Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 12

BÊTA PUBLIQUE

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De l'autre côté, un peu plus en aval, je peux apercevoir un ou deux entrepôts où quelques engins de chantier traînent dans une cour. Un camion d'éboueurs vient de passer, un simple regard en ma direction, ils ne s'attardent pas à détailler mes charmes, ils entament leur ballet de poubelles. L'odeur du fleuve me taquine par moment les narines, une douce fraîcheur accompagnée parfois de légers relents.

J'aurais vraiment aimé que Paul reste dans le coin, cela m'aurait aidé à affronter les premières rencontres. Je me sens démuni, il a été à chaque fois à mes côtés ou presque lors de chacune de mes nouvelles expériences et je me rends compte que sa présence, sa carrure d'homme des bois certainement, me rassurait inconsciemment. Mon maître chanteur prenait, sans le vouloir, le costume d'ange gardien! J'irais me réfugier auprès de ma nouvelle "collègue" si vraiment cela tourne un peu au vinaigre.

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Paul fait demi-tour un peu plus loin et revient discrètement par une autre entrée se garer sur le parking de manière à pouvoir observer l'activité aux abords du pilier. Malgré le peu de voitures présentes, Lucie ne devrait pas le remarquer, toute absorbée par les tracas de sa tâche. Il ne veut pas prendre le risque de la laisser seule. On ne sait jamais, il y a toujours quelques mecs un peu barrés à tourner dans ce genre d'endroit.

Il veut la laisser prendre ses marques et mijoter un peu dans jus. Il retournera auprès d'elle après quelques clients pour voir comment elle s'en sort. Peut-être aura-t-il à la motiver de nouveau pour qu'elle aille jusqu'au bout de cette nouvelle expérience qu'il sait enrichissante! Cela va lui demander de faire part d'une sacrée dose d'humilité et de dévouement.

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Une première voiture vient de s'arrêter à mes côtés, je mets un peu de temps avant de m'en approcher et scrute son chauffeur. Il ouvre sa vitre, j'ai le palpitant qui bat la chamade et quelques frissons me parcourent le bas du dos.

- Salut ma belle, tu offres quoi?

- Bonjour Mr, jevousproposeunefellationpourseulementcinqeuros. lui débité-je à toute vitesse! Je n'avais pas trop préparé mon discours, au moins n'aurai-je pas bredouillé cette fois!

- Ben j'espère qu'tu suces mieux qu'tu parles sinon ça doit être bâclé, cé quoi tes tarifs tu m'dis?

- Cinq euros Mr. Et moi j'espère que parfois tu sais mieux parler la France! pensé-je

- Si peu, ça pue l'arnaque ton affaire.

- C'est que ... je n'ai pas le temps de lui faire part de mon explication qu'il me laisse comme une gourde sur le trottoir. Il est déjà reparti conter fleurette à ma voisine! On n'a pas l'air d'aimer les soldes dans ce milieu.

Ses tarifs ont dû lui paraître moins louches, car elle monte dans sa voiture après seulement quelques échanges, ils sont d'ailleurs toujours en pleine discussion lorsqu'ils passent devant moi. Je n'ai pas à attendre très longtemps avant de voir se pointer un nouvel éventuel candidat à qui veut gagner une turlutte. Sans m'y connaître en voiture, on voit aisément qu'il ne joue pas dans la même catégorie. J'arrive cette fois à lui réciter ma phrase distinctement, j'y inclus mon côté débutante pour ne pas l'effrayer outre mesure. Ma proposition est bien accueillie et il m'invite à prendre place dans son carrosse de luxe.

- Alors, où va-t-on pour cette petite gâterie? Tu as déjà repéré un coin discret, me demande-t-il à peine assise à ses côtés.

- Oui, vous faites demi-tour au rond-point et prenez l'entrée du parking. On va aller se garer près du pilier du pont, il y a une place discrète.

- C'est parfait, je vois que tu as bien anticipé, allons-y.

Arrivés à destination nous échangeons quelques mots. Il se dit honoré d'être mon premier client. Ça me fait presque plaisir de l'entendre, mais de là à dire que je me sente à mon aise c'est une autre histoire! Je suis tendue comme la ficelle d'un string de lycéenne avec laquelle les doigts de son amoureux s'amusent à jouer de la contrebasse. Il est beau gosse, pas très grand, la quarantaine joyeuse et épanoui. Je ne sais pas trop comment entamer les choses, par quel bout, si je peux m'exprimer ainsi, prendre le problème. Je dois avoir l'air cruche, j'ai chaud et je me sens presque plus empotée que lors de mon premier rendez-vous.

C'est moi qui lui la sors? C'est lui qui déballe? Je ne peux pas me jeter dessus comme la dernière des nymphomanes! Je prends une capote pour lui donner le signal? J'aurais dû réfléchir un peu plus à la suite des événements, anticiper, me projeter! C'est lui qui finalement m'indique le début des festivités après encore quelques banalités. Il a l'air d'avoir l'habitude de ce genre de situation. Il déboutonne son pantalon et sort son engin. Je reste un instant les yeux rivés dessus. Il est assez fin, mais je dois le parcourir pour trouver la tête de ce serpent interminable! Sa mine réjouie semble contente de son effet!

- Tu penses l'admirer toute la soirée? Cela ne me dérange pas en soi, mais à ce rythme tu ne vas pas faire fortune!

C'est gentil de penser à mon petit commerce, je sors de ma torpeur en même temps que le préservatif de mon sac. Je caresse son chibre doucement, j'ai les mains qui tremblent, une vraie novice! Je lui enfile son imper comme je peux puis le prends en bouche. J'ai l'esprit en berne, alors je me plonge entièrement dans la réalisation de cette première fellation pour faire place à l'action. Ma nature reprend vite le dessus, après des débuts hésitants, ma bouche retrouve son rythme de croisière et ma langue le plaisir de jouer avec ce morceau de chair sous cellophane.

Pour une première représentation, ma partition ne fut qu'honorable, le tract, je suppose. Après lui avoir fait rendre l'âme dans un dernier râle de plaisir, non sans une petite pointe de fierté d'être arrivée à mes fins, et avoir ramassé son sac à béchamel dans ma bouteille à trophée, je m'apprête à sortir de la voiture ...

- Tu ne veux pas ton petit pécule si bien gagné? Tu devrais le demandé avant de commencer, cela t'épargnera de possibles arnaques. C'est bien d'avoir pensé à la bouteille, cela va t'éviter de glisser sur une capote usagée! s'amuse-t-il.

Je l'avais complètement zappé cette obole, toute prise par le stress de cette première pipe!

- Tu reviens quand dans le secteur? Tu vas te spécialiser dans les métiers de bouche ou on pourra un jour découvrir plus avant les autres charmes de ce corps aguichant?

- Demain ce sera possible, mais avec des tarifs normaux par contre cette fois!

- Alors je crois que je vais camper sur place demain soir pour une seconde inauguration!

Sur cette promesse je le quitte pour retourner à mon point d'abatage à pied. Ce petit sas de transition me permet de récupérer de mes émotions et de me remettre en condition pour accueillir les nouvelles sollicitations. Car ce n'est pas gagné tout ça, il va falloir que je trouve beaucoup de motivation pour venir au bout de ce challenge à la con. Je n'ai pas trop le temps de cogiter qu'une nouvelle queue s'offre à moi. Elle me permet de démontrer que mes talents s'améliorent avec la pratique. Par la suite, même si à chaque fois je pique une petite suée en accueillant les prochains candidats à cette petite mort, j'ai réussi à peaufiner mon discours de présentation et depuis aucun ne s'offusque de ce bas tarif pour me laisser m'occuper de leur bas morcif.

Après la 4eme, j'ai la gorge desséchée, sucer du latex est bien moins agréable. Le goût du plastique reste en bouche et j'ai besoin de saliver beaucoup plus. J'aurais dû les lui demander à la fraise ... non à la framboise plutôt, la fraise est bannie encore pendant un bon moment, allez savoir pourquoi! Je n'ai pas au moins le désagrément de goûter à des queues impropres à la consommation, on sent aisément que chez certains c'est la fin de journée! Bon, second point positif à ce coupe libido.

Je n'avais pas prévu avoir la pépie aussi vite, je laisse un message à Paul pour qu'il me ramène une petite bouteille d'eau, rempli celle-là, sinon je ne vais pas réussir à finir la soirée! Deux autres queues s'enchaînent avant son retour. Je n'ai pas reconnu tout de suite sa voiture lorsqu'il s'est arrêté à mes côtés. Il se la joue client et a déjà sorti un billet de cinq euros à mon égard. Je prends place et m'apprête même à lui expliquer à quel endroit se rendre. Il sourit de ma méprise et relève mon début d'habitude.

Sa queue est déjà à moitié en action lorsque je lui enfile le préservatif. Une première pour elle cette turlutte sous emballage. Il s'attache pendant mon office à vérifier l'état de mon sexe et devant sa sécheresse affichée me rappelle à mes obligations. Je lui renvoie que l'angoisse des situations n'est pas propice à le mettre en émois et lui affirme, sans laisser à aucun moment transparaître mon bobard, que je m'y attelle pourtant bien! Il va d'ailleurs falloir que je m'y attache pour les suivantes, son ami, que j'avais oublié, pourrait bien lui signaler le manque d'attention que je porte à mon clito. Ce qui pourrait inciter Paul à fixer la sienne sur mon popotin!

- Alors comment se déroule ce début de soirée, tu y as fait des rencontres intéressantes? Tu en es à combien de passes? s'informe-t-il après avoir rempli son couvre-chef. Ce terme me claque à la figure et me renvoie invariablement à ce rôle de catin que je joue depuis le début de la soirée.

- Ça doit faire six, lui répondis-je en sortant la bouteille pour vérifier ma bonne tenue des comptes. Par contre j'ai envie de pisser depuis un bon moment, je n'aurais pas dû boire de thé avant de venir. Vous n'auriez pas ...

Il se penche, ouvre la boite à gant et me donne une grande boite de mouchoir et la bouteille gentiment ramenée. Celle-là est un peu grande pour que je la mette dans mon sac, je la laisserais à côté du pilier, aucun risque de me la faire voler! J'enlève mes escarpins pour éviter un water plouf désobligeant, j'ai déjà fait mon entraînement piscine cette semaine, et viens m'accroupir sur le bord du fleuve pour faire des bulles dans l'eau. Aucun poisson n'a pointé une branchie pour jouer les voyeurs! Un petit quartier de lune me fait de l'œil, le ciel est à peine étoilé. Je reste quelques instants encore en position après ma mixtion à apprécier cette petite pause. Il va falloir que je mette les bouchées doubles, un comble pour moi qui ne sais pas faire les gorges profondes, cela fait plus de deux heures que je suis là et je n'en ai même pas fait la moitié!

- N'oublie pas de leur dire que ce soir ce n'est qu'une mise en bouche et que demain tu sors le grand jeu, me rappelle-t-il avant que je ne reparte à mon gagne-pain. Il va ensuite, cette fois, se garer non loin.

Ma voisine vient de nouveau de se faire alpaguer. Elle ne chôme pas et enfile les clients comme des perles. Des habitués, j'imagine, pour la plupart vu le temps de négociation très minimaliste. J'ai, de mon côté, un peu de mal à me remettre dans le bain. J'espérais naïvement un peu de mansuétude de la part de Paul et qu'il mette fin à ce calvaire buccal. Je suis toujours aussi blonde parfois! Une voiture vient de s'arrêter, plus le temps de rêvasser les affaires reprennent. Un black au volant, c'est pas trop mon style même si j'ai un peu fantasmé sur la musculature si bien dessinée de l'un d'eux au lycée. Allons vérifier s'ils sont tous aussi bien équipés qu'on le dit.

... Bon on était plus dans les monts d'Arrées que sur le mont Blanc, mais avec une épaisseur de belle facture et une rigidité cadavérique à toute épreuve, car il a eu beau attendre un bon moment après avoir éjaculé, il a eu beaucoup de mal à la rentrer!

Les queues s'enchaînent, des petites à moustache, des fines à grosses couilles, des trapues biens entretenues, des toutes fripées qui ont oublié l'étape lavabo avant de venir se présenter, des élancées qui trépignent d'impatience, des arquées qui se chatouillent le nombril, des épaisses qui me remplissent rapidement le suçoir, des tordues que je ne sais par quel bout attaquer, des timides qui malgré mon talent ont du mal à s'exprimer, des toutes congestionner que je décalotte délicatement avant de les enfourner ... une ribambelle de dard de toutes formes, de toutes tailles et de toutes origines qui me passe par les mains avant d'atterrir dans mon clapoir à gâterie! Je complète, enrichis, étoffe mes connaissances de l'anatomie humaine et plus particulièrement les pages de mon encyclopédie du braquemart!!

Certains de leur propriétaire se montrent galants, d'autres se croient tout permis et je dois souvent refréner les envies de leurs mains baladeuses en quête de découverte. Certains sont aussi stressés que moi, d'autres en habitué se mettent de suite à leur aise en reculant leur dossier et en me présentant coquette dans la foulée. À part un râleur qui m'a reproché de l'avoir fait jouir trop rapidement, dans l'ensemble tous se sont à peu près bien comportés. Quelques-uns ne peuvent pas retenir leur déception lorsque je les informe que la gorge profonde ne fait pas partie de mes compétences. Mais ils comprennent et me complimentent sur la qualité de ma pipe pour une débutante. Il faudra cependant que je m'y mette, c'est un petit plus très apprécié chez les clients m'affirment-ils! Grâce à ça, je pourrais, selon eux, me faire une clientèle d'attitrés et si je ne suis pas une feignante du claque-merde, mes actions pourraient monter en flèche!

Un seul a insisté et a tenté de me l'imposer en appuyant fortement sur ma tête lorsque je l'avais en bouche. J'ai dû montrer les dents et il ne sait pas entêter! Je lui ai gentiment précisé, en m'excusant, car le ton qu'il a employé m'a un peu inquiété, que c'était pour la sauvegarde de son siège. Je risquais de le décorer s'il insistait! Mon explication l'a fait sourire et a permis de faire retomber le début de tension!

Je ne sais pas si c'est le contexte de la situation, mon amour pour la fellation ou le besoin de satisfaire les envies de ce satané ado de clito, mais par moment mes doigts s'activent sur mon sexe plus que de raison. Ce qui n'est pas sans surprendre, et ravir mes "clients", de voir que je me masturbe pour eux! Cela n'est pas monnaie courante chez les travailleuses du sexe de se laisser aller à de petits plaisirs personnels, le client est roi! Ils mettent ça sur ma candeur et ma motivation de débutante voulant bien faire à tout prix. Ceci dit, mon attitude m'a aidé. Certains, ému par la situation, je pense, sont arrivés à bon port un peu plus tôt que prévu! Je profite souvent de la glace de leur pare-soleil pour redonner vie à mes les lèvres, mon rouge à tendance à baver quelque peu et à me faire ressembler au faciès du joker après ces turluttes acharnées.

Il commence à se faire tard, j'en ai perdu le compte et suis obligée de vider la bouteille pour faire le point sur mon objectif. Encore trois, j'en vois le chibre, le bout pardon ... La fatigue se fait sentir, je suis crevée, j'ai la mâchoire qui grince depuis un bon moment, la gorge très irritée par le contact du caoutchouc, les arpions en compote à force de piétiner sur place. Je donnerai votre chemise, oui je n'ai pas grand-chose sur moi, pour poser mes fesses un court instant et siroter une bonne bière. Non ça vous dit pas? La louer juste un quelques minutes alors? Non même pas, vous ne feriez pas un geste pour une débutante? Bande de radins!! Au moins à Amsterdam elles sont assises dans leur vitrine les filles de joie. Il serait temps de poser des revendications! Le flux des voitures s'est très nettement ralenti, deux seulement se sont arrêtées, sans succès, lors de la dernière demi-heure.

Le dernier, peu ragoutant, mais fouette cocher il faut en finir, est enthousiaste de ma performance. Il ne s'attendait pas à cette qualité de prestation à la vue du faible tarif annoncé. Devant ce prix attractif, il me demande jusqu'à quelle heure je suis sur le pont, il veut inviter ses potes à m'utiliser! J'ai envie de l'envoyer balader avec son discours machiste, mais au constat du début de pénurie et de l'heure tardive de la soirée, je lui dis, d'un ton détaché pour ne pas lui laisser supposer que j'en ai besoin, que je peux rester faire plaisir à encore deux ou trois personnes.

- Cool, je les appelle, ils doivent être en virée en ville. Et en attendant qu'ils arrivent il doit bien me rester un petit billet dans le coin ... oui voilà je l'ai retrouvé. Allez on y retourne, m'affirme-t-il joyeusement en me le tendant et en ressortant son sexe de son caleçon pour une seconde bouffarde.

Je repars au labeur sans rechigner et enfourne à nouveau sa queue, au demeurant d'un gabarit fort correct.

- Ouais les gars, vous z'êtes où? ... je suis avec une petite salope qui pompe comme une reine pour presque rien. Elle doit être en manque de queue à ce tarif-là! Avec des miches et un petit cul, je vous dis pas. Ramenez vos bites dans le coin, sa bouche accueille à merveille!

S'il continue sur ce ton il va goûter à mes dents sans que j'y puisse grand-chose, un réflexe quoi! La raison qui reprend le dessus, le subconscient qui fait des siennes! Je vous évite la kyrielle de commentaires, digne d'un film de boule de second plan, qu'il me débite tout au long de mon œuvre! Ses amis, contrairement à lui, n'ont pas traîné, l'appel du sexe a dû se faire sentir. C'est souvent la queue qui remplace le cerveau dans ses fins de soirées avinées. Je ne l'ai pas encore fini quand leur voiture se gare à nos côtés. Ils sont trois et viennent le saluer bruyamment. Leur fiesta me semble déjà bien avancée. Ils papotent, sans gêne aucune, pendant que je m'escrime à la tâche. Lorsque, enfin, j'arrive au bout de sa seconde envolée, ses amis me paraissent des plus excités du spectacle et je regrette un peu d'avoir accepté qu'ils nous rejoignent craignant une gestion délicate de ce trio en furie.

- Allez va vider mes potes, c'est ma tournée me dit il en me tendant un billet de vingt euros, laisse tomber la monnaie. Tu suces sans capote des fois?

- Non je ne fais qu'avec.

- Dommage je suis certain que t'adores le foutre, tu as la tête d'une grosse gourmande!

Je le laisse à ses suppositions et suis les trois nouvelles paires de bourses dans leur véhicule. Dernière ligne droite me motivé-je, mais elle me semble encore tellement loin cette ligne d'arrivée! Paul vient de m'envoyer un petit message pour savoir si tout était ok. Il reste attentif, ça me rassure. L'ambiance est chaude lorsque j'attaque le premier sur le siège passager sous les commentaires salaces de ses compagnons de voyage. Je rejoins ensuite les deux autres à l'arrière. Coincée au milieu, en entreprenant un des chibres, je me retrouve rapidement les seins à l'air et la robe relevée à me faire tripoter par celui qui attend son tour patiemment. Je me laisse faire, il ne servirait à rien de tenter de le raisonner quelque peu. Ses gestes ne sont pas trop brutaux malgré son état festif un peu avancé.

Je n'ai pas trop de mal à en venir à bout. Alors que je finis d'ajuster mes bretelles au sortir de la voiture qu'ils partent en trombe en me lançant des mots d'amour et en m'affirmant qu'ils seront au rendez-vous demain pour combler ma bouche insatiable. Ils sont au taquet pour aller reprendre leur fiesta! Pas sûre que leur mémoire soit réellement efficace!

Je retrouve Paul à la voiture et lui jette furieusement la bouteille pleine de capotes sur les jambes. Je suis vidée d'en avoir épongé autant. Il ne prend pas la peine d'un comptage en règle et me demande simplement l'horaire de ma dernière jouissance. Étonnée par sa requête, je cherche à me rappeler, j'ai un peu de mal à tout remettre dans l'ordre. Cela doit bien faire une heure trente que j'ai eu mon second orgasme avec la queue tarabiscotée d'un Turc.

- C'est bien loin tout ça, tu ne dois même plus te souvenir à quoi cela ressemble! Baisse un peu ton siège, remonte ta robe et mets tes pieds sur le tableau de bord. Je suis persuadé que ton clito ne demande qu'à s'exprimer à nouveau ... Écarte-moi tes cuisses correctement ... Encore plus ... Voilà, ferme les yeux maintenant et repense à toutes ses queues que tu as sucées en te caressant, fais les défiler lentement, revois leurs détails, revis leurs sensations, leurs expressions ... Tu serais capable de toute te les remémorer?