qu'elle se prépare à le rabrouer, elle croise à nouveau ce regard. Et lui sourit.

-Que présentez-vous?

-Ma vieille 2CV et vous?

-La Panhard de mes grands-parents, cette marque disparue est fascinante, si vous voulez, je vous emmènerai la poser après le repas.

-Pourquoi pas! bafouille-t-elle, troublée par la prestance de ce bel italien Corinne ne pas non plus refuser de dîner à ses côtés. Au cours du repas, elle apprend qu'il est veuf depuis plusieurs années et qu'il a surmonté son veuvage en se plongeant dans sa passion qui est de rénover de vieilles voitures.

- Maintenant, on branche l'ordinateur et on a la réponse de la panne avec les vieux moteurs, il faut savoir écouter le ronronnement du moulin.

- Ma 2CV, je sais de suite quand le moteur va mal, je la connais bien ma "Titine".

-Et sous vous alliez me montrer ce qu'elle a sous le capot?

Ils se lèvent et Giacomo invite Corinne à s'installer dans sa Panhard, une Dyna Z cabriolet de 1957. Les cheveux au vent, ils roulent quelques kilomètres avant de laisser la voiture.

-Les 2CV sont de l'autre côté de l'exposition"

En se dirigeant vers la petite voiture rouge, Corinne sent la main de son compagnon se glisser dans la sienne, elle ne la refuse pas et c'est main dans la main qu'elle lui présente son bébé.

Elle met le moteur en route et de suite, l'oreille avertie du mécanicien remarque que la courroie doit être légèrement détendue. Elle ouvre le capot et il regarde dans le moteur. Debout derrière lui, elle ne peut s'empêcher de regarder les fesses rondes de l'homme penché devant elle. Elle est traversée par un frisson troublant et s'approche légèrement de lui pour le frôler du revers de la main. Il reste concentré sur sa tâche et semble ne rien avoir remarqué.

-Va accélérer un peu" lui dit-il.

Corinne joue avec la pédale d'accélérateur et il se relève souriant. "Voilà ce que j'appelle un joli bruit".

Après ce rapide réglage, ils quittent leur voiture et rentrent à l'hôtel par le petit chemin emprunté plus tôt dans la soirée par Corinne. Alors qu'il marche, Giacomo se rapproche d'elle et passe son bras autours de sa taille, il ne perçoit pas de réticence de sa part et s'enhardi à lui murmurer à l'oreilles quelques compliments. Corinne minaude un peu mais n'est pas contrariée par ces mots et ces attentions. Ils quittent alors le chemin pour continuer à longer le petit cours d'eau et après quelques minutes de marche, ils s'arrêtent. Giacomo retire ses sandales pour tremper ses pieds dans l'eau fraîche.

"Ça fait du bien, tu devrais le faire aussi

Corinne retire ses bottines et remonte le bas de son jean pour le rejoindre. "C'est vrai que ça rafraichit!"

Il s'approche d'elle et la prend par les hanches, leur visage se rapprochent. Troublée, Corinne se recule. "Non, s'il te plait!" Il n'insiste pas et ils s'asseyent sur un rocher, les pieds dans le ruisseau en continuant de se raconter leur histoire, leurs passions unis par leur passion commune pour les voitures et la musique. Corinne apprend ainsi qu'il est guitariste et qu'il avait joué dans un groupe quand il était plus jeune. Tout en parlant, il retente une approche en douceur et pose sa main sur la cuisse de sa compagne, celle-ci ne dit rien et lui sourit. Elle pose sa tête sur son épaule et ils continuent de parler. Elle se rapproche de lui, plus détendue que dans le torrent puis relève la tête. Cette fois-ci, leurs lèvres se soudent et ils échangent un baiser passionné. Leurs mains commencent à parcourir le corps de l'autre, Corinne ce colle un peu plus et lui caresse le dos. Il frissonne, ils se déplacent légèrement pour s'assoir sur le tapis de mousse qui recouvre le sol. Corinne le pousse gentiment sur le sol et au-dessus de lui, entreprend de déboutonner sa chemisette, elle lui caresse le torse tandis que Giacomo les yeux brillant entreprend de glisser ses mains sous son débardeur. Elle lui fait comprendre par un sourire qu'elle ne s'oppose pas à ce qu'il explore un peu plus ce que cache ce vêtement léger. Le haut se retrouve dans l'herbe plus loin et d'un mouvement de hanches, il se retrouve au-dessus d'elle. De ses lèvres, il explore sa peau douce et légèrement salée du ventre et remonte doucement en faisant sauter la fine protection de tissu qui protège sa poitrine. Sa bouche s'attarde sur les tétons et il entend Corinne soupirer.

Quelques minutes plus tard, les deux corps enlacés sont nus, les vêtements éparpillés autours d'eux. Giacomo regarde sa compagne qui sourit au-dessus de lui. Il la laisse décider de la suite à venir. Elle se recule lentement et la hampe rigide pénètre en douceur dans son fourreau humide. Elle commence une lente chevauchée qui la fait rapidement chavirer. Dans un ensemble presque parfait et sans que leur sexe ne se désunissent, il prend la direction des opérations et gémissant, il répand son plaisir au plus profonde de l'intimité de la femme qui ondule sous lui, se libérant à son tour.

Il leur faut un peu de temps pour se remettre et retrouver leurs vêtements afin de regagner l'hôtel main dans la main. Devant la porte de sa chambre, Corinne se soulève sur la pointe des pieds pour murmurer un merci à son amant. Chacun sur leur lit, ils se remémorent ces minutes magiques, n'osant pas penser au lendemain.

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