L'Île de Marana Chapitre 11

Informations sur Récit
Arno est purifié nu par les prêtresses.
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Partie 11 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 02/14/2018
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Je me réveille le premier et sors tout nu. Le bateau est déjà en route. La capitaine m'invite tout de suite dans sa cabine pour prendre le petit déjeuner. Quand plus tard, je sors de ma cabine avec une nouvelle tenue, je m'aperçois que nous sommes à nouveau à l'arrêt à un petit village de géantes noires vêtues de léopard.

— C'est quand même dommage que nous ne puissions pas descendre et visiter, dis-je à la capitaine.

— C'est dangereux, je ne connais pas leur réaction, et je ne veux pas porter la responsabilité s'il t'arrive quelque chose. Tash'A m'a bien dit de veiller sur toi. Je te l'ai dit, quand tu iras dans le nord avec elle, tu visiteras de tels endroits. Il te faut une protection et le protocole.

Je commence à penser à mon retour, je devrai rester tout nu, sans rien. Que ferai-je de mes affaires? je n'en ai plus besoin, juste le minimum pour quitter l'île et retourner chez moi. Vivre tout le temps nu avec des guerrières comme Tash'A. Le rêve.

Au soir, nous sommes à l'ancre devant une berge. Alors que je ressors nu de ma baignade, la capitaine m'appelle.

— Viens manger avec moi.

Nous prenons le dîner et elle me fait raconter ma vie. Je lui raconte également les histoires avec la directrice, et de plus en plus je dis que j'adore vivre nu avec des femmes noires. Il faut que je le raconte, j'ose. Tant pis pour ce qu'on dira. Quand nous avons fini de manger, elle me propose une balade à terre. Les filles me voient sortir nu avec la géante noire, je m'en fous. Nous allons nous balader longuement dans la nuit, sur des petits chemins doux pour mes pieds nus. Je lui parle encore de mes histoires où je suis nu avec des femmes noires.

Elle me ramène à ma cabine, toujours nu.

— Dis donc, se moque une Coréenne, tu passes tout ton temps à poil.

Elles rient.

— Non, me défends-je.

— C'est en tout cas rare qu'on te voie encore avec des vêtements. Tu pars même en promenade tout nu dans la nature, tu n'es pas obligé, tu sais.

Elles rient. J'en ai presque marre de leur présence. Je préfère me retrouver exclusivement avec les géantes noires. On dirait qu'elles se moquent et me méprisent, alors qu'avant elles m'aimaient bien, et surtout, adoraient que je sois tout nu. Demain c'est fini. Je ne devrai plus les voir.

Je me couche et m'endors, et le lendemain, je m'habille. Je passe la journée avec des vêtements, en compagnie des filles. Nous parlons beaucoup, et cela va mieux, je suis à nouveau leur camarade apprécié.

Vers le milieu de l'après-midi, nous arrivons à cet endroit fantastique. Le fleuve s'élargit en amont, et nous voyons un immense lac doré. L'eau semble vraiment dorée, et au milieu se trouve une île avec un magnifique temple en or. Les berges du lac sont des falaises d'une vingtaine de mètres, dorées également, tout semble en or. L'eau qui coule des cascades est dorée, et lorsque le bateau approche du petit port, je m'aperçois que l'eau est vraiment dorée, elle se mélange et se dissout pour perdre sa couleur. Tout scintille dans le soleil. J'en reste sans voix, de même que mes compagnes. Tout à mon admiration, je ne m'aperçois pas que nous venons d'accoster à un quai. Il y a des maisons, un grand village dont les maisons sont en pierre taillée. Les filles quittent le bateau avec leurs affaires, je suis toujours occupé d'admirer ce temple, comme si quelque chose m'y attirait.

— Tu ne les accompagnes pas? Me demande la capitaine.

— Non, je préfère aller me présenter au bureau de la police.

— Tu as raison, c'est préférable. Laisse-moi aller avec toi, je pourrai témoigner de ton excellent comportement.

— Oh merci madame.

Je prends mon sac et nous allons à deux vers le petit bureau de police. J'entre et me présente tout de suite à la géante noire qui est derrière le bureau.

— Bonsoir, je m'appelle Arno, voici mes papiers. Je viens d'arriver de Mar'Salla.

La femme me regarde.

— Bien, c'est un petit poste ici, nous allons contrôler tout cela. Et toi, Car'Lyh, tu viens pour quoi?

— Arno était sur mon bateau, et je viens témoigner de son excellent comportement.

— Ah? Excellent. Arno, tu connais la procédure, tu devrais déjà être tout nu.

— Oui madame, excusez-moi.

Je retire tout de suite ce que je porte.

— Voilà madame.

Elle me regarde et appelle quelqu'un. Une policière vient prendre toutes mes affaires et s'en va.

— C'est un petit poste ici, cela prendre plus de temps.

— Pas de problème, dis-je faites comme bon vous semble. Il paraît que vous devez appeler le service des grandes prêtresses.

— Oui, si tout est en ordre et que tu veux aller au temple doré.

— Oui, j'aimerais bien.

— Bien, je vais parler avec ton témoin, tu peux aller t'asseoir là-bas.

Elle me montre un banc dans un coin et je vais m'asseoir. J'attends une demi-heure puis une policière vient me chercher. Je la suis et elle m'emmène dehors, à l'arrière du bâtiment.

Je ne dis rien et suis tout nu. Nous marchons dans une cour puis une petite ruelle et atteignons un autre ponton, directement sur le lac doré.

— Comme tu es un bon garçon, je te fais un peu visiter en attendant.

— Merci.

Nous marchons le long de l'eau, c'est calme et fabuleux. Nous revenons vers l'intérieur par une autre ruelle, croisons quelques noires très grandes qui me regardent bizarrement, et revenons à la cour intérieure du bureau de police. Nous rentrons. J'avise la capitaine.

— Il y en a encore pour un bout de temps, la police te permet de sortir avec moi.

— Merci Madame. Euh, je peux sortir nu?

— Tu n'as pas d'autre choix, toutes tes affaires sont en contrôle. Cela te dérange?

— Non madame.

— C'est très bien. Viens.

Elle me prend la main et nous sortons du côté de la cour et la ruelle que je venais d'emprunter.

— Je t'invite chez moi, nous allons souper.

Nous marchons le long du lac, sans être dérangés, puis nous empruntons un petit chemin pour rejoindre une jolie maison isolée. Elle m'y fait entrer.

— Bienvenue dans ma maison. Tu es le premier mâle qui y entre depuis très longtemps.

— Merci, je suis flatté.

— Tu es surtout le premier mâle libre, il n'y a jamais eu que des esclaves ici.

Elle me sert un verre d'un liquide doré.

— Alors, tu vas visiter le nord après?

— Oui. Ce sera super, Tash'A m'a invité, j'ai hâte.

— Tel que je te connais, tu seras enchanté.

— Pourquoi?

— Regarde-toi, tu adores être nu.

— Oui, j'ai dû promettre de voyager tout nu, de laisser mes vêtements en ville et de partir tout nu sans rien.

— Et bien, quel courage.

— Je la connais bien, je suis resté nu avec elle trois jours.

— Oui. Je vois. Je crois que ce voyage sera mémorable, et sera un grand changement pour toi. Tu aimerais vivre dans notre pays?

— J'aime beaucoup, mais comme touriste. Je ne me vois pas habiter ici.

— Pourquoi pas?

— Il n'y a pas grand chose. Je n'ai même pas vu d'écoles. Je veux aller à l'université.

— Les choses seraient différentes ici.

— Et je croyais que vous n'acceptiez pas les étrangers.

— C'est vrai. Mais quelqu'un comme toi pourrait rester. Réfléchis, tu n'as pas d'attache dans ton monde, tu pourrais venir vivre à Marana.

— Je ne sais pas. En tout cas, je sais que je viendrai toujours passer mes vacances ici.

— C'est déjà ça. Tu sembles vraiment accro à notre île, cela fait plaisir à voir.

Après le repas, elle me ramène au bureau de police.

— Le bureau des Grandes Prêtresses envoie quelqu'un, me signale une policière, tu peux attendre là.

— Merci.

Je me retrouve encore assis tout nu devant quelques noires. Un peu plus loin, je vois mes vêtements sur une table et deux femmes qui les examinent. Je me demande toujours ce qu'on recherche dans mes affaires.

La capitaine vient m'embrasser.

— A bientôt, Pour le retour, tu seras le seul passager sur mon bateau.

— Oui, ce serait bien.

— Tu sais pourquoi tu seras le seul passager?

— Oui, comme cela je pourrai être nu tout le temps.

— Tu as tout compris. Tu n'as plus besoin de vêtements, me dit-elle.

Elle m'embrasse et me laisse. Un peu plus tard, la porte s'ouvre sur deux femmes fantastiques. Elles sont toutes les deux de type noire, comme les autres femmes de Marana, mais elles sont encore plus grandes, et leur peau est dorée, ainsi que les vêtements qu'elles portent, un cuir doré, une ceinture en or, une cape de cuir doré, des bijoux en or. Je me lève à leur approche, elles sont comme Tash'A.

— C'est toi Arno pour la visite du Temple Doré?

— Oui madame.

— Suis-nous.

Elles se placent de chaque côté et nous quittons le bureau. Je n'ose rien dire, nous sortons sur la place.

— La visite du temple implique certaines règles. D'abord, tu dois être nu et ensuite purifié. Nous allons te conduire.

Elles me prennent les poignets. Il y a du monde sur la place, et cela m'excite encore plus. Je deviens complètement accro à cette vie, j'en veux plus. Mais il y a aussi les Françaises.

— Arno! Encore tout nu? Qu'est-ce que tu as fait?

Je n'ai pas le temps de répondre, je suis emmené plus loin, soudain avec moins de gentillesse. Nous arrivons à une maison peinte en or et nous entrons. D'autres grandes femmes dorées arrivent.

— Arno, me demande une des prêtresses, ces filles t'ont demandé ce que tu avais encore fait. Es-tu coutumier de mauvaises actions?

— Non madame. C'est parce que la loi dit que je dois être contrôlé tout nu, alors en me voyant avec vous, elles pensent que c'est parce que j'ai fait quelque chose de mal. Mai je n'ai rien fait.

— Tant mieux. Avance.

Elles marchent vite. C'est excitant ces femmes géantes couvertes d'or.

— Nous allons te purifier et te confesser, me disent-elles. Ensuite, si tu es pur, tu seras emmené au temple.

Nous allons dans une autre pièce avec une sorte de piscine. Elles me font entrer complètement dans la pièce d'eau, cela m'excite au plus haut point, je dois nager sous leur supervision.

L'eau est dorée, scintillante comme l'eau rose, plus douce, plus huileuse. Je plonge, avale un peu du liquide et je me sens heureux.

— C'est bon, sors, fait une voix.

Je passe sous un jet d'air chaud et je suis sec. Je me retrouve dans une salle d'or, une sorte de petite arène avec des sièges autour d'un rond. Tout est doré.

Deux géantes prêtresses m'emmènent au centre.

— A genoux.

J'obtempère, très excité. Je me retrouve sous leurs genoux gainés de cuir doré. Sur les côtés, je vois plusieurs géantes vêtues d'or.

— Tu vois, me dit celle près de moi, beaucoup de Grandes Prêtresses sont venues pour te voir et t'écouter. Tu vas te confesser. Tu vas répondre aux questions qui te seront posées, tu seras toujours franc, aucun mensonge ne sera toléré. Si jamais tu mens, nous le saurons tout de suite, et si nous serons très sévères, nous ne pouvons prévoir les réactions des déesses.

— J'ai compris, madame.

— Sois honnête, même si les questions sont embarrassantes. Nous sommes toutes des grandes prêtresses, ce que tu déclares ici ne sortira pas, mais tu dois être 100% sincère.

On me laisse. J'aperçois une bonne vingtaine de prêtresses, encore tout nu au milieu de plein de noires. Elles sont vraiment très grandes. Et en plus, je suis à genoux, dans une position très humiliante.

— Comment t'appelles-tu? Entends-je une voix.

— Arno.

— Pourquoi es-tu ici?

— Pour être entendu en confession.

— Est-ce que tu acceptes la confession?

— Oui madame .

— Appelle-nous « grande prêtresse »

— Oui Grande Prêtresse.

— Reconnais-tu l'autorité totale des Grandes Prêtresses Mars?

— Oui Grande Prêtresse.

— Raconte nous en détail ta vie depuis que tu t'en souviens.

A nouveau, je raconte toute ma vie. Ma vie à l'orphelinat. Elles veulent connaître tous les détails de mes rencontres avec des noires, surtout lorsque je suis tout nu.

— Et tu ne t'es jamais plaint?

— Non Grande Prêtresse.

— Pourquoi?

— Je n'en voyais pas la nécessité, elles étaient très bonnes avec moi, je ne voulais pas leur nuire, si cela leur plaisait de me laisser tout nu, alors c'était bien.

— Tu aimais ces moments avec elles?

— Oui.

— Tu aimais être tout nu?

— Cela ne me déplaisait pas. Je m'y suis habitué.

— Tu aimais être ainsi nu avec ces femmes?

— Oui, j'adorais.

— Pourquoi as-tu fait exprès de perdre ton maillot?

— Pour me retrouver tout nu devant elles, j'adorais cela.

— Raconte maintenant tout ce que tu as fait depuis ton arrivée.

Je narre encore dans les détails. Cela fait des heures que je parle. J'ai mal aux genoux. Mais je continue. D'ailleurs, c'est très excitant de tout raconter ainsi à ces géantes.

— Aimes-tu ton séjour sur l'île?

— Oh oui, c'est le plus beau voyage de ma vie.

— Ne trouves-tu pas bizarre que tu es le seul à devoir te déshabiller lorsque tu vas à la police?

— Oui, un peu. Il paraît que c'est la loi.

— Au début, tu étais un peu rebelle.

— C'est vrai, mais maintenant j'ai compris, j'accepte toutes les conditions, ce qui est beaucoup mieux d'ailleurs.

— Pourquoi?

— Les policières sont très gentilles avec moi.

— Mais elles te mettent quand même tout nu.

— Cela ne change rien.

— Aimes-tu être tout nu?

Je faillis répondre non, mais je dis la vérité.

— Oui.

— Et maintenant, tu aimes être nu devant nous?

— Oui.

— Bonne réponse.

— Tu aimerais vivre tout le temps nu avec nous?

— Oui.

— Même si tu n'as aucun droit?

— Je n'ai pas à avoir des droits, si j'ai la chance de pouvoir vivre selon mes rêves, j'obéirais aux lois, je ferais tout pour continuer à mériter ma présence au paradis.

Pendant encore une heure, elles me font avouer tous mes fantasmes les plus secrets. Je n'avais jamais parlé de cela à personne, mais cela fait du bien, et je suis encore plus excité.

— Très bien Arno, tu es prêt, tu pourras aller dès demain voir le temple.

— Merci Grande Prêtresse.

On vient me relever.

— Tu resteras tout nu jusqu'à ton retour. Et aussi, en signe de dévotion et de soumission aux déesses Mars tu vas porter le collier de l'esclave.

On m'emmène dans une autre pièce et une femme me place un lourd collier d'or autour du cou. Ensuite, je suis soulevé et deux femmes me tiennent horizontalement en hauteur. Une autre vient empoigner mon sexe et y attache un anneau d'or entre mon scrotum et mes testicules. C'est serré et cela tire sur ma peau, ce qui excite encore plus mon sexe. Elles accrochent ensuite une chaine par derrière entre cet anneau et le collier.

— Désormais, tu seras accompagné par quatre Grandes Prêtresses. Tu seras promené en laisse, comme un esclave.

Ces paroles m'excitent encore plus. Esclave! Esclave des ces femmes géantes. Je n'en peux plus.

On me dépose sur le sol, à quatre pattes. Une femme prend une autre laisse et l'accroche à la chaine.

C'est hyper excitant. Quatre géantes vêtues d'or qui me tiennent en laisse d'or. C'est lourd, mais génial. Nous sortons du bâtiment et je suis promené ainsi devant tout le port, constitué bien sûr uniquement de femmes noires. Malgré l'heure tardive, il y en a beaucoup plus que tout à l'heure, D'ailleurs, je n'ai encore jamais été nu au milieu de tant de géantes noires à la fois. Elles me regardent, souriantes, dire que je suis nu en laisse sur la place publique.

— Humilie-toi, me dit une des Grandes Prêtresses, celle qui tient ma laisse. Tu dois être le plus humble possible pour voir une déesse.

Pour couronner le tout, nous allons devant l'auberge d'où sortent mes compagnes de voyages.

— Arno? Mais que fais-tu ainsi?

— Tu peux répondre, me dit une des prêtresses.

— Je vais voir le temple. C'est ainsi que je dois me présenter.

— Tu es fou? En laisse? Et tout nu?

— Au moins je pourrai visiter le temple.

— Nous aussi, nous y allons demain. Mais nous ne devons pas nous déshabiller et être promenées en laisse.

Je regarde les prêtresses.

— Elles ne verront rien, me rassure une des femmes, toi, tu iras au cœur du temple.

Nous continuons notre promenade et elles m'emmènent sur la rive du lac. A un endroit, il y a un ponton doré avec un bateau, et un peu plus loin, une cage sous un abri. On ouvre la porte.

— Entre.

— Dans la cage?

— Tu vas passer la nuit ici.

Je pénètre dans la cage. Elle laissent les chaines et attachent mes poignets et mes chevilles en croix à l'intérieur, et referment.

— Montre le plus d'humilité possible, montre que tu es dévoué aux femmes Mars, que tu es prêt à tout, désires devenir un esclave. Les déesses te récompenseront.

Elles me laissent. Je ne crois pas à ces histoires de déesse, et rester ainsi dans un cage n'est pas mon truc. Je suis seul, jusqu'à l'arrivée des filles du bateau. Elles m'entourent et se moquent de moi.

— Te voilà prisonnier.

— Esclave plutôt, dit une Arabe. Collier, laisse, et le reste. Et la cage. Tu es fou de faire cela pour une visite.

— Et en plus tu aimes cela, tu bandes sans arrêt!

Diane me regarde mais ne dit rien.

— Elles m'ont dit que c'était nécessaire.

— N'importe quoi. Esclave! Rient-elles encore.

— Nous t'appellerons toujours comme ça maintenant.

Heureusement, une Grande Prêtresse arrive et demande aux filles de me laisser.

— Il doit méditer pour demain.

Elles rient de plus belle et me laissent. Diane s'en va la dernière.

— Ne t'en fais pas, moi j'adore, je te respecte. Quand tu viendras me rejoindre, tu seras nu, et je te ferai aussi mon esclave.

Je reste seul, excité et honteux d'être excité.

Je suis réveillé par quatre Grandes Prêtresses qui me libèrent et m'emmènent en laisse sur le bateau. Je suis attaché encore et nous partons.

Au loin, je vois le bateau des filles. Un bateau normal.

— Esclave, me crient-elles, tu t'amuses?

Lorsque nous arrivons à l'île, je les vois accoster loin de l'endroit où nous allons, et nous passons sous l'eau de la cascade, de l'eau dorée qui caresse et ne mouille pas. On dirait des plumes. Tout est brillant en or, avec des plumes ou des fleurs blanches. Le bateau s'arrête à un rocher et nous descendons. Tenu en laisse par les quatre femmes, je monte une sorte d'escalier qui mène à un couloir fait de blocs d'or.

— Tu aimes l'or?

— C'est joli.

— Et si tu pouvais le voler?

— Je ne le ferai pas.

— Pourquoi?

— Je ne sais pas, je ne veux pas d'or, je ne cours pas après les richesses.

— C'est bien.

— Un esclave ne doit rien posséder, complète une autre.

Nous continuons notre chemin, tout droit dans des briques d'or. Elles marchent autour de moi et nous arrivons à un enfoncement, nous passons dans l'eau. Elles passent sur le côté mais je dois aller dans l'eau dorée. Encore marcher. Cette fois, je dois être à quatre pattes. Puis nous arrivons à une sorte de porte. Elles me détachent.

— Voilà, tu vas entrer tout seul. Si tout va bien une déesse viendra te voir.

— N'aie pas peur, tout se passera bien. Quoiqu'il arrive, tu ressortiras de là vivant. Aucun mâle n'est jamais arrivé jusqu'ici.

J'avance tout seul, anxieux. Je me retrouve dans une sorte de monde blanc, tout blanc, je flotte, je suis dans rien.

— Arno, fait une belle voix résonnant de partout.

Je regarde.

Il n'y a personne.

— Arno, aie la foi, donne-moi la main.

Je tends la main, et je vois soudain sortir comme d'un brouillard une main noire beaucoup plus grande que la mienne, elle se serre sur la mienne, puis prend ma taille et se referme sur moi. Je me sens emmené rapidement, mais sans repère, impossible de savoir. Pas de vent pour me dire la vitesse, pas de haut ni de bas, rien, le néant blanc et une main géante qui me tient la taille. La main continue sur un poignet qui se perd dans le néant blanc.

Et j'atterris.

Je suis dans de l'herbe verte très douce. Je me relève. Devant moi, j'ai une femme noire géante. Elle doit bien faire cinq mètres de haut, je lui arrive au genou. Elle est vêtue d'une tunique blanche et ses cheveux sont longs et dorés. C'est la plus belle femme que je n'aie jamais vue, elle irradie de beauté, elle est divine. Est-ce une déesse? Est-ce que ces histoires divines sont réelles?

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