Le Pouvoir à la Belle Epoque Ch. 06

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Voyages à deux (troisième partie).
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Partie 6 de la série de 12 pièces

Actualisé 04/27/2024
Créé 10/20/2023
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Chapitre 06 : Voyages à deux (troisième partie)

Catherine passa une mauvaise nuit, cauchemardant sur Gauthier s'ébattant avec La Goulue et d'autres femmes aux visages flous mais aux formes voluptueuses. Elle se réveilla en sueur et la gorge sèche. Après avoir bu un grand verre d'eau minérale, elle appela la chambre des filles pour leur demander de lui apporter un petit-déjeuner pour trois et se fit couler un bain qui lui permit d'un peu se détendre.

Quand elle en sortit en robe de bain, Mariette et Lucie finissaient de dresser la table et furent très surprises de se voir convier à partager le premier repas de la journée. Catherine les considérait comme celles qui, par défaut, lui tenaient lieu d'amies dans l'univers de Gauthier et s'ouvrit sur sa détresse après l'horrible soirée de la veille.

Elles l'écoutèrent sans l'interrompre puis Lucie prit son courage à deux mains pour lui répondre :

« Madame Catherine, vous avez vécu une mauvaise expérience mais vous devez savoir que, depuis le lendemain de votre mariage, le Maître ne nous a plus honorées ; il se réserve exclusivement pour vous. »

« A Dogneville peut-être mais je suppose que rue Thiers, c'est un vrai lupanar .. ; »

« D'après nos collègues, c'est la même chose. Même s'il paraît qu'il s'est souvent adonné à des plaisirs solitaires »

« Il n'empêche que son passé d'étalon me met dans des situations plus qu'embarrassantes. ».

A ce moment, on toqua à la porte. Lucie se leva pour aller ouvrir et revint avec un énorme bouquet de fleurs accompagné d'un bristol aux armoiries des Lemestre.

« Je sais que je t'ai déçue. Puis-je essayer de me faire pardonner? G. »

Elle griffonna en-dessous :

« Nous devons en effet en parler si vous voulez que cette comédie de mariage perdure. Venez séant.C. »

Elle envoya Mariette porter le bristol à la réception avec instruction de faire suivre mais elle revint quasi instantanément avec Gauthier en remorque, dans son costume fripé de la veille, la barbe naissante et les cheveux en bataille. Il avait l'air tellement mal à l'aise voire malheureux que Catherine sentit monter en elle une exaltation de mauvais aloi.

« Le Maître attendait derrière la porte, Madame »

« Catherine, je te supplie de me pardonner ; j'aurais dû me douter que ... »

« Taisez-vous Gauthier. Je sais que je dois porter votre passé comme un fardeau mais cela ne veut pas dire que je vais accepter les affres de notre vie en commun sans me venger. Asseyez-vous dans ce fauteuil en face du sofa et surtout ne bougez pas ! »

Penaud et docile, il obtempéra tandis que Catherine se levait et collectait divers objets dans la garde-robe. Sans l'aide des filles quelque peu gênées par la tournure des événements, elle utilisa une collection de ceintures et de foulards pour attacher son mari aux bras et pieds du fauteuil puis alla se camper dans le sofa, la robe de bain sans ceinture maintenant grand ouverte et dévoilant son corps nu.

« Lucie, Mariette, déshabillez-vous et venez me donner du plaisir mes chéries ! »

Sans l'ombre d'une hésitation, les deux soubrettes, une fois dénudées,vinrent se lover de part et d'autre de leur maîtresse et entamèrent derechef un ballet à quatre mains sur tout son corps tandis qu'elles l'embrassaient à tour de rôle.

En face, le Doué qui n'avait plus joui depuis la veille gémit. Son sexe déjà bandé avant d'entrer dans la chambre devint dur comme l'acier le plus résistant. Les gémissements de Catherine, même étouffés par les baisers des deux petites garces, lui tiraillaient le gland comme jamais depuis sa Transition. La pression dans ses testicules devenait insupportable et il allait exiger d'elle son légitime assouvissement en tant qu'époux lorsque Catherine se cabra en gémissant de plaisir. La vue de sa femme et les sons d'extase qui s'échappaient de sa gorge le firent basculer et il éjacula dans son caleçon.

Catherine rouvrit les yeux et après avoir retrouvé un minimum de focalisation, elle sourit en voyant la large humide qui s'étendait maintenant à la surface du pantalon de son mari.

« Regardez les filles, notre puceau n'a pas pu se retenir ! ... Mariette, va le branler mais sans ouvrir le pantalon. Lucie, remets-moi ta main dans le minou et vas-y franchement. J'ai envie de me faire défoncer ... »

Mariette se débattit un moment avec la verge de Gauthier pour la déplacer vers le côté sec du pantalon puis commença à le branler vigoureusement à travers les couches de tissu en prenant bien garde à ne pas lui cacher la vue de sa femme, écartelée dans le sofa qui encourageait Lucie à pleine voix :

« Vas-y Lucie, ... plus loin ... plus vite ... Aaah ... ça fait du bien ... de .. ; se faire ... ramoner ... le minou ...Gau .. Gauthier ... Tu ne sais ... pas ce que tu ... rates ... Je suis si ... chaude... ooh ... mon ventre ... en feu .... Lucie ... encore ... »

« Cathy, par pitié ... aargh ... libère-moi... je n'en peux plus ... »

« Mari..ette fourre-lui ... ta culotte ... dans la bouche ... il gâche ... aaah ... mon ... plaisir ! »

Mariette avait surmonté sa réticence initiale et commençait à s'échauffer elle aussi. Elle interrompit ses manipulations et se troussa pour enlever sa culotte.

« Madame, elle est mouillée ... je veux dire ma culotte .. »

« Très bien ... aaah ... il va goûter ... une vraie ... aaah ... femelle ... LUCIE ... OUIII ...JE ... VIENS ! »

La pression dans les testicules de Gauthier qui avait quelque peu baissé pendant l'épisode du bâillon remonta en flèche en assistant à l'orgasme de sa femme et lorsque Mariette recommença à le branler, il ne put se contenir et jouit à nouveau en couinant des sons étouffés par la culotte.

« Ouf les filles, merci ... prenez un peu de bon temps à vous deux pendant que je récupère puis on s'occupera du troisième round avec cette bite folle »

« Merci Madame mais nous sommes encore un peu ..;euh ... fatiguées. La nuit avec Albert et Thierry a été longue .. ou courte ... comme vous préférez. »

« J'espère qu'ils ont été attentionnés, eux ! »

« Nous avons dû leur apprendre à nous donner du plaisir mais après, c'était très bien. On a même échangé pour vérifier ... hi hi. Bon, c'était pas aussi fort qu'avec le Maître et ils récupéraient beaucoup moins vite mais c'était quand même très gai»

« A propos de Maître Lemestre, on ne va pas le laisser s'en sortir aussi facilement. Venez voir les filles, son pantalon est plus mouillé qu'une vieille serpillière. Aidez-moi à en sortir son fourre-tout ! »

« Oh Madame, il est tout gluant »

« On se lavera les mains après. Aidez-moi à le faire jouir sur sa chemise. »

Malgré sa ferme résolution à se faire pardonner, Gauthier n'en pouvait plus. Il se décida à reprendre le contrôle de ses Influencées pour qu'elles arrêtent de collaborer à son supplice mais bien qu'il ressente le contact psychique, elles continuèrent leurs manipulations avec entrain.

Décontenancé par leur manque de réaction, il essaya de leur infliger un désir sexuel irrépressible mais sans plus de résultat. En désespoir de cause, il tenta des orgasmes massifs, en vain. Elles étaient devenues aussi insensibles à son Influence que sa femme.

La seule pensée de sa splendide épouse déclencha une nouvelle éjaculation qu'il réussit à augmenter au-delà du raisonnable grâce à son Pouvoir pour perdre cette foutue bandaison qui le tenaillait en permanence depuis hier soir. Il s'envoya du sperme jusqu'à la racine des cheveux et plein la chemise mais son érection faiblit enfin.

Catherine alla chercher le miroir pivotant qui trônait sur la coiffeuse et le posa aux pieds de son mari, l'inclinant pour qu'il puisse contempler le spectacle navrant qu'il offrait : la verge flasque pendant hors de son pantalon souillé comme sa chemise et des ruisselets de sperme dégoulinant sur son visage hagard.

« Eh bien mon flamboyant Doué, crois-tu que La Goulue voudrait encore de toi dans cet état? »

« Catherine ... Ne me juge pas sur mon passé. Je te jure qu'il n'y a plus que toi qui compte ... »

« Vraiment? Ce n'est pas l'impression que tu me donnes ; tu n'as même pas pu résister aux mains de tes Influencées ! »

« Je vais te prouver ... ce que j'avance ! »

Soudain, les muscles de ses bras et de ses jambes gonflèrent dans des proportions démesurées. A force de corps à corps avec son mari, Catherine s'était habituée à sa musculature impressionnante mais cette fois, elle était vraiment impressionnée voire un peu effrayée. Les liens de ses avants-bras cédèrent en premier lieu puis ce fut le tour de sa jambe gauche mais la jambe droite était attachée au pied du fauteuil avec une ceinture de cuir et c'est le pied qui céda en premier. Déséquilibré, Gauthier roula au sol avec le fauteuil amputé.

Il se releva avec le pied toujours fixé à son mollet et il l'arracha d'une seule traction. Il défit son pantalon et le fit tomber à ses chevilles avec son caleçon. Tout en enjambant le tas de vêtements, il arracha sa chemise souilée, dévoilant son torse nu qui semblait avoir doublé de volume, le rapprochant plus d'un gorille que d'un homme. Et un gorille en rut à voir la monumentale érection qui distendait sa verge cramoisie.

« Lucie, Mariette, vous pouvez disposer, je m'occupe de Madame ! » intima t'il.

Mariette eut le réflexe de récupérer les habits termpés de son maître avant de disparaître avec Lucie.

Gauthier enleva sa femme dans ses bras et, sans ménagement, la jeta sur le lit avant d'immobiliser ses bras en rabattant la robe de chambre jusqu'à sa taille. Elle tenta de le repousser avec ses jambes mais il s'étala sur elle, la clouant sur le matelas tout en la badigeonnant du sperme qui lui recouvrait le bas-ventre. Refusant la soumission, elle serra ses cuisses l'une contre l'autre, empêchant ainsi la verge en furie de la pénétrer. Déchaîné, il la força à s'écarteler en pressant ses genoux entre les siens.

D'un seul coup de reins, il pénétra l'antre béant bien préparé par la main de Lucie.

« AAARGH ... SALAUD ... JE TE HAIS ...AAAHH ...RETIRE-TOI ! »

« Pas question ... ma belle ... humpf ... Pas avant que .. tu ne demandes humpf ... grâce ! »

« JAMAIS... OOH ... Trop ... grosse ... retire ... la .. »

« Tu demandes ..humpf ... grâce »

« NON ! Pas ... grâce ... AAH ! Pas ... ta ... chose ! »

« Tu es à moi ... Cathy ... humpf .. comme je suis ... humpf à toi ... »

« PAS VRAI ... ooh ... tes catins ... aaah ... catins ... ooh .. milliers ... »

« Il n'y a .. humpf ... que toi qui ... humpf ... compte !

« AAAH ... SA ... LAUD ... JE ... VIENS ! »

Malgré l'abondance de ses précédentes éjaculations, Gauthier salua l'orgasme de sa femme d'une nouvelle giclée mais garda assez de lucidité pour ne pas s'écrouler sur elle. Au contraire, il la serra dans ses bras et réussit à les retourner sans perdre le contact intime.

Toujours prisonnière de la robe de chambre, Catherine ne pouvait que subir mais lorsqu'il commença à lui caresser tendrement le visage en lui murmurant « Je t'aime Cathy » , elle éclata en sanglots. Il se hâta de libérer ses bras et ils s'enlacèrent l'un l'autre.

« Ne pleure pas ma douce, je te jure que cela n'arrivera plus »

« Mais si ... sob....tu ne peux pas t'empêcher de chercher à te satisfaire dans toutes les femelles ... sob... que tu croises ! »

« Nous éviterons de croiser les anciennes en public et je me maîtriserai pour ne pas en Influencer de nouvelles ! Je suis prêt à tout pour que tu m'aimes aussi»

« Sob .. C'est surtout l'humiliation publique qui me fait mal. Tant que tes ... NOS ... vices restent privés , je m'en accommode ... surtout si je participe, comme avec les filles ! »

« Mais tu sais que je refuse de te partager avec un autre homme ! »

« Tu me suffis largement pour ce qui est de l'engeance mâle mais je veux que tu partages tes Influencées présentes ou à venir avec moi ... même si je ne fais que regarder .. »

« Mais alors, tu m'aimes, quand même »

« J'aime la bienséance ... ce n'est pas la même chose ... »

« Soit, je t'aimerai pour deux alors ! »

« Sob.. tais-toi idiot... »

« Sur ce, il est temps de prendre un bain pour nous débarbouiller de nos fluides et après, nous partirons pour la tour de M. Eiffel. J'ai réservé une table au restaurant Russe du premier étage avant la visite guidée »

Bien que son éducation la porte plus vers les sciences de la vie que vers la mécanique, Catherine ne put s'empêcher d'être impressionnée par la géante de fer. La vue du premier étage n'était pas tellement impressionnante si ce n'est la vision intérieure de l'immense toile d'araignée métallique. Gauthier commanda de la vodka et un plateau de zakouskis dont ceux aux minuscules œufs de poisson qu'il appelait caviar qui malgré leur réputation n'emportèrent pas les suffrages de la jeune femme de même qu 'elle resta prudente avec la vodka.

La collation se déroula dans une ambiance aussi détendue que leur matinée avait été chargée d'émotion jusqu'à ce qu'un homme surgisse à côté de leur table et apostrophe Gauthier tout en claquant les talons de ses bottes de cavalerie.

« Herr Obermeister ! Wie geht es Ihnen heute? »

« Erg .. Sehr gut Graf und dir? » puis passant soudainement à l'anglais, il ajouta :

« Maximilian, may I present you my wife Kathleen? Kate, this is Maximilian, Count von Schwartzkoppen ! »

« How do you do Mrs Obermeister . I'm most delighted to meet a woman who has conquered Gunther's heart»

Catherine sentit le pied de Gauthier exercer une légère pression sur le sien et comprit confusément le message de continuer en anglais mais ne put résister au plaisir de massacrer le nom germanique.

« How do you do Count, I mean Graf van Cherscop? »

Gauthier-Gunther et le Prussien continuèrent en allemand, trop rapidement pour que la jeune femme puisse suivre mais, à son grand soulagement, son mari mit assez vite fin à la conversation en offrant le reste de leur bouteille de vodka.

« My dear, I think that it's time for our rendez-vous with Mr. Eiffel's delegate ... »

En se dirigeant vers l'ascenseur, il lui souffla « Je t'expliquerai tout à l'hôtel ; pour le moment profitons de la visite ».

La visite de la tour tint ses promesses et le panorama sur Paris était grandiose. La jeune femme faillit même en oublier la curieuse scène du restaurant. Arrivés au troisième étage, leur guide leur fit aussi visiter le bureau de météorologie qui avait servi de salon pour les hôtes de marque lors de l'exposition universelle. A ce moment, une sonnerie retentit et le jeune homme dut s'excuser un peu penaud.

« Je dois redescendre au centre technique mais je vous laisse examiner les instruments et profiter de la vue. Quand il vous plaira de redescendre, refermez simplement la porte derrière vous, elle ne peut s'ouvrir de l'extérieur qu'avec ma clef »

Il avait à peine disparu que Gauthier embrassait sa femme avec une fièvre qu'elle croyait éteinte par leur orgie matinale.

« J'ai envie de toi Cathy... Que dirais-tu d'un orgasme avec vue sur Notre-Dame? »

Elle se rendit compte qu'elle n'était pas loin d'prouver les mêmes sensations et se pencha sur un bureau, troussant sa jupe au passage. Gauthier en profita pour faire glisser sa culotte le long de ses jambes et commença à caresser son clitoris, la faisant gémir presque instantanément. Une minute plus tard, elle sentit l'énorme gland familier se frayer un passage dans ses chairs heureusement bien lubrifiées.

Tous deux excités par la situation, ils ne tardèrent pas à jouir convulsivement de concert, se mordant les lèvres pour ne pas attirer l'attention des badauds à l'extérieur du bureau.

Lorsque Gauthier se retira, Catherine sortit un large mouchoir de sa manche et le plaça au creux de sa culotte en la remettant en place.

« Je commence à m'habituer à être saillie à tout bout de champ » dit-elle en souriant. « Je dois bien avouer qu'atteindre le septième ciel en haut d'une tour est un plaisir de fin gourmet ».

Gauthier rit de bon coeur et ils rejoignirent les autres visiteurs, admirant encore la vue avant de redescendre remercier leur guide.

Ils décidèrent de flâner le long des quais plutôt que de retourner en calèche à l'hôtel.

« Gauthier - ou Gunther - vas-tu maintenant m'expliquer qui était ce Teuton au restaurant? »

« Désolé Cathy mais il y a encore trop de promeneurs autour de nous ; je te raconterai tout en dînant dans notre chambre. Du moins si j'y suis le bienvenu?»

« Evidemment, traître, tu excites ma curiosité et puis tu oserais m'abandonner sans l'assouvir? »

« Qui est excitée au point de réclamer l'assouvissement? »

« Tais-toi et marche Gunther ... Ein ... Zwei ! »

En rentrant au Ritz, Gauthier passa commande d'un dîner en chambre, sans oublier les crêpes Suzette, qui leur serait servi deux heures plus tard. Comme Catherine grimaçait quelque peu après la longue marche sur les pavés des quais et l'installa sur le sofa avant de la déchausser puis s'installa à ses côtés et commença à lui masser les pieds.

« Gauthier, c'est divin ! Mais raconte-moi ton histoire avant que ton massage ne me donne d'autres idées ! »

« Je ne serais pas contre ... j'adore tes pieds »

« Que nenni mon ami, depuis quand fréquentes-tu les Prussiens? »

« C'est une longue histoire ... Je t'ai déjà raconté que Grand-père Obermeier nous avait envoyés, ma mère, ma sœur et moi à Londres pour échapper à l'occupation. J'y ai fait mes études primaires avant de devenir interne à Oxford. Pendant ce temps, ma mère a rencontré un brasseur belge et l'a épousé à Bruxelles où elle a vécu quelques années tout en gardant un œil sur notre brasserie d'Epinal que Grand-père Obermeier avait racheté juste avant la guerre. »

« Oui mais le Prussien? Et n'oublie pas mes pieds »

« J'y arrive ... Ce qui est important à retenir, c'est que n'étant pas présent en Alsace, nous n'avons jamais eu à opter entre la nationalité allemande ou française contrairement à Grand-père qui s'est soumis à l'occupant. Par contre, il m'a fait rater mes examens finaux à Oxford en m'enjoignant de rejoindre ma mère et ma sœur de toute urgence à Epinal. C'était en juin 1882 ; j'allais avoir 18 ans. A peine quelques jours plus tard, j'ai subi ma Transition que j'ai pu surmonter avec leur aide. »

« Puis-je savoir comment? »

« Ma mère te le racontera mieux que moi ; je n'étais pas toujours très conscient «

« Cela n'a pas changé ... »

« Silence femme ou j'abandonne tes pieds ! Bon, bref, après ma transition, j'ai peu à peu pris la direction des affaires de la famille en voyageant régulièrement d'Epinal à Paris, Bruxelles et de temps à autres Londres ... »

« Et en Influençant des hordes de femelles dans chaque ville ... »

« Moins que tu ne le penses et arrête de m'interrompre ! A Paris, je fréquentais le Club Alsacien, histoire de mieux connaître mes racines, moi qui avait quitté l'Alsace à 6 ans. C'est-là que j'ai rencontré entre-autres Auguste Scheurer-Kestner ... »

« Le sénateur? C'est un ami de mon père .. »

« Lui-même mais aussi le commandant Marie-Georges Picquart et les frères Alfred et Mathieu Dreyfus »

« Dreyfus comme le traître à la solde du Reich??? »

« Nous y sommes presque ! Il y a trois ans, Marie-Georges - il venait d'être promu colonel pour prendre la tête de la section de statistique du 2ème Bureau - m'a contacté pour me demander de l'aider à prouver l'innocence d'Alfred Dreyfus. »

« Il fallait Influencer des femmes? »

« Cathy, je vais te faire taire. Masser tes pieds m'a fourni ce qu'il fallait dans mon caleçon ! »

« Il est encore propre? Tu fais des progrès ... OUI oui, je me tais »

« DONC ... Picquart m'a envoyé à l'ambassade allemande de Bruxelles pour y signer une déclaration de choix de la nationalité allemande au nom de Gunther Obermeier. Bruxelles étant territoire neutre, j'attirais moins l'attention d'autant moins que mon beau-père est belge. Les Allemands ont vérifié mon certificat de naissance alsacien qui correspondait et m'ont accueilli à bras ouverts »

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