Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 09

Informations sur Récit
Lucie, une jeune femme de 25ans, découvre la soumission.
11.4k mots
4.43
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Partie 11 de la série de 20 pièces

Actualisé 06/09/2023
Créé 01/22/2020
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cinolas
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Chapitre 9 - Sans domicile fixe, un autre regard!

Acte 1 - Un amour de turlutte!

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Paul envisage de lui laisser quelques initiatives ce week-end pour voir comment elle se débrouille. Elle s'en est à peu près bien sorti samedi dernier avec le groupe de voyeurs un peu excités, il est temps de commencer à la rendre autonome!

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J'arrive pour une fois en début de soirée pour entamer mon 3eme week-end complet chez Paul, un Nieme dossier en urgence à taper avant de partir qui m'a donné du fil à retordre. Je n'ai pas à me justifier, il me fait maintenant confiance lors de mes exceptionnels contretemps.

Il me propose pour une fois de choisir la position que je voulais tenir, j'avoue ne pas percuter tout de suite, encore dans le speed de la fin de journée. Je fais simple juste les jambes écartées et les mains dans le dos, j'en profite pour faire un petit récapitulatif du dossier de peur d'avoir oublié un truc, j'ai horreur de bosser comme ça!

- Je vois que tu n'es pas encore vraiment avec moi, nous allons faire soft ce soir, tu pourras jouer à ton rythme. Et comme c'est ta fête, j'ai choisi ton sport préféré. Tu as deux heures pour me faire jouir au moins quatre fois. À toi d'être imaginative et motivée.

Après cette simple consigne, il se replonge dans sa lecture me laissant un peu abasourdie. Je ne lui précise pas qu'une soirée avec mes amies aurait été de meilleur augure pour l'arroser! Deux heures ça me laisse du temps, mais connaissant sa capacité à se contrôler je peux avoir des surprises. Et puis, je ne l'ai jamais fait jouir autant, je ne sais pas s'il recharge à chaque fois rapidement ses batteries.

Count Daisy, le petit fond musical, m'accompagne dans ma tâche. À peine ai-je sorti sa queue de son refuge que ma main vient se mettre au contact de mon minou. Cela en devient presque automatique son obligation de me cajoler l'entre jambe lorsque je suce, je n'ai presque plus besoin d'y penser, j'espère que je perdrai ce réflexe déplacé lorsque tout ça sera fini ... ou sinon comment passer pour une salope avec ton amant en moins de deux secondes!!

Après l'avoir mise en bouche, je commence à la décalotter en douceur, elle prend très rapidement de l'ampleur sans que je n'ai vraiment besoin de m'y atteler, l'effet de la douceur de mon fourreau certainement. Une fois ce chibre au mieux de sa forme, j'attaque par la face sud, l'une de mes approches préférées. La pointe de ma langue s'active par petits coups à lui titiller le frein, la zone est sensible et il en frémit de plaisir. J'en joue un peu, j'aime la voir battre la mesure sous ces premières caresses.

Je ne résiste pas ensuite à gober le gland, je le suçote, le mordille doucement, le taquine, le couvre de bisous, le tète goulûment, ma menteuse se charge de lui rouler régulièrement des palots langoureux et passionnés. Ce bout de chibre est mon péché mignon! Si je m'écoutais, je ne le quitterais pour rien au monde!

Mais son propriétaire ne l'entend pas toujours ainsi et me demande souvent d'une main ferme d'aller visiter le reste du domaine. Alors d'une langue bien baveuse je fais reluire la hampe, la rends étincelante, m'attarde à la lisière du gland pour ensuite entamer une descente sur toute sa verge. Elle en est tellement luisante qu'elle pourrait se la jouer disco dans son nouveau costard à paillette! Je m'attache également à lustrer le cuir de ce chauve à col roulé avant de le happer entièrement.

Je ne suis pas une grenouille à grande bouche, aussi quand son gland vient taquiner les limites de mes capacités buccales, je m'empresse, toute langue dehors, d'aller lui léchouiller la verge au plus loin. Cette ruse n'est pas digne d'une Linda Lovelace en grande forme, mais la gorge profonde ne fait pas encore partie de mon attirail de suceuse avertie.

Ce paf est tenace et j'aime ça. Je m'applique cependant à ne pas le brusquer, à le maintenir au garde-à-vous sans qu'il ne rende les armes. Je n'aimerais pas le voir partir en quenouille et voir disparaître dans une épaisse fumée blanche tous mes espoirs, cet éclat épiscopal est rarement signe de bonnes nouvelles pour mon palais! C'est donc un savant dosage qu'il me faut appliquer, refréner mes envies de tétées frénétiques sur ce nœud attrayant qui me fait de l'œil à outrance, conjurer les agacements du propriétaire qui parfois s'impatiente tout en lui faisant miroiter la proximité d'un hypothétique nirvana.

Je ne "gland-ouille" donc jamais en compagnie de son dard, je le pompe, le lèche, le cajole, le dorlote, le câline, l'entretien, changeant de rythme pour ne pas qu'il se lasse ni se lâche. Je varie mes techniques, mes approches, sors toutes mes ficelles, lui fais part de toute ma panoplie de gobeuse convaincue.

Même ses deux sacs à foutre font l'objet de mon attention, ce n'est pas mon terrain de jeux favori, mais je suis consciencieuse, il ne faut pas de laisser pour compte. Alors quand ce n'est pas ma main qui cajole subtilement ses précieuses, j'aventure ma langue au milieu de cette forêt de broussaille pour quelques léchouilles appuyées. J'arrive même quelques fois à en gober une sans en déranger l'autre, la suçant tel un bonbon au miel. Et ce n'est pas ces quelques poils arrachés par inadvertance qui vont refréner ma fougue et mes envies.

Je la quitte quelques fois pour prendre un peu de recul et admirer mon œuvre, non sans conserver une main sur ces attributs. Je l'observe frémir et vibrer sous mes doigts taquins, le gland rougi, la grosse veine en émois, la tige qui crépite. C'est mon dada d'admirer le dôme de ces dards dompté par la délicatesse de mon doigté.

De temps en temps, je transforme mon clapoir en véritable pompe à pression, la fait se révéler, prendre de l'ampleur, je l'aspire à tout va, toute cage thoracique dehors puis bloque ma respiration en fermant les écoutilles. L'effet est immédiat, ce morceau de viande fraîche, seule incartade dans ma philosophie végane, se met à vibrer dans tous les sens! Je relâche rapidement la pression peu pressée de la sentir cracher et de recevoir une infâme obole!

Car s'il est un point noir à ma pratique favorite, c'est ce manque de tact, et malheureusement pas de goût! Pourquoi les a-t-on faites aussi volatiles ces biroutes toujours prêtes à lâcher leur immonde liqueur, cette bordée émise souvent par inadvertance aux confins d'un voyage onirique, cette envolée de protéines qui sonne le glas d'une belle érection et qui réduit à néant tous les efforts d'une turlutte bien pratiquée! Mon estomac fait des nœuds lorsque le sien m'honore de ses copieuses lampées de semence.

Comment évoquer les plaisirs d'une bonne bouffarde, pris à bien s'occuper de ses dards, comme l'a si bien décrits Frédéric, cet auteur au nom prédestiné qui nous a narré la vie et les petites morts d'un chibre monstrueux ... celle d'une queue d'âne si bien conté!

Oui j'adore sucer, c'est d'ailleurs la seule chose sur laquelle je concède à faire des efforts lorsque Paul me demande de donner le meilleur de moi-même. Cela me vient de ma première pipe, qui était aussi ma première queue! J'ai eu l'impression en la prenant en bouche, et ce malgré l'indélicatesse de la bête que mon partenaire me pressentait à l'époque (!) de m'affranchir de ce carcan familial et de ce dictât social qui m'oppressaient jusqu'alors. En une fraction de seconde cet objet auparavant tant décrié et décrit comme un simple outil de reproduction venait de passer à celui de plaisir et de jeux!

J'ai été tellement excitée de voir voler en éclat tous ces interdits qu'un orgasme m'a emporté très rapidement, une vraie jouisseuse précoce! Mais en toute discrétion vous commencez à me connaître, mon partenaire n'a rien remarqué, concentré qu'il était sur cette gâterie. Elle était pour lui aussi la découverte d'un nouveau monde. Nos envolées ne furent pas toujours communes, mais ce long brouillon écrit à quatre mains nous a donné les clés pour de futurs très longs voyages dans les méandres des plaisirs.

Cela a été une véritable révélation, je ne suis pas pour autant partie en croisade comme certaine, à la conquête du mont chauve, en priant la sainte bite toute la journée de me donner mon gland quotidien. Je n'ai pas été crié sur tous les toits que ma bouche ne prenait vie que sous l'occupation d'une belle queue comme la dernière des sautes au paf. Je n'ai jamais été quémander au premier quidam venu de me faire l'aumône et de me tendre une verge compatissante et envieuse.

Mais au-delà de mon aversion pour ces foutres répugnants, que j'apprenais aisément à éviter, mon inlassable quête buccale ne faiblissait pas. Elle était bien plus souvent l'objet de mes dragues, trop peu nombreuse et toujours très secrètes vu mon milieu, qu'une simple envie baise!

Je m'égare, me disperse, quand un petit "quinze minutes pour la dernière" vient me rappeler mes obligations. Je tente de passer à la vitesse supérieure malgré une mâchoire crispée et en souffrance après cette longue partition. Et c'est après un dernier galop effréné en déployant mes derniers atouts que j'arrive, non sans une certaine fierté, à recueillir dans les temps sa quatrième jouissance. Les deux miennes, pendant cet office, sont restées, comme à l'habitude, très discrètes!

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Paul remarque que son amour pour la fellation est toujours intact, elle vient de s'acquitter brillamment de sa tâche. Il doit cependant souvent lui tenir la tête lorsqu'il éjacule, elle a encore le réflexe de retirer la queue de sa bouche pour échapper à sa récompense. Il ne désespère pas l'éduquer à avaler par elle-même, de lui inculquer ce signe de remerciement et de respect pour son partenaire. Il lui laisse presque à chaque fois la queue dans sa bouche jusqu'à ce qu'elle débande complètement, il prend goût au fourreau et y fait ses pénates.

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Acte 2 - Un loft original.

La matinée chez Paul est toujours à mon entière disposition, j'ai prévu de la passer avec un petit bouquin sympa que j'ai commencé cette semaine. Je découvre les enquêtes d'Agatha Raisin sur les conseils de Lyse. Elle m'a bien précisé que ce ne sera pas aussi trash que Camilla Läckberg, que j'adore au passage, mais c'est agréable à lire et les intrigues sont passionnantes avec tout plein de rebondissements.

Après le repas, le rituel d'une demi-heure dans une position humiliante et souvent inconfortable ne m'est pas épargné. Je suis dos au canapé, à moitié penchée en avant, écartant en grand mes fesses avec les mains. Je ne saisis toujours pas l'intérêt qu'il a de m'admirer ainsi, si si j'ai des charmes et j'en suis fière (!), mais il m'a vu à poil toute la matinée, alors si ce n'est pas pour m'humilier!

- Nous allons débuter l'après-midi en livrant des repas à des sans-abris, me réveille-t-il!

- C'est votre jour de bonté Mr, vous voulez faire preuve de charité?

- Ne sois pas bête et vas te choisir une tenue, applique-toi sur le choix, ils auront pour une fois le plaisir d'être livré par une jolie femme habillée sexy.

Qu'est-ce qu'il lui prend à me servir ses louanges! Je commence à maîtriser une bonne partie de la garde-robe qu'il m'a mise à disposition. J'opte pour une lingerie aux broderies rouges, une jupe volante mi-longue aux imprimés d'été pour défier la saison et un chemisier assez sobre aux manches amples et transparentes.

- Vous comptez nourrir la moitié du quartier? me moqué-je en apercevant deux énormes sacs de victuailles à ses côtés.

- Il faut parfois savoir anticiper et prévoir le nécessaire pour subvenir à certaines fringales après l'effort, me rétorque-t-il en vérifiant d'une main experte les dessous que j'ai choisis et en me tendant un manteau?

- Un effort, je ne sais pas s'ils connaissent le terme, vous êtes ambitieux Mr je trouve.

- La petite femelle a l'esprit railleur aujourd'hui!

- Quand allez-vous arrêter de m'appeler avec ce sobriquet ridicule je m'appelle Lucie.

- C'est vrai je devrai pourtant m'en souvenir depuis que l'on a gravé ce joli prénom sur ton collier, tu devrais le porter plus souvent cela me ferait un aide-mémoire! se moque-t-il.

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C'est toujours aussi agréable de la faire monter au créneau, elle répond maintenant à son nouveau surnom, mais démarre toujours au quart de tour! Il espère qu'elle ne s'habituera jamais vraiment, tant il aime sa combativité et sa fraîcheur. Son estime de soi est encore bien trop développée à son goût, mais il va se charger de faire dégonfler cet égocentrisme surdimensionné!

Cette proche rencontre avec les clodos en sera l'occasion. Dans ce type de situation, l'égo est vite remis dans sa poche et l'humilité refait de suite son apparition! Il sait qu'elle n'aime pas cette catégorie de personne, lors de leur première rencontre elle avait été très loquace, il avait réussi à la cerner et à lui faire exprimer beaucoup de choses sur sa personnalité et ses goûts.

Les sdf lui font horreur, craintive pour certain lorsque qu'ils apparaissent en bande entourés de leur meute de chiens, mais surtout ils sont un peu pour elle la lie de la société, une bande de feignants, qui passe leur temps à faire la manche. Va-t-elle changer d'avis après cet après-midi?

Son choix de tenue est correct, encore un peu minimaliste dans le décolleté, mais elle apprendra à vraiment mettre ses formes en valeur dans ses tenues féminines.

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Nous arrivons dans une zone industrielle, pas dans celle où je travaille, nous sommes là dans la plus grande de la ville située au sud. Après plusieurs minutes à sillonner dans un véritable dédale de rues toutes similaires, Paul se gare au bout d'une impasse devant une petite usine désaffectée. Elle ne doit pas être abandonnée depuis longtemps les murs commencent tout juste à devenir le terrain de jeux de quelques grapheurs en herbe.

L'accès principal est fermé par une chaîne massive, nous contournons le bâtiment pour dénicher l'entrée de service. À l'arrière un parking est encombré de nombreux matériaux, on n'a pas pris la peine de tout débarrasser, cela ressemble à un départ à la va-vite! Quelques friches, la nature reprend vite ses droits. L'usine est en bordure de zone, un peu isolée, avec pour décors des champs de culture à perte de vue! Pas désagréable comme endroit pour bosser.

Nous dégottons la porte secrète, et après avoir déambulé dans un long couloir carrelé au rythme du bruit des talons de mes stilettos, nous débouchons dans un grand entrepôt. Il devait servir de lieu de fabrication, il est vide, mais on y distingue encore les traces des machines au sol qui atteste d'une vie passée. Une armoire oubliée le long d'un mur contraste et rend l'abandon du lieu encore plus lugubre.

À l'autre bout le campement des clodos, ils ont pris possession des lieux et nous regardent arriver. Le décor est quelque peu surréaliste, dans cet immense atelier, très haut de plafond, proche duquel une ou deux fenêtres cassées permettent l'évacuation de la fumée, deux grands bidons font office de brasero et réchauffe en partie l'atmosphère. Un banc massif, sûrement récupéré dans un jardin public et qui a dû nécessiter toute une organisation pour atterrir ici, et trois ou quatre sièges de camping rafistolés encadrent deux tables formées par le recyclage de tourets. Un caddie servant de bar et un autre rempli d'un fatras indéfinissable complètent la scène.

Sur la gauche trois grands box, une version ancienne des open spaces, qui devaient sûrement servir de bureau aux chefs d'ateliers ou aux magasiniers. Les portes ont disparu et on y aperçoit chariots et duvets ... ils les ont réquisitionnées pour leur servir de dortoirs! À proximité, contre un mur, un immense matelas qui semble, malgré une couleur bien délavée et quelques traces jaunies par le temps, encore en bon état. Bizarre qu'ils préfèrent l'afficher au mur comme déco plutôt que de l'utiliser! Trop confortable, il ne doit pas être dans l'esprit sdf!

Devant le matelas quatre ou cinq clébards font honneur à l'une des plus vieilles traditions corses. Notre arrivée n'a en rien perturbé leur sieste, l'un d'entre eux seulement, probablement par simple curiosité, s'est enquis de notre présence d'un très léger relevé de sourcil. Les canidés ne faisant pas partie de mes animaux préférés, je les laisse à leur rêverie d'os à moelle.

Ils sont cinq clodos à partager ce camping de fortune, deux assez jeunes, la trentaine, assez bien mis je trouve, dont l'un ne doit pas être dans la rue depuis longtemps vue les restes de son embonpoint! Pas de surpoids chez les sans-abris, le régime de la rue est des plus efficace. Deux autres ont plutôt une bonne quarantaine, la tenue plus aléatoire, arborant des bretelles dignes de celle de mon grand-père! Le dernier est d'un âge indéfini, sûrement le plus ancien, une grande barbe hirsute cache un visage buriné, rougi par le froid et l'alcool. Ils n'ont pas l'air d'être alcoolisé, un peu tôt encore peut être.

- Messieurs bien le bonjour, vous vous souvenez de moi, je suis passé vous voir il y a trois semaines? leur demande Paul en entamant la conversation.

- Salut mon gars, bien sûr, difficile d'oublier c'que tu nous as proposé, mé j'pensais pas que tu pointerais ton blase avec ta greluche dans les parages. On sé dit avec les gars que t'oserais jamais et qu'cété juste un fantasme de bourges!

- Et bien vous voyez, c'est bientôt noël tout peut arriver! dit-il à l'un des quadras qui a l'air de tenir le rôle de chef de tribu.

- Qu'est-ce que tu nous amènes là, demande-t-il en désignant les deux sacs.

- Le petit encas prévu, lui répond Paul en sortant un pack de bières et en commençant la distribution, vous nous faites une petite place pour trinquer?

- Avec plaisir, posez vos derches, dit-il en me faisant une place sur le banc, c'est ta grognasse?

- On ne peut pas tout à fait l'exprimer ainsi, mais en ce moment elle m'est un peu dévouée!

- Tu la baises?

- C'est un peu direct comme question, mais en effet.

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C'est une première pour Paul qui n'a encore jamais organisé ce type de rencontre avec des clodos, même si l'idée lui trottait dans la tête depuis un moment. On pourrait presque parler d'une rencontre du 3eme type vu la dégaine des énergumènes! Il a découvert le lieu par hasard, il y a quelques semaines, en venant récupérer un colis dans la zone, tout près de l'usine. Il a fait son curieux en la voyant, attiré par un graphe de qualité, et il les a trouvés sur le parking arrière en train de récupérer un touret pour s'installer.

Il a pris le temps d'échanger avec eux avant de leur proposer le projet. Il voulait voir un peu leur état d'esprit, vérifier s'il pouvait leur faire confiance, évaluer leur comportement pour être apte à une rencontre, le physique ou la propreté n'étant pas ici des critères de sélections! Il leur a bien précisé d'ailleurs, après avoir évoqué une date, de ne rien changer à leurs habitudes, aucune attention particulière, qu'ils soient nature, pas d'excès de douche!

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Je me retrouve assise entre les deux clodos sur le banc pour boire cette bière et j'aurais dû me lâcher sur le parfum avant de venir histoire de tenter de faire barrière à ces effluves fétides qui m'agressent en permanence.

Sur ma gauche ça pue la sueur, c'est un savon de Marseille que Paul aurait dû apporter, classique, mais au combien efficace. Sur ma droite c'est ses vêtements qui n'ont pas vu le tambour d'une machine à laver depuis des lustres, ils sont portés par la crasse! Les deux plus jeunes semblent mieux entretenus, un reste de dignité et de respect de soi.

- Elle a vraiment l'air bien gaulé ta poupée, dommage qu'elle soit un peu trop habillée à mon goût, remarque l'un des jeunes, frustré de ne découvrir qu'une infime partie de mes seins laissés visibles par mon faible décolleté.

Tous l'approuvent, même s'il complimente le choix de ma tenue, elle reste dans leur esprit un cache charme qu'ils adoreraient faire disparaitre.

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