Mes Chères Études 05

De retour après une longue pause. J'avais couché sur le papier la suite de mes aventures belges il y a 6 ans mais je ne les avais pas terminées. Ce confinement a été l'occasion de les reprendre et de les compléter. Certains souvenirs sont un peu plus flous six ans plus tard mais relire ces textes a fait remonter plein de choses à la surface. Publier les premiers textes m'avait fait beaucoup de bien. Je continue donc le récit de ces quelques mois où j'ai beaucoup pris le train entre Paris et Lille ou Bruxelles.

Rappel : je suis Charlotte, étudiante parisienne de 22ans qui n'arrive plus à joindre les deux bouts. Pour résoudre mes problèmes d'argent, je me suis résolue à aller travailler dans un bar à hôtesse en Belgique. A peine arrivée, j'ai dû montrer une partie de mon savoir-faire au patron. Après quelques photos pour le site du bar, j'ai eu mon premier client. Quelques larmes face à ma glace plus tard, je suis redescendue pour faire mon premier show sur scène et voir mon deuxième client, un gros vraiment moche qui vient de jouir dans ma bouche.

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Je continue à le masturber avec mes lèvres en sentant plusieurs jets visqueux et tièdes me tapisser le palais et la gorge. J'avale son sperme et lèche son sexe pour finir.

Il me regarde avec un air satisfait et me dit :

-Merci, je vais revenir ce week-end.

-Ravie que tu aies aimé. Tu reviens quand tu veux.

Il commence à se rhabiller, j'attrape mes sous-vêtements et je file dans la salle de bain en me jurant de ne pas craquer cette fois. Je me lave les dents et fais une rapide toilette avec une lingette, Serge m'ayant si subtilement rappelé que je n'étais pas chez Nuxe pour me faire du bien mais dans son bordel pour faire du bien à des mecs. Je réajuste mon maquillage et me regarde dans la glace. J'essaie de me donner un air bravache en disant à mon reflet « Déjà deux clients ma grande, t'es pas morte » . Je ne me crois pas en le disant mais il faut y aller.

A peine arrivée en bas, je remonte immédiatement avec un des deux clients qui m'attendaient. C'est bien un pote de Marc. Il doit avoir 50 ans, un peu épais mais pas trop mal physiquement et l'air plutôt sympa. Plutôt bien habillé, il a une alliance (comme beaucoup de clients qui passent ici d'ailleurs!). Il m'a réservée pour 30 minutes mais sans supplément. Nous entrons dans la chambre, je lui demande de se déshabiller pendant que j'en fais autant. Je suis à nouveau à poil devant un inconnu. Je sais qu'il faut que je prenne les choses en main, il ne paie pas pour passer une demi-heure avec une étoile de mer qui fait sa timide mais pour qu'une fille de joie lui fasse plaisir! Je vais prendre sur moi et jouer le jeu. Je lui passe une lingette sur le sexe en lui faisant un grand sourire. Je commence à le branler doucement en me collant un peu à lui. Je lui demande à l'oreille dans un souffle :

-Tu veux que je garde mes talons ou que je les enlève?

-Garde-les, c'est plus sexy.

-Comme tu veux mon chéri, je suis toute à toi.

Il commence à bien bander et je m'agenouille devant lui. Je le prends en bouche en le regardant bien dans les yeux. Je le suce d'abord doucement puis de plus en plus énergiquement en le branlant d'une main et en lui caressant une fesse de l'autre.

-Tu m'as l'air très en forme, on passe à la suite?

-Oui

-Quelle position préfères-tu?

-Je veux te prendre par derrière.

Je lui enfile un préservatif, et me mets à quatre pattes sur le lit. Le temps qu'il s'approche, il a débandé. Je me retourne, le branle à nouveau et le suce un peu (c'est vraiment dégueulasse le goût des capotes lubrifiées), il est à nouveau fonctionnel, il me pénètre rapidement mais son érection retombe très rapidement.

-Ça m'arrive souvent avec les capotes.

-Ah bon?

-Oui je déteste ça et ça me fait débander. Si je te mets un petit supplément on peut faire ça sans capote? Je suis clean.

Je le regarde d'un air effaré. Comment un mec peut se dire clean et proposer d'entrée à une prostituée de la pénétrer sans capote? Il ne va pas rester clean longtemps à ce rythme-là et va ramener à Maman une bonne saloperie un jour.

-Ah non, désolée, j'ai envie de te faire plaisir mais je n'ai pas envie de mourir! Jamais sans capote.

-Ah OK, tant pis.

-Tu veux que je termine en te suçant?

-Je peux jouir dans ta bouche? Tu avales?

-Bah c'est en supplément et tu as dit à Marc que tu voulais la prestation de base.

-Oui mais comme on n'a pas vraiment baisé, ça compenserait.

-Tu peux jouir sur mes seins si tu veux.

-Ah oui bonne idée!

Et oui, je viens d'avoir cette conversation surréaliste en faisant des grands sourires à un mec que je ne connais pas et que je suis en train de branler doucement. Plus de vingt minutes qu'on est là, il ne faut pas que je traîne sinon je vais encore me faire engueuler par Marc.

Je me remets à genoux devant lui, je lui enlève le préservatif et recommence à le sucer. Comme tout à l'heure, j'accélère le rythme et j'essaie de le prendre le plus loin possible dans ma bouche. Lui aussi donne des coups de bassin et il va parfois un peu loin, j'ai quelques hauts le cœur mais je me concentre à fond sur ce que je fais pour le faire jouir le plus vite possible. Au bout de cinq minutes, je sens son sexe gonfler légèrement, je le retire de ma bouche et continue à le branler. Je le regarde en essayant d'avoir l'air d'une chatte en chaleur :

-Vas-y .... Hummmm ... jouis sur moi ... oui ... recouvre moi les seins ... vas y ... hummmm

-Haaaaaaaa

Et dans ce grand râle, il me gratifie de 3 gros jets de sperme qui s'écrasent sur ma poitrine. Je n'ai pas le goût dans la bouche mais c'est quand même dégueulasse. J'en ai partout et ça poisse. Il a l'air content. Je lui passe une lingette et le laisse se rhabiller. Pendant ce temps son sperme coule de mes seins à mon ventre. Beurk. Je le raccompagne à la porte et file prendre une douche. Tant pis pour les commentaires de Marc!

Lorsque je redescends, mon dernier client boit un pot avec Marc au bar et il n'y a pas d'autre client. Je file dans le salon de pause et je me retrouve avec Nadège.

-Comment ça va ma belle? Tu as été occupée ce soir!

-C'est sûr que c'est un peu tout de suite la plongée dans le grand bain

-Tu vas voir il y a des soirs où tu ne vas pas arrêter et d'autres soirs où tu vas t'emmerder à attendre ... et quand tu attends, tu ne gagnes pas un rond

-Mouais

-Tiens reprends toi une vodka, ça aide toujours!

-Il ne va pas me la compter celle-là l'autre emmerdeur?

-Mais non! T'inquiète pas c'est moi qui ai amené la bouteille. On a toujours une ou deux bouteilles en réserve ici pour se donner du baume au cœur ... ou du cœur à l'ouvrage!

-Ah oui, toi aussi t'en as besoin de temps en temps?

-Tu crois que c'est plus facile pour moi de les sucer et de les laisser me pénétrer?

-Heu ... non ... c'est vrai

-Ça fait 5 ans que je fais ça mais je ne crois pas qu'on s'y fasse un jour, les seules que je vois aimer ça c'est qu'elles sont droguées

-Comment tu es arrivée ici?

-Bah comme beaucoup. Tu fais ça pour le plaisir toi?

-Non évidemment.

-Pareil, j'avais plus un rond, déjà mes gros seins et plus trop de solutions ...

-Comme moi quoi ... à part pour les seins!

-C'est vrai que tu as une petite poitrine mais elle est jolie et c'est la tienne

-Et je vais faire avec, déjà que je suis complètement fauchée, c'est pas pour claquer une fortune en implants mamaires

-Moi c'était un cadeau de mon mari

-T'es mariée?

-Je l'ai été. Avec un connard dont j'étais folle amoureuse. On a même monté un restau ensemble. Et comme il était sympa tout était à mon nom. Ça marchait pas trop mal, enfin je croyais. Je m'occupais de la salle, on avait un cuistot et mon mari s'occupait de la caisse et de l'administratif.

-Et?

-Et bah, un dimanche, il m'a dit qu'il prenait ses affaires et qu'il se cassait avec une autre fille, qu'il s'emmerdait avec moi, que ce soit au lit ou dans la vie quotidienne. Mais qu'il me laissait tout. Je te la fais courte. Je ne comprenais rien à la paperasse mais ça n'avait pas l'air clair. En fait, il n'avait jamais déclaré nos salaires au cuistot et à moi. Et là, c'est le départ du cuistot, assignation au tribunal, ballet des huissiers, et une bonne petite faillite. Sans chômage évidemment.

-Ah merde, et bien sur aucune trace de ton ex?

-Si, si ... cet enculé m'a dit qu'heureusement qu'on était en séparation de biens mais que ça n'était pas bon pour sa réputation que sa femme fasse faillite et truande l'administration. Il voulait qu'on divorce rapidement. Mon avocat m'a dit que je n'avais rien contre lui pour le faire payer. J'ai signé les papiers du divorce et suis restée toute seule dans mes emmerdes.

-Et c'est là que tu es venue ici?

-Non, j'ai d'abord retrouvé un boulot comme serveuse dans un autre restaurant. Jusqu'à ce que le patron me coince dans la cuisine un soir. Je me suis défendue et lui ai même balancé deux énormes baffes. On va dire que mon honneur était sauf mais le lendemain je n'avais plus de boulot et il avait passé le mot à pas mal de restaurateurs que je n'étais pas très clean et que si j'avais eu autant de problèmes, il n'y avait pas de fumée sans feu.

-T'as pas de bol avec les mecs sur qui tu tombes

-Non c'est vrai! Et ensuite 3 mois sans boulot, retard de loyer et tout le reste, j'ai fait mes débuts dans ce beau métier il y a 5 ans.

-Et tu vas faire ça combien de temps?

-Aucune idée ... je me suis habituée au fric que ça me rapporte même si pour bien gagner faut en faire un peu plus que des passes rapides avec des mecs de passage

-C'est à dire?

-Déjà il ne faut pas bosser pour un seul patron et un seul endroit, ça te permet d'avoir un plan B à chaque fois que tu sens que ça peut devenir chelou, même si ici, tu ne t'en rends pas encore compte, mais tu es bien tombée. Marc est lourd et pas très facile mais il est plutôt honnête pour un proxo

-Pour un quoi?

-Un proxo, un proxénète

-Ah

-Bah oui, ma belle, on est des putes et c'est notre proxénète. C'est lui qui nous trouve les clients et on lui file une partie de ce qu'on gagne. Officiellement, à chaque fois qu'on monte, il retient le prix de la chambre pour ne pas dire qu'il se paie sur ton cul mais ça revient au même.

-Vu comme ça ...

-Y a pas d'autres façons de le voir et il faut que tu t'habitues en regardant la vérité en face. Ça y est, tu as fait des passes, tu t'es prostituée, tu as sucé des mecs, tu t'es faite sauter par des inconnus pour de l'argent. Tu es dedans. Et tout ça, ça s'appelle comment?

-Être une prostituée

-Voilà, c'est ça, t'es une pute ma belle et faudra vivre avec. Il y a un vieux dicton qui dit « pute un jour, pute toujours »

-Tu me ressers un verre? Je ne veux pas craquer mais j'ai quand même très envie de pleurer

-Mais non, faut assumer. C'est comme ça que tu vas prendre le pouvoir dans la chambre sur les mecs. Si t'es à l'aise dans ce que tu fais, tu le feras bien, tu connaitras tes limites et ne les dépassera pas et tu le vivras mieux. Les mecs veulent tellement ton cul, qu'ils sont prêts à dépenser pas mal d'argent pour l'avoir. C'est un pouvoir non?

-Il faut combien de temps pour commencer à penser et assumer comme ça?

-Ça dépend des filles. Certaines y arrivent en quelques jours, d'autres jamais.

-Je vais essayer de suivre tes conseils ... de toutes façons tu es la seule à m'en donner! Et tu bosses dans d'autres endroits?

-Oui je partage mon temps entre ici et une vitrine vers Liège. Et puis surtout j'ai des plans qui rapportent pas mal à côté. Marc en a souvent et si ça se passe bien il t'en proposera.

-C'est quoi comme genre de plans?

-Parfois il y a des mecs ou des groupes qui réservent quelques filles pour une soirée complète ou un week-end, pour des partouzes en gros! Là c'est un forfait et tu couches un peu avec tout le monde. Il y a de plus en plus de gangbang aussi.

-C'est quoi ça?

-T'es vraiment toute nouvelle toi et pas dans ton élément! Le gangbang, c'est comme une partouze mais tu es la seule fille. Il y a 5 à 10 mecs, même plus parfois, et ils te prennent à la chaine pendant 2 ou 3 heures. C'est fatiguant mais ça paie très bien.

-... (je reste sans voix) et tu fais ça souvent?

-Plusieurs fois par moi. Marc en organise souvent. Et il a souvent des plans avec des foyers aussi. C'est moins sportif et ça paie super bien aussi. En gros, tu vas dans un foyer d'ouvriers, les mecs défilent, c'est rapide, il y a un mec pour ta sécurité et les mecs sont nettement moins pervers que ce que tu peux croiser ici.

La sonnette retentit. Et si le bruit est feutré à l'intérieur du club, dans notre salon de repos, ça tient plutôt de la sirène d'alarme. Pour que nous soyons bien prêtes pour accueillir les arrivants. Je me lève et suis Nadège. Le nouvel arrivant fait la bise à Marc.

-Salut comment tu vas?

-Super et toi?

-Impec, tu m'as dit que tu avais une petite nouvelle, je suis venue l'essayer

-T'as raison! C'est son premier soir, elle est encore bien fraiche et un peu timide

-J'ai juste envie de bien me faire sucer à fond, une bonne pipe intégrale!

-Elle fait ça très bien

J'assiste à cet échange sans rien dire pendant que Nadège tourne les talons en me glissant à l'oreille « celui-là, c'est pour toi à mon avis, tu as l'attrait de la nouveauté! »

-Parfait alors!

-Tu préfères en chambre ou dans le salon?

-T 'as envie de mater mon cochon?

-C'est pour l'ambiance!

-OK pour le salon mais tu me fais un prix?

-100€ la totale nature?

-Elle avale?

-Évidemment si je te dis la totale

-OK alors

-Allez Charlotte, je suis grand prince, comme vous ne montez pas, c'est tout pour toi les 100€

J'adore quand on parle de moi comme ça et devant moi. Et un rapide calcul me montre qu'en fait le cadeau mirobolant qu'il vient de me faire c'est 20€. On passe rapidement dans le salon, il baisse son pantalon et son boxer, il bande bien, je me glisse entre ses jambes et enlève mon soutien-gorge pour l'exciter un peu. Nadège a raison, quitte à être là, il faut que je le fasse correctement et plus je l'excite, plus ça va vite. Marc, Sandra et Charline nous regarde. Je le masturbe d'une main pendant que je lui caresse les couilles de l'autre, il a l'air d'adorer. Je lui fais des sourires en le regardant bien dans les yeux. Je gobe son sexe et commence à le sucer, toujours en lui massant les testicules avec parfois un doigt qui s'échappe vers son cul. Il ne tient pas longtemps et cinq minutes j'ai à nouveau le droit de me faire tapisser la bouche et la gorge de sperme. Je n'aime vraiment pas ça, c'est dégueulasse. Un client arrive alors que je termine ma prestation.

Je file à nouveau me laver les dents à moitié nue et je redescends rapidement. Je passe finir mon verre dans le salon de repos. Il est bien chargé. Je suis crevée et un peu dans le brouillard. Nadège me dit de faire gaffe pendant les soirées festives, ça peut déraper entre alcool et drogue et certaines filles sont des pestes.

Je remonte une nouvelle fois avec un habitué qui a pris 30mn et il est déjà 3h du matin. Nous sommes jeudi soir et ça a l'air de se calmer. Je fais le bilan de ma première journée et les comptes dans ma tête en prenant un verre que je paie, j'ai sucé 6 inconnus, 4 m'ont pénétrée et j'ai gagné 375€ moins les 15€ du verre que je suis en train de boire. Tout ça pour 360€. J'ai à nouveau envie de pleurer.

Sandra est en train de boire une bouteille avec un client. C'est la seule avec qui je n'ai pas discuté. Elle est vraiment belle. Apparemment étudiante comme moi, on pourrait être copine dans la vraie vie mais visiblement elle n'aime pas la concurrence et les nouvelles ça crée toujours de la concurrence. Elle est lovée contre son client, elle lui caresse le torse en descendant puis me montre du doigt à son client et rigole avec lui. Je reste comme une conne devant mon verre au bar en essayant de les ignorer. Elle appelle Marc et discute un peu avec lui. Il vient me voir et cinq minutes plus tard je suis à nouveau en train de faire un show sur la petite scène. Elle me regarde avec un petit air supérieur, genre n'oublie pas que je suis une ancienne et que je commande. Je passe bien 20 minutes à me caresser et m'enfiler un god (mon deuxième de la soirée!) devant eux. Ils montent finalement en chambre. Je remonte dans ma chambre, je prends une douche et je m'écroule.