Les malheurs de Sophie - Chapitre 09

LES MALHEURS AVEC MESSIEURS ALBERT ET MARCEL (SUITE)

Contrainte, Sophie s'est résolue, dès le lendemain, à respecter les consignes données. Toutefois, afin de ne pas se rendre chez son coiffeur pour subir un nouvel abaissement, elle a opté pour une coloration qu'elle peut s'appliquer elle-même à la maison.

Cela lui évitera aussi de ressembler à une blonde peroxydée. Certes, elle déteste la nouvelle couleur de ses cheveux, mais au moins sauvera-t-elle un minimum son honneur, du moins ce qu'il en reste. Arrivée chez le type pervers, elle est invitée sèchement par ce dernier à se déshabiller et à s'installer dans le canapé. Elle est ensuite contrainte de se masturber pour que le chef de production puisse augmenter sa collection de films pornos la mettant en scène. Soulagée, elle constate que celui-ci la félicite pour sa teinture. Après dix minutes passées à la filmer, ce dernier arrête toutefois la caméra :

- Non, cela ne va pas! Non! Il y a deux trucs qui clochent : d'abord, ton ticket de métro n'est plus de la même couleur que tes cheveux. Il va falloir rectifier cela en te faisant raser intégralement. Ensuite, tu rognes tes ongles : ils sont trop petits et on ne distingue pas bien quand tu branles ton clitoris. Nous allons devoir remédier à cela aussi.

- Si vous le voulez, je peux m'épilez moi-même, Monsieur Paulus, tente la jeune femme, dans une tentative désespérée d'éviter une humiliation supplémentaire et inutile.

- Tais-toi, idiote! Tu discutes mes ordres? Tu seras punie pour cela, dès demain, et en présence d'Albert! M. Christophe est trop bon avec toi! Ce ne sera pas mon cas. Je prendrai donc un rendez-vous pour toi ce mercredi chez un ami tatoueur. Il est très bien : il épile, pose des piercings et tatoue. Il est temps que tu sois décorée!

- Mais...

Elle ne peut terminer sa phrase. Une violente paire de gifles la fait taire. Elle est invitée à se rendre, sans ménagement, dans la chambre du vicieux qui, pendant une heure, la baise âprement et salement. Vaincue, la collaboratrice subit en silence.

Dès le lendemain, rentrant, en raison d'une surcharge de travail au sein de la société, avec un peu de retard dans la maison du voisin pervers, elle a la surprise de constater qu'Albert est déjà là, vautré dans le canapé avec un verre de vin à la main.

Marcel, lui, la regarde d'un air mauvais : - A poil, salope! Tu vas recevoir une correction pour avoir osé contredire l'un de mes souhaits! Tu vas apprendre à obéir!

Une fois dénudée, la secrétaire est invitée à se mettre à quatre pattes, la tête posée sur la table basse présente dans le salon et qui sert de repose-pied pour qui veut regarder tranquillement la télévision. Ses bras sont tirés vers l'arrière, afin de permettre à ses mains d'être liées à ses cuisses. Totalement bloquée, elle est invitée par Paulus à tendre sa croupe au maximum. Venant près de son visage, sur le côté, il lui présente sous les yeux une baguette mince et flexible ressemblant à une cravache. La peur se lit instantanément dans le regard de la subalterne.

- Sais-tu ce que c'est, petite pute?

- Non, Monsieur.

- Une badine. Une sorte de canne très souple, si tu veux! Pour avoir discuté hier, tu vas recevoir dix coups, à raison de cinq sur chacune de tes fesses. Tu les compteras, en me remerciant. Si tu oublies, on recommence à zéro. Compris, pétasse?

- Oui, Monsieur!

- A chaque fois, tu me présenteras tes excuses en tant que femelle. Et fais preuve d'imagination.

La première tape tombe soudainement et zèbre les fesses de l'assistante de M. Christophe. Surprise par la douleur, elle oublie de compter et de remercier. Le « maître » rappelle les règles :

- On redémarre à zéro!

Au coup suivant, Sophie ne fait pas la même erreur : - Merci, Monsieur! Votre chienne en rut vous est reconnaissante de l'aider à corriger ses erreurs! Encore, s'il vous plaît!

Les cinglements s'enchaînent, le postérieur rougit. Le collègue prend son temps, caresse le joli cul, le tapote avec sa badine, permettant à la subordonnée de se détendre avant de frapper à nouveau. Et ainsi de suite jusqu'à dix, sous le regard excité d'Albert. Ce dernier lâche : - Marcel, je ne tiens plus! J'ai envie de l'enculer!

- Et toi, Sophie, qu'en penses-tu? Cela te plairait?

L'adjointe du Directeur sait ce qu'elle doit répondre : - Evidemment, Monsieur Paulus! J'aime beaucoup avoir la grosse queue de votre ami dans mon cul! Et la vôtre aussi!

- Laquelle est la plus large?

- Elles le sont toutes les deux!

- Comment le sais-tu? Tu en as connu d'autres?

- Oh oui, Monsieur, je sais comparer. J'en ai connu beaucoup.

- Combien?

- Dix-huit!

- Tu as quel âge?

- Vingt-quatre ans.

Marcel se tourne vers Albert : - Tu entends cela! Dix -- huit pines à vingt-quatre ans! Bientôt, elle va ressembler à un porc-épic, ou plutôt à un porc-à-bites! Et dans un éclat de rire gras, les deux hommes commencent à tour de rôle à s'introduire dans son anus.

Afin de faire durer le plaisir, à chaque fois que l'un deux sent son éjaculation arriver, il se retire et laisse la place à son copain! Pendant plus d'une heure, la créature de rêve, en silence, subit ce traitement. Ses sphincters lui font mal. Enfin, les sexagénaires jouissent en elle, se vidant à grandes saccades. Elle les remercie :

- Je vous suis très reconnaissante, Messieurs! Grâce à vous, j'ai eu ma dose de sperme.

Après avoir nettoyé avec sa langue les deux sexes qui viennent de la sodomiser, l'auxiliaire rentre chez elle. Pour le lendemain, le programme s'avère différent : elle retrouve son « voisin », vers 17h et à l'adresse indiquée, dans une boutique de tatouage. Lorsqu'elle y pénètre, un vigoureux tintement de sonnette se fait entendre. Elle est accueillie par un inconnu, visiblement le propriétaire, vu le nombre impressionnant de dessins encrés qui ornent ses bras et son cou. Celui-ci referme immédiatement la porte, à clé, et retourne la pancarte afin que cette dernière indique « fermé ». Paulus est déjà dans la pièce, les jambes croisées sur un siège.

- On sera plus tranquille comme cela, se contente de dire le patron. Suivez-moi à l'arrière.

Passant derrière le comptoir, devant la subalterne et Marcel, il les entraîne vers une salle, où trône, en son centre, une petite version d'un table d'examen gynécologique. Toutes les parties sont mobiles et il y a également deux étriers. Le reste de l'endroit se compose d'un lavabo et d'une table à roulettes sur laquelle sont posés de la mousse à raser, des bijoux dorés, une machine à tatouer, des aiguilles, etc.

- Déshabillez-vous et installez-vous sur la table, avec les jambes posées sur les appuis. On va commencer par le plus simple, à savoir l'épilation. Vous êtes prête? Sophie, c'est ça?

- Oui, Monsieur.

- Et bien, on attaque alors! Et l'homme de commencer par dégarnir son fin ticket de métro à l'aide d'une paire de ciseaux. Il s'empare ensuite de la crème de rasage et d'un blaireau. Le contact des crins de soie fait frissonner la fille. Le massage brutal de son sexe par les poils rudes et la douceur de la mousse irrite légèrement son mont de venus avant de céder la place à des sensations très agréables, d'autant que le tatoueur s'amuse à passer un doigt sur son clitoris. Lorsque le travail, en à peine dix minutes, est achevé, le patron se saisit des fesses, les écartent afin d'éliminer quelques cheveux épars autour de l'anus de l'assistante.

A l'aide d'un gant de toilette, il rince la motte à l'eau froide, le liquide glacé faisant sursauter Sophie. Fier de son travail, l'homme s'adresse alors à Paulus : - Tu seras content, on dirait une grosse Barbie vicieuse! Bon, ce n'est pas le tout, mais on va maintenant passer aux décorations.

A cette phrase, l'adjointe s'inquiète :

- Des... ornements, Monsieur?

- Marcel souhaite que tous tes piercings soient assortis. Pas de souci pour les diamants dans ton nez et au-dessus de ta bouche, mais par contre, la barre boules dans ta langue est en argent. Je vais donc la remplacer par une autre, identique, dorée. Après, on attaquera le reste : un anneau dans chaque sein, un « diamant » dans le capuchon de ton clitoris et enfin deux anneaux placés sur tes lèvres vaginales.

- Mais, ce n'est pas possible...

- Silence, chienne! Ne discute pas ou tu sais qu'il t'en cuira! crie brutalement le chef de production.

La jeune femme se tait immédiatement, mais ne peut empêcher des larmes de couler sur ses joues.

- Ne t'inquiète pas, cela ne te fera pas trop mal. D'ici deux jours, la douleur sera passée et il te suffira de t'habituer à porter tes bijoux. Pour ton information, les anneaux, une fois placés et contrairement aux brillants, ne s'enlèvent pas car il n'y a pas de fermoir. Si un jour tu ne veux plus les avoir, il suffira de les couper avec une petite pince!

- Elle n'est pas prête de les ôter! ricane Marcel.

Et le tatoueur de préciser à l'égard de son ami : - Si tu veux la baiser aujourd'hui, ce ne sera pas possible au niveau du vagin. Tu ne pourras utiliser que sa bouche ou son cul.

Après avoir changé le piercing dans la bouche de la fille, l'homme, à l'aide d'un morceau d'ouate, passe un antiseptique légèrement anesthésiant, sur les zones concernées. Il entreprend d'orner chaque mamelon d'un anneau doré. Il en pose également, après avoir réunies les lèvres vaginales l'espace d'un instant, deux dans celles-ci.

- Voilà, c'est fait! Plus que ton bourgeon et tout sera terminé. Je vais devoir le branler pour le faire durcir et gonfler. Comme pour ta bouche, ce sera un ballon boules, plus petit évidemment, et placé en biais à travers ton bouton d'amour. A peine a-t-il prononcé ces paroles que l'individu commence à délicatement caresser ce dernier.

Malgré les picotements ressentis aux endroits perforés, la jeune femme ne peut empêcher qu'une excitation diffuse se répande à l'intérieur de son sexe. Ce début d'embrasement est toutefois stoppé net par une sorte de piqûre. Elle sait que son clitoris est désormais transpercé. Mais déjà, sans lui laisser le temps de s'interroger sur sa condition, le propriétaire reprend la parole : - Voilà! On attaque le petit tatouage sur le mont de venus, près de la chatte, côté gauche, et tu pourras t'en aller.

Sanglotant, elle ne réagit même pas. Après avoir dessiné le motif à l'endroit souhaité, le patron commence, à l'aide de sa machine à aiguille, à insérer l'encre sous la peau. Allongée sur la table, Sophie ne parvient pas à voir le tattoo mais devine, grâce aux mouvements effectués, qu'il doit s'agit d'un cœur. Quelque chose -des lettres probablement- est ensuite placé au-dessus puis en-dessous du dessin ancré.

-- Je suis très content! Il est très beau! Regarde! s'exclame fièrement le patron, avant de placer un miroir, légèrement incliné, dans la vision de la soumise et tourné vers le sexe de celle-ci. L'assistante du Directeur découvre avec horreur un cœur rouge surmonté d'un J apostrophe et, sous la pointe du symbole : « baiser ».

Marcel, qui s'est approché, congratule chaleureusement l'artiste :

- Super boulot! C'est tout elle : « J'aime baiser ». Tu peux à présent te payer sur la bête!

- Chérie, tu ne me devras rien car mon ami m'a dit que tu allais t'acquitter de la facture en nature. Comme ton sexe n'est pas disponible, je vais utiliser ton cul. Tu n'y vois pas d'inconvénient?

- Non, Monsieur.

Aussitôt dit, aussitôt fait, et après quelques longs et lents va-et-vient, le tatoueur, poussant un râle bruyant, se répand dans les entrailles de la malheureuse. Avant de partir, il donne un tube de pommade cicatrisante à Sophie, lui conseillant de passer cette dernière sur le dessin ancré : - Et rassure-toi, bientôt, il n'y paraîtra plus rien!

Arrivant près de leurs voitures respectives, Paulus s'adresse à la secrétaire : - Je suis fier de toi! Comme tu seras difficilement baisable durant les deux prochains jours, je te laisserai tranquille! En plus, j'ai beaucoup de boulot à l'usine. On se verra donc samedi matin, à 10h.

Tu viendras jusqu'à chez moi à vélo et nous passerons le week-end ensemble. Le boss m'a dit que tu avais acheté il y a quelques semaines, un short en jeans très sexy et un drôle de débardeur : une tunique décolletée avec les côtés ouverts. Tu viendras habillée de cette façon. D'ici là, tu iras aussi chez l'esthéticienne te faire poser de faux ongles rouges.

Tu seras alors parfaite : blonde, piercée de partout, tatouée et à l'air vulgaire! Une vraie pin-up! Fais-toi porter malade le reste de cette semaine, histoire de te retaper! A samedi!

Elle se force à lui sourire :

- Je suis heureuse de vous plaire, Monsieur.

Deux journées, se dit l'adjointe, en conduisant pour retourner chez elle, c'est assez pour peaufiner les derniers détails avant de passer à la réalisation concrète de son plan...