Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 15 bis

BÊTA PUBLIQUE

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- Paul ne t'a pas mis d'anneaux à cet endroit, note-t-elle en caressant mes petites les lèvres, dommage, c'est tellement beau une vulve décorée, en plus ça forme le respect, indique sa place à la soumise et peut être une source de motivation infaillible lorsque l'on tire dessus !

Profitant de ma docilité, ses doigts ont commencé à me fouiller le vagin. Elle sait y faire et a le geste sûr et affirmé. Ils en découvrent tous les recoins, s'attardent un peu sur mon point G pour mettre ses voyants au vert, digressent parfois en allant taquiner mon clito jusqu'alors en hibernation au fond de sa caverne. Cette longue et minutieuse inspection intime ne me fait pas d'effet, je suis surtout perturbée par le masque de beauté qui me recouvre le visage composé par sa mouille et qui est en train de sécher.

- C'était bien sec tout ça au départ. Tu n'as vraiment pris aucun plaisir à ce que je vois. On va arranger ça, reste allongée pour le moment.

Elle s'absente un court instant pour revenir avec un tote bag dont elle extirpe un gode ceinture ! Le gode principal, très réaliste, ressemble comme deux gouttes d'eau au sexe de Paul ! Se serait-il fait faire un moulage de sa bête? Aurait-il lancé sa ligne de sextoy? J'approfondirais la question ultérieurement préoccupée que je suis par l'utilisation prévue de l'objet. Le second organe est presque deux fois plus petit et rejoint sans tarder les tréfonds du sexe d'Émilie. Tout en finissant de se harnacher, elle fait appel à mes souvenirs.

- Tu te rappelles l'esquimau chez Antoine?

- Bien sûr, comment pourrais-je l'oublier ! C'était la première fois que je gouttais au sperme d'un chien. J'ai mis un temps fou à le terminer sans vomir. Vous en connaissez la saveur?

- Non, mais j'ai découvert leur queue ! Et par ta faute ! C'est moi qui ai masturbé du bout des doigts son cleps, deux fois en plus pour avoir suffisamment de foutre pour ta fichue glace ! Un vrai calvaire, mais bon comme j'avais une petite dette envers Antoine je n'ai pas pu lui refuser ce coup de main.

- Comment ça? Je pensais que vous étiez ouverte à toute nouvelle expérience ! me moqué-je en souriant, ravi que cette campagnarde ait été obligée de repousser ses limites !

- Je vais me rattraper sur le dos de la bête, avec les intérêts fait moi confiance ! me précise-t-elle d'un ton un peu rageur. Mets toi à plat ventre me demande-t-elle en prenant mon autre oreiller.

- Je ne suis pas prête, lui fais-je remarquer, peu envieuse de tester à son braquemart en silicone avec une libido aux abonnés absents !

- Ce n'est pas mon problème ma belle, il fallait y penser avant. Dépêche-toi je n'ai pas tout l'après-midi devant moi, s'énerve-t-elle en tirant sans retenu sur l'un de mes anneaux pour activer le mouvement. Et mets-toi cet oreiller sous le ventre, tu seras plus accessible !

Asservie par ce sein martyrisé, je me retourne, dépitée. Son gode vient me tapoter les fesses, s'insinuer dans ma raie et me faire frissonner par ce parcours imprévu, redoutant l'erreur d'aiguillage. Retrouvant le plan envisagé, il descend jusqu'à mon sexe, écarte en douceur ses grandes lèvres et me remplit après seulement deux grands coups de reins et un petit cri de ma part ! J'ai glissé discrètement ma main gauche vers l'oreiller pour me caresser un peu le clito et atténuer un brin les effets néfastes de ce début de relation prématuré.

Et bien m'en prend, car elle a la fougue dévastatrice la matrone, le mandrin énergique, le bassin ravageur qui me fait fumer la salle de jeu et couiner de douleur ! Les biroutes en plastiques sans lubrifiant je vous les déconseille, échauffements incontrôlés assurés ! Se méprenant sur ses causes, en découvrant mon discret doigté, elle redouble de vigueur satisfaite par l'effet supposé de son action.

Elle ne résiste pas à s'allonger sur moi de temps en temps pour s'adonner à son violon d'Ingres qui consiste à s'occuper de mes oreilles et de mon cou ! Son coup de reins ne s'arrête même pas à ces occasions, il passe juste en mode langoureux. J'aurais dû mettre mon orgueil au placard et me lâcher lors de la fellation prodiguée à Paul. Mon sexe est en train de réagir de plus en plus favorablement à ses coups de boutoir. Mes doigts ont eux aussi imperceptiblement accélérer leur rythme. J'attrape un autre oreiller pour venir à ma rescousse et y enfouir mon visage pour cacher l'expression de plaisir qui y prend forme !

Purée je suis faible et ne résiste pas longtemps ! Je me rassure en me disant que c'est une queue, factice certes, mais cela en reste une, qui vient de me faire jouir ! Moi qui étais tendue depuis le début de ce rapport, je deviens toute mollassonne après cet orgasme non refoulé. Je rebondis, sans réaction, sous ses assauts et deviens sa marionnette pendant ces longues minutes qui l'amènent à son second orgasme. Encore enfoncée en moi, elle vient taquiner ma corolle d'un majeur joueur et me tire de ma torpeur.

- Ça à l'air bien sensible là aussi dis donc ! J'aurais bien fait un hat trick et visiter ce troisième trou, mais je n'ai pas le temps ... un ménage m'attend ! Je commencerai par lui la semaine prochaine. Tu verras débuter la journée avec un bon enculage te mettra d'entrain !

Après s'être retirée, elle me retourne et sans prévenir me roule un long palot baveux et passionné ! À peine la bouche libérée que je m'empresse de recracher les miasmes partagés avec cette garce ! Tout en se rhabillant, elle interpelle Paul depuis la chambre d'une voix de charretier.

- Tu me feras signe lorsque tu t'en lasseras, j'ai toujours rêvé d'avoir une petite bonniche à la maison. Elle mériterait un bon apprentissage, même si je pense sa langue bien plus agile qu'elle ne l'a laissé supposer ! Je lui ferais une coupe très courte à la garçonne pour ne laisser aucun doute sur son amour du minou. Ça sera son sésame pour des culottes échauffées et affamées et un appel à la sauvagerie pour toutes les bites qu'elle croisera ! Toutes ces queues seront impatientes de la remettre dans le droit chemin, de lui en faire voir de toutes les couleurs pour payer son infamie, sa trahison d'être passée du côté du gazon. J'imagine une petite tenue adaptée, ouverte sur le monde, un véritable appel à outrage ainsi que la pause de deux ou trois nouveaux piercings, son clito mérite d'être exposé !

Elle est en train de se faire un véritable film la reine du manche à balai. Elle me fait quand même vraiment froid dans le dos avec ces remarques à la con. Il ne faudrait surtout pas qu'elle se fourvoie sur l'avenir de notre idylle ! Il est mort-né, bon à jeter aux oubliettes ou à rejoindre le petit Gregory dans l'étang bien enfoui au fond du premier sac en toile de jute venu ! À peine la porte d'entrée virilement claquée m'indiquant le départ tend espéré de la drôlesse, je me précipite dans ma salle de bain pour me récurer la frimousse et me rincer la bouche à grandes eaux !

Acte 2 - Une belle au bois ...

Le rythme de mon séjour commence à prendre forme. Je dispose à mon gré de mes matinées et ne prends mon "service" qu'après le repas, avec comme seule contrainte, et on a vu pire, de m'entretenir régulièrement pour garder la forme. Ce que je fais du reste naturellement en temps normal. Sa maison possède tout l'équipement nécessaire, une petite salle au sous-sol est aménagée à cet effet. Banc de muscu, vélo d'appartement, tapis de course et autre rameur ... tout pour conserver la ligne ! Je l'ai un peu chambré d'ailleurs à ce sujet et j'ai eu la surprise ce matin de le voir transpirer à grosses gouttes sur la selle du vélo ! Sans rien dire, je me suis installé, sourire en coin, sur le rameur, j'ai mis mes écouteurs et j'ai lancé Leila Huissoud que je viens juste de découvrir ... tais-toi et rame !

En dehors de cet antre pour kilos superflus, sa demeure dispose aussi de plusieurs lieux de relaxation. Un petit sauna tout d'abord, qui est un peu chaud à mon goût en plein été, je n'y ai fait pour l'instant qu'un court passage et un jacuzzi plutôt spacieux qui lui par contre possède des attraits indéniables ! Paul m'a proposé de tester ce dernier à deux avant-hier, pour me détendre, après ma mémorable première expérience lesbienne. Après un petit quart d'heure de bulles intensives, il n'a pas résisté à m'offrir sa queue à sucer comme pour me faire oublier cette horrible forêt vierge.

Je n'avais pas encore osé la fellation en apnée, et bien franchement je vous le conseille. C'est très perturbant au départ, voire déroutant, être obligé de rouvrir la bouche alors que vous venez de la fermer après avoir pris une grande respiration est réellement contradictoire ! On s'en arrange. Votre manière de sucer change aussi presque du tout au tout, vous passez à l'essentiel, pressée par ce manque d'air qui finit par vous rattraper et vous obsède ! Je ne m'en suis pas trop mal débrouillée, Paul m'a laissé gérer le rythme de mes plongées et j'en ai réussi quelques-unes assez longues ! Par contre, j'ai raté le timing de l'éjaculation à cause d'un besoin urgent de refaire surface. Ses filets de foutre ont flotté quelques instants entre deux eaux avant de retrouver la surface. J'ai eu un peu de mal à les récupérer, les gobant comme je pouvais !

- Comer !

- J'arrive, il ne me reste que deux pages pour finir mon chapitre.

Allongée dans le transat au milieu de la pelouse, je dévore le dernier opus d'Agatha Raisin. Il va d'ailleurs falloir que je fasse un saut en ville demain matin pour renouveler mon stock, il fond à vue d'œil ! J'en profite aussi pour parfaire mon bronzage qui sera, cette année, intégral par obligation et ferait pas mal d'envieuses chez mes amies ! Il n'est plus très loin d'être parfait, je prends des couleurs assez rapidement en général, sans passer par la case rougeur en tout genre qui vous donne ce joli ton écrevisse au retour des premières sorties à la plage.

Le fumet du repas m'émoustille les papilles, les préparations de Paul seront le petit plus de mon séjour ! Souvent originales, respectant mes convictions véganes, il me fait découvrir de nombreux petits plats savoureux, je prends des notes ! Mike n'est pas mal non plus dans cet exercice, la finesse de certaines de ses préparations contraste avec son côté bourrin en matière de sexe ! En parlant du loup, le voilà qui pointe le bout de sa queue alors que je suis dans la dernière ligne droite de la dégustation du café gourmand. Cela fait trois semaines que je ne l'avais pas vu et je constate à l'intensité de ses caresses sur mes fesses que je lui ai manqué ! Je n'irai pas jusqu'à affirmer que la réciproque soit vraie !

- Hummm, toujours aussi ferme, un véritable délice. Sais-tu toujours te servir de ta bouche?

- La question en est presque offensante, lui rétorqué-je en feignant de mal le prendre !

- J'en rêve depuis quelques nuits ! Elle m'obsède et me hante, je la vois danser devant moi, les lèvres toutes luisantes, avec cette langue frétillante qui n'arrête pas m'appeler ... je me réveille à chaque fois avec le gourdin du siècle, celui dont vous avez du mal à vous débarrasser même après une bonne douche froide. Tiens rien que d'en parler j'ai le caleçon en émois, me fait-il remarquer en collant ma main contre ses bas morcifs, viens à mon secours !

30 secondes plus tard, agenouillée sur la terrasse, j'ai la tête entre ses jambes pour constater l'étendue du problème. Malgré ma technique, j'ai moi aussi du mal à venir à bout de cette trique rebelle. Elle me chante à tue-tête des "resistencia para siempre" bien campée sur ses positions et sur ses précieuses qui sont loin d'être ridicules. Je dois enfiler mon costume de "chattewoman", crier suce à l'ennemie et sortir tout mon arsenal buccal pour lui faire baisser pavillon et retrouver la raison !

- Enfin détendu du gland, tu fais des miracles me félicite-t-il après m'avoir copieusement rempli la bouche !

- Que diriez-vous d'entamer l'après-midi par une petite balade en forêt pour profiter de la douceur des sous-bois? nous propose Paul en lui ramenant son expresso.

- Avec plaisir, le temps de déguster ton nectar pour me remettre de mes émotions.

- Je m'habille comment pour cette sortie? questionné-je

- Tu es très bien comme ça, que veux-tu de plus?

- Mais je suis à poil !

- Va chercher ton collier et ta laisse alors ... et n'oublies pas le petit plug avec la queue de chien, il te donnera l'air plus habillé !

J'ai horreur de ça, me balader à quatre pattes et être prise pour un animal me révolte. Ce n'est pas seulement humiliant, c'est abaissant, dégradant. Le plug occupant mes fesses couronne le tout, un mauvais moment à passer ! Nous n'avons utilisé la laisse que deux fois depuis son achat et nous n'avons jamais dépassé jusqu'alors les limites du parc. Bien suffisant pour m'en faire apprécier tous les désagréments !

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- Elle sait que cette forêt fait partie du domaine et qu'elle est privée?

- Non, mais laissons pour l'instant dans l'ignorance. Il ne faut pas gâcher cette première sortie et la laisser stresser dans ce nouvel environnement. Et puis qui sait, peut être que malgré l'interdiction de se promener dans le domaine ferons nous quelques rencontres intéressantes.

- Tu me mets l'eau à la bouche, tu as prévu quelque chose?

- Je t'en garde la surprise. Par contre, je te laisse le plaisir de prendre celle de Lucie, je sais que tu rêves de la balader depuis que nous avons acheté le collier !

- En effet, c'est un vieux fantasme que je n'ai pas encore réussi à atteindre, même avec mon ex qui était pourtant ouverte dans les pratiques ! Avec les charmes de Lucie et cette poitrine qui va se ballotter au rythme de ces déplacements, cela va être un véritable bonheur. J'en salive d'avance !

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C'est Mike qui tient la laisse, excitée comme un gamin lâcher pour la première fois dans un magasin de bonbons ! Arrivée au bout du parc, une petite porte en fer forgé nous sépare de la forêt. À peine franchi, il prend une petite branche assez souple qu'il débarrasse de ses feuilles pour se faire une badine improvisée. La douceur du début du chemin tapissé d'épines de pins s'estompe assez rapidement pour faire place à un sol plus cahoteux jonché de petites branches, cailloux et petits obstacles en tout genre. Pas très bien entretenu tout ça et je dois m'appliquer à chaque pas à regarder où je mets les genoux ! Un rythme un peu lent qui ne convient pas à Mike qui tire régulièrement sur la laisse.

- Doucement sur la laisse bordel je vais y laisser mes genoux sinon.

- C'est fatiguant toutes ces protestations incessantes à la longue, tu devrais te contenter d'aboyer, ça nous ferait des vacances, qu'en dis tu Paul?

- Excellente idée, on aurait même dû y penser plus tôt ! Un wouaf pour un oui, deux pour un non, aucune autre parole ne sort de ta bouche avant que je ne t'y autorise, est-ce clair?

- Je n'ai pas le droit de parler? Et si j'ai un problème?

- Tu aboies plusieurs fois pour attirer l'attention, c'est simple.

- C'est vite dit ça, je vais avoir l'air d'une conne.

- As-tu compris?

- Ben oui je crois.

- As-tu compris, me demande Mike à nouveau après m'avoir donné un léger coup de badine.

- Wouaf, finissé-je par me résoudre dépitée !

Seul petit point positif de cette promenade dégradante est la relative fraîcheur de ces sous-bois comparée à l'écrasante chaleur de ce début d'après-midi. C'est peu, mais on s'accroche à ce que l'on a ! Je suis angoissée depuis le début par crainte de croiser d'autres promeneurs, attentive au moindre bruit ou mouvement à proximité. Aucun panneau à l'entrée du bois ne le réservant aux adeptes du nudisme, mon orgueil en prendrait un sacré coup d'être découverte dans cette attitude grotesque !

Une dizaine de minutes plus tard un bruit dans les fougères attire mon attention. Ça remue et se rapproche à grands pas. Par réflexe je vais me cacher derrière les jambes de Paul, paravent illusoire au regard d'un éventuel promeneur ! Je suis presque contente d'apercevoir Bernard, le beauceron d'Antoine, arriver en aboyant. Il nous fait la fête en nous voyant. Son maître ne tarde pas à nous rejoindre.

- Bonjour Antoine, tu profites de ta journée de repos pour sortir ton chien.

- Oui, il avait besoin de se défouler, il tournait en rond dans le bar depuis ce matin, ça a besoin de griller des calories à son âge. Mais je vois que vous aussi, vous profitez de cette belle journée pour sortir votre chienne, observe-t-il en me remarquant derrière Paul. Alors en forme Lucie?

- Wouaf !

Il ne commente pas ma réponse, mais un léger sourire apparaît au coin de ses lèvres. Ce salaud capte vite mes obligations, il en joue et s'en amuse en me posant nombre de questions ! Pendant ce temps son chien me tourne autour, apparemment content de nos retrouvailles, et vient plusieurs fois me renifler les fesses. C'est quoi ces manières, ce n'est pas parce qu'il a eu accès une fois à la salle de jeu qu'il faut se permettre des privautés. J'essaie d'échapper à cette truffe inquisitrice, mais Mike tire sur la laisse pour que je reste tranquille.

- Laisse le faire, tu ne vois pas qu'il a plaisir à te revoir, tu devrais être fière qu'il se rappelle sa dernière conquête ! Tu es contente aussi j'espère?

- wouaf wouf wouf woua waoua wouafffff, tiens démerde-toi avec ça, car là pour la traduction même google ne sera pas ton ami !

Il accompagne ses inspections par quelques coups de langue râpeuse, puis repart gambader. Ce qui ne l'empêche pas, à chaque fois qu'il revient, de remettre son museau dans mes fesses, un véritable obsédé ce clébard ! Nous reprenons notre balade en leur compagnie pour finalement, quelques minutes plus tard, profiter d'un gros tronc d'arbre jonché sur le sol pour faire une petite pause. Antoine n'a pu dû cesser de me mater les fesses depuis qu'il m'a demandé de marcher légèrement devant eux, car à peine arrêté il vient me les peloter vigoureusement.

- Non, je ne veux ... wouaf wouaf, corrigé-je rapidement.

- Wouaf tant que tu veux ma belle, celle petite balade m'a mise en appétit, rigole-t-il en introduisant sans attendre son chibre dans mon sexe.

À son habitude, quel que soit le lieu, il prend le temps de se rouler une clope bien fichée au fond de moi ! Et c'est seulement une fois qu'elle est bien calée à l'une des commissures de ses lèvres qu'il entreprend de me baiser. Peut-être moins à l'aise en plein nature que dans la tanière de son bar, il ne se révèle pas aussi endurant qu'à l'accoutumée. Même ses doigts, moins joueurs, n'arrivent pas à me faire jouir. La tête ailleurs très certainement enivrée par l'humus des sous-bois.

À peine a-t-il laissé le champ libre que Bernard se précipite pour renifler mes effluves et nettoyer un petit filet de foutre qui vient de s'échapper. Ses coups de langue râpeuse sont de plus en plus appuyés, il fait le ménage en grand. Il finit même par fourrer son museau dans l'entrée de mon vagin pour constater les résultats de ce cuni improvisé. Satisfait de son œuvre et enflammé par ce cours préliminaire il envisage de me monter.

- Ah non, m'exclamé-je en remuant des fesses et me m'écartant pour le désarçonner, je n'ai pas envie qu'il me prenne, il en est hors de question, râlé-je en retrouvant parole humaine.

- Allons, allons Lucie, il te tourne autour depuis tout à l'heure, heureux de te retrouver, il prend soin, très consciencieusement, de ton centre à plaisir et tu veux lui refuser quelques instants de bonheur.

Il va nous faire une dépression le pauvre. Et puis tu parles trop, ça risque de le déconcentrer, précise Paul pour justifier la suite. J'ai hésité à te la mettre dès le départ, là elle devient nécessaire.

Il sort d'un petit sac un bâillon boule qu'il me fixe sans plus attendre pour transformer mes revendications en simple grognement. Une muselière en cuir noir, en forme de museau, complète ma parure et finit de me rendre inaudible. Une des lanières la fixant passe entre mes yeux et me ferait presque loucher ! Ainsi réduite au silence, afin de ne pas perturber la quiétude du lieu, Antoine dixit (!), Mike vient m'immobiliser en tenant fermement le collier.