L'Île de Marana Chapitre 12

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Arno devient l'esclave de la déesse.
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Partie 12 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 02/14/2018
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Je suis réveillé par quatre Grandes Prêtresses qui me libèrent et m'emmènent en laisse sur le bateau. Je suis attaché encore et nous partons.

Au loin, je vois le bateau des filles. Un bateau normal.

— Esclave, me crient-elles, tu t'amuses?

Lorsque nous arrivons à l'île, je les vois accoster loin de l'endroit où nous allons, et nous passons sous l'eau de la cascade, de l'eau dorée qui caresse et ne mouille pas. On dirait des plumes. Tout est brillant en or, avec des plumes ou des fleurs blanches. Le bateau s'arrête à un rocher et nous descendons. Tenu en laisse par les quatre femmes, je monte une sorte d'escalier qui mène à un couloir fait de blocs d'or.

— Tu aimes l'or?

— C'est joli.

— Et si tu pouvais le voler?

— Je ne le ferai pas.

— Pourquoi?

— Je ne sais pas, je ne veux pas d'or, je ne cours pas après les richesses.

— C'est bien.

— Un esclave ne doit rien posséder, complète une autre.

Nous continuons notre chemin, tout droit dans des briques d'or. Elles marchent autour de moi et nous arrivons à un enfoncement, nous passons dans l'eau. Elles passent sur le côté mais je dois aller dans l'eau dorée. Encore marcher. Cette fois, je dois être à quatre pattes. Puis nous arrivons à une sorte de porte. Elles me détachent.

— Voilà, tu vas entrer tout seul. Si tout va bien une déesse viendra te voir.

— N'aie pas peur, tout se passera bien. Quoiqu'il arrive, tu ressortiras de là vivant. Aucun mâle n'est jamais arrivé jusqu'ici.

J'avance tout seul, anxieux. Je me retrouve dans une sorte de monde blanc, tout blanc, je flotte, je suis dans rien.

— Arno, fait une belle voix résonnant de partout.

Je regarde.

Il n'y a personne.

— Arno, aie la foi, donne-moi la main.

Je tends la main, et je vois soudain sortir comme d'un brouillard une main noire beaucoup plus grande que la mienne, elle se serre sur la mienne, puis prend ma taille et se referme sur moi. Je me sens emmené rapidement, mais sans repère, impossible de savoir. Pas de vent pour me dire la vitesse, pas de haut ni de bas, rien, le néant blanc et une main géante qui me tient la taille. La main continue sur un poignet qui se perd dans le néant blanc.

Et j'atterris.

Je suis dans de l'herbe verte très douce. Je me relève. Devant moi, j'ai une femme noire géante. Elle doit bien faire cinq mètres de haut, je lui arrive au genou. Elle est vêtue d'une tunique blanche et ses cheveux sont longs et dorés. C'est la plus belle femme que je n'aie jamais vue, elle irradie de beauté, elle est divine. Est-ce une déesse? Est-ce que ces histoires divines sont réelles?

— Arno, je suis la déesse H'Arhia, déesse-mère de Marana.

Je m'agenouille. Je ne sais que dire ou faire. Je me retrouve à genoux le visage sur son pied droit.

— Tu peux te relever petit garçon, j'attendais ta venue depuis des millénaires.

— Vous m'attendiez? Vous êtes vraiment une déesse?

— Oui. Une déesse Mar. J'ai dormi des millénaires en t'attendant.

— Pourquoi moi?

— Il y a des milliers d'années, mon peuple dominait la terre, et avec le début des civilisations des hommes nous nous sommes un peu effacées. Nous avons discuté avec les divinités des hommes, et nous les avons laissé faire. Ils ont grandi et se dont développés, très mal. Alors, nous avons laissé le monde vivre, et je t'ai créé, avec mes filles, pour qu'un jour nous puissions retrouver notre puissance.

— Et que dois-je faire?

— Etre présent. Ta présence donne la force et la magie, tant que tu es sur l'île, notre force et notre magie reviennent.

— Cela veut dire que je suis prisonnier de l'île?

— Non. Tu pourras partir, mais tu reviendras. Si tu es l'enfant de la prophétie, tu ne te sentiras bien qu'avec Mars.

— Ce doit être le cas, je n'ai jamais été aussi heureux que depuis que je suis venu sur l'île. J'adore ces femmes noires géantes.

— Je sais, je t'ai observé.

— Pourquoi moi?

— C'est la destinée. Tu es né de l'univers. Nous t'avons créé. Mais nous ne savions où ni quand tu serais. Nous t'avons finalement trouvé. Tu es dévoué aux femmes noires, tu aimes être tout nu pour elles. Cela prouve ton attachement.

— Je ferai ce que vous voulez, dis-je.

Je me sens soulevé dans les airs et je flotte en face de son visage. Divine! Elle est magnifique, j'en tombe amoureux, stupidement parce que je suis cinq fois plus petit et qu'elle est une déesse.

— Je veux vous servir, dis-je. Je vivrai pour cela.

— Très bien, tu es digne des Mars. Tu diras à mes prêtresses que tu m'as vue. La déesse H'Arhia.

— Oui Déesse.

Elle me prend dans sa main, et m'approche de son visage. Elle embrasse mon corps, plusieurs baisers, et soudain, je suis à nouveau dans le blanc infini. Je recule et je me retrouve dans le couloir. Personne. Je marche en sens inverse pour retourner au bateau. Les quatre Grandes Prêtresses sont là.

— Tu es resté six heures, m'apprend la première.

— Que s'est-il passé?

— J'ai vu la déesse H'Arhia.

— Quoi? Tu es sur? Décris la.

Par le détail je leur montre que j'ai bien vu la déesse.

— Et que t'a-t-elle dit?

Je leur raconte mot pour mot tout ce qu'elle m'a dit après avoir donné les détails de mon voyage.

— Elle m'a embrassé, terminé-je, c'était comme le plus beaumoment de ma vie, j'ai ressenti un bonheur infini.

Les quatre prêtresses me prennent dans leurs bras et m'embrassent. Et je réalise que je suis tout nu. Je ne devrais pas.

— Vous n'avez rien pour me couvrir?

— Non, Arno, nous te l'avons dit, tu dois rester tout nu.

— Viens, nous allons visiter le reste du temple, ce qui est visible par les autres.

Nous prenons un autre couloir et je visite la partie publique du temple. J'avise une statue géante, une copie conforme de la déesse H'Arhia. Dès que je la vois, je vais m'agenouiller devant elle et lui baise les pieds.

— Très bien, me disent les Grandes Prêtresses. Tu es aimé de la déesse, tu es choisi. Sois son esclave éternel.

Evidemment, les filles sont là et me voient. Elles se moquent de ma dévotion. Elles n'ont pas vécu ce que j'ai vécu.

— Ne t'inquiète pas, me dit une prêtresse. Laisse-les. Tu es Mar maintenant, tu appartiens à notre monde, plus rien ne peut t'arriver.

— Je ne veux plus leur parler, réponds-je. Je préfère rester avec vous, avec les Mars.

Nous poursuivons la visite du temple, puis nous retournons au bateau et rentrons vers la ville. Cela n'arrête pas, je suis tenu en laisse, mais depuis ma visite de la déesse, j'ai une honte à me montrer tout nu à toutes ces femmes.

Les Grandes Prêtresses me ramènent au bâtiment de leur culte, je suis emmené dans une pièce avec deux grandes prêtresses. On retire toutes mes chaines.

— Merci de croire en la déesse, dit une des femmes, notre magie divine revient.

Elle me montre, elle fait un geste et je vole dans la pièce, je flotte, et c'est pour arriver tout près d'elles. Les deux femmes me caressent alors, m'embrassent et commencent à me masturber.

Je jouis rapidement, et je m'évanouis de plaisir.

Je reviens à moi dans un lit. Je me lève, je suis toujours nu et je me cache derrière un drap pour sortir. Une Grande Prêtresse me voit et m'arrête.

— Tu n'as pas honte? Tu sais très bien que tu dois être toujours nu. Cela augmente notre pouvoir.

Elle me fesse légèrement.

Elle me ramène au bureau de police, je suis toujours excité d'être nu. Plein de grandes noires partout, rien que des noires cette fois, je ne vois plus aucune touriste. Elles m'emmènent au greffe et on me donne mon sac. Je reste nu, et garde mon sac à la main. C'est tentant, je vais nu au bateau, et reste nu pendant la croisière puis de toute façon, j'ai promis d'être tout nu par la suite.

Je devrais revenir ici pour récupérer mon sac. Non, je le garde, je m'habille et sors, et rejoins le bateau. La capitaine me voit et me fait monter à bord.

— Bon séjour?

— Excellent.

— Je t'attendais, nous pouvons y aller. Donne-moi tes affaires, et ne t'encombre plus de vêtements.

Je me déshabille tout de suite, je me sens mieux, hyper excité. Elle prend mon sac et le range dans une armoire.

— Voilà, comme promis, tu restes tout nu jusqu'à la ville.

Le bateau appareille. Je vais me promener tout nu parmi l'équipage, il y a plus de noires cette fois, et moi. Je n'ai plus revu les autres filles. Nous arrivons à un premier village sur un ponton. Je vois plusieurs grandes noires quasi nues, uniquement vêtues de peau, qui viennent apporter des caisses. Lorsqu'elles montent à bord, elles me regardent bizarrement, et cela m'excite. Je les suis jusqu'à ce qu'elles débarquent.

— Tu as l'air de vraiment vouloir les rencontrer. Demande à Tash'A, ici c'est dangereux.

— Pourquoi?

— Elles sont un peu sauvages, je te l'aie dit, et anciennes pourvoyeuses d'esclaves.

— Mais c'était il y a des milliers d'années.

— Le temps ne compte pas vraiment ici. Imagine que c'est ce qu'elles sont, des dresseuses d'esclave. Si elles te capturent, tu deviens leur esclave et elles te réduisent vraiment en esclavage, toujours nu, enchainé, entrainé à servir des maitresses noires 24/7. Ce n'était pas gai. Pour les esclaves je veux dire parce que pour nous, c'était la joie.

— L'esclavage est aboli depuis longtemps.

— Nous ne sommes pas dans le même monde, Arno. Tu ne croyais pas en toutes ces histoires de déesses, et tu en as rencontré une, la déesse H'Arhia.

— Euh oui. J'étais assez époustouflé, mais cela a changé ma vie. Elle est si belle, si puissante. Et si grande.

— Ta rencontre aura changé le monde. Les Mars vont renaitre et leurs lois domineront le monde à nouveau.

— Impressionnant, fais-je dubitatif.

— Tu n'y crois pas?

— Pourquoi voulez-vous dominer le monde?

— Parce que c'est pour cela que nous vivons. Tu n'aimerais pas un monde dominé par des grandes femmes noires? Un monde en paix comme ici?

— Oui, bien sûr.

— Alors, c'est ce que nous allons faire. Ce sera un grand changement.

Je laisse parler, toujours fasciné par les grandes noires presque nues qui évoluent autour du bateau.

La capitaine lance un ordre, alors que plusieurs dizaines de Noires se rassemblaient sur le quai. Elles me regardent et me désignent. Malgré le danger, je regrette de ne pas avoir pu descendre à terre et me retrouver tout nu au milieu d'elles.

Je reste près de la capitaine, j'ai un peu peur d'aller me promener ainsi sur le bateau.

Descendre la rivière est beaucoup plus rapide. Le lendemain vers midi, nous sommes déjà au port de Mar'Salla. Je regarde l'accostage et le monde sur les quais et la place. Je ne vois plus que des géantes noires, en plus grand nombre que quand je suis parti.

— Que vas-tu faire? Me demande la capitaine.

— Je vais d'abord me présenter à la police puis j'irai à l'auberge dorée, j'y ai rendez-vous avec Tash'A

— Très bien, tu veux que je te conduise à la police?

— Merci.

— Je termine mes instructions, et nous y allons.

Vingt minutes plus tard, elle vient me trouver.

— Allons-y.

— Puis-je avoir mes vêtements?

— Tu ne veux pas rester tout nu?

— Je ne préfère pas. Pas dans la ville.

— Soit. C'est dommage. Tu vas devoir te déshabiller tout de suite.

Elle me rend mon sac. Je m'habille rapidement et nous quittons le bateau.

— Je n'aurai bientôt plus besoin de rien, me dis-je tout haut. Juste une tenue pour le départ. Le reste, je peux le jeter.

Je m'excite en me disant cela, et nous arrivons devant le poste de police.

— N'oublie pas que désormais tu dois te présenter tout nu, me rappelle la capitaine.

— C'est vrai.

— Laisse-moi t'aider.

Elle arrache ce que je porte et jette le tout dans une poubelle.

— N'ose rien dire, me dit-elle sévèrement, tu n'as plus besoin de vêtements.

— Je sais.

Nous entrons et je vais tout de suite me présenter au bureau.

— Bonjour madame, je reviens du Temple Doré et je viens pour enregistrer ma présence.

— Très bien, sourit la policière. Laisse tes affaires ici, nous n'avons pas le temps de contrôler cela pour le moment.

— Pas de problème, lui répond la capitaine à ma place, il n'a plus besoin de ses affaires pour le moment.

— Donne-moi ton laisser-passer, et va attendre quelque part dans la ville. Tu es le dernier touriste de toute façon, facilement repérable.

— Je dois aller à l'auberge dorée. Et normalement, je pars demain matin.

— Et bien reviens demain matin.

Pendant deux heures, je dois raconter mon voyage dans les détails à trois policières. Puis, je peux y aller.

— Tu vois, me dit la capitaine, tu vas quand même devoir sortir tout nu.

— Oui.

— Je vais t'y conduire, c'est tout près.

Elle me donne la main et je sors nu dans la rue. Il y a une dizaine de noires, mais personne d'autre. Elles me regardent, et j'en suis gêné et excité. Heureusement, nous entrons dans l'auberge.

— Je te laisse, me dit-elle. J'espère te revoir bientôt.

Je me retrouve dans la grande salle de l'auberge. Une femme noire vient vers moi.

— C'est complet.

— Je cherche Tash'A, elle m'attend.

— Je vais la chercher, ne bouge pas.

Dans la salle, il y a une dizaine de grandes noires qui me regardent.

Et puis une apparition. Tash'A sort du couloir et entre dans la salle. Elle est entièrement vêtue de cuir noir, avec de hautes bottes, des gants, une ceinture large à laquelle pend un fouet et une cravache. Son crâne chauve la rend encore plus sévère et impressionnante. Elle vient se poster devant moi, son pubis pratiquement au dessus de mon visage que je lève dans sa direction.

— Arno, me dit-elle, tu es enfin là. Et dans la tenue adéquate, c'est très bien, tu ne t'habilleras plus. Où sont tes affaires?

— A la police.

— Elles sont très bien là.

Elle me prend la main.

— L'auberge est complète, tu vas dormir avec moi. Avec ta rencontre de la déesse, les Mars veulent toutes aller au Temple Doré, tu es servi, le jour où tu vas vivre tout nu, il n'y a plus que des Mars pour toi tout seul. Nous allons renvoyer toutes les autres de l'île dans les jours qui viennent.

Elle me prend la main et m'emmène dans le couloir.

Nous arrivons dans le jardin arrière. Quatre autres grandes noires en cuir s'y trouvent.

— Arno est enfin arrivé. Il est déjà tout nu.

Les quatre grandes noires m'embrassent.

— Nous ne serons que cinq, les autres nous rejoindront peut-être plus tard.

— Comme vous voulez, réponds-je impressionné.

— Nous partirons à cheval. Tu es trop petit pour nos chevaux, et il ne vaut mieux pas que l'ont te voie à cheval où nous allons, alors tu voyageras sur le cheval de l'une de nous.

Je me vois déjà nu dans les bras de ces femmes vêtues de cuir noir.

— C'est ce que vous allez porter pendant le voyage?

— Oui. Tu n'aimes pas?

— Oh si, j'adore. C'est si beau. Vous êtes encore plus belles.

— Ravie que tu apprécies. Tu sais, nous sommes très contentes de voyager avec toi et de te faire découvrir cette partie inconnue de l'île.

— Moi aussi. Il paraît qu'on ne peut pas y aller?

— Oui, totalement interdite aux touristes. C'est dangereux. Avec nous, tu seras en sécurité. Personne ne peut contester l'autorité d'un maitresse Mar, nous avons rang juste en dessous des grandes prêtresses dorées. Tu verras, il y a encore pas mal de temples perdus dans la nature du nord. Et des villages.

— Oui, j'en ai vu quelques uns sur le bord du fleuve.

— Nous en visiterons.

— Allons à la bijouterie, me dit Tash'A, je vais enfin pouvoir te placer le bijou qui te convient.

A ma grande surprise, elle m'emmène dehors.

— Je suis tout nu.

— Je sais, tu n'auras plus de vêtements, je te l'ai déjà dit, et si tu continues à rouspéter, je te punis. Maintenant, je ne veux plus rien entendre.

Je suis obligé de la suivre nu dans la rue, bondée de femmes noires géantes. Elle me tient la main et remonte la rue pour entrer dans une petite échoppe.

— Hally, voici celui qui va porter le bijou.

— Le fameux Arno? Ravie de te rencontrer, viens sur cette table.

Tash'A me porte et elle m'étend sur la table.

Hally arrive tout de suite avec un anneau. Je reconnais celui que j'ai porté pour aller voir la déesse. Sans attendre, elle empoigne mes testicules et tire dessus. Je hurle de douleur et Tash'A place sa main gantée sur ma bouche.

— Tais-toi! Sois obéissant!

La femme s'affaire sur mon sexe, ce n'est pas si douloureux, mais c'est comme si elle décuplait mon plaisir, mon sexe est encore plus nerveux. Je sens l'anneau entre ma chair et mes bourses, il semble allonger et tirer mes testicules, les grossir. Elle touche ensuite mon sexe pendant un moment. Lorsque je peux m'asseoir, je vois que tout a grossi. Mes testicules sont tirés vers le bas, énormes. Il me sera de toute façon impossible de porter un pantalon avec cela.

La femme accroche une chaine à cet anneau et le tend à Tash'A.

— Voilà, il est prêt.

— Et le reste?

— Je t'ai préparé un paquet, tu le lui mettras en temps voulu.

T'Asha me descend sur le sol. Elle tient la chaine qui est accrochée à mes testicules comme une laisse.

— Ainsi c'est plus facile pour te promener, m'annonce-t-elle. Regarde.

Elle me tire derrière elle et je ne peux que suivre, je me sens ridicule ainsi, totalement humilié. Nous parcourons la boutique deux fois en rond puis, elle me place à quatre pattes et me tient ainsi avec la chaine qui passe entre mes jambes. C'est encore plus humiliant.

— Tu vois? C'est beaucoup plus agréable, mais nous n'avons pas besoin de cela maintenant, je vais te débarrasser de cette chaine.

Elle me soulève par les mollets d'une main et retire la chaine du bijou accroché aux testicules.

— Par contre, cela tu vas le garder tout le temps. C'est un bijou en or, métal réservé à celles et celui qui sert les déesses. Tu as été choisi, tu porteras de l'or, mais uniquement les bijoux spécifiques des mâles.

— Comment c'était de voir la déesse? Me demande Hally.

Je me relève et elle m'installe assis sur la table.

— Je n'y croyais pas, réponds-je. Quand vous me racontiez des histoires de déesses, je croyais que c'était comme en France, on parle de Dieu, mais personne ne l'a jamais vu. Ce sont des dogmes, on demande d'avoir la Foi. Mais quand je suis entré, j'étais dans une sorte de néant blanc, je ne peux pas dire que je flottais, j'étais dans Rien. Et tout à coup, une voix indescriptible est venue dans ma tête comme de partout et de nulle part. Une voix indescriptible mais c'était la plus belle voix du monde, je ressentais ses intonations dans tout mon être comme si elles s'insinuait partout en moi. Une main géante et douce m'a pris par la taille. Je ne voyais que la main et un peu du poignet. C'était une main de femme noire. Je me suis retrouvé dans une clairière, de l'herbe verte, un vert lumineux, jamais vu auparavant. Et tout à coup, la déesse H'Arhia était en face de moi, la plus grande et plus belle femme que je n'avais jamais vue. Je lui arrivais à peine aux genoux, et pourtant, je savais qu'elle m'aimait et ne voulait que mon bonheur. Je l'ai adorée tout de suite. Elle m'a dit que j'étais sa création, que j'étais nez de l'Univers, et que j'allais aider à reconquérir le monde pour les Mars. Elle m'a embrassé, et je sais que je lui appartiendrai pour toujours.

— Tu as donc vraiment vu notre déesse. Elle t'adore Arno, elle t'a attendu depuis des milliers d'années.

— Toute la population de Marana attend ce moment, intervient T'Asha. J'étais pratiquement certaine que c'était toi quand tu as bu à la source de Mar'Oda, et quand je t'ai revu sur la route de Mar'Salla, j'étais certaine. Maintenant, tu es à nous.

— Comment étiez-vous certaine? Demandé-je.

— Parce que tu avais le bon comportement. Tu n'as pas arrêté de dire que tu adorais les femmes comme nous, que tu adorais nos lois et nos traditions. Et maintenant, regarde, tu as abandonné l'idée de porter des vêtements.

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