L'été dans les landes

Pierre avait de plus en plus d'emprise sur moi. Clairement après la punition, j'avais compris que voir mes amis quand il n'était pas là cela ne fonctionnerait pas. Ce que je je découvrais aussi c'est que c'est pas juste un homme, Pierre, une personne isolée mais un réseau de connaissances, lui et d'autres. Celui qui m'avait prise en photo dans le bar me connaissait ou connaissait Pierre ou les deux.

Je voyais Pierre irrégulièrement, souvent seule, parfois accompagnée. Toujours discret, sur ses intentions mais sévère dans ses demandes.

Cet été, j'avais un projet qui a fait avancer, donc je suis restée travailler tout le mois de juillet. Sauf une semaine en août imposée par Pierre. Il voulait que l'on descende dans le sud-ouest.

Le sud-ouest, les landes je connaissais un peu mais là avec tout le monde ce n'était pas ce que je voulais. Il m'a demandé de le retrouver à Bordeaux. Je l'ai retrouvé à la gare saint-jean.

Il avait loué un pavillon à Lacanau, repos et gourmandise. Ma mauvaise humeur associée à ce choix de vacances sans voile n'avait pas disparu. D'accord un peu de surf. Pierre était meilleur que je ne le pensais en surf et plutôt attentionné. Deux jours à la plage c'était plutôt agréable le monde partout un peu moins.

Le troisième jour, le matin, on est allé à la plage à l'écart de la ville pour éviter un peu la foule. On est sur la route du retour et on ne rentre pas directement à la villa; il prend une autre route puis il ralentit et prend un petite départementale.

On roule, je lui demande où l'on va, j'ai que son sourire comme réponse.

on arrive à un croisement et il prend un chemin de sable arrivant dans une pinède qui au vu de la route et des panneaux était une propriété privée.

Tout bouge et après pas mal de secousses, on s'arrête dans ce qui ressemble à un parefeu, un carré de sable entre les arbres. Quatres voitures sont là, Il est 11h du matin.

Pierre se gare à côté d'elles. On sort de la voiture, accueilli par la chaleur et le bruit de la forêt de pins.

Deux hommes sont là.

- C'est elle? Pierre, on a cru que tu viendrais pas.

- L'autre est déjà au four depuis 40 minutes.

- Pierre me regarde et m'ordonne, Lucie, déshabille- toi!

- Un deux deux hommes insiste : Allez vite.

Je n'ai qu'une serviette et mon maillot, la combi est dans le coffre. Je m'exécute.

- Allez, avances!

On avance vers un des 4X4 garés, deux autres hommes sortent de l'ombres des arbres

- Ah voilà la bretonne.

- Pierre, cela faisait longtemps.

- Elle est superbe ta femelle, Pierre, tu as bien fait de venir.

Un des hommes me demande "tu veux voir ton amie?"

- Euh pardon? qui

- L'autre femelle?

Je ne sais quoi répondre, je ne suis pas la seule. de quoi parlent ils?

- Alors tu veux ou pas? répondis-je.

- Oui

- Elle est gourmande ta bretonne, Pierre. Elle est en tout cas bien curieuse.

- Allez viens voir.

Ils se regroupent avec moi à l'arrière du 4x4.

- et voilà...

Un clic de clés et le coffre s'ouvre et dans le coffre il y a une femme nue. Brune, plus âgée que moi, bâillonnée. En sueur.

Pierre prend la parole: "Elle est belle ta femelle, Eric."

Eric reprend la parole, oui Claire est très belle et aussi très docile comme tu veux. Elle manque encore d'expérience. Mais comme ta Lucie, elle va apprendre. et il me claque les fesses. - Hein, pas vrai, dit-il en me lançant un sourire pervers.

Un des hommes annonce de manière péremptoire, on commence par la chaude, on l'avait doigté avant de la passer au four. Elle avait envie de beaucoup plus.

Il la prend par la main et l'aide à descendre. et la dirige vers un des hommes.

- Pierre tu veux que l'on bâillonne ta bretonne?

- Non, Lucie est docile.

- Toi rentre la dedans et soit bien sage. On te sortira quand on aura besoin de toi.

Je regarde Pierre. Son regard ne laisse aucun doute. Je monte dans le coffre et il se ferme sur moi. dans le noir j'entends moins bien, la chaleur monte. Ma position est inconfortable.

De l'extérieur, les voix s'éloignent, se rapprochent. Je tends l'oreille. Quelques mots, quelques gémissements. Le temps s'allonge. l'odeur de sueur est partout. J'ai chaud, très chaud.

Un claquement sur la tôle me fait sursauter. Le coffre s'ouvre. Un des hommes, me fait sortir sans ménagement et ordonne à Claire de retourner dans le coffre.

- Allez la bretonne, c'est ton tour. Eh les mecs, elle n'est pas habituée à la chaleur, elle est trempée.

J'avance avec lui vers la lisière du bois et la au bord du sous bois dans le sable, un grand tapis, quelques glacières, un peu de musique.

Eric, debout nu, me laisse approcher.

- Lucie c'est ça?

- Euhh Oui

- A quatres pattes, oui ici.

C'est bien, femelle au moins tu es docile pour le moment.

il me pousse en position, rien de doux dans le geste. Il est le mâle dominant. Pierre regarde. Je croise son regard amusé.

Une main me caresse le sexe, une autre le dos, les seins.

- Pierre, elle est trempée ta chienne.

- Elle est pas mal. bien sûr qu'elle est sportive. Elle était dans l'eau presque tout le matin.

- Tu l'as prise ce matin, au moins?

Pierre, à l'ombre, oui bien sûr que j'ai prise ce matin avant une petite séance de surf. Elle a besoin d'apprendre. Je crois qu'elle va apprendre aujourd' hui.

je n'ai pas le temps de croiser son regard qu'une main me fait signe d'ouvrir la bouche et de garder le regard fixé sur les jambes de l'homme en face de moi.

Je suis ouverte, caressée.

Eric me prend. ils me prennent. je m'effondre.

Ils me relèvent. Et je suis conduite vers le 4x4. on change de place. et je retourne dans la fournaise.

L'attente, jusqu'à l'ouverture.

le soleil blanc m'aveugle.

- Allez on y retourne.

J'arrive aux arbres.

- Je peux avoir à boire?

- Pardon?, répondit Eric.

- Oui j'ai soif

- Pardon?

- ....

- Tu es soumise. Tu obéis. Tu veux t'exprimer tu le fais correctement.

- Regardes cet arbre. Regardes.

- Pierre, c'est une faute tu es d'accord?

- Oui clairement. Lucie a fauter. réponds Pierre

Il se lève, s'approche de moi et m'emmène vers ce chêne avec Eric. Il y a une paire de bracelets autour du tronc. Pierre prend mes poignets et ils sont attachés au bracelet.

- Lucie tu as fauté. Ils vont te punir. Ils sont dans leur droit.

Eric, eux, ils sont dans mon dos.

- Comptes bien fort. tu as été docile jusqu'à présent on va te donner 10 coups. Je veux que les nombres, rien d'autres. Tu m'as compris?

- ... Oui, Monsieur.

- C'est très bien. Déjà le respect revient.

- 1

- 2

- 3

- 4

- 5

- 6

- 7 - Argh

- Docile, jusqu'à un certain point. Pierre elle n'a pas été souvent fouettée. non?

- Non, elle est plutôt docile en Bretagne. Le soleil l'a rendu rebelle il me semble. Tu veux...

- Oui, je ne vois pas d'autres solutions pour la situation.

....