Le premier déploiement de Julia 01

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Sarahxs3
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--Prologue--

Dès qu'elle commença à faire part à son entourage de son intention de s'engager, Julia comprit que, si les gens ont généralement de l'estime pour l'armée, c'est à condition qu'elle reste un concept un peu lointain. Une fois mis face à une future recrue, c'est un tout autre discours qu'elle entendit.

Pour elle qui y avait longuement réfléchi, l'armée, l'engagement militaire, était quelque chose de très concret et d'utile. D'utile pour son pays, d'utile aux autres, d'utile aux démunis.

C'était fini depuis longtemps, l'armée qui devait se préparer à contenir l'hypothétique déferlante des troupes du « bloc de l'est », sérieusement émietté depuis. Aujourd'hui, elle était engagée sur le terrain, dans une aide en première ligne aux pays du Sahel qui, vu leur pauvreté, n'auraient su contenir seuls les opérations commando des djihadistes de la région.

Pour Julia, cet engagement de son pays faisait sens, elle voulait y contribuer en donnant de sa personne. Sa décision était ferme et mûrement réfléchie.

Face à cela, l'incrédulité de son entourage se traduisit par quantité de lieux communs peu flatteurs : « mais tu es folle, c'est pas un métier pour une femme. », « ce sont tous des machos bornés, tu vas être malheureuse », « mais pourquoi tu veux t'enterrer dans ce machin archaïque? », « ce sont tous des bourrins, tu vas vite t'emmerder », « une belle fille comme toi, tu aurais pu trouver un autre métier ».

Sans compter certaines copines qui, complètement sidérées et ne sachant quoi répondre, se réfugièrent toutes derrière la même boutade : « Hé hé, tu vas être entourée par plein de beaux mecs musclés, veinarde! »

Il faut dire que, de son côté, Julia ne laissait pas la gent masculine indifférente. Du haut de son 1m73 et assez fine de conformation, son excellente forme physique, entretenue par une pratique sportive assidue, lui faisait une silhouette parfaite. De plus, mère Nature l'avait dotée d'une belle poitrine qui s'accommodait tout juste des bonnets D de ses soutiens-gorge, et son habitude de se tenir toujours très droite mettait ses seins d'autant plus en valeur. Si on ajoute à cela ses yeux noisette et une longue chevelure brune légèrement bouclée, elle faisait tourner bien des têtes.

Elle ne les faisait pas toujours tourner en vain. Julia n'était pas une nonne, elle était sensible aux hommages des hommes, et ceux auxquels elle trouvait du charme et du sex-appeal avaient leurs chances. Ces dernières années elle avait eu plusieurs liaisons, dont hélas aucune n'avait tenu plus de quelques mois. Mais le temps qu'elles avaient duré, Julia s'y était investie à fond. Sans être une nymphomane, elle aimait indéniablement le sexe et le pratiquait avec beaucoup de plaisir.

C'est à cette période, autant par désir pour elle-même que pour satisfaire la demande d'un de ses amants, qu'elle s'était fait épiler définitivement. Elle était très contente du résultat. Lorsqu'elle se regardait dans le miroir, elle aimait voir son mont de Vénus tout lisse, et le capuchon de son clitoris que ne dissimulait plus aucun poil. Souvent, à cette occasion, elle lui octroyait une petite caresse, qui faisait immédiatement naître des frissons dans son ventre. Julia ne dédaignait pas se donner elle-même du plaisir à l'occasion.

Parmi les plus surpris de sa décision de s'engager et qui cherchèrent le plus à la décourager, figuraient ses ex, enfin, ceux d'entre eux avec qui elle avait gardé contact. Certains, clairement, auraient bien renoué les fils. Mais si elle leur avait parlé, à eux comme aux autres personnes, c'était pour les informer de son choix, pas pour leur demander leur avis ou suivre leurs conseils, encore moins céder à leurs demandes. Sa décision était prise, elle ne reviendrait pas dessus.

En effet, quelques jours plus tard, elle signa son engagement dans l'armée de Terre.

Suivit alors pour elle une longue période de formation, où elle put constater que la présence de femmes était désormais mieux admise qu'elle aurait pu le craindre, même si elles étaient encore fort peu nombreuses.

Peu après l'issue de sa formation, les nouvelles du Sahel devinrent mauvaises, plusieurs bases avaient été attaquées et ces attaques avaient fait des victimes parmi les troupes. La décision politico-militaire vint rapidement : renforcement des effectifs sur le terrain. Son unité faisait partie de celles qui partaient en renfort. Unité où elle était la seule femme.

Suite à une formation accélérée aux situations spécifiques rencontrées dans le désert, ils embarquèrent dans les avions de transport de troupes, direction le Mali. Où exactement au Mali? Confidentiel-défense.

Chapitre 1

Voilà trois mois que nous sommes déployés au Mali. Et depuis plusieurs semaines, je suis confrontée à un problème auquel je ne m'attendais pas, mais qui s'avère de plus en plus critique.

Lors de notre instruction, on nous avait bien expliqué à tous qu'il était rigoureusement interdit d'avoir des relations sexuelles, dès lors qu'on était en service. Ce qu'un sous-officier en fin de carrière avait résumé par la formule claire et lapidaire, à défaut d'être délicate : « no zob in job ». Mais, dès lors que nous n'étions pas en service et que « ça » ne se passait pas à la caserne, la hiérarchie fermait les yeux. J'avais moi-même exploité cette tolérance à mon propre bénéfice, en prenant soin toutefois de faire mon choix -- car j'avais plus que jamais l'embarras du choix -- dans d'autres unités que la nôtre.

Mais tout a changé avec notre déploiement. Lors des briefings avant notre départ, le colonel s'est montré très clair.

-- Une fois arrivés, vous êtes en service 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Si vous êtes soumis à une attaque en pleine nuit, vous n'allez pas prétexter que vous êtes en repos : vous sautez dans vos rangers et vous foncez. D'ailleurs, les primes d'OPEX prennent en compte cet assujettissement. Entre autres conséquences, l'interdiction des relations sexuelles est permanente. Pour ça, il y a les permissions. Imaginez un instant les conséquences que pourraient avoir une rivalité amoureuse entre deux soldats d'une section en patrouille : la baisse de vigilance qui en résulterait pourrait être mortelle.

Bien sûr, il s'adressait à tout le monde, mais étant la seule femme de l'assistance, je me sentais assez personnellement visée par son exemple. Julia, ma fille, il faudra que tu te tiennes à carreau!

Ouais, plus facile à dire qu'à faire... Soyons clairs : cette abstinence forcée me pèse de plus en plus, et être au milieu de mecs bien virils qui connaissent le même problème n'arrange rien.

Quand j'ai sérieusement envisagé de m'engager, j'avais établi une check-list du pour et du contre. Dans le contre, j'avais noté, entre autres choses : me retrouver confrontée à la misogynie de certains, les blagues salaces, la drague lourde, avoir affaire à des hommes persuadés qu'ils devaient protéger une faible femme, etc. Mais je n'avais jamais pensé à la frustration sexuelle!

Passe encore quand on est en patrouille. Avec le casque lourd sur la tête, les armes à la main en permanence, tous les sens en éveil, la vingtaine de kilos d'équipements divers accrochés un peu partout, ça dissuade de penser aux galipettes.

Mais quand on est dans le camp, où tout le monde est en tee-shirt ou torse nu à cause de la chaleur étouffante, c'est autre chose. Moi-même je n'ai plus remis de soutien-gorge, je ne porte que des brassières de sport sous mes tee-shirts pour que ma poitrine se fasse la plus discrète possible. Déjà que je suis le centre de tous les regards dès que j'apparais quelque part...

Mais si j'ai adapté ma tenue et mon comportement à la situation, ce n'est pas parce que je ne me sens pas bien auprès d'eux. Je ne regrette pas une seconde mon choix de la carrière militaire, encore moins depuis que nous sommes déployés : je fais ce pourquoi je me suis engagée, et j'aime ça.

Tous ces hommes autour de moi sont des camarades, et je veux qu'ils le restent. c'est pourquoi je fais attention à ne répondre à aucune avance. Même si certains me plaisent bien, la camaraderie aurait tôt fait de se transformer en rivalité.

Aujourd'hui, le camion de ravitaillement est arrivé et une section, heureusement pas la mienne vu la chaleur, est de corvée de déchargement.

Je les regarde faire, et bon dieu ces mecs sont sexy en diable! Ces fesses musclées qui se devinent malgré le treillis, ces torses nus luisants de sueur, où l'effort fait saillir les tablettes de chocolat, ça me fait fondre! Je m'imagine à la place d'un des sacs, jetée sur l'épaule par un de ces costauds, qui me porte dans l'entrepôt pour me balancer sur le dos, sur une pile d'autres sacs, puis qui se penche sur moi avec un air carnassier, qui déboucle son ceinturon et...

Merde, Julia, arrête! Qu'est-ce que tu fais?

Je rêvassais tout en les regardant, laissant mon imagination battre la campagne, et heureusement que j'ai émergé juste à temps, parce que j'étais à deux doigts de me caresser, comme ça, devant tout le camp! Quand je m'en suis rendu compte, il était moins une! Et puis maintenant, ma culotte est complètement trempée, je crains même que ma mouille ait fait une auréole sur mon pantalon de treillis.

Je me lève et me dirige vers ma chambre dans l'intention de me changer avant que les choses empirent. Car oui, étant la seule femme, j'ai eu droit à une chambre individuelle. De même que j'ai des créneaux horaires pendant lesquels la salle de douches m'est réservée.

Et puis, vu la chaleur dehors, être à l'intérieur n'est pas plus mal. En effet, notre camp est installé dans une vieille caserne construite en architecture traditionnelle locale, c'est-à-dire des murs de briques d'argile crue, enduits d'une sorte de torchis. Ces murs sont épais et préservent en journée une relative fraîcheur.

Ils ont également l'avantage de bien étouffer les bruits. Dans mon cas, ce n'est pas du luxe, car ces dernières semaines je suis obligée de me masturber presque tous les soirs, tellement je suis frustrée. Malgré l'épaisseur des cloisons, je prends la précaution de mordre mon oreiller pour étouffer les gémissements que je n'arrive pas à contenir lorsque j'orgasme.

Au début, cela m'apportait un vrai soulagement. Mais ces derniers temps ce n'est qu'un pis-aller, qui me calme temporairement mais ne diminue pas ma frustration. Ce n'est pas un manche de brosse à cheveux ou une bombe de déo qui peuvent remplacer un homme! Il ne me faut pas que la queue, il me faut tout le reste du mec aussi! Toute son autorité quand il me lève les jambes et m'écarte les cuisses, tout son poids sur moi quand il me pénètre, toute sa vigueur quand il me pilonne à m'en faire hoqueter, toute sa force pour me retourner pour me prendre en levrette, toute son énergie quand il me claque les fesses tout en me ramonant, toute sa virilité quand il se plante à fond en moi et y crache son sperme, m'envoyant au septième ciel.

Il faut que je baise! Il faut qu'on me baise! Encore et encore, jusqu'à ce que j'en tombe d'épuisement, et que même alors, on me baise encore...

Je suis sous la douche alors que mes envies brûlantes m'ont entraînée dans cette rêverie érotique. La douche, parlons-en! Bien qu'il y ait un puits pompé par une vieille éolienne dans le camp, c'est loin d'être suffisant et nous sommes régulièrement ravitaillés en eau par un camion-citerne. L'eau est rare ici, et par souci de l'économiser, la douche est presque réduite à un filet d'eau, tiède au mieux, chaude le plus souvent. Alors que je rêve d'un torrent d'eau froide! Quoique... Dans l'état où je suis, j'ai l'impression que toute l'eau glacée du monde n'éteindrait pas le feu que j'ai au cul!

Une fois douchée et changée, je m'assieds sur mon lit pour faire le point. Je ne me reconnais plus. Certes, j'aime le sexe, mais quand je n'avais pas de liaison, je ne me retrouvais pas pour autant dans un état pareil! Il faut croire que la durée de cette privation joue sur ma libido avec une intensité insoupçonnée jusque-là.

N'empêche, cette situation ne peut plus durer : je suis complètement obsédée par ce besoin constant de sexe. Ces rêveries érotiques surgissent de plus en plus souvent, sans prévenir et même en plein jour comme cela vient de m'arriver. Je crains que c'en soit au point de me mettre en danger lors d'une patrouille, et pire encore, de mettre en danger mes camarades. Chose que je ne peux pas envisager.

Le problème, c'est que je ne peux pas en parler au capitaine, je devine déjà sa réaction : je ne suis qu'une obsédée sexuelle, il faut me renvoyer au pays, ou encore mieux, m'éjecter de l'armée. On est tombé sur un capitaine très compétent militairement, mais humainement c'est autre chose : il est pète-sec et peu enclin à l'empathie, même avec ses hommes. Alors, avec une femme... Bien qu'il n'ait rien dit ou fait de concret contre moi, je suis presque sûre qu'il considère ma présence comme un inconvénient.

Ma décision est prise : fuck le règlement! Je n'ai guère d'autre solution, alors je vais prendre le risque, je vais inviter un des hommes du camp dans ma chambre. C'est le seul moyen de résoudre mon problème.

Encore une fois, je n'ai que l'embarras du choix : des hommes, il n'y a que ça ici. Mais j'avoue que celui vers lequel va ma préférence, c'est Maxime. Comme beaucoup ici, il est bien bâti, il a aussi une des plus belles gueules du camp, mais en plus, il a un charme particulier auquel je ne suis pas insensible. Un côté « bad boy » et sympathique à la fois qui me fait fondre dès que j'y pense.

Mais il va falloir la jouer fine, très fine. Car du côté des hommes, je le constate quotidiennement, la tension est constante quand je suis présente. Et si l'un d'eux me regarde de façon un peu appuyée, aussitôt après il jette un œil de droite et de gauche pour vérifier si on le surveille. Et ça ne rate jamais, il y a toujours quelqu'un qui le surveille, car ils se surveillent tous l'un l'autre dès lors que je suis dans les parages. Pour eux, pas question qu'il y en ait un qui profite en douce de « l'aubaine », c'est-à-dire de moi, pour appeler une chatte une chatte.

Avant de faire le premier pas, je veux tout de même être sûre de mon choix. Ce qui fait que lors du repas du soir je me place stratégiquement à un bout de table, d'où je peux voir Maxime. Il est installé à une table d'une autre rangée et de l'autre côté de l'allée centrale, mais il est tourné vers moi, ce qui fait que je peux l'observer sans qu'il s'en rende compte. Bien sûr, je le fais discrètement, à la dérobée, pour que les hommes de ma tablée ne se doutent de rien.

Parce que, comme toujours, ma tablée est vite complète. Et je sais que tous vont avoir les yeux sur moi. C'est chaque fois la même chose, chaque jour, à chaque repas. Tous ces hommes ont beau bien se tenir, je leur reconnais cela, ils ne peuvent pas s'empêcher de me regarder.

Je participe mollement à la conversation générale, afin que mon manège ne se remarque pas, mais mon intérêt est ailleurs, il est sur Maxime. Et ce que je vois, grâce à mes coups d'œils furtifs, me confirme dans mes sentiments : il est décidément craquant! Je dois me faire la leçon pour ne pas garder les yeux sur lui en permanence.

Mais à un moment, ce qui devait arriver arrive : alors que je lève à nouveau le regard dans sa direction, je rencontre ses beaux yeux bruns fixés sur moi. Je baisse les miens, mais j'ai le temps de voir le sourire qu'il m'adresse. Pfiou! Ça me fait un effet dingue! J'espère que je ne rougis pas. En tout cas, c'est confirmé, c'est avec lui que je veux rompre mon abstinence. Maxime, tu ne le sais pas encore, mais c'est toi l'élu.

L'heure est venue de dormir. Je ferme ma porte à clé, retire mon peignoir et enfile mon shorty pour enfin aller me coucher, dans le noir, seule avec moi-même. Mais je n'arrive pas à dormir, mon projet me hante. Je pense à ce corps que je désire, ce torse musclé, ces mains puissantes, ce cul galbé...

Toutes ces pensées, auxquelles s'ajoute le frottement sur mes tétons du drap rêche qui me sert de couverture, font que je sens le bas de mon ventre picoter. Mes mains caressent mon corps sans que je les contrôle. Perdue dans mes pensées, je prends mon téton gauche entre mon index et mon majeur pendant que ma main droite descend le long de mon ventre. Elle se fraie un chemin dans mon shorty, traverse mon pubis et trouve sa destination.

Une délicieuse caresse aux abords de mon intimité finit de me convaincre, je n'arriverai pas à dormir dans cet état.

J'empoigne plus fermement mon téton et le masse subtilement. Avec trois doigts, je commence à me caresser délicatement le bas, d'un mouvement d'aller-retour avec un doigt de chaque côté de mon abricot et le majeur entre les grandes lèvres. À la limite de la pénétration.

Je sens mes premiers gémissements arriver, je me mords la lèvre inférieure pour rester silencieuse et continuer de plus belle. Je tire mon téton, commençant à le tordre. Mes caresses se font de plus en plus soutenues, mon majeur pénétrant toujours un peu plus à chaque passage, là où il ne glissait qu'en surface au début, il va maintenant à la rencontre de mes petites lèvres.

-- Hmmmff quel plaisir!

Derrière mes paupières fermées, j'imagine Maxime debout devant moi, me regardant faire en souriant, puis ôtant son tee-shirt. Rien qu'à cette vision, l'humidité s'installe au sous-sol. Mon index rejoint mon majeur pour explorer plus profondément cette grotte si douce et si chaude. Mon bassin se met à bouger tout seul, cherchant plus de contact.

Avec mon pouce je cherche mon clito. Ce n'est pas difficile, il est déjà bien réveillé.

Le premier contact avec mon bouton de plaisir me donne un coup de jus dans tout l'abdomen.

-- Il m'en faut plus!

Ma main gauche lâche mon téton le temps de trouver un objet correspondant à mes envies. À tâtons, elle parcourt ma table de nuit à la recherche de ce qui pourrait me combler. Dans la précipitation, je fais tomber un livre, puis ma montre, avant de saisir enfin ma brosse à cheveux.

Dans ma hâte pour lui faire rejoindre ma main droite toujours en pleine action, j'en ai oublié mon shorty. D'une contraction de mon fessier, je me cambre, retire en vitesse ce morceau de tissu qui me gêne tant et l'envoie valser au bout du lit. Enfin libre, j'écarte grand les cuisses pour ouvrir l'accès à mon antre, et sans hésiter y enfoncer le manche de ma brosse.

-- HMMMMFF... Oouuiii!

J'étouffe mes gémissements en me plaquant la main sur la bouche, et de l'autre j'active mon substitut de sexe mâle.

-- Hummm qu'est-ce que c'est bon!

J'ai envie de plus, j'attrape le coin de mon oreiller et le mords pour m'en servir de bâillon. Cela libère ma main qui peut alors rejoindre ma zone de plaisir. Je retrouve mon clitoris et le branle frénétiquement sans arrêter les va-et-vient de ma brosse à cheveux. J'imagine à présent Maxime qui se défait de son pantalon, puis de son boxer... J'imagine son ventre musclé, son sexe dressé devant moi, il s'approche, se penche...

-- Oh que c'est bon bordel!

J'étouffe mes gémissements en mordant l'oreiller plus fort, j'actionne encore plus vite mon phallus improvisé. Je cambre les reins sans pouvoir me contrôler. Je sens les picots de ma brosse cogner contre mes grandes lèvres. Des sons humides viennent se mêler à mes gémissements.

Les spasmes commencent à arriver, la délivrance approche. Je m'active encore plus. Mon coussin s'est fait la malle, plus rien ne contient mes gémissements. Je ne me contrôle plus et, dans un grand cri de jouissance, mon corps tout entier se contracte et vibre de plaisir.

-- HHHOOOOUUUUUIIIIiiiii!...

Ma tension s'apaise, mes mouvements ralentissent et mes reins retrouvent la terre ferme. Ma brosse à cheveux dévastée quitte mon entrejambe. C'est en tant que victime sur le champ de bataille que je l'abandonne sur la table de nuit.

-- Merci pour tes services, ma fidèle amie.

Mon autre main rejoint ma bouche pour un nettoyage en règle. J'ai toujours aimé le goût de mon jus, légèrement salé mais assez doux. Pendant que je lèche mes doigts je me rends compte de la large tache humide qui s'est dessinée sur mon drap de lit.

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