Maîtrise De Genre : Épisode 03

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Mélanie envisage de venir en aide à sa stagiaire.
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Partie 4 de la série de 9 pièces

Actualisé 02/16/2024
Créé 02/04/2021
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Mélanie se réveilla en sursaut le lundi matin, couchée au côté de son petit mari, quelques minutes avant l'heure à laquelle son réveil était, comme chaque matin depuis presque dix ans, programmés pour sonner.

Elle était en sueur, anxieuse à propos de cette nouvelle journée, ou son nouveau maître lui avait annoncé une visite sur son lieu de travail. Elle avait en prévision passé la majeure partie du week-end à anticiper cet évènement, ce qui avait débouché sur un véritable marathon de masturbation : elle avait passé la majeure partie de son temps à alterner de la crise d'angoisse à des pics de luxure, tandis que sa fertile imagination passait d'un scénario à l'autre hors de tout contrôle. Ces profondes réflexions s'étaient essentiellement manifestées par un marathon de masturbation endiablée, qui l'avaient occupée à chaque fois qu'elle avait pu s'isoler, et l'avait amenée à explorer mentalement de délicieuses situations dont la simple évocation aurait horrifié la respectable épouse qu'elle était encore trois jours plus tôt.

D'ailleurs, et sans surprise, elle sentit à cette pensée ses mains descendre sous la couette, tendit que la sensibilité de ses extrémités s'affutait doucement. Alors que ces doigts pinçaient gentiment la pointe de ses seins, son corps s'arqua lentement tandis ce que sa bouche s'ouvrait à moitié, offerte à l'emprise d'une invisible puissance. Alors que Mélanie sentait une fois de plus son pauvre petit cerveau baisser les armes face à la vague d'érotisme montante, ses yeux se posèrent sur la masse inerte d'Allan, toujours sagement endormi.

Cette vision fit monter en elle des sentiments contradictoires. Fantasmer sur la puissance de son maître alors que son mari dormait à quelques centimètres de son visage... Elle se sentit rougir de honte. Cependant, ses doigts ne s'arrêtèrent pas pour autant. Au contraire, elle eut la surprise de constater que cette culpabilité ne faisait qu'attiser irrésistiblement son ardeur. Sans même pouvoir détourner le regard, elle se caressa avec une assiduité redoublée, en imaginant cet autre homme la placer à quatre pattes au-dessus du corps de son compagnon endormi. Malgré sa honte, il lui fallut moins de cinq minutes pour exploser en silence, un doigt religieusement enfoncé par respect pour la règle imposée par sa cruelle maîtresse. Cette performance lui laissa tout juste le temps de reprendre son souffle avant que le chant du réveil ne la ramène à la dure réalité. Elle se hâta alors de rejoindre sa douche, craignant irrationnellement qu'Allan, qui s'éveillait laborieusement, ne sente sur elle l'entêtant parfum de la luxure.

Une heure plus tard, au volant de sa voiture, Mélanie roulait en direction de l'immeuble où le journal dont elle était la rédactrice en chef avait ses bureaux. En chemin, elle réalisa que, si ennuyeux que puissent être les bouchons, la conduite avait le mérite de lui occuper suffisamment les mains pour que ces dernières n'échappent à son contrôle lorsqu'elle songeait à ses récentes aventures.

Les doigts fermement accrochés au volant, elle put donc enfin réfléchir sans s'interrompre à la manière dont son esprit avait bien pu être affecté par la rencontre de vendredi dernier. Bien qu'elle ne se le serait jamais avoué, il était certain que l'idée d'être soumise à un homme exerçait sur elle une certaine... attirance depuis bien longtemps. Lorsqu'elle avait, adolescente, découvert dans son lit sa féminité naissante, elle se souvenait que, déjà, les preux chevaliers qu'elle s'imaginait laissaient souvent leur place à des figures plus... ambigüe moralement, dont le pouvoir sans limites sur son être la mettait en émoi.

En rentrant dans l'âge adulte, elle avait rapidement conçu une certaine honte à l'idée de se complaire dans ce genre de scénarios. En effet, comme elle s'était rapidement engagée dans plusieurs associations très féministes, la chose lui avait à l'époque semblé être incompatible avec ses envies légitimes d'émancipations. Elle avait progressivement vécu ses fantasmes solitaires comme une forme de trahison vis-à-vis de ses consœurs et ce sentiment d'hypocrisie l'avait amené à reléguer au fond de son esprit tous ces désirs bien trop affolants pour une jeune femme moderne. Il lui était bien arrivé quelques fois, au détour d'une scène de film torride ou d'une lecture scandaleuse, de sentir son corps revisiter subtilement ces sensations passées, mais ses rêves de soumission et de vulnérabilité semblait avoir pratiquement disparu de ses pensées quotidiennes depuis presque vingt ans.

Elle se demanda distraitement si son maître avait réussi à déceler et éveiller en elle cette faille enfouie pour saper toutes ses velléités de résistance, ou si au contraire il l'avait simplement soumise par la force de sa volonté souveraine, sans faire appel à ses pulsions secrètes. Elle se dit que la question, si fascinante soit-elle, ne changeait rien au résultat évident : à ce stade, le simple fait de vouloir désobéir, à son maître comme à Jeanne, était devenu un acte terriblement incertain.

Mélanie se demanda ce qu'aurait ressenti la jeune femme qu'elle était à vingt cinq ans si elle se voyait aujourd'hui. Horrifiée, sans doute. Peut-être même dégoutée. la jeune Mèl, qui se rêvait si libre et indépendante, aurait peut être même détourné le regard face à l'esclave docile qu'elle se sentait devenir deux décennies dans le futur, le corps à l'entière disposition d'un homme tout puissant.

Cependant, elle aurait ans doute aussi ressenti une pointe de chaleur, à regarder le corps de la femme qu'elle allait devenir se tordre de plaisir entre les doigts de sa maîtresse, et s'humilier sagement sous les ordres de son maître. Elle aurait peut-être aussi été fascinée par ses cris de plaisirs, et aurait senti son intimité fondre secrètement en regardant la quarantenaire jouir de honte, pénétrée de toutes les façons possibles par les êtres qui lui apprenaient le respect de la meilleure des façons...

Un tonnerre de coups de klaxon sortit brusquement Mélanie de sa rêverie : sa voiture était arrêtée à un feu passé au vert, et les véhicules qui la suivaient manifestaient bruyamment leur impatience de la voir démarrer. Visiblement, elle avait dû se déconcentrer quelque peu, puisqu'une seule de ses deux mains était restée sur le volant. En regardant par la fenêtre de gauche, elle croisa le regard de l'automobiliste à côté d'elle, lui aussi étonnamment à l'arrêt. Il semblait d'ailleurs extrêmement distrait par les exercices matinaux de la jolie brune, ce qui expliquait peut être son immobilité du moment , sa bouche béante et e yeux pleins de désir. Écarlate de honte, Mélanie dégagea non sans un petit gémissement sa main droite, avant d'écraser la pédale d'accélération pour fuir prestement les lieux, laissant derrière elle un bouchon d'individus contrariés ou frustrés, bloqués par le feu qui avait lui aussi fini par virer au rouge.

Quand Mélanie gara enfin sa voiture dans le garage souterrain de son bureau, elle n'était pas encore tout à fait remise de l'événement du feu. C'est donc encore très perturbée qu'elle entra dans l'ascenseur qui devait la mener vers son étage.

Quelques minutes plus tard, elle passa la porte de la rédaction de son journal. Exceptionnellement, au lieu de saluer ses employées, elle se dirigea directement vers son bureau afin de pouvoir se réfugier derrière son ordinateur. Lorsqu'elle entra dans la pièce, elle fut accueillie par une voie claire :

_ Bonjour Mélanie! Vous avez as passé un bon Week-end?

L'intéressée composa instantanément un sourire. Elle avait un instant oublié sa stagiaire, qui l'accompagnait depuis quelque mois. les joues toujours très légèrement rouges, elle la salua en s'asseyant :

_ Bonjour Adelyne! Pour la millième fois, tu peux me tutoyer, tu sais. Je sors d'un Week-end... hum... intense, mais un peu épuisant. Et toi?

Adelyne eut un sourire gêné. À 22 ans, elle avait encore du mal à tutoyer ses supérieures hiérarchiques, et Mélanie le savait très bien. La jeune femme répondit tout de même :

_ Je suis allé passer un peu de temps dans la famille de mon fiancé, dans le Morvan. Ça fait du bien de sortir un peu de Paris.

La quadragénaire sourit, mais décida de couper court à la conversation, et utilisa une excuse classique :

_ Tu a bien raison. Excuse-moi, j'ai un point Skype là, tout de suite. On en reparle plus tard?

_ Bien sûr, comme vous - comme tu veux. Bonne réunion!

Mélanie sourit à sa jeune interlocutrice, avant de chausser son casque audio et de simuler le lancement d'une conversation en ligne. Elle observait à la dérobée sa stagiaire, qui se remettait sur son ordinateur à la relecture d'un article.

La rédactrice en chef aimait beaucoup sa petite Adelyne. C'était une jeune brunette rayonnante, les yeux très bleus débordants de bonne volonté. Toujours prête à apprendre, elle faisait montre d'un enthousiasme délicieusement empressé dans toutes les tâches qu'on lui confiait. Rougissante à la plus petite maladresse, ses réactions faisaient toujours sourire Mélanie, qui retrouvait beaucoup en elle la jeune femme qu'elle avait été.

Issue d'une famille très catholique, Adelyne s'était fiancée très jeune, et n'attendait que la fin de se études pour épouser son heureux élu. Sans doute pour compenser cette jeunesse très protégée, elle cherchait beaucoup à s'émanciper par son travail, et s'était engagée dans la découverte du féminisme dès ses premières années de faculté. Très heureuse de pouvoir participer à l'éducation de cette jeune femme, dans ce domaine comme dans d'autres, Mélanie était fière de la voir s'ouvrir au monde, et avait hâte de lui permettre de jouir pleinement du pouvoir qu'une femme peut avoir sur le monde.

D'ailleurs, en la regardant, Mélanie réalisa que, dans cette quête d'émancipation, Adelyne aurait à sa disposition, en plus d'une intelligence brillante, un physique pour le moins avantageux. En laissant son regard caresser les courbes de sa cadette, elle songea que la jeune femme n'aurait que peu de difficulté à captiver l'attention des hommes qui croiseraient sa route - chose malheureusement capitale dans une société si patriarcale. Mais, pour qu'elle ne subisse pas trop durement cet état de fait, il faudrait lui apprendre à tirer parti de cette irrésistible gravité qui allait, sans le moindre doute, faire converger tant de regards vers les plus belles parties de sa personne.

Très concentrée sur ses considérations, Mélanie se laissa aller contre le dossier de son fauteuil, en remuant doucement son torse, frottant fortuitement la pointe de ses tétons contre le tissu de sa chemise. Oui, c'était certain, Adelyne était pleine de qualités... Mais il faudrait qu'elle veille à ce qu'on lui apprenne à s'en servir proprement. Question de solidarité féminine, bien entendu. Peut-être même que son maître pourrait participer à cette émancipation, d'ailleurs. Après tout, l'enthousiasme de la jeune stagiaire ne demandait qu'à être intelligemment mis à contribution, et elle ne voyait pas de meilleur homme pour ce poste... Ce qui 'n'empêcherait évidemment pas la quadragénaire de participer agréablement à la leçon. Et peut-être que les conseils de Jeanne ne seraient pas totalement hors de propos non plus...

Elle sentait que son esprit s'aventurait tranquillement vers des contrées sensiblement tropicales lorsque la sonnerie annonçant la réception d'un SMS la sortit brusquement de ses rêveries. Réalisant la perversion de ses divagations, elle se redressa brusquement, baissant honteusement les yeux vers son téléphone portable. Elle avait reçu un SMS d'un numéro enregistré dans son téléphone sous le nom de maître, alors qu'elle n'avait pas souvenir d'avoir créé un tel contact. Le message suivant apparut sur son écran :

"Je serais là dans 15 minutes. Sois prête"

À lire ce simple message, Mélanie sentit son corps obéir immédiatement, se préparent obligeamment à satisfaire, tandis qu'un frémissement la parcourait des douces profondeurs de sa féminité à la pointe de ses jolis seins. Elle leva alors les yeux, et les posa sur Adelyne. Sa jeune, douce, sage, jolie, intéressante, et si excitante protégée.

Elle savait très bien ce qui allait se passer si son Maître posait son regard sur cette jeune créature. Elle entendait déjà les cris de jouissance surpris de la jeune femme, et dut même fournir un certain effort pour ne pas visualiser trop fort les images. Le pire étant que, si horrifiée qu'elle put l'être par cette idée, elle savait pertinemment qu'elle était loin de ne pas en avoir envie...

Laissant son regard flotter rêveusement de son Smartphone à sa stagiaire, elle sursauta en remarquant que dix minutes étaient déjà passées. Si elle voulait l'épargner, elle ne lui restait que peu de temps. Mais avait-elle vraiment le droit de priver cette jeune personne d'un si bon maître? En avait-elle seulement encore envie?

Dans un effort de volonté dont elle ne se serait pas crue capable, Mélanie réussit à s'extraire de cet enivrant brouillard de désir juste assez de temps pour prendre abruptement la parole :

_ Adelyne?

_ Oui Mélanie?

_ Je... je vais recevoir des... une... une personne importante ce matin, et j'aimerais pouvoir avoir le bureau pour l'interviewer.

La jeune femme leva un cil. Mélanie sentit son imagination si fertile s'emballer en regardant les lèvres de son interlocutrice s'ouvrir :

_ Oh? Je... pas de problème, je vais aller travailler dans un bureau à côté.

_ Je... NON! Je... Il faudrait que tu ailles télétravailler depuis chez toi aujourd'hui. Tout de suite.

Cette fois, Adelyne eut l'air un peu peinée, visiblement dans l'incompréhension face à cette étrange situation. elle répondit ensuite :

_ Je ne comprends pas je... j'ai fait quelque chose de mal?

_ Non, non pas du tout, c'est juste que... que... que j'ai besoin que tu t'en ailles, c'est tout. Et c'est un ordre. On en discutera demain.

Le visage de la jeune femme se referma rapidement.

_ , Mais... mais pourquoi? Je... J'ai fait une erreur, c'est ça? Je suis désolée, je ne comprends pas...

Mélanie la regarda avec douceur. Elle se mettait à la place d'Adelyne, et pouvait très bien comprendre sa panique vis-à-vis de cette situation. Elle était sûre que son maître saurait consoler la jolie stagiaire... l'innocente jeune femme serait si fière d'avoir un si ferme tuteur... Non, se reprit-elle. Elle devait résister, et agir avant de succomber.

_ Écoute Adelyne, dit Mélanie d'une voie dure. Je suis désolée, mais je n'ai pas le temps de m'expliquer. Tu n'as rien fait de mal, d'ailleurs c'est une situation indépendante de toi. Rentre chez toi, télétravaille aujourd'hui, et nous en reparlerons. D'accord?

_ Heu... d'accord, je... je m'en vais.

Visiblement fâchée, Adelyne attroupa ses affaires à la hâte, avec un peu plus de brusquerie que de coutume. Elle partit ensuite prestement, prenant à peine le temps de saluer Mélanie, qui ne lui en voulut pas. La porte claqua derrière elle.

Maintenant seule dans son bureau, Mélanie se colla à la fenêtre, guettant la rue. Elle vit sa jeune stagiaire sortir du bâtiment et rapidement s'engouffrer dans une bouche de métro voisine, ce qui la mettant à l'abri. Sachant Adelyne sauvée, la quarantenaire se laissa tomber dans son fauteuil, essentiellement soulagée pour la jeune femme. Cependant, elle sentait aussi une pointe de culpabilité se glisser en elle, sentant bien qu'un tel acte de désobéissance envers son maître n'était pas acceptable... et ne resterait pas forcément impuni.

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