Lucie : Chantage Total au Bureau 03

Informations sur Récit
Le dilemme de Lucie, roman érotique.
1.7k mots
4.5
14.8k
8

Partie 3 de la série de 3 pièces

Actualisé 06/12/2023
Créé 11/30/2022
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Cécilia avait toutes les cartes en main, il suffisait qu'elle montre une photo de moi à quiconque et je perdrais Mike et mon travail. J'avais tellement de crédits sur le dos! Toute ma vie se jouait ici et maintenant. La seule conclusion logique était d'aller au bout du bout et de subir tout ce qu'elle me ferait. Je n'avais pas d'autre choix que d'accepter cette soumission! me convainquis-je. Deux mois à tenir, cela semblait réalisable. Soixante petits jours de rien du tout!

Néanmoins, je n'osai pas sortir de mon bureau de la matinée. Je ne voyais pas comment je pourrais supporter le regard des autres après ce que je venais d'accomplir.

L'heure du déjeuner arriva, je vérifiai une dernière fois que tous mes boutons de mon chemisier étaient bien fermés. Ma tenue restait correcte, et avec mes cheveux recoiffés, j'étais quand même présentable. Sans sous-vêtement, on devinait aisément la forme de mes seins à travers le tissu, mais cela, je l'avais déjà fait pour Mike.

Cécilia entra sans frapper dans mon bureau et brisa mes derniers espoirs. Elle avait un don inné pour appuyer là où ça faisait mal.

— Salut pouffiasse, on mange ensemble avec Mike aujourd'hui. On doit parler de certains dossiers. J'aimerais d'ailleurs que tout le monde profite de ton penchant lubrique. Défais immédiatement trois boutons du haut de ton chemisier. Si tu pensais pouvoir rester respectable, oublie tout de suite!

Son regard ne laissait aucune échappatoire. Je déboutonnai immédiatement les boutons demandés. L'ouverture du chemisier descendait un peu en dessous de ma poitrine, ce qui rendait le décolleté indécent et laissait visible le flanc de mes seins. En étant attentif, on pouvait facilement deviner que je ne portais pas de soutien-gorge! « Si ma mère me voyait comme ça, elle qui tenait à ce que je porte une tenue discrète et qui me disait toujours qu'il fallait plutôt suggérer que montrer! Et Mike, que va-t-il penser? Impossible de me montrer ainsi! », me dis-je.

Lorsque Mike entra dans le bureau pour nous demander si nous étions prêtes, son regard s'arrêta quelques instants sur mon buste. Je pus deviner de la surprise et du désir dans son regard, il ne m'avait rien demandé aujourd'hui...

— Tout va bien, Lucie? me demanda-t-il, intrigué.

— Oui, bredouillai-je sans assurance. Allons manger.

Lors du trajet sur le chemin du restaurant d'entreprise qui se trouvait quelques étages plus bas, j'avais l'impression que tout le monde cherchait à me déshabiller du regard. Cécilia avait l'art de me mettre dans des situations embarrassantes! Le repas se passa sans accrocs, nous en profitâmes pour faire un point sur le travail en cours. Mike me rappela que je devais faire une présentation demain matin devant une dizaine de personnes concernant le nouveau produit sur lequel je travaillais.

— Je serai prête, ne t'en fais pas, assurai-je, confiante dans le travail que j'avais préparé.

Cécilia profita de cette discussion pour demander :

— Dis-moi, Mike, une fois son projet terminé, est-ce que je pourrais faire équipe avec Lucie pour gérer quelques dossiers? Je souhaiterais prendre en charge la fin de sa période d'essai, si Lucie est d'accord bien sûr? Il est temps de mettre les rivalités de côté et de travailler main dans la main pour conjuguer nos talents, précisa-t-elle d'un ton que je devinais ironique.

— J'apprécie ta demande, Cécilia! C'est comme cela qu'on avance dans une entreprise. Je n'y vois pas d'inconvénient si Lucie est d'accord, ajouta Mike.

Je devins rouge écarlate, Cécilia avait tout prévu! Non seulement elle se faisait mousser devant Mike, mais en plus elle renforçait sa mainmise sur moi et m'obligeait à passer le reste du temps avec elle. Une vraie manipulatrice!

— Oui, pas de problème, répondis-je timidement.

— Excellent! ajouta Cécilia. D'ailleurs, Mike, j'aimerais t'emprunter Lucie ce vendredi soir pour parfaire certains dossiers. Penses-tu que cela soit possible?

— Pas de souci, bonne idée, cette soirée de travail devrait être bénéfique pour Lucie! dit Mike, emballé par l'idée.

Personnellement, je me décomposais. C'est moi, ou elle me considère comme un objet qu'on emprunte? Qu'avait encore prévu son esprit tordu? Ce moment provoqua une vague de panique chez moi. Cependant, je ne voulais surtout pas offenser Cécilia devant Mike, Dieu sait ce qu'elle pourrait me faire faire...

— Merci, dis-je à mon tour sans conviction.

Le repas se termina sans autre allusion, j'étais personnellement songeuse et peu disponible. Je parlai le moins possible, et quand cela était nécessaire, je regardais l'attitude de Cécilia pour être sûre de ne pas faire quelque chose qui aurait été à l'encontre de ses souhaits.

« Même quand elle ne fait rien, elle modifie ma façon de penser, d'agir... », pensai-je.

Mike, quant à lui, passa une bonne partie du temps à regarder discrètement ma poitrine comme pas mal d'autres hommes dans la salle d'ailleurs. D'habitude, j'aime bien être désirée, mais là, je savais que c'était au-delà de la décence admise. Mon embarras était croissant, j'avais très chaud aux joues, je devais être rouge comme une pivoine, pour le plus grand plaisir de Cécilia qui exultait.

L'après-midi se passa comme la matinée : je restai enfermée dans mon bureau, même si je savais Cécilia occupée par une réunion. Finalement, j'ai pu finir de rédiger le document sur le plan de lancement du nouveau produit que je devais présenter le lendemain. Le résultat était plus que satisfaisant.

En fin d'après-midi, mon téléphone portable se mit à sonner, c'était Cécilia. Pendant quelques instants, je me demandai si je devais répondre. Cet appel allait forcément m'apporter son lot de désagréments, mais ne pas prendre l'appel serait bien pire. En fin de compte, je décrochai.

— T'as intérêt à répondre plus vite la prochaine fois, sinon ça va barder, me lança-t-elle avec fureur.

— Oui, maîtresse Cécilia, pardonnez-moi, répondis-je, déstabilisée.

— Je ne pardonne rien du tout, rejoins-moi dans mon bureau tout de suite, ajouta-t-elle d'un ton sec.

— J'arrive tout de suite, maîtresse, obtempérai-je.

Je me levai immédiatement pour la rejoindre dans son bureau. À peine entrée, elle me présenta une feuille.

— Je t'ai préparé un document qui scellera notre liaison et que tu devras recopier et signer pour demain. Et comme tu as mis trop de temps à répondre, tu ne me l'écriras pas une fois, mais dix.

— Commence par répéter les phrases suivantes à haute voix, dit-elle en me tendant la feuille.

Chaque phrase était lourde de sens et me faisait peur.

— « Je suis désormais l'esclave de Maîtresse Cécilia, je répondrai immédiatement à tous ses ordres, quel que soit le lieu ou l'endroit sans objection. Je ne porterai plus de sous-vêtement. L'ensemble de mes orifices sera à disposition de ma maîtresse à tout instant, comme toute esclave se doit de l'être. En présence de ma maîtresse, je conserverai les yeux baissés en signe de soumission permanente. Je remercie ma maîtresse pour ses futures punitions qui me permettront de parfaire mon éducation. »

Au moins, cela avait le mérite d'être clair, je savais à quoi m'attendre.

— Merci, maîtresse, de prendre le temps d'éduquer la pauvre fille que je suis, répondis-je en espérant lui faire plaisir.

— Ça va être long, je ne suis pas sûre qu'on puisse faire quelque chose d'une nymphomane comme toi, mais le temps nous le dira. Casse-toi à présent! On se voit demain pour ta présentation et n'oublie pas de recopier le pacte en dix exemplaires.

Puis elle s'en alla, me laissant seule dans son bureau.

Sa dernière phrase restait énigmatique, qu'avait-elle prévu de faire à la présentation? Un sentiment d'angoisse m'enveloppa soudainement.

« Cette présentation devait se faire devant une dizaine de personnes au moins, elle n'oserait pas m'infliger une punition en public quand même! », pensai-je.

Mike me sortit de ma léthargie en frappant à la porte du bureau de Cécilia, un peu surpris de me trouver là, mais sans poser de questions. Nous rentrâmes alors à la maison.

Lors du trajet retour, il me dévisagea et m'avoua avoir pensé toute la journée au repas de ce midi :

— J'ai été excité toute la journée après avoir vu ton magnifique décolleté à midi. Depuis quand tu ne portes plus de soutien-gorge sans que je te le demande?

La question me prit de court, je devais vite trouver une excuse :

— Mon cadeau t'a plu? Je sais que c'était un peu limite, mais j'ai eu trop chaud aujourd'hui. J'avais envie de te plaire, tu voulais que je sois plus sexy, non?

— Oh oui, que cela me plaît! Tes seins sont superbes et tu as raison de les mettre en valeur. J'ai adoré la vue. J'ai eu la trique plusieurs fois en y repensant l'après-midi. Fais juste attention quand même aux autres salariés, le décolleté était vraiment vertigineux. Je ne voudrais pas que cela jase!

— Oui pardon, je ferai attention, m'excusai-je faussement, bien consciente que ce n'était pas de mon fait. Un instant, je me suis demandé si ce ne serait pas plus sage de l'avertir de ce que me faisait subir Cécilia. Mais, après réflexion, ce n'était pas aussi simple que cela. Ç'aurait été avouer mon comportement innommable dans les toilettes et qui sait comment il pourrait réagir. Il avait beau être gentil, humain et attentionné, il n'apprécierait peut-être pas de fréquenter une femme libidineuse.

Pendant que Mike s'occupait du repas, je m'isolai plusieurs minutes pour recopier le texte de Cécilia. Ce fut fastidieux et rébarbatif. À force de les écrire, chaque phrase se gravait en moi, comme si c'était l'unique vérité.

« Je suis désormais l'esclave de maîtresse Cécilia »

« Je ne porterai plus de sous-vêtement »

« Soumission permanente »...

C'est à partir de ce moment que j'ai pris pleinement conscience de ma future déchéance, car tout ceci n'était que le début. J'allais en baver... Je trouvai un point de réconfort en me disant que cela n'allait durer que deux mois...

Ce soir-là, je fis l'amour avec Mike, avec douceur et tendresse. Et pourtant mille pensées me traversaient l'esprit. S'il savait l'humiliation que j'avais subie dans la journée, s'il savait que j'étais nue et soumise quelques heures auparavant dans le bureau de Cécilia. Pire! S'il savait que j'avais demandé à jouir comme la dernière des putes dans les locaux de son entreprise... Quelle serait sa réaction? C'est sur cette inquiétante pensée que je m'endormis.

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Axel Maubuisson, écrivain, une nouvelle vision de l'érotisme.

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  • COMMENTAIRES
Anonymous
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6 Commentaires
Plaisirs54Plaisirs54il y a 8 mois

Très belle histoire, bien écrite, et qui n’est pas sans me rappeler des situations personnelles approchantes. Au plaisir de découvrir la suite.

MoiaunaturelleMoiaunaturelleil y a environ 1 an

Bravo bravo bravo j'adore !!!!!! Vivement la suite :)

batsbrubatsbruil y a plus d’un an

Génial. on attend la suite avec impatience. Fais durer le suspens stp.

AnonymousAnonymeil y a plus d’un an

Encore ! ! !

Rudy

AurailiensAurailiensil y a plus d’un an

Beaucoup de plaisir également à lire cette histoire... Merci axel

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