Maîtrise De Genre : Épisode 08

Informations sur Récit
Mélanie et ses invités profitent d'une nuit sans son mari.
8.9k mots
4.73
3k
1

Partie 9 de la série de 9 pièces

Actualisé 02/16/2024
Créé 02/04/2021
Partagez cette Récit

Taille de Police

Taille de Police par Défaut

Espacement des Polices

Espacement des Polices par Défaut

Face de Police

Face de Police par Défaut

Thème de Lecture

Thème par Défaut (Blanc)
Tu dois Connectez-Vous ou Inscrivez-Vous pour enregistrer votre personnalisation dans votre profil Literotica.
BÊTA PUBLIQUE

Remarque : Vous pouvez modifier la taille de la police, la police et activer le mode sombre en cliquant sur l'onglet de l'icône "A" dans la boîte d'informations sur l'histoire.

Vous pouvez temporairement revenir à une expérience Classic Literotica® pendant nos tests bêta publics en cours. Veuillez envisager de laisser des commentaires sur les problèmes que vous rencontrez ou de suggérer des améliorations.

Cliquez ici
Malmort
Malmort
9 Admirateurs

Notes de l'auteur :

Texte rédigé avec l'aide de ma coauteure, Colère. Un immense Merci à elle.

Si vous appréciez le texte, n'hésitez pas à le noter et le commenter. Je lirais vos commentaires avec plaisir.

Bonne lecture.

Une fois Allan parti, un moment de silence s'installa dans le salon. Mélanie, toujours couchée sur la table, le corps agité de spasmes sporadiques, laissa son corps se refroidir doucement, des gouttes de sueur se formant à la surface de sa peau. Encore ahurie par la violence des orgasmes qui venaient de la traverser, la quarantenaire s'effleura le buste du bout des doigts. Elle se concentra sur cette sensation de frôlement, de douces chatouilles, si subtiles en contraste avec la puissance qui venait de secouer son cerveau de plaisir. Redescendant lentement, elle était vaguement consciente des mouvements de son Maître et d'Adelyne, qui se mouvaient juste à la limite de sa perception.

La jeune femme s'assit sur la chaise dont elle venait de chasser Allan et, avec une fierté un peu plus empressée qu'elle n'aurait aimé le laisser paraître, s'adressa à leur dominant, encore debout. 

_ Puis je vous poser une question, Maître?

_ Bien sûr.

_ Ai-je bien appris ma leçon?

Il était clair qu'elle était impatiente d'entendre une réponse, l'avidité transparaissant dans sa voix. L'intéressé prit tout le temps de s'asseoir, reprenant sa place sur sa chaise, entre les jambes écartées de Mélanie. Il caressa l'intérieur de sa cuisse, négligemment, mais avec une douceur à laquelle elle ne s'attendait pas. Ce simple geste rappela à Mélanie le matin même, lorsqu'elle avait offert son corps à la chaleur des rayons du soleil avant de se lever. Des fourmillements agréables remontant dans tout son corps. 

_ Je pense que tu sais très bien ce que je vais te répondre. 

Il y eut un moment d'hésitation chez Adelyne, qui répondit d'une voix presque coupable.

_ C'est vrai. 

_ Et pourtant, tu as besoin de me l'entendre dire.

Mélanie, qui revenait à la réalité, sentit le trouble de sa cadette. Et réalisa en entendant cette voix que son propre corps n'était pas encore rassasié. La jeune femme répondit, d'un ton nettement moins léger : 

_ C'est vrai, maître.

_ Alors, il va falloir que tu poses poliment ta question.

Curieuse, Mélanie s'appuya sur ses coudes et se releva légèrement, tournant la tête pour voir Adelyne. Celle-ci baissa les yeux, rentrant les épaules, son teint parfait encore empourpré par ce qui venait de se passer autour de la table. Elle reformula : 

_ S'il vous plaît, Maître. Je sais que je ne le mérite pas, et que vous n'avez pas besoin de me répondre. Mais je vous en prie, que pensez-vous de la manière dont j'ai dominé ce cocu?

_ Je suis fière de toi, Adelyne.

Le visage d'Adelyne s'illumina de plaisir. Très spontanément, elle se leva et se jeta sur les genoux du Maître, couvrant son torse de légers baisers. Celui- ci fut pris d'un rire doux, un son que Mélanie ne se rappelait pas avoir encore entendu. Il croisa le regard de Mélanie sans cesser de caresser sa jambe. Pour la première fois, une pure tendresse semblait animer le trio. Fascinée par ce moment de tendresse, l'aînée se laissa retomber sur la table, le regard toujours fixé sur  sa cadette câlinant de tout son corps leur dominant. Elle se surprit à ne pas savoir lequel des deux elle enviait le plus. 

Après quelques minutes, Le Maître, souriant, reprit la parole :

_ Mesdames, nous allons pouvoir continuer la soirée. 

 Adelyne, toujours aussi fière, se releva, remit un peu d'ordre dans sa tenue. Mélanie se retourna, se redressa à moitié et remit en place sa jupe et referma son chemisier, dont quelques boutons avaient sauté pendant la première moitié de la réception. Alors qu'elle se refaisait une contenance, le Maître s'adressa à Adelyne.

_ Chère Adelyne, va donc chercher le sac dans la voiture. 

La jeune femme eut un petit sourire agrémenté d'un frisson. Elle jeta à Mélanie un regard qui contenait un peu plus que de la douceur, avant de partir sans un mot à pas vif en direction de la porte d'entrée. Une fois celle-ci claquée, la propriétaire des lieux se trouva seule avec son Maître. Celui-ci se leva et embrassa du regard la table, s'attardant sur les stigmates plus qu'évidents de ce qui venait d'y prendre place. Stigmates d'ailleurs non moins présents dans la tenue de Mélanie malgré les quelques efforts concédés pour y remédier. Avec un de ses sourires ironiques, il se tourna vers la propriétaire des lieux, toujours à moitié couchée sur la table. Lui tendant élégamment la main pour l'aider à se relever, il reprit la parole sur un ton badin.

_ Je... propose que nous continuions cette agréable soirée sur le canapé. Mélanie, va donc resservir de quoi boire pour nous trois.

L'intéressée sourit, et après un rapide hochement de la tête, se retourna sans un mot pour exécuter cette instruction. Mais, alors qu'elle n'avait fait que quelque pas, le dominant ajouta : 

_ Tu n'auras plus besoin de vêtements pour le reste de la soirée.

Sans s'interrompre, Mélanie laissa tomber sa jupe au sol, et retira en marchant son chemisier qu'elle laissa choir. Son sourire s'était élargi. Lorsqu' elle revint de la cuisine, un plateau chargé de trois nouveaux verres de vin, Adelyne était de retour. La jeune femme, visiblement soumise aux mêmes règles vestimentaires que son ainée, était délicieusement nue. Elle avait repris sa place, nichée à l'extrémité du canapé, au côté du Maître. Tous deux discutaient doucement. Adelyne semblait cependant avoir besoin d'un certain effort de concentration pour ne pas perdre le fil de la conversation. La faute probablement aux troublants frôlements que la main du dominant appliquait avec une impérieuse douceur au creux de son cou, par petites caresses concentriques. 

L'attention de Mélanie fut détournée par un très gros bagage noir, qui trônait à côté de la table basse. C'était visiblement le fameux sac que le Maître avait ordonné à Adelyne d'aller chercher dans la voiture. Il en émanait une aura menaçante, intrigante et... fascinante. En un instant, l'imagination de Mélanie s'emballa. Quelques souvenirs des "50 shades", qu'elle avait à l'époque regardés d'un regard critique et désabusé, lui revinrent en tête... le tout largement complété par des ajouts culturels plus récents. Des images passèrent en flash dans son esprit, impliquant son Maître, mais aussi Adelyne en train de lui faire démonstration des effets de ces accessoires. Elle frémit. Son corps se préparait déjà aux prochains sévices. Et Adelyne la troublait plus chaque seconde.

Relevant les yeux, elle croisa le regard de son Maître qui l'embrasa toute entière. Sans pouvoir en être sûre, elle devinait qu'il n'ignorait rien des tensions qui contraignaient son malheureux cerveau. Ni de ces délicieuses dissensions qui excitaient son plaisir. Il y avait quelque chose de plus qu'une simple attraction physique dans son regard. Elle y vit la même étincelle que lorsqu'il avait félicité Adelyne. C'était la première fois qu'elle constatait un semblable désir provoqué par sa personne. Le Maître aimait son corps, mais il aimait aussi la façon dont elle avait appréhendé toute cette soirée. Et sans doute les dernières journées. La quarantaine se sentit frémir d'une savoureuse décharge de vanité. Elle était encore plus bandante que sa confiance en elle ne lui avait jamais permis de le rêver. Et le regard de ce Maître ne lui permettait plus d'en douter. À nouveau très troublée, elle s'installa sur le fauteuil face au couple, en espérant ne pas trop tacher l'assise, tant elle était trempée après ce... repas. Adelyne aussi la fixait d'un regard intense, qui parut plus mystérieux à Mélanie. Après quelques instants, le Maître jeta un rapide coup d'œil à la cadette, et ordonna à Mélanie de venir s'asseoir entre elle et lui.

Un petit peu étonnée, car elle s'était imaginé que le Maître prendrait plutôt la place centrale, l'intéressée se leva. Un peu mal à l'aise, elle prit place entre les deux convives, son verre pressé entre ses jolis doigts. Comme elle ne savait ni vers qui se tourner ni à quoi s'attendre, elle s'assit bien droite, face au fauteuil qu'elle venait de quitter. Elle ne put d'ailleurs que constater, comme sans doute ses deux invités, la trace que sa moiteur y avait laissée. Elle sentait la chaleur d'Adelyne, tout près d'elle à sa gauche, avec la conscience aiguë que leurs corps se frôleraient inévitablement à chaque mouvement. Ce qui fut chose faite dès que celle-ci prit son verre sur la table pour en boire une gorgée. De l'autre côté, le Maître l'observait avec attention. Il s'était tourné pour leur faire face, accoudé sur le dossier, avec ce regard toujours à mi-chemin entre l'intérêt et la moquerie. Elle sentit la température dans la pièce monter de plusieurs degrés et son pouls s'emballer.

_ Mélanie, tourne-toi vers moi. Nous allons discuter de ce qui vient de se passer.

Le ton du Maître était redevenu grave, posé. Sérieux. De la même façon que plus tôt à table, la soumise sentit son corps qui s'exécutait comme si les vibrations de sa voix avaient directement actionné ses muscles, sans même consulter son cerveau. Derrière elle, elle devinait Adelyne qui se repositionnait dans un mouvement similaire au sien, et sentit son souffle chaud et humide, juste sur sa nuque. Pour en détourner son attention, elle décida de prendre la parole : 

_ J'aurais une question, Maître.

Il leva un sourcil, retrouvant son sourire.

_ Je t'en prie. À quel sujet?

_ À propos du... dressage.

À ce mot, elle sentit Adelyne se raidir derrière elle, très intéressée. 

_ Je t'écoute.

_ Vous nous avez expliqué la façon dont vous utilisez nos désirs pour retourner notre intelligence contre nous même. 

_ C'est un peu résumé, mais oui.

_ J'aimerais comprendre. Pourquoi nous avoir expliqué tout ça? Vous ne craignez pas que ça... Atténue l'impact?

Elle sentit qu'Adelyne, si proche, retenir son souffle. La jeune femme était très attentive. Le Maître lança à Mélanie un regard insondable, et prit une gorgée de son verre avant de répondre.

_ Développe ta question.

L'hôtesse trembla. Elle prenait brusquement conscience de sa témérité. Mettre en doute la maîtrise de son... de son Maître, c'était osé. Terriblement osé. Mais c'était trop tard : il lui avait demandé de développer.

_ Je veux dire que... vous ne craignez pas que... que maintenant que nous comprenions la manière dont votre contrôle s'exerce, nos esprits ne développent des défenses? Et vous résistent?

Le dominant sourit. Il sonda Mélanie du regard. Lui laissant le temps de mesurer sa propre vulnérabilité. L'intéressée se sentit rapetisser sous ses yeux. La peur et le désir étaient de retour. Mais dans un second temps elle prit aussi conscience de la fierté qui l'habitait. Elle se découvrait une résilience nouvelle. Une témérité dont elle n'aurait pas pensé pouvoir faire preuve face à lui après un temps de silence et une nouvelle gorgée de vin, il répondit : 

_ Bonne question. Tu as une opinion, Adelyne?

Adelyne frémit en entendant son nom. Visiblement bien moins à l'aise sur ce sujet, elle prit quelques instants pour réfléchir avant de murmurer  un "non" parfaitement convaincant. Mélanie sentit le mouvement de dénégation de la tête de la jolie blonde, très près de son dos. Et une pleine bouffée du parfum de sa stagiaire lui parvint. Le Maître reporta son attention vers Mélanie. Dans ses yeux, elle vit la même étincelle que celle qu'elle avait perçue au moment de les rejoindre au salon. 

_ C'est très courageux, ta question. Ça me plaît. Je vais y répondre.

_ Oui?

_ Mais d'abord, je vais t'en poser une autre.

_ Entendu.

_ Il va s'en dire que j'attends une réponse parfaitement honnête de ta part. Tu sais ce qui arrive aux menteuses.

_ C'est tout à fait clair, répondit-elle en reprenant une étrange forme de contenance.

Curieusement, Mélanie ressentait une certaine sérénité. Elle commençait à comprendre le fonctionnement de cet homme. Elle devinait des limites. Il allait certainement la pousser à bout sur le plaisir qu'elle avait ressenti en voyant humilié son mari. Mais elle n'en avait plus peur. Elle avait accepté cette soumission. Elle l'avait embrassé jusqu'à en hurler de jouissance. Pour la première fois, elle avait un coup d'avance et elle le savait. Il reprit d'un ton presque léger : 

_ Je veux que tu me fasses une liste exhaustive des personnes pour qui tu as ressenti du désir, ce soir.

Mélanie se sentit troublée, son visage virant immédiatement au cramoisi. Très consciente de la présence de sa cadette, derrière elle, elle croisa de nouveau le regard du dominant qui lui faisait face. Putain, ou veut-il en venir? Baissant les yeux, elle répondit d'une voix bien moins sûre : 

_ Je... hum. Vous. Vous, Maître. Et c'est tout. 

_ Personne d'autre?

Peut-être essayait-il de lui faire admettre qu'elle ne ressentait pas le moindre désir pour son mari? À ce stade, ce n'était pas une grande concession. Elle abonda en ce sens : 

_ Oui Maître, vous uniquement. Je n'ai pas eu un seul frisson pour Allan. Et...

Elle décida d'aller jusqu'au bout. Sa nouvelle contenance s'effritait sous le regard scrutateur. Sans parvenir à faire plus que chuchoter, elle lâcha un aveu : 

_ J'ai adoré que vous me baisiez devant lui. J'ai adoré l'humiliation. C'était... indescriptible.

Le Maître se redressa, un sourire ouvertement ironique sur le visage. Se penchant sur Mélanie, il prit son verre des mains avant de le poser, ainsi que le sien, sur la table. Mélanie se demanda si elle avait visé juste. 

_ C'est donc ça?

_ Oui, Maître.

_ Allons bon. Tu y crois, toi, Adelyne?

_ Je crois qu'elle a adoré ça. Oui.

_ Vous m'amusez, toutes les deux. 

Il laissa un ange passer avant de reprendre : 

_ Eh bien, puisque tu m'as répondu en toute honnêteté... Je vais finir mon cours sur la domination. Mais avant cela, un petit ajustement. Retourne-toi, Mélanie. Tourne-moi le dos. Adelyne, pose ce verre.

Mélanie s'exécuta, et s'assit dans l'autre sens, ramenant ses jambes sous elle et tournant le dos à son Maître. Face à la belle Adelyne. Celle-ci la regardait avec une extrême intensité. Elle semblait bien plus troublée que pendant le reste de la soirée.

_ Adelyne, je veux que tu mettes notre servante dans de bonnes conditions. Masse-lui les épaules.

La jeune femme se redressa, à genoux face à son ainée. Docile, elle posa ses deux mains sur les épaules de Mélanie,et commença à les lui masser doucement. Comme à dessein, l'irrésistible poitrine de la jeune femme se trouvait juste devant les yeux de sa cheffe, qui n'avait d'autre choix que de les suivre du regard, presque hypnotisée. Elle sentait la chaleur qui se dégageait du corps de sa cadette la percuter par vagues. Alors qu'elle tentait de se reculer pour s'extraire de cette présence intoxicante, le dos de Mélanie buta contre le torse de leur Maître, qui s'était rapproché derrière elle. Elle sentit impuissante ses bras l'encercler, caressant très doucement ses cuisses et son ventre. Toute réflexion déjà noyée dans un brouillard de plaisir, elle ne put retenir un petit gémissement surpris lorsque son Maître lui chuchota, directement dans l'oreille :

_ Il est temps de raffermir l'emprise.

Mélanie hocha compulsivement la tête, incapable de détourner les yeux des douces formes d'Adelyne dont toute la beauté se dévoilait devant elle. En plus de ses mains qui faisaient des merveilles sur ses épaules et sa nuque, la jeune femme, de par sa position, la frôlaient sans cesse de toute ses courbes, exacerbant chaque sensation d'une indicible volupté. Mélanie sentait tous les désirs qu'elle ignorait jusque peu avoir pour sa jeune stagiaire monter à la surface, saturant son cerveau désormais sans défense de fantasmes et de désirs irrésistibles. Son corps était en feu, sa vulve de nouveau trempée. Il lui fallait mobiliser tout ce qui lui restait de volonté pour ne pas laisser sa langue sortir et goûter la peau de sa cadette. 

_ Ainsi, Mélanie affirme n'avoir ressenti du désir que pour moi, ce soir. Et toi, Adelyne?

Les mains de la jeune femme se firent plus audacieuses, et partirent explorer la courbe des seins de Mélanie, d'abord, tout en douceur, par effleurements et légères pressions. Puis plus aventureusement vers ses mamelons, qu'elle malaxa doucement dans ces paumes, en pinçant à peine la pointe. Mélanie sentit sa respiration s'accélérer. Elle ferma les yeux, focalisée sur ses sensations. Très concentrée sur ses caresses, Adelyne répondit d'une voix très sérieuse : 

_ J'ai totalement envie de votre corps, Maître. Et sinon... l'envie de doigter l'anus, ça compte?

Mélanie hoqueta de surprise entre deux gémissements, vite rattrapée par la luxure de l'instant. Décidément, sa douce et innocente stagiaire n'était pas sans surprise! Les mains de cette dernière n'avaient pas cessé de s'activer avec douceur sur son ainée.

_ Bien entendu. 

_ Alors j'ai aussi eu du désir pour Allan, dans ce cas, admit-elle avec un sourire éblouissant d'innocence.

_ Je ne regrette pas de t'avoir fait pratiquer sur ton fiancé, répondit le dominant non sans satisfaction. Et c'est tout?

Adelyne baissa le regard avant de répondre, quelques notes de honte dans la voix : 

_ Non. J'ai aussi eu envie de Mélanie. Quand elle m'a appelé Maîtresse, j'ai eu envie de profiter de la situation.

L'intéressée rouvrit les yeux, intimement touchée par cette simple phrase. Elle qui avait souvent eu des problèmes d'estime de soi, comme probablement la grande majorité des filles de ce monde, elle n'avait jamais imaginé qu'une femme puisse la désirer. Fantasmer sur son corps. Encore moins une aussi jolie, aussi irrésistible et jeune qu'Adelyne. Avec ces seins... et ces hanches! Éveiller le désir d'une si affolante créature la remplit de plaisir, de fierté et d'orgueil. Elle n'avait qu'une hâte, c'était d'y accéder.

_ C'est bien, Adelyne. Tu peux faire ce que tu veux d'elle, elle ne résistera pas. Mais attention, ne la laisse pas jouir avant mon ordre.

En entendant ses mots, Mélanie laissa échapper un soupir sonore tandis que le Maître resserrait doucement, mais fermement son étreinte sur elle. Adelyne jeta un regard d'abord vaguement hésitant, puis gourmand à Mélanie, avant d'embrasser tendrement ses lèvres. Son aînée se laissa emporter par le baiser, en savourant la douceur. La langue d'Adelyne, plus experte que Mélanie n'aurait pu le penser, envoyait dans son corps une marée de désir. Elle vibrait sous les caresses de la jeune femme, de ses lèvres à la pointe des pieds qui se crispaient sous elle. La stagiaire embrassa ensuite son menton, puis son cou, et descendit tout doucement, baiser par baiser, jusqu'à atteindre la poitrine de la quarantenaire. Alors qu'elle s'attardait sur ses seins, explorant ses tétons de sa langue, Mélanie soupira d'aise, et déplaça imperceptiblement son bassin pour offrir son entrejambe à la vue de la jeune femme. Le Maître, qui l'immobilisait toujours de ses bras, continua de chuchoter dans son oreille.

_ Pauvre Mélanie... Quel dommage que  tu n'aies aucun désir pour Adelyne, n'est-ce pas?

 

L'intéressée, très concentrée sur les progrès de sa stagiaire, opina convulsivement du chef. Bien conscient de cet état de fait, le Maître poursuivit : 

_ Mais tu voulais quelques précisions sur le dressage. Tu t'interrogeais sur ta capacité à résister à mon influence maintenant que tu en comprends un petit peu mieux les rouages. 

Adelyne, après quelques mordillements, était descendue sous les seins de sa maîtresse de stage, et embrassait maintenant le ventre de la brune par petits baisers concentriques. Ses cheveux blonds cascadaient sur les cuisses de Mélanie. Le cœur de cette dernière s'emballa de plus belle, par anticipation. Arrivée sur son nombril, elle y glissa sa langue, ce qui fit frémir la malheureuse. Ce faisant, la jeune femme laissa ses mains effleurer les côtes et les hanches de sa Maîtresse de stage, don les soupirs augmentèrent en fréquence comme en intensité. Le dominant continua ses murmures.

Malmort
Malmort
9 Admirateurs