L'invasion Ch. 07

Informations sur Récit
Ayesha emmène Arno nu à la plage.
4.7k mots
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1

Partie 7 de la série de 14 pièces

Actualisé 06/08/2023
Créé 02/20/2018
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6

Je me réveille tout seul après une nuit agitée. Je n'ai que des rêves bizarres avec Ayesha et ses amies. J'ouvre les yeux et tout autour de moi, j'ai des images de femmes noires gigantesques. Dans certains coins, ce sont des images encadrées, des posters, mais certaines images semblent holographiques ou en tout cas tridimensionnelles. Ce sont de formidables effets d'optiques.

J'attends un peu en admirant ces superbes femmes aux murs, mais Ayesha ne vient pas. Je me lève et hésite un moment, puis sors de ma chambre sans prendre la peine de m'habiller. Je dois être fou, mais cette sensation est trop forte. Me retrouver nu en face d'Ayesha...

Je descends donc les escaliers tout nu et retrouve Ayesha dans la cuisine.

— Bonjour mon chéri, dit-elle jovialement, tu as bien dormi? Ton petit déjeuner est prêt. Je te laverai après.

Je m'assieds à ma place, tout nu. C'est quand même fou comme sensation, je l'avais fait quelques fois tout seul lorsque Nathalie était partie, mais ce matin, en face d'Ayesha qui porte une robe légère pour la plage, c'est encore mieux. Rien que le fait d'être complètement nu en face d'elle me donne les meilleures sensations possibles, comme un plaisir sans fin. Quand nous avons fini de manger, je débarrasse et fais la petite vaisselle.

Ayesha me fait ensuite ranger deux ou trois choses qui ne sont pas encore à leur place dans le salon, puis elle me demande d'aller à la cave chercher un sac. Lorsque je suis de retour, elle me demande de le remplir avec ce qu'elle a préparé sur la table, des victuailles, et des affaires de plage.

— Arno, va vite chez Marta et demande lui son petit sac rouge, passe par la clôture, cela ira plus vite.

Je veux sortir de la cuisine pour aller dans ma chambre chercher des vêtements.

— Ce n'est pas la direction de la maison de Marta, sors sur la terrasse et va par le jardin.

Elle a repris son ton autoritaire. Elle est vraiment impressionnante quand elle est comme cela, et je ne veux pas qu'elle se fâche. Alors, j'obéis. Je sors tout nu dans le jardin et vais jusqu'à l'endroit où je peux passer dans le jardin de Marta. Je ne le regrette même pas, après tout je connais bien Marta, elle semble aimer me voir ainsi puisqu'elle m'a déjà complimenté de nombreuses fois sur mon physique. J'arrive sur la terrasse de Marta. Je frappe au carreau de la baie vitrée et l'appelle dans sa maison. La porte est ouverte mais je n'ose pas entrer. Au bout d'un moment, je l'entends arriver, j'entends d'abord le martellement de ses hauts talons sur le dallage avant de la voir arriver. Et c'est un choc. Marta est splendide ce matin, elle est vêtue d'un superbe tailleur de cuir noir délicieusement terminé par des bottes montant jusqu'aux genoux, ce qui doit être chaud pour la période, mais je ne m'en plains pas. Elle est fantastique.

— Arno, sourit-elle, que fais-tu là? Tu ne devais pas aller à la plage?

— Wow, vous êtes très belle, ne puis-je que répondre en admirant cette grande femme dans une tenue sublime.

— Merci. Tu es gentil. Tu aimes donc ma tenue?

— Oh oui, vous êtes vraiment très belle, fantastique.

Elle sourit encore en me regardant bizarrement.

— Que me vaut le plaisir de ta visite, raconte-moi?

— Ayesha a demandé que vous lui rendiez son sac.

— Ah oui, attends.

Elle retourne à l'intérieur et revient un peu plus tard.

— Tiens voilà.

Elle me tend un petit sac rouge.

— J'ai des réunions aujourd'hui. Je serai absente toute la journée, profite bien de la plage.

— Merci Marta, réponds-je en ne pouvant regarder autre part que ce splendide corps féminin géant habillé de cuir noir.

Elle est devant moi, et il me faut lever et baisser les yeux pour l'apercevoir de haut en bas. Je ne sais quelle partie est plus belle, mais je sens cette excitation latente dans tout mon corps. Les picotements vont des pieds aux bouts des mains.

— On dirait que tu apprécies vraiment ma tenue... J'en suis ravie, tu ne peux le cacher, et puis surtout, tu as l'air beaucoup plus à l'aise avec moi. Je ne peux en profiter aujourd'hui, mais demain, tu viens chez moi comme prévu et je veux te voir toute la journée comme tu es maintenant. D'accord.

— Oui, réponds-je.

— Promis?

— Oui Marta, je vous le promets.

— Bravo. Cela me fait très plaisir.

Elle me prend dans ses bras. Le contact avec le cuir me fait trop d'effet. Je manque de m'étouffer de plaisir. Elle me regarde après m'avoir embrassé.

— Tu es malade?

— Non, non, je vais bien.

— On dirait que tu n'es pas bien, tu as de la fièvre?

— Non. Je vous assure, je vais très bien.

Elle bouge légèrement et son corps recouvert de cuir frotte le mien complètement nu. Je respire difficilement, alors elle me dépose.

— Je te fais confiance, hein? Sinon, je vais prévenir Ayesha.

— Non, je vous promets, je vais bien.

— Je te crois. Allez, sauve-toi, je dois partir et toi tu dois aller passer une superbe journée à la plage.

Je retourne à la clôture et passe chez moi. J'apporte le sac rouge à Ayesha.

— Tu as couru? Tu sembles essoufflé.

— Non, je vais bien.

— Viens prendre ta douche et ensuite nous y allons.

Nous montons et elle me lave toujours consciencieusement, et cette fois me douche même à l'eau froide, ce qui tempère à peine mes ardeurs. Dès que je suis sec, elle me mène à ma chambre et choisit ce que je vais porter. Elle me donne un bermuda bleu clair et un polo jaune. Il ne reste vraiment pas grand chose dans mes armoires, juste quelques vêtements. Même pas de chaussettes ou de sous-vêtements. Elle prend mon maillot de bains et va le ranger dans le grand sac. Ensuite, je porte tout dans le coffre de sa voiture et nous partons.

L'île où j'habite est au large des côtes atlantiques. Elle n'est pas trop éloignée de la côte, environ cinq miles nautiques. Il avait été un jour question de construire un pont pour relier l'île au continent, mais cela avait été abandonné complètement il y a quatre ou cinq ans. Nathalie m'avait expliqué à l'époque qu'avec le nombre d'habitants qui quittaient l'île et les touristes qui ne venaient plus, le pont n'était pas du tout rentable, et il fallait continuer à venir sur l'île en bateau. Avant, il y avait aussi un petit ferry pour les voitures, mais ce dernier avait d'abord espacé ses voyages quotidiens, c'était devenu hebdomadaire, et ensuite à la demande. Lorsque nous allions à terre, par exemple pour les examens, nous prenions un des bateaux de l'île qui faisait la liaison. Il y avait également de petits cargos qui venaient livrer les marchandises et prenaient livraison de ce qui était produit sur l'île pour le continent. Les anciennes lignes ne venaient plus non plus, elles avaient été remplacées par des sociétés appartenant à l'une de ces nouvelles habitantes. Elles semblaient vraiment vouloir tout changer et faire les choses à leur manière.

— A quelle plage veux-tu aller? Je ne connais pas moi.

— Moi, je connais très bien tous les recoins de l'île. C'est le seul endroit que je connais, mais je le connais bien.

— Tu as souvent fait des tours?

— Oui, Nathalie me laisse aller partout, il n'y a pas de danger, j'aime rouler à vélo. J'aurais voulu avoir une petite moto, mais Nathalie m'a dit qu'elle n'a pas pu avoir l'autorisation d'en faire venir une sur l'île.

— Le vélo c'est mieux. Alors? Ou allons-nous?

— A la pointe nord. C'est le plus sauvage, personne n'y va.

Je lui indique le chemin. Je dois souvent me mettre à genoux sur le siège pour voir la route. Au delà de notre petit village, il existe encore quelques fermes et puis c'est plus sauvage, des bois et des prairies, parfois des champs. Le chemin de terre nous mène à destination. C'est un endroit où il y a beaucoup de vent. Après les rochers et les falaises, je lui indique l'endroit où arrêter la voiture. Je sors et respire l'air fortement iodé de ce coin, un air qu'on ne respire qu'ici. Avec nostalgie, je me rappelle de nos jeux il y a quelques années. Maintenant, plus personne ne vient.

— Prends les sacs, me dit Ayesha. Où allons-nous?

Je lui indique le sentier pour continuer à pied. Arrivés à la falaise, nous descendons par le petit chemin jusqu'à la plage. C'est d'abord une belle crique qui se trouve à l'abri du vent. L'eau y est très claire, et le sable est d'un blanc presque immaculé. Je me rappelle en touchant le sable si doux toutes nos journées ici. Et plus loin les cavernes et le passage vers les longues plages couvertes de sable plus courant. La mer arrive doucement sur le sable, c'est marée haute mais contrairement aux autres endroits de l'île, la différence de marées est pratiquement imperceptible, uniquement dans cette crique. Au bout de la crique vers la mer, c'est presque fermé. Un jour, j'avais plongé et nagé, j'avais remarqué que la crique était pratiquement fermée. A marée haute, l'eau passait par-dessus les rochers, mais à marée basse, ces rochers gardaient l'eau de la crique. Ayesha avise un endroit juste au milieu.

— Tu as très bien choisi, c'est un endroit charmant.

Nous sommes vraiment isolés ici, loin de tout bruit de la civilisation, juste le chant de la mer et les cris d'oiseaux peu nombreux pour le moment.

Ayesha ouvre le sac et place un tapis de plage sur le sol. Elle sort des serviettes de plage et un petit sac.

— Voilà, nous sommes prêts pour une bonne journée. Nous devrions venir ici une fois par semaine, propose-t-elle.

— Oh oui, réponds-je, et je pourrai te montrer d'autres plages de l'île, il y a aussi les dunes.

Je regarde dans le sac mais ne trouve pas mon maillot.

— Je ne vois pas mon maillot, dis-je à Ayesha.

— Te servirait-il à quelque chose? Il n'y a que nous.

— Euh, c'est vrai, réponds-je, mais... nous sommes à la plage... enfin, quelqu'un peut arriver.

— Retire tes vêtements, tu n'as pas besoin de maillot.

Nous y revenons, mais cette fois, c'est elle qui m'oblige à le faire. Au moins elle ne pourra pas dire aux autres que j'ai décidé de me déshabiller et de rester nu, c'est elle qui le veut. Je retire mon polo et mon bermuda qu'elle me fait ranger directement dans un sac.

— Viens ici, me dit-elle au moment où je veux m'élancer vers l'eau.

Je reviens vers elle. Elle s'est assise sur le tapis et me montre un flacon.

— Ne cours pas ainsi au soleil, tu vas brûler avec une peau si claire.

Doucement, elle commence à oindre mon visage et puis mon cou et mon thorax, mes bras, elle me fait tourner pour enduire mon dos. C'est relativement rapide grâce à ses grandes mains. Quand elle a descendu jusqu'aux chevilles et pieds, elle me retourne et remonte vers les cuisses. Tout se passe bien, Ayesha est occupée de me caresser le corps comme lorsqu'elle me lave. Et enfin, je ne m'y attendais pas du tout, elle prend mon sexe tendu en main. Son visage est proche, je sens même de temps en temps son souffle. Elle l'enduit doucement de lotion, ainsi que mes testicules. J'ai l'impression qu'ils vont exploser. Après cette séance, j'ai envie de m'isoler pour me masturber en pensant à elle et à ce qu'elle me fait en ce moment.

Les caresses ne durent pas plus longtemps, elle m'a enduit de lotion à cet endroit comme les autres parties de mon corps. Ne sait-elle pas les effets qu'elle produit sur moi?

— C'est mieux comme cela, sans maillot. Tu aimes être tout nu, n'est-ce pas?

Mon cœur s'emballe et ma bouche s'assèche. Je n'ose répondre à une telle question.

— Allons, poursuit-elle en souriant, je le vois bien, tu peux me l'avouer.

— Parfois, réponds-je pour ne pas avouer vraiment.

— Ah. Tu viens souvent nu ici?

— Non, jamais.

— Alors quand te promenais-tu nu du temps de Nathalie?

— C'est arrivé, quand elle n'était pas là. Dans la maison.

— Jamais devant elle?

— Non, certainement pas!

— Elle ne t'a jamais vu nu?

— Oui, avant, il y a longtemps, lorsque j'étais petit. Mais depuis que j'ai huit ans, je crois, plus personne ne m'a vu tout nu, enfin, à part vous et Marta... depuis... euh... depuis quelques jours.

— Et maintenant, tu peux faire ce que tu veux, tu peux te balader tout nu devant moi, ou Marta, ou même Sarah, cela ne nous dérange absolument pas.

— Oui, bredouillé-je mort de honte par cette discussion.

— Cela ne me dérange pas, tu sais? Avec moi, tu peux te sentir libre à ce niveau. Allez, va jouer!

Elle m'envoie en me donnant une claque sur les fesses. Je cours jusqu'à l'eau et plonge dans l'eau claire et tiède.

C'est la première fois que je suis tout nu à la plage et c'est génial, une sorte de liberté. Nu dans la nature, c'est génial, mais la sensation est différente que lorsque je suis en face d'Ayesha.

Je nage dans la crique, et après quelques jeux dans les vagues, trop faibles aujourd'hui, je vais jusqu'au mur qui ferme la crique. Au delà, c'est la mer, l'océan atlantique, il n'y a plus rien avant l'Amérique. Comme avant, je plonge et nage après le mur. La mer est un peu houleuse, mais je suis un bon nageur. Je me retourne pour admirer les falaises et la côte qui va au loin, les rochers... Sans en entendre le bruit, je vois arriver une grosse vedette vers moi, elle semble encore loin, mais elle avance rapidement.

Rapidement, je l'élance vers la crique, passe les rochers et nage mon meilleur crawl pour retourner à la plage. Je manque de m'étouffer en avalant de l'eau de mer.

J'arrive à la plage et me retourne. La vedette vient de franchir la limite de la crique et arrive vers nous. Aucun son de moteur. Je me retrouve sur la plage et cours jusqu'à Ayesha, qui me regarde arriver. Je me précipite sur ma serviette et me cache le corps de la vue des deux femmes géantes noires en uniforme qui sont occupées d'arrêter leur bateau sur la plage. Les deux femmes sont vêtues d'une combinaison moulante faite dans une matière qui pourrait être du latex. Leur corps est entièrement recouvert de ce jaune vif, elles ont en outre des bottes jusqu'aux genoux, noires et des gants de la même couleur. A leur ceinture, j'aperçois des pochettes et même une arme qui ressemble à un pistolet mais pourrait être autre chose.

La première saute en dehors du bateau pendant que la seconde reste à bord. Elle vient dans notre direction et s'arrête à deux mètres de nous.

— Jeune homme, il est strictement interdit de sortir de la crique en nageant. La mer est dangereuse ici.

— Mais je suis déjà venu plein de fois.

— Ce n'est pas une raison, c'est une nouvelle règle.

— Oui, mais ce n'était pas dangereux avant, je pouvais y aller.

— Il sera sage, certifie Ayesha en se levant. Bonjour, je suis Ayesha, la tutrice de ce garnement.

— Bonjour Ayesha, nous faisons partie du corps de défense de l'île, nous sommes les garde-côtes. Votre pupille a dépassé les limites, et c'est interdit. Je devrais le punir, mais je serai indulgente cette fois. Mais qu'il ne recommence plus.

— Il sera très sage, répond Ayesha.

La géante en uniforme nous salue et retourne à son bateau. En quelques secondes, l'embarcation a fait demi-tour dans un silence parfait et retourne vers la mer.

Ayesha se retourne et vient vers moi. Tout de suite elle prend ma serviette.

— Arno, commence-t-elle de toute sa hauteur, quand on te fait une remarque, tu ne réponds pas, tu acceptes ta faute.

— Oui Ayesha, mais avant...

— Je me fiche de ce qui se passait avant, me coupe-t-elle en haussant le ton. Tu obéis et tu ne réponds pas, tu as compris?

— Oui Ayesha.

— Il y a toujours des remarques à te faire, à croire que tu n'as jamais eu d'éducation. C'est pourtant la moindre des choses.

— Oui, Ayesha, je suis désolé, ce sont vos règles, Nathalie ne faisait pas comme cela.

— Et bien tu t'habitueras à mes règles. Et rapidement, parce que je ne veux pas passer toutes mes vacances à corriger tes erreurs. J'ai de nombreux moyens pour accélérer les choses. Tu as compris?

— Oui Ayesha, réponds-je très impressionné et penaud.

Je me sens honteux. Je n'ai rien fait de mal, mais chaque fois que je me retrouve dans cette situation où elle crie sur moi alors que je suis tout nu, même si je ne pense pas avoir fait quelque chose de mal, j'ai envie de me cacher sous terre.

— Maintenant, viens!

Elle me prend la main et m'emmène à l'eau. Nous nageons et elle se radoucit, rit, joue avec moi plutôt comme une amie. Elle aime me prendre dans ses bras et sauter dans les vagues. Nous jouons à la balle et ensuite nous retournons sur la plage pour manger nos victuailles. Elle a préparé un bon panier repas. Je m'aperçois que je meurs de faim.

Dans ce perpétuel état d'excitation, les autres sensations semblent disparaître, comme si tout était focalisé sur mon sexe.

Après le repas, elle me donne un livre et me fait lire à voix haute. Quand elle a décidé que nous avions digéré, elle se lève.

— Viens, allons faire une promenade.

Je me lève et vais à mon sac.

— Que fais-tu?

— Je prends mes vêtements.

— Cela ne sert à rien, viens comme tu es.

Ses paroles m'excitent encore plus. J'ai peur. Où allons-nous? Elle me prend la main et nous marchons le long de la mer pour rejoindre le petit passage qui va vers la longue plage du nord qui revient vers le sud par le côté ouest, celui opposé à la côte. Elle me tient la main et je me sens encore plus bizarre, complètement nu dans cette immensité.

— Tu vois, cela ne valait pas la peine de t'habiller.

— Oui, réponds-je convaincu par ce qu'elle dit. J'ai peur quand nous sommes dehors.

— Il ne faut pas. Je suis avec toi. Tu sais, nous devrions revenir à la plage une fois par semaine.

— Oh oui, j'aime beaucoup venir à la plage, et nous pourrions aller aux autres, il y a plein d'endroits que j'aime sur cette île.

— Entendu, nous revenons la semaine prochaine, toute la journée.

— Oui.

— Et ce sera comme aujourd'hui, tu seras nu toute la journée. Pas besoin de vêtements, n'est-ce pas?

— Non Ayesha, réponds-je confus de plaisir.

— D'ailleurs, lorsque nous viendrons à la plage, tu ne devras pas t'habiller du tout, tu quitteras la maison tout nu.

— Mais... Et sur la route si...

— Tu es dans la voiture. Et ce n'est pas comme s'il y avait plein de monde. Aujourd'hui, nous n'avons vu personne, tu m'as emmenée dans un endroit très isolé. Donc, plus besoin de t'habiller pour venir, cela me donnera moins de travail de lessive.

J'imagine sortir de la maison tout nu en voiture. C'est relativement excitant en y pensant, mais je suis certain que j'aurai la honte en réalité. Pourtant cet après-midi, me retrouver ici complètement nu avec Ayesha est un plaisir indescriptible. Je commence à être habitué à elle, et c'est comme si c'était devenu la norme de me retrouver nu avec elle.

Il faudra que je vienne un jour seul sur cette plage, et que je me balade seul complètement nu. Quelle liberté!

Le bateau des garde-côtes passe à proximité et les femmes en jaune nous regardent. Cela me gêne et je passe de l'autre côté d'Ayesha, pour tenter de cacher mon corps nu à la vue de ces deux femmes. L'ample robe d'Ayesha qui flotte au vent y parvient à peine. C'est pour cela qu'il ne faut pas se balader tout nu dehors, il y a d'autres personnes.

Arrivés au bout de la plage, il y a encore des rochers. C'est une autre structure géologique et si l'on passe, on arrive dans des rochers qui continuent dans l'eau. Je sais qu'il y a plein de cavernes à cet endroit, mais c'est dangereux. Il n'y a pas moyen de remonter ici vers le sommet de la falaise.

— Nous devons retourner d'où nous venons, avertis-je Ayesha, impossible de passer.

— Tu sais ce qu'il y a après?

— Des rochers, la mer est très dangereuse ici. A marée basse, on peut entrer dans des cavernes. Mais personne n'est autorisé à y aller.

— Pourquoi?

— C'est dangereux. Et privé, je crois. On m'a dit que ces cavernes allaient quelque part, assez loin sous l'île, mais il n'y a pas de document à ce sujet. En tout cas, c'est ce qu'on m'a dit.

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