Les malheurs de Clotilde Ch. 22

Informations sur Récit
Découverte d'Igor International.
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Partie 22 de la série de 24 pièces

Actualisé 06/15/2023
Créé 12/19/2018
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A LIRE ABSOLUMENT AVANT DE LIRE L'HISTOIRE:

Pour éviter les commentaires de personnes ne lisant pas ou ne comprenant pas mon avertissement, j'en remets une couche: Si toi pas aimer viol ou l'ultra-violence, toi pas lire. Si toi lire, tant pis c'est ton choix, assume et viens pas pleurer comme Assas 78.

Cette histoire est basée sur la déchéance d'une femme. C'est violent et difficile à lire pour une âme sensible. Si vous n'aimez pas le genre, vous n'aimerez pas cette histoire, alors inutile de la lire. Ce serait comme commander un gratin aux aubergines dans un restaurant, alors que vous détestez l'aubergine. Vous trouverez le plat dégueulasse, mais ça vous le saviez avant, ben pour cette histoire, c'est pareil. Pour les autres, bonne lecture, car je pense que c'est mon meilleur texte écrit jusque à présent.

Sinon, étant Italien, et arrivé à vingt ans en France, j'ai appris le français parlé, auprès de ma mère qui est française. Par contre pour ce qui est de l'écrit, je l'ai appris à l'école, en Italie, ce qui explique que j'ai pas mal de lacunes. Malgré les correcteurs d'orthographe et les petits trucs de quelques lecteurs, mes textes sont truffés de fautes de grammaires et d'accords, notamment sur le pluriel des verbes, mais aussi de fautes conjugaison. Veuillez m'excuser pour ce souci, que j'améliore à chaque texte. Pour ce que cela rebute, évitez de le lire, si pour vous les accords, la grammaire, la conjugaison, est plus important que le texte. Je remercie pour leur courage ceux qui me pardonne ces fautes, et me lise quand même. Bonne lecture à vous.

Pour finir je ne fais aucunement l'apologie de la violence, ni d'ailleurs l'apologie de quoique ce soit. Le viol et tout ce qui est décrit dans ce texte est sévèrement puni dans toutes les démocraties de ce monde, ce qui est une très bonne chose, que j'approuve et soutien complètement. Ce n'est même pas le résultat d'un fantasme, juste une histoire que j'ai eus envie de raconter. En essayant de la rendre le plus proche possible de ce qui est malheureusement une réalité. Je dirais même que ce que font vivre les mafias albanaises ou tchétchène par exemple sont souvent bien pire, avant que les malheureuses arrivent en Europe de l'Ouest. D'ailleurs, l'afflux de prostituées ukrainienne sur le sol des pays d'Europe accueillant des réfugiées, n'est à priori pas toujours volontaire. Elles ne se sont pas dit: super, Poutine nous attaque, allons nous prostituer à Paris, Rome, Londres ou Berlin. Mais cela la télé n'en parle pas, alors tout le monde s'en moque... Comparée à la réalité, mon texte est presque doux, comparé à la violence, la noirceur et la dépravation de notre monde.

Assurez vous donc d'aimer ce type d'histoire, d'avoir le cœur bien accrocher. C'est violent, âpre, dérangeant, très noir. Mais surtout il n'y a aucun espoir pour les protagonistes, ni aucune douceur. Ce chapitre et les suivants seront dans le même style et du même type que les précédents. Si cela vous a gêné, ne lisez pas ce chapitre. Tous les personnages de cette histoire sont majeurs.

Clotilde : Victime principale de cette histoire. Trente-deux ans. Blonde aux yeux verts, elle a de gros seins : 80 bonnet E. Mince, avec une chute de reins très prononcés, mettant en valeur un petit cul bombé, en forme de cœur, aux fesses fermes.

Ninon: Vingt-trois ans. Blonde aux yeux bleus. Un vrai canon aux gros seins et au cul d'enfer. Ninon à presque le même corps que Clotilde.

Emma : Dix-huit ans. Blonde aux yeux verts. Elle est le sosie de Clotilde aussi bien de visage que de corps, mais avec quinze ans de moins. Ainsi que des seins aussi gros, un cul aussi beau, mais le tout avec la fermeté de sa jeunesse.

Géraldine : Rousse aux yeux marrons, vingt-quatre ans. Seins 90 B, un joli corps. C'est une belle infirmière qui s'occupe de Clotilde à l'hôpital.

Greg et Meyer : Collègues de travail de Clotilde. C'est eux qui la viole et en font leurs esclave en premier.

Jérôme : Ami de Greg et tourmenteur de Clotilde.

L'américain : Chirurgien travaillant pour une mystérieuse organisation. C'est lui qui s'occupe de Clotilde pour la remettre en état.

Pierre : Frère de Clotilde, qui l'a agressée sexuellement quand Greg la lui a offert.

Jeff : Mari de Clotilde et père d'Emma. Il viole et dépucelle sa fille.

Boris : Directeur d'un hôtel de passe, appartenant à la mystérieuse organisation.

Un mois plus tard :

Erwan Duflot :

Erwan se rend au siège de la société qui l'a contacté. Il se demande ce qui lui veulent. C'est une entreprise qui monte, mais elle n'a aucune branche dans l'énergie. Il s'est renseigné sur internet, pour l'instant, cette société se spécialise dans le rachat d'entreprise en difficulté qu'elle relance, et elle se développe aussi à l'international. Rien à voir avec lui. Certes son entreprise va mal, mais il en est le seul employé, et n'ayant jamais eus de contrat, ni rien fait de concret, il n'entre pas dans le profile type que cette société rachète. Il y va quand même par acquis de conscience.

Il y a quand même de bonnes nouvelles, Lola ne le harcèle plus. Elle ne le contacte plus, et ne menace plus de tout raconter à Li, son épouse, si il ne la quitte pas pour revenir avec elle. C'est la seule bonne chose dans sa vie en ce moment.

Erwan est surprit, le siège social de l'entreprise est un immense immeuble, presque un gratte-ciel. À l'entrée, plusieurs vigile armée, à l'air de tueurs, filtre les gens. Il donne son nom, l'agent-de-sécurité le tape sur un PDA. Puis le laisse entrer quand le rendez-vous est confirmé. Il lui demande de se rendre à l'accueil.

Erwan est émerveillé, le hall est immense, comme l'accueil d'ailleurs. Il y a un très long comptoir avec au moins une cinquantaine de très très belle jeune femme derrière. Elles sont de toutes couleur de peau ou de cheveux, mais toutes sont digne d'être mannequin. Il y a pas mal de monde dans le hall, il a l'impression d'être au siège social d'une des plus grande multinationale du monde.

Il s'approche du comptoir, se présente devant une réceptionniste. Elle doit avoir entre dix-huit et vingt ans. Elle est brune à gros seins. Il y a son prénom sur un badge qu'elle porte sur son chemisier : « Anouchka ».

- Bonjour, je suis Erwan Duflot, j'ai rendez-vous avec Henri Lisier.

- Bonjour monsieur. Je vérifie cela immédiatement, monsieur.

La jeune femme lui fait un très beau sourire. Elle a un accent slave, sûrement bulgare ou roumain. Mais son regard triste, le met un peu mal-à-l'aise. Cela ne le gêne pas longtemps, car rapidement il plonge son regard dans le décolleté très révélateur de la fille, grâce au boutons du haut de son chemisier défait. Son regard erre ensuite sur les autres réceptionniste, toutes sont en tenue très sexy. Il se demande si c'est le code vestimentaire de cette société. Si c'est le cas, c'est très agréable pour les hommes.

- Je vous confirme votre rendez-vous, monsieur. Veuillez patienter, quelqu'un va venir vous chercher.

- Je patiente où?

- Ici, monsieur.

Erwan n'en croit pas ses yeux. Il lui semble que Anouchka se penche en avant pour lui offrir une meilleure vision de son décolleté. Il peut voir qu'elle n'a pas de soutien-gorge, apercevant même un téton piercé.

Cinq minutes plus tard, une voix le tire de sa contemplation.

- Bonjour monsieur, je vais vous accompagner. Je vais vous guider au bureau de monsieur Henri Lisier.

Erwan se retourne, une vraie déesse vivante lui fait face, avec un magnifique sourire. Mais son regard à elle aussi le met mal-à-l'aise. Elle aussi porte ce qui semble être la tenue de la société. Une jupe noire, courte, un chemisier blanc, rendu décolleté par les boutons du haut défait. Il peut voir que la jeune femme porte, elle, un soutien-gorge. Les balconnets se moulant au travers du fin tissu blanc. Elle porte des bas ou des collants noirs, il ne sait pas, ainsi que des talons-aiguille très haut. Il lit le prénom de la jeune femme sur le badge : Emma.

- Veuillez me suivre.

Quand elle se retourne, il voit le plus beau cul à la chute de rein la plus divine qu'il n'est vu de sa vie. Il espère juste que son érection ne se verra pas à travers son pantalon.

Dès que la jeune femme se met à marcher, Erwan à sa réponse. Ce sont des bas qu'elle porte, en marchant, sa jupe très courte montre le haut desdits bas. Ainsi que le fait que ce son des porte-jarretelles... Manquant s'éjaculer dessus à la vision des cuisses sublimes de la fille, il lui emboîte le pas, regard rivé sur son fessier parfait.

Ils s'approchent d'un ascenseur. Elle appuie sur le bouton. La jeune blonde lui explique

- Celui-ci va au vingt-cinquième étage, le dernier ouvert à tous. Ensuite nous en prendrons un autre, qui dessert les sept étages de l'encadrement et de la direction. Il y a quatre étages pour les cadres, plus trois pour la direction. Monsieur Lisier est le directeur exécutif de la société, le plus haut poste d'un membre ne faisant pas partie de la famille propriétaire de notre société. Société non côté en bourse.

Erwan hoche la tête à ses dires, mais il ne regarde que le corps de son interlocutrice. Peu importe, à aucun moment elle ne le regarde, son regard étant fixé au sol, comme si elle était une simple soumise.

La sécurité pour avoir accès à l'autre ascenseur est impressionnante. Quinze agent de sécurité armés, un portail détecteur de métaux. Son accompagnatrice sort une espèce de carte de crédit, qu'un vigile armé scanne.

- Monsieur Duflot à rendez-vous avec monsieur Lisier.

- Parfait. Monsieur, passez au travers du détecteur.

Erwan remarque que le vigile ne fait pas attention à son accompagnatrice, comme si elle n'existe pas. Mais il fait ce qu'il dit. Un des gardes armés les accompagnent jusque au dernier étage. Il y a un autre ascenseur. Emma regarde Erwan :

- C'est le dernier, il nous emmènent à l'étagé de monsieur Lisier. Il le partage avec le big boss et ses trois fils.

Erwan acquiesce de la tête, Emma ne doit pas le voir, car comme d'habitude depuis qu'il l'a rencontré, elle garde la tête baissée, regard vers le sol. Là, c'est l'agent-de-sécurité qui sort une sorte de carte de crédit, il l'enfonce dans une serrure électronique. Un morceau du mur se relève. Il y a deux appareil électronique dessous. Il pose sa main sur le premier, qui la scanne, identifiant son empreinte de la main ainsi que celle de ses cinq doigts. Il avance son visage vers le second, c'est un scanner rétinien, il analyse ses yeux. Tout doit être bon, car la porte de l'ascenseur s'ouvre. Il n'y a qu'un bouton d'étage, celui du dernier étage de cet immeuble/gratte-ciel.

Quand ils sortent, Erwan est surpris, il n'y a pas de gardes. Puis il se dit que si des hommes arrivent par la force jusque ici, des gardes supplémentaires n'auraient servit à rien. Le palier où il sortent est une grande pièce, donnant sur cinq couloirs. Ils prennent celui en face. Erwan ne peut détacher ses yeux du cul d'Emma.

Ils arrivent ensuite à une grande double porte. Emma tourne la poignée, ils entrent. Il y a une trentaine de bureau, derrière chacun, de véritable canons, le plus bel ensemble de femme sexy que Erwan est vu de sa vie. Que des bombes atomiques, plus belle les unes que les autres. Toutes avec un décolleté de fou. Aucune ne lève les yeux devant leurs entrées. Mais sûrement ce qui est la plus belle femme de l'ensemble, se tient debout, comme au garde-à-vous, au milieu de la pièce, tête baissée, regard vers le sol mais sourire aux lèvres. Sourire qui s'arrête à ses yeux, tant il semble triste. Elle ressemble énormément à Emma. Il lit son prénom sur son badge : Clotilde.

- Monsieur Duflot, veuillez me suivre.

Erwan en baverait presque, même tenue que Emma, cul tout aussi beau. Les deux filles le précède donc. Clotilde tape à la porte. Une voix puissante dit d'entrer. Ils entrent. Le bureau est immense, au moins trois cent mètres carrés se dit Erwan. C'est superbement décoré. On y voit la richesse et la puissance de cette entreprise, qu'il ne connaissait pas avant d'avoir été contacté par eux. Il y a un coin cuisine, avec deux grand réfrigérateur, un coin détente, avec un grand canapé à l'air très confortable, comme les deux fauteuil qui lui font face. Un écran géant de chez géant sur un des murs, face au canapé. Puis il y a un coin que Erwan ne sait pas vraiment définir, un de ceux que l'on s'attend à trouver dans une bibliothèque où deux capitaines d'industrie discutent affaire, comme dans les films. Deux fauteuil cosy se font face, séparés par une table basse. Une homme dans la cinquantaine se tient assis dans l'un d'eux. À ses côtés, sur la gauche du fauteuil, se tient une magnifique fille aux cheveux châtains, elle aussi au corps de fou mis en valeur par la même tenue que semble porter toute les femmes ici. Si elle n'a pas la beauté de Emma et Clotilde, elle n'en ai vraiment pas loin. Elle aussi est au garde-à-vous, tête baissée, regard sur le sol.

L'homme se lève. Erwan se dit que jamais il n'a vu un homme avec autant de charisme, respirant le pouvoir, l'autorité, la richesse. Son visage lui dit quelque chose, mais il n'arrive pas à mettre un nom dessus. Pour Erwan, Henri Lisier ressemble à quelqu'un de connu quelques années plus tôt, sans savoir qui. Il lui fait un sourire rayonnant :

- Monsieur Duflot, venez.

Erwan s'approche de lui, ils se serrent la main. La poignée de main est franche, énergique.

- Cela vous dérange-t-il si on s'appelle par nos prénoms?

Erwan ne réfléchit même pas.

- C'est une bonne idée, mons... Henri.

- Parfait Erwan. Asseyez vous donc.

Erwan s'assoit, le siège est plus que très confortable. Il regarde la fille qui n'a pas bougé. Henri le remarque :

- Stéphanie, ma fille. Elle est également une de mes assistante personnelle. Disons que c'est la plus présente.

Stoïque, le jeune femme ne bouge pas un cil. Elle dit simplement :

- Bonjour monsieur Duflot, je suis très heureuse de vous rencontrer.

- Moi aussi, Stéphanie.

Emma et Clotilde se sont mise à deux mètres de la table basse. Au garde-à-vous, tête baissée, regard au sol. Une position qui, comme la tenue, semble être celle de toutes les femmes dans cette société. Cela intrigue un peu Erwan.

- Tout d'abord Erwan, voulez-vous quelque chose à boire? Café? Jus de fruit? Soda? Alcool?

- Un café court et noir serra très bien.

- Ce sera pareil pour moi.

Henri Lisier claque des doigts.

- Clotilde.

Aussitôt la belle jeune femme se met en mouvement vers le coin cuisine, tandis que Emma ne bouge pas. Le regard d'Erwan s'attarde sur son déhanché fabuleux. Henri le regarde :

- Une femme sublime, n'est-ce pas?

- Très.

- Nous avons de très belle femme ici, mais Clotilde, et sa fille, Emma, sont dans le top 50.

Erwan comprend leurs ressemblance, elles sont mère et fille, il en est étonné, tant elles paraissent avoir peu d'écart d'âge.

Ils parlent un peu météo, le temps que la belle Clotilde prépare les deux cafés. Quand elle revient, Clotilde se met sur le côté de la table basse. Pour servir elle reste droite, tandis que son torse se baisse. Elle sert d'abord, de la main droite, Henri. Faisant bien attention de ne pas renverser le café qu'elle, ni celui qu'elle sert, ni celui d'Erwan qu'elle tient dans la main gauche. Puis elle se redresse et se penche de la même manière vers Erwan. Ce dernier à alors pendant quelques secondes une vue parfaite sur les gros globes de chair, emprisonné dans un soutien-gorge, de Clotilde. Une fois la tasse posée, elle se redresse, et va se remettre à côté de Emma.

- Tss! Clotilde, tu sais bien pourtant que l'on sers toujours les invités en premier!

Erwan voit de la terreur passer brièvement dans le magnifique regard de la femme.

- Pardon monsieur, je m'excuse sincèrement.

- On ne s'excuse que quand on a fauté. On en discutera plus tard.

Erwan se dit qu'il devrait intervenir pour dire que ce n'est pas trop grave, mais il ne le fait pas, sentant que ce n'est pas adéquat.

- Erwan, savez vous pourquoi vous êtes ici?

- Pas du tout monsieur. Peut-être un contrat à me proposer?

- Oui et non, un contrat certes, mais pas celui auquel vous pensez.

Erwan lève un regard interrogateur vers Henri.

- La compagnie « Igor International », investit beaucoup dans le rachat d'autres entreprises. Nous sommes présent dans le secteur médical, la restauration, le petit commerce, la sécurité aux biens et aux personnes, le secteur bancaire, l'import-export, l'enseignement. Nous sommes aussi présent dans le cinéma, surtout la production, y compris le X. Nous avons également un très petit orteil dans la mode, nous comptons nous développer là-dedans. Comme nous comptons nous développer à moyen ou long termes dans la finance, les entreprises militaires d'abord de type mercenariat. Si on est pas encore dans le top cinquante des entreprises françaises, nous venons d'intégrer le top cent. Nous somme bien présent en France, assez en Afrique et légèrement en Amérique du Sud et Centrale. Igor, notre PDG est au Moyen-Orient en ce moment, pour s'implanter là-bas. Ensuite nous prévoyons également de nous développer en Amérique-du-Nord, en Asie, en Océanie. Mais notre première cible est l'Europe du Portugal au fin fond de la Russie, même si pour l'instant avec leur guerre avec l'Ukraine, le projet russe est mis en stand-by.

Erwan cherche ses mots quelques secondes.

- C'est une très bonne chose, le pays à besoin d'entreprise ambitieuse, qui se développe dans le monde pour devenir une puissante multinationale.

- Bien dit, mais je présume que vous ne voyez toujours pas ce que vous venez faire là-dedans.

- Pour tout vous dire, Henri, non, je ne vois vraiment pas.

- Notre priorité immédiate est le développement dans le milieu énergétique. Si notre développement en Russie est repoussé par la guerre, qui est quand même une bonne chose, puisque nous sommes une des rare à garder des liens avec eux. Même si cela reste évidemment très secret. Nous avons décidés de profiter de cette opportunité pour nous lancer dans une voie à laquelle nous n'avions jamais pensés avant la crise énergétique qui s'annonce.

Henri fait une petit pause, puis il reprend.

- Nous avons donc recherché une petite entreprise, si possible novatrice. Dans le milieu, énergétique les grosses boîtes ne sont pas en crise, ni les moyennes d'ailleurs. C'est alors que nous avons entendus parler de vous. Votre procédé nous intéresse au plus haut point.

- Vous devez bien être le seul... j'ai essuyé refus sur refus. Je ne suis encore présent que sur deux offres de contrats... Si je n'en ai pas un, après c'est la faillite... Ce sera la fin de ma boîte... mon procédé sera alors en vente pour des clopinettes... Je vais crouler sous les dettes...

- C'est un des points sur lesquels nous pouvons apporter notre expertise. Là, vous me dîtes tout. Je suis déjà au courant, mais si je ne l'étais pas, j'attendrais donc que vous soyez en faillite pour avoir votre entreprise pour presque rien. Comme les autres.

- Les autres???

- Des grosses boîtes sont intéressées par votre procédé. Mais comme vous le découvrirez, en France, il y a souvent des ententes entre multinationales. Pour vous, ils attendent votre faillite pour racheter ce qui les intéresse le plus pour un très maigre pourcentage de sa valeur.

- Vous pensez donc que mon procédé est intéressant???

- Comme je viens de vous le dire, pas seulement moi ou Igor International. Mais nous avançons masqué. Je reviendrais sur ce point plus tard.

Erwan semble perdu.

- Vous êtes un génie dans votre branche. Mais le monde des affaires est inconnu pour vous. D'abord, toujours cacher ses difficultés financières. Vous perdez de l'argent, dépenser plus. Le client veut une entreprise forte, pas une entreprise au bord de la faillite qui peut le lâcher à tout moment faute de financement.

- Je comprends, mais cela est valable pour des entreprises comme la votre. Moi, je ne me mets en concurrence que dans de petits contrats. D'une valeur de deux ou trois millions maximum. Là, j'ai postulé pour un truc plus gros à cinquante millions, mais plus par désespoir que par réel espoir de le remporter.

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