Ma Vie de Femme Retrouvée (Acte 03)

Informations sur Récit
Passer de l'ombre à la lumière, Marie ressuscite.
2.3k mots
4.41
1.4k
2
Récit n'a pas de balises

Partie 3 de la série de 4 pièces

Actualisé 05/02/2024
Créé 04/10/2024
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici

Ma vie de femme retrouvée (acte III)

Marie,la chrysalide qui devient papillon

Le lendemain, encore toute émoustillée de ma cabriole avec Rocco, je plane, je gazouille, je suis gaie comme un pinson.

Mais, attention de ne pas trop en rajouter, Jean pourrait écarquiller les mirettes et commencer à se poser des questions concernant ma métamorphose, mon envol, ma soudaine joie de vivre.

Je décide, à contre cœur, de me tenir à carreau et de jouer mon triste et terne rôle de femme au foyer.

Lessive, repassage, ménage, rangement, supermarché, préparation des repas. En rien cette journée ne ressemble à la veille.

Dehors, il fait un temps splendide. Les rayons du soleil dardent la terrasse, alors entre deux corvées, je me sers un jus de fruit, m'installe sur un transat et, les yeux fermés, je me fais un « replay » de mon après-midi d'hier, au fitness.

Je revois le magnifique sexe de Rocco, je le resens aller et venir dans ma bouche, gorge d'abord, dans ma chatte ensuite. Je revois cette montagne de muscles me pénétrer et m'écraser contre sa poitrine. Je revois ma chatte grande ouverte, ruisselante de cyprine, prête à recevoir le flot de sperme de ce mâle alpha.

En l'absence de Jean, mon mari, je dégrafe quelques boutons de ma blouse de travail. Dessous : rien.

J'offre à Râ mes seins que je malaxe délicatement, puis quelques boutons plus loin, je lui cède ma chatte, jambes largement ouvertes. Cette chaleur me fait un bien fou. Hier j'étais chienne, ce matin fourmi et maintenant lézard. N'avez-vous jamais entendu ronronner un lézard. J'ai l'impression que les rayons du soleil jouent avec ma féminité, avec mon corps, avec ma vulve. Je frissonne malgré la chaleur. Un délice.

- Rocco, viens!!! Viens me pénétrer, m'écarteler!!! Viens me faire hurler de plaisir!!! Viens m'inonder de ta semence, me remplir de ton foutre!!!

Inconsciemment je glisse et introduis le bout de l'index, puis un, puis deux doigts dans ma vulve. J'ai envie de sexe, j'ai envie de jouir, j'ai envie d'avoir un bel orgasme signé Rocco. Mon premier mec extra-conjugal, mon premier adultère, mon premier orgasme depuis fort longtemps, hormis mes innombrables séances de masturbation.

Je continue à me tripoter, à triturer ma chatte. Mon clitoris s'affole, mon vagin suinte de partout, mon corps s'agite dans tous les sens, je gémis, je râle, je feule, ça y est, c'est parti.... Je jouis, je jouis, je jouis. Je noie la verge de Rocco, le Rocco de mon fantasme, je me déverse, je me vide, je me sèche de l'intérieur, je me fais un bien fou. Je ne me reconnais plus. La petite fille d'hier est devenue aujourd'hui une vraie salope.

Bon, il est temps de vaquer à mes occupations, j'entends la voiture de Jean rentrer dans la cours. Je reboutonne ma blouse et voilà, le tour est joué. Ni vu, ni connu.

Depuis quelques jours, je vis une aventure dangereuse, mais extraordinairement délicieuse. Les mots me manquent pour définir mon état d'esprit. Je suis une autre femme, je vis différemment, je pense différemment. Je laisse mes oripeaux derrière moi et je revêts un habit de lumière. J'ai l'impression de retrouver mes 20 ans, lorsque je batifolais avec mes copains et copines de fac.

Demain dimanche, pas de fitness, pas de Rocco, pas de folies de mon corps.

Agnès, ma meilleure amie, vient passer l'après-midi à la maison. Je lui ai dit de prendre son bikini. Séance de bronzage au bord de la piscine. Deux lézards qui s'adorent. Nous serons seules. Jean sera occupé avec ses canassons, ses potes et son Pastis, tiercé oblige.

Dimanche midi, Agnès arrive, resplendissante, souriante, heureuse de partager cet après-midi avec moi. Plaisir largement partagé.

On se change. En passant, je l'admire. Elle est bien foutue la salope. Je préfère mes seins aux siens, mais son cul est plus joli, plus rond. Comme moi, elle se rase la chatte. Il est appétissant son minou. Même que son petit bouton dépasse. Il ravirait une langue.

Agnès, presque nue me ramène à la petite nymphette du jacuzzi, l'autre jour, qui me caressa légèrement la cuisse. Une porte secrète s'est ouverte en moi. Bizarre.

Marie, calme-toi. Oui, je dois me calmer.

Une bouteille de rosé glacé, quelques canapés en guise de brunch, et les blablablas peuvent démarrés.

La première remarque d'Agnès :

- Y a quelque chose de changé chez toi!!! Tu n'es pas comme d'habitude, tu as le teint lumineux, l'œil plus vif, l'air enjoué, l'allure plus aérienne. Quel est ton secret? Le fitness?

- Rien, rien de particulier, simplement contente de te voir

- Na Na Na Marie!!!, tu me fais des cachoteries

Je m'étais fait la promesse de rien dire et de garder ce secret terré au fond de moi, mais, d'une part, je ne peux pas mentir à Agnès et d'autre part je crève d'envie de tout lui raconter, et en détail.

Je craque

Je lui raconte tout, absolument tout, dans les moindres détails. Elle m'écoute religieusement, sans m'interrompre et je remarque que sur sa chaise longue elle ne cesse de frotter ses cuisses l'une contre l'autre. Quelque chose se passe chez elle. J'ai dû faire vibrer une corde sensible, peut-être même plusieurs.

J'ai donné tant de détails et j'ai illustré les scènes avec tant de piquants et de précisions que je soupçonne Agnès d'avoir de subtiles et incontrôlables réactions au cœur de son ventre.

- Ça va Agnès?

- Oui, ça va bien, merci, mais tes récits torrides ont allumé des feux dans.... Je n'arrive pas y croire, je suis même un peu jalouse de tes ébats.

Histoire de faire diversion, de faire redescendre la pression, on se sert un grand verre de rosé et plouf!!! Piscine. Après quelques longueurs de bassin on s'accroche sur le bord, reprenons notre souffle et le fil de notre conversation.

Agnès me harcèle de questions qui déclenchent instantanément des « flash back ». Au jacuzzi par exemple.

Je revois la main de cette jeune libertine qui me caressa la cuisse. Cette scène me tambourine sans cesse dans la tête. La reverrai-je un jour? Surtout que le mâle qui l'accompagnait était tout à fait à mon goût. Je rêve. Je suis sûr que cette situation éveille un fantasme chez mon amie. Elle rêve aussi.

Toujours accrochées au bord du bassin, l'une à côté de l'autre, je laisse traîner mon pied dans sa direction. Je croise sa jambe et appuie très légèrement, histoire de voir sa réaction. Rien. J'accentue ma pression et j'attends. Je sens même une certaine resistance, complicité.

Je n'y crois pas. Elle accepterait et participerait même. Nos regards se croisent empreints de gravité, de tendresse, de désir. Agnès et moi avons depuis toujours une grande complicité, un total respect et une amitié sans faille, mais jamais cette ligne rouge n'avait été franchie par le passé. Qui nous a ensorcelées?

Agnès me surprend.

Immergées toutes deux jusqu'aux épaules, elle s'approche de moi, m'attrape par la taille et me confie :

- Tu es belle Marie, tu me plais, je t'aime, j'ai envie de te toucher, de te caresser, envie d'être libérée comme toi. Mais rassure-toi, je ne suis pas lesbienne. Tes histoires m'ont chauffé le sang que la fraîcheur de l'eau n'apaise en rien.

- Viens près moi Agnès, viens et embrasse-moi!!!

Sans aucune hésitation nos bouches se collent l'une à l'autre, nos langues s'entrelacent et notre baiser dure, dure, dure une éternité. C'est tellement bon et si surprenant. Quelle issue insoupçonnée. Quelle surprise, quel rebondissement. L'eau de la piscine bien heureusement masque nos réactions vaginales. Personnellement, je dégouline de partout.

- Viens Agnès, sortons de l'eau, séchons-nous et après, laissons-nous porter par notre élan.

Maillots de bain retirés, séchées de partout, nous rentrons et prenons la direction de la chambre à coucher, et verrouillons la porte derrière nous. Sait-on jamais.

Je regarde Agnès. Elle est mon contraire. Elle est brune, la peau mate, très légèrement enveloppée, les seins lourds les fesses charnues et bien rebondies mais très fine de taille, un pubis bien dodu et appétissant.

En ce qui me concerne, vous le savez déjà si vous avez lu mes précédents épisodes, je suis élancée, la peau plutôt pâle, mince, une jolie poitrine pointée vers l'avant, petites fesses peu marquées et totalement épilée au niveau du sexe.

C'est la première fois que nous nous retrouvons nues, l'une en face de l'autre. On se connait depuis très longtemps, mais, comme c'est une grande première pour l'une comme pour l'autre, une petite gêne s'empare de nous. Qui fait quoi? Qui démarre? Laquelle d'entre nous aura le courage du premier geste câlin?

Je m'allonge sur le lit et l'invite à me rejoindre. Couchée à côté de moi, sa tête posée sur mon épaule, nous restons un long moment sans bouger, sans prononcer la moindre parole. Un grand silence. Mais cette immobilité n'est qu'apparente. Au fond de nous, l'effervescence et le bouillonnement sont intenses. Nous sommes deux éponges qui absorbent la sensualité, la sensibilité, le biorythme de l'autre. Un instant magique.

Soudain, Agnès pivote sur le côté, vient s'allonger sur moi, bouche contre bouche, seins contre seins, vulve contre vulve et c'est reparti pour de longs baisers langoureux, remplis de tendresse, de passion, de désir. Nos corps ondulent comme la houle de l'océan. Cette femme me rend folle.

Ma chatte crie au secours, lance des S.O.S., appelle à l'aide, elle est détrempée. Mon Agnès est douce et tendre. Je croule sous ses caresses. Tout y passe. Les cheveux, le visage, le cou. Ses mains délicates sur mes seins les font se durcir. J'aime ces attouchements, je ronronne comme une chatte, mon bassin ondule sous son corps. Elle sait ce que j'aime, elle a tout compris.

Sans conteste, nous sommes éperdument amoureuses l'une de l'autre.

Si pour moi, le sexe, la pénétration, c'est le rôle de l'homme, le mâle viril, l'amour, la tendresse, la passion, c'est celui de la femme, Agnès, ma meilleure amie pour qui je donnerais tout.

De son côté, la situation est presque similaire à la mienne.

Si Jean, de mon côté, n'a plus de désir sexuel pour moi, malgré mes multiples tentatives de mettre sa virilité en exergue, chez Agnès, la situation est inverse.

Son mari est bourru, aime bien la picole et rentre souvent tard après son travail, aviné à souhait.

Il se rue sur sa femme, la queue à la main et l'entraîne manu militari vers la table, le canapé, le lit, lui arrache sa culotte et lui plante son dard dans la chatte, à sec, dans un seul but : vider ses couilles.

Pas de baisers, pas de caresses, pas de mots doux. Un vrai Hussard. Pour éviter les scènes et la violence, Agnès accepte, feint l'orgasme, couine de douleur plutôt que de plaisir et attend que cela se termine. Heureusement, le monstre éjacule relativement vite, et d'un air replaît remonte son pantalon et se précipite sur le frigo pour prendre une énième bière, pendant que sa belle, les larmes aux yeux, gît sur le lit, pansant ses blessures, plus morales que physiques. Quelle misère.

En conclusion, elle et moi vivons ce même désert affectif.

Ensemble, allongées dans notre nudité, nous comblons ce grand vide.

- Je t'aime Agnès, je t'aime très fort. Ça fait longtemps que je voulais parler de mes sentiments envers toi, mais....

- Oh Marie, je heureuse près de toi, je suis une femme, je suis ta femme. Sers-moi fort dans tes bras, embrasse-moi encore et encore.

Notre étreinte est torride, ma vulve est détrempée, comme d'habitude dans de telles circonstances. Agnès me réclame un Kleenex, elle est dans un état pire que le mien, elle ruisselle, elle dégouline, une femme-fontaine.

Nous restons longtemps immobile, collées l'une à l'autre, enlacées, follement amoureuses. C'est bon d'aimer et de se sentir aimée.

Progressivement, nous retrouvons nos esprits, enfilons nos maillots de bain et retrouvons nos transats et notre bouteille de rosé.

- A ta santé ma belle et à nos amours, lui souhaite-je

- Oui Marie, à nous et à nos secrets, me répond-elle

Pour fêter cette union improbable nous terminons la bouteille et des idées lubriques nous passent par la tête. Des idées de sexe, bien sûr.

- Marie?

- Oui!!!

- Tu m'as tant parlé de ton Rocco, que c'était un bon coup, serais-tu d'accord de le partager avec moi?

- Bien sûr, quelle question, je n'ai pas l'exclusivité, mais pour ça il serait bon de fréquenter le club fitness. Mais attention de ne pas tomber amoureuse de lui. Il a une femme et des enfants.

- Oui, bien sûr, mais un peu d'exercice me ferait le plus grand bien. La prochaine fois que tu y vas, je t'accompagne et je m'inscris à mon tour. Qu'en dis-tu?

- Oui ma chérie, c'est une excellente idée. Je n'aurai plus besoin de te raconter mes histoires, tu les vivras en direct. Mardi, après-midi ça te conviens?

Le mardi Agnès et moi entrons dans le club de fitness. J'avais pris rendez-vous et Rocco était fidèle au poste. Présentations faites, je me dirige vers les agrès pour accomplir mon programme sous les yeux d'Agnès et de Rocco.

Rocco me félicite, Agnès s'émerveille.

Pendant que je continue à transpirer sur mes machines infernales, Agnès et le coach visite l'établissent. Il sait y faire le coquin.

Au retour Agnès me confie

- C'est magnifique cet endroit et Rocco est pas mal du tout. J'espère qu'il me donnera une chance.

- Pas beaucoup de femmes doivent lui résister, je pense que tu es déjà inscrite sur son carnet des saillies.

Après une heure d'effort et une bonne douche, je retrouve les retrouve les deux à la réception, Agnès en train de terminer de remplir son formulaire d'adhésion.

Rocco à la banane. Un large sourire et un clin d'œil en guise de double remerciement. Un nouveau membre pour le fitness d'une part et de la chair fraîche comme pourboire, sa gabelle, d'autre part.

Avant de prendre congé de nos hôtes nous prenons rendez-vous pour le lendemain. Agnès attaquera à sa première leçon, sous l'œil attentif et la main baladeuse de Rocco, et moi, après un peu de remise en forme, j'irai flâner au sous-sol du côté des bassins, du sauna ou hammam....

A suivre

Veuillez évaluer cet récit
L’auteur apprécierait un commentaire de votre part.
  • COMMENTAIRES
Anonymous
Our Comments Policy is available in the Lit FAQ
Publier comme:
1 Commentaires
AurailiensAurailiensil y a 1 jour

Beau chapitre... plein d'émotions

Partagez cette Récit

LIRE LA SUITE DE CETTE SÉRIE

Histoires SIMILAIRES

La Déchéance de Caroline - 01 Séjour en Afrique - 1ère partie
Les Dames de Piques - Partie 01 Monsieur Ali rencontre une petite famille blanche.
L'histoire de Laura Quête amoureuse d’une jeune femme.
Les malheurs de Sophie Elle aime allumer les hommes.
La Voie d'Isabelle : Ch. 01 Isabelle accepte les sollicitations d'un inconnu.
Plus d'histoires