Mes Chères Études 06

Informations sur Récit
Réveil difficile -- mais faut s'y remettre.
1.8k mots
4.2
7.3k
2
Récit n'a pas de balises

Partie 6 de la série de 9 pièces

Actualisé 03/13/2024
Créé 05/09/2013
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Rappel : je suis Charlotte, étudiante parisienne de 22ans qui n'arrive plus à joindre les deux bouts. Pour résoudre mes problèmes d'argent, je me suis résolue à aller travailler dans un bar à hôtesse en Belgique. A peine arrivée, j'ai dû montrer une partie de mon savoir-faire au patron. Après quelques photos pour le site du bar, j'ai eu mon premier client. Quelques larmes plus tard, j'ai mon premier show sur scène avant d'enchaîner les clients puis de m'écrouler dans mon lit.

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Il est 11h. J'émerge du sommeil. Je me demande où je suis et toutes les images de la veille me reviennent. Je suis dans un bordel en Belgique où je me suis exhibée devant des inconnus et où je me suis prostituée. Tout ça pour 360€. Je pleure doucement.

Et je refais mes comptes. Entre les 1.000€ que je dois poser à la banque mardi, le train, l'esthéticienne et de quoi vivre la semaine prochaine, je sais que je dois repartir avec au moins 1.300€. Je suis loin du compte. Je me dis qu'il me faut plus de clients. Je suis dégoutée, à la fois d'avoir gagné aussi peu et également de tenir un tel discours. Mais bon il faut quand même s'y remettre. Je descends en jean et en tee shirt.

On est vendredi, comme nous sommes trois à être sur place, Marc a décidé d'ouvrir à midi en nous expliquant que de toutes façons, comme on était là autant qu'on se fasse des clients plutôt que de glander et que tant qu'il n'y avait pas de clients, on pouvait glander! Je remonte changer de tenue et passe une nuisette noire assez transparente et avec pas mal de dentelle, pas de bas, juste mes talons.

Quand je redescends il explique à Carmen et Florence qu'il veut organiser un gangbang en début de semaine prochaine. Elles ont l'air au courant du principe. Florence lui dit tout de suite que c'est non, qu'elle n'aime pas ça. Carmen lui demande des détails :

- Combien de mecs?

- Ça dépend de toi et de ce que tu veux faire.

- Tu leur as dit quoi aux clients?

- Trois heures, no limite et nature si possible

- Et du coup combien de mecs?

- Une dizaine

- Combien?

- 1.000€ nature

- OK ça roule

J'écarquille les yeux face à la somme. Une fois Marc parti, je lui demande de m'expliquer :

- C'est quoi ce plan?

- C'est trois heures avec une dizaine de mecs

- Et toi toute seule c'est ça?

- Oui, c'est ça

- Et no limite ça veut dire quoi?

- Ça veut dire pipe, vaginal, anal et toutes les combinaisons possibles à partir de ça!

- Ah ... et nature?

- Bah c'est sans capote

- Tu vas te faire sauter par dix mecs sans capote?

- Oui, mais tout le monde doit venir avec un test qui a moins de deux semaines, ça limite les risques et je commence par inspecter le matériel. Si j'en vois un qui a une bite pas impeccable, je le refuse

- Ouais mais quand même

- Ecoute, je vais me faire 1.000€ en trois heures, y a pas plus rentable, alors le reste ...

Un client sonne et demande à monter avec Carmen. Ça interrompt notre conversation. Florence bouquine un magazine dans son coin et le patron vient me voir.

- Charlotte, j'aimerai bien voir si tu as fait des progrès

- Pardon?

- Tu veux pas me sucer?

- C'est 80€ pour une demi-heure, 20€ de plus si tu veux jouir dans ma bouche et encore 20€ si tu veux que j'avale

Je n'en reviens pas de lui avoir dit ça, lui non plus d'ailleurs. Il éclate de rire :

- Tu as pris de l'assurance en 24 heures ma belle!

- C'est pas ça. Hier c'était mon casting et ma formation, aujourd'hui il n'y a pas de raison que tu ne paies pas.

- OK ma belle, viens là, moi ça me coute moitié prix!

- Tant que je touche le prix normal pour moi, je suis pas comptable

Je vais pour suivre le patron dans le salon. « Passe devant, j'adore mater ton petit cul et tu es carrément sexy avec cette tenue ». J'ai décidé d'être pro. Je lui fais un grand sourire et passe devant lui. Il en profite pour me mettre une petite tape sur la fesse. Je vais dans le fond du salon et je m'assois. Il me rejoint et commence à m'embrasser en me caressant les seins. J'écarte les cuisses sur le canapé et accélère un peu le rythme de ma respiration. Sa main trouve rapidement mon sexe qui n'a aucun rempart puisque je n'ai rien mis sous ma nuisette. Il me caresse assez doucement. On sent l'habitué! SI je n'étais pas là, je pourrais presque trouver ça agréable en fait. Pendant qu'un de ses doigts se glisse en moi, je commence à le caresser à travers son pantalon.

- Mais c'est que tu mouilles coquine

- C'est pas comme ça quand je mouille mais tu me caresses très bien, continue

- Sors ma bite, j'ai envie que tu me suces

J'adore son côté poète doublé d'une grande classe. Mais après tout, appelons un chat un chat. Je commence à ouvrir sa ceinture, à la déboutonner et à descendre sa braguette. Il bande déjà bien et je me penche vers son sexe que je lèche avant de le prendre aussi loin que possible dans ma bouche. Ses doigts coulissent toujours en moi. Il tente un détour par mon petit trou que je calme immédiatement en enlevant sa main.

- Tu suces bien, beaucoup mieux qu'hier

- ...

- Et tu as l'air d'y mettre du tien, c'est bien

Chouette, je vais avoir le droit à mes galons de reine de la pipe. On serait chez les scouts, je gagnerais un petit badge pour récompenser mon savoir-faire. C'est fou le nombre de conneries auxquelles on peut penser pendant qu'on suce mécaniquement une bite. Il finit par me dire d'arrêter, m'enlève ma nuisette, me repousse sur le canapé et me dit d'écarter bien les cuisses. Je me laisse tomber sur le dos et soulève mes jambes et les écartant bien. Je suis totalement impudique, la chatte offerte sur ce canapé, complètement nue. Je n'ai pas de gel avec moi mais il enfile un préservatif qui doit être lubrifié car ça rentre sans problème. Ça y est, il est bien au fond de moi. Premier client de ma deuxième journée. Il va et vient assez doucement mais fermement. Il fait ça bien en fait. Vu le contexte, je ne suis pas près de jouir mais je fais bien semblant en gémissant et en attrapant ses fesses pour qu'il me pilonne à fond. Il me retourne et me prend en levrette. Je passe une main sous moi pour lui caresser les couilles et je contracte les muscles de mon vagin. Quelques gémissements et appréciation du genre « oh oui, c'est bon, vas-y prends moi bien » et il explose rapidement dans son préservatif.

- Ah c'était trop bon, j'ai pas réussi à m'arrêter

- Ah oui?

- Je voulais finir dans ta bouche mais tant pis, tu n'as qu'à bien me nettoyer la bite

Je lui enlève la capote et prend son sexe en bouche. Entre le sperme, le lubrifiant de la capote et le goût de caoutchouc, c'est dégueulasse! Mais je le lèche consciencieusement pendant deux ou trois minutes avant de me relever. J'attrape ma nuisette et l'enfile. Carmen redescend avec son client et ça sonne à la porte trois minutes plus tard. Marc file ouvrir en terminant de se rhabiller.

Le client connait apparemment bien Marc et lui demande s'il peut choisir sur pièce. Marc nous appelle et nous dit de nous aligner devant son pote. J'ai l'impression d'un morceau de viande dans l'étal d'un boucher, juchée sur mes talons avec juste ma nuisette qui est finalement très transparente.

- Jolie sélection Marc

- Tu me connais, c'est une bonne maison!

- J'hésite

- C'est tout ce que j'ai à te proposer (mais quel connard, j'ai vraiment envie de lui mettre des claques dès qu'il parle avec un client ou un de ses potes)

- C'est dur de choisir comme ça -- dit-il en faisant un clin d'œil à Marc

- Ah oui, tu as raison ... Aller les filles, montrez un peu mieux ce que vous avez à offrir à Monsieur

Je ne vois pas du tout ce qu'il veut dire et je me tourne vers Florence et Carmen. Elle commence à dégrafer leurs soutien-gorge. Marc me regarde et me fait les gros yeux. Je commence donc à retirer ma nuisette et je me retrouve à poil, comme Florence et Carmen, devant le client pour qu'il puisse faire son choix. Il choisit Carmen et ses rondeurs. Je suis dégoutée et en y réfléchissant plus énervée par le fait de ne pas avoir été choisie que par celui d'avoir dû me foutre à poil pour qu'un mec décide s'il voulait me sauter ou pas. Il est 16h et à part la session avec Marc je n'ai rien gagné.

Marc vient me voir :

- Je te paie un verre

- Tu sais que tu n'es pas obligé de me payer un verre pour me sauter?

- Ah, ah, ah, t'as quand même de bonnes répliques! Mais non, je ne te drague pas, j'essaie d'être sympa

- OK .... Et merci

- Vodka tonic?

- Oui merci

Il est 16h et je commence à carburer à la vodka, je vais prendre dix kilos et perdre mon foie si je continue comme ça. En fait, non, je vais juste perdre mon foie parce que je n'ai quasiment rien manger de la journée.

- Tu voulais me dire un truc ou juste être sympa?

- Les deux!

- Alors?

- Je suis embêté parce que Nadège devait faire un foyer ce soir mais elle est malade.

- Et?

- Bah je cherche une autre fille qui serait d'accord pour le faire.

- Ca consiste en quoi?

- Bah Nadège m'a dit qu'elle t'en avait parlé

- Elle m'a parlé de beaucoup de choses

- Bon, on a un deal avec un foyer ouvrier par loin d'ici. Tu y travailles de 18h à minuit, tu n'as rien à faire, c'est Kevin qui s'occupe de tout.

- Rien à faire? C'est Kevin qui va coucher avec les mecs sur place peut être?

- Mais non! Évidemment c'est toi qui fait cette partie-là mais il se charge de t'emmener, de te présenter, il fait entrer les mecs, s'occupe de la sécurité et donne le rythme.

- Ca se passe comment?

- Bah toi, tu restes dans une chambre, tu n'as même pas besoin de te rhabiller entre deux clients et c'est la prestation de base : quand ils entrent un coup de lingette, tu les suces vite fait, tu leur mets une capote, une position et c'est fini. Ca doit aller vite, pas plus de 10 ou 12 minutes par client.

- Mouais

- Écoute, je te file 600€ et ensuite Kevin te ramène, il sera un peu plus de minuit et tu pourras finir la nuit ici.

C'est presque deux fois ce que j'ai gagné hier. J'accepte.

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2 Commentaires
AnonymousAnonymeil y a presque 4 ans

Le rythme s'accélère et les billets vont arriver.

Rudy

trouchardtrouchardil y a presque 4 ans

Comme d'habitude, belle tranche de vie bien écrite. Merci.

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