Ombres & Complot - Chapitre 06

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Alis se réveilla en sursaut...
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Partie 6 de la série de 12 pièces

Actualisé 06/07/2023
Créé 11/25/2015
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Alis se réveilla en sursaut, émergeant d'un cauchemar dont il ne lui restait aucun souvenir.

Elle attira les draps à elle, réalisant qu'elle était nue, les événements de la veille lui revenant peu à peu. Elle se sentit honteuse, voir salie. Comment avait elle pu agir ainsi?

Elle jeta un œil vers le lit où Ranos dormait profondément et son entrejambe commença à la chatouiller. Elle se mordit les lèvres, devinant le corps nu dissimulé sous le drap. Elle se colla une baffe et secoua la tête, reprenant quelque peu ses esprits. Elle fila vers la salle de bain y prendre des vêtements et retraversa la chambre rapidement, gardant le regard rivé droit devant elle.

Elle ne s'habilla qu'une fois dans la cuisine, soucieuse, enfilant culotte en coton, pantalon ample et chemisier noir.

Préférant éviter de recroiser Ranos pour le moment, elle fit l'inventaire du contenu de la cuisine, estimant combien de temps elle pourrait tenir avec les ressources qui lui restait. Puis elle refit le tour des documents qu'elle avait en sa possession, les étalant sur la table du salon. Elle y rajouta le manifeste et les cartes d'identité de Ranos, pensive.

Elle sursauta en entendant frapper à la porte et chercha instinctivement le premier objet qui pourrait lui servir d'arme. Elle retrouva son calme en apercevant le Shérif quand elle regarda à travers les planches de bois qui couvraient la fenêtre.

" McGown... " Il la salua lorsqu'elle ouvrit et se glissa à l'intérieur après un rapide coup d'œil derrière son épaule. " Un coup de clé serait le bienvenu ... " ajouta t'il en désignant la porte.

Elle hocha la tête et obtempéra avant de remettre le buffet en place.

Elle se tourna ensuite vers lui et se mordit la lèvre en observant ses bras massifs. Quelque chose tiqua dans sa tête et elle mordit sa lèvre plus violemment, la douleur la poussant à se ressaisir.

Elle lui désigna le salon, gênée.

" Il me reste du café si vous voulez... "

Il acquiesça, perplexe.

" On va en avoir besoin. J'ai pas mal de choses à vous raconter, et pas beaucoup de temps... "

Assis autour de la table basse sur laquelle fumaient deux tasses, ils s'évitèrent du regard pendant quelques instants. Alis croisait les jambes, les maintenant aussi serrées que possible, en proie à des impulsions qu'elle ne s'expliquait pas. Le Shérif, lui, semblait hésitant, voir inquiet.

Il s'éclaircit la gorge, attirant l'attention de la jeune femme, et commença à parler, à voix basse.

" Je vous dois des explications McGown, et des excuses surement aussi... " Elle posa son regard sur lui, tâchant de se concentrer sur ses paroles et non pas sur le pli de son pantalon.

" Les choses que vous avez vu sont bien réelles, vous vous en doutez. Et, effectivement, j'étais au courant, depuis bien longtemps. C'est un sujet sensible... Et compliqué... Par bien des aspects... "

Elle entrouvrit la bouche pour dire quelque chose puis se ravisa, lui faisant signe de poursuivre.

" Il y a bien longtemps, bien avant qu'on ne change son nom, cette ville était florissante, de part son activité sur les docks et surtout grâce à ses pêcheurs. Et puis il s'est passé quelque chose. Ils ont trouvé quelque chose... Une sorte d'idole que les pêcheurs ont commencé à vénérer. Ils ont changé, petit à petit, se comportant étrangement... Et tandis qu'un sombre culte se mettait en place, ils sont apparus... Y a pas de descriptions précises et la photo à l'époque c'était une autre histoire que maintenant. Mais la peau grise, poisseuse, les membres palmés dotés de griffes... Quand on en a croisé on fait vite le lien... Ils ne leur a pas fallu longtemps pour prendre le contrôle de la vite, convertissant ceux qui pouvaient l'être, tuant ou rendant fous les autres. " Il marqua une pause, avalant une gorgé de café sous le regard fixe de la jeune femme. Il reprit son histoire, fuyant son regard.

" Un "étranger" venu s'installer en ville les perça à jour, survivant suffisamment longtemps pour avertir les autorités. Des assauts furent lancés sur les quais, de nombreux responsables du culte arrêtés et un grand nombre de créatures abattues. L'affaire fut bien entendu étouffée. On parla d'opérations de lutte contre la contrebande, ce qui fut repris par les journaux. Après ça la ville fut pour le moins laissée à l'abandon, mais on racontait que dans quelques recoins sombres, celui qui sommeille était toujours vénéré. "

Elle haussa un sourcil, buvant à son tour une gorgée de café.

" Celui qui sommeille? "

" Ce sont de vieilles croyances McGown, je ne pourrais pas vous en dire beaucoup plus... Je crois que ça a trait à une espèce de créature qui reposerait dans les profondeurs de l'océan et qui attendrait son heure pour se livrer à quelques horribles desseins. "

Elle hocha la tête, elle s'en contenterait pour l'instant, mais elle avait la certitude qu'il ne lui disait pas tout. Ce qui est sur c'est qu'il en savait beaucoup mais qu'il n'avait pu apprendre tout ça par hasard.

Il reprit.

" Quelques décennies plus tard il y eu de nouveau des disparitions. Des jeunes femmes principalement, ou des étrangers un peu trop curieux. On a pas trop d'archives sur ce qui s'est passé mais ça a finit en incendie pas loin des quais, encore une fois. " Il s'interrompit en la voyant se redresser brusquement.

" Attendez, il faut que je vous fasse lire quelque chose... " Elle fouilla au milieu des documents et lui tendit le carnet de son ancêtre, ouvert sur la dernière partie. Il fronça les sourcils en parcourant les quelques pages restantes et hocha gravement la tête.

" Ça correspond, où avez vous trouver ça? "

" Ici, ça appartenait à mon arrière grand père... "

Il eut un sourire las en lui rendant son carnet.

" Décidément McGown, vous êtes issue d'une longue lignée d'emmerdeurs... Mais ça correspond oui... Ces cérémonies, vous voyez... Comment vous expliquer ça... "

" J'y ai déjà pas mal réfléchi. Ils se servent de ses jeunes femmes pour se reproduire... Pour se fondre parmi les humains j'imagine. "

Il la regarda avec étonnement et acquiesça.

" C'est tout à fait ça. Je crois qu'à l'époque ils avaient compris que la discrétion était essentielle. Ça et... Je ne sais pas combien ils étaient à l'origine, mais ils ont fini par souffrir de consanguinité, la plupart de ces créatures aujourd'hui souffrent de malformation et vivent de moins en moins longtemps. Ils sont très rares à encore avoir la possibilité de procréer. Et quand votre arrière grand père a mis le feu à l'entrepôt il a éliminé pratiquement tout ceux qui le pouvaient encore. "

" Il n'en reste donc plus que quelques uns aujourd'hui? "

" De ces créatures oui, mais d'autres ont pris leur place. Tout les rejetons à moitié humain ont été épargnés. N'allait pas croire que c'est leur côté humain qui l'a emporté. "

Elle frissonna, finissant sa tasse et reporta son regard sur lui.

" Et ils hantent toujours les quais j'imagine... "

" Ha McGown... Vous auriez du ficher le camp quand on s'est rencontré la première fois. Comprendre que rien de bon ne vous attendrait ici. La ville est à eux. Votre salon serait assez grand pour accueillir tout les gens qui, dans cette ville, ne partagent pas ne serait ce qu'une goutte de sang avec ces créatures. "

Elle se crispa sur le fauteuil.

" C'est impossible. "

" Si vous saviez... "

" Quelqu'un s'en serait forcément rendu compte, les autorités... "

" Il y a des gens hauts placés qui savent. Et il y a eu des arrangements. Des arrangements qui ont bien plus d'intérêt que la disparition de quelques dizaines de touristes par an. "

Elle se massa les tempes, le cerveau bouillonnant, les yeux rivés sur ses genoux.

" Et vous dans tout ça ...? "

Le Shérif grimaça et haussa les épaules.

" Je suis... Toléré, je veille aux "débordements". La plupart d'entre eux aujourd'hui ne suivent plus le culte et se cantonnent à vivre isolés du reste du monde, coupés de tout contact extérieur. Pas souvent de problèmes avec ceux là... Les autres, c'est différent... "

Elle hocha la tête, pensive. Il marqua une pause puis se redressa.

" Je n'ai pas retrouvé Joe.. "

Elle releva les yeux vers lui, soucieuse.

" Vous voulez dire qu'il est ...? "

" Je ne pense pas. Ils doivent le garder pour je ne sais quel horrible projet. Le tout est de savoir où... Ça fait bien longtemps qu'ils ont déserté les docks. Je ne peux pas vous demander de m'aider, ce serait trop dangereux. Mais si vraiment je n'avais plus le choix à un moment ou un autre... "

Il y eut un long moment de silence puis Alis se redressa.

" Et si je devais partir...? "

" Je vous souhaite d'y arriver McGown, mais ils ne vous laisseront pas faire. Vous représentez une menace pour eux, et plus vous vous mêlez de tout ça, pire ce sera. "

" J'y ai déjà pensé... A vrai dire j'étais sans nouvelles et j'ai voulu tenter ma chance. Je me disais qu'une fois les bois atteints je serais en sécurité. "

Il secoua vivement la tête.

" Je ne vous dirais pas quoi faire. Mais si vous deviez retenter votre chance, évitez à tout prix les bois, ce qui s'y trouve est bien pire que tout ce que vous pourriez trouver ici. "

Elle fronça les sourcils et hocha doucement la tête.

" De toute façon je suis encore coincée ici un moment. Je vous aiderai pendant ce temps, dans la mesure du possible, tant que l'homme que j'ai recueilli ne va pas mieux... "

" Ha oui, c'est vrai... Lui... Vous en avez appris un peu plus à son sujet? "

Elle acquiesça d'un petit mouvement de tête et ramassa les cartes d'identité sur la table pour lui montrer.

" Je ne sais pas trop quoi en penser. Il n'a pas l'air de parler notre langue mais j'ai trouvé ça sur lui et je pense qu'il était sur un paquebot... "

Le Shérif lui arracha les cartes des mains, les fixant attentivement, stupéfait.

" Bordel McGown, je sais qui sait et ça ne va pas vous plaire. "

" Mais encore ...? " Elle plissa les yeux, méfiante.

Il scruta encore quelques instants les photos et hocha la tête.

" Heureusement que vous êtes une sacré frigide McGown, ce gars c'est un de leurs ramasseurs.. "

Elle lui jeta un regard noir, sur le point de protester, mais se ravisa et le laisse poursuivre.

" Il n'y a plus beaucoup de jeunes femmes qui passent par ici, et dés qu'ils arrivent à en mettre une enceinte, elle meurt à l'accouchement, à cause de sa progéniture. Alors ils ont monté un petit réseau avec ce gars (il désigna une des photos) et d'autres qui leurs ramènent des filles de l'est auxquelles personne ne fait attention. Et en échange... Je sais pas comment on pourrait qualifier ça, mais ces hommes, ils sont capables de pervertir une bonne sœur et d'en faire la pire des putains. Je ne sais pas comment ils s'y prennent mais vous feriez mieux de vous tenir éloignée de lui... "

Elle rougit et détourna les yeux.

" Me dites pas que... "

Elle secoua la tête.

" Non, ça n'a pas été aussi loin, mais déjà bien plus que je ne l'aurais voulu... "

Le Shérif la dévisagea d'une façon qui ne lui plut pas beaucoup et il finit par détourner le regard.

Mal à l'aise, elle scruta la pièce avant d'ajouter presque timidement.

" Vous savez si les effets se dissipent...? "

Il haussa les épaules, penaud.

" Je ne crois pas, mais si vous continuez ça empirera... (Il marqua une pause pensif.) Vous dîtes que vous l'avez trouvé en quittant la ville? "

" Oui... Dans une fourgonnette en flamme. Elle était emboutie dans un poteau. "

" Pas de traces d'attaque...? "

Elle fronça les sourcils, tachant de se remémorer la scène et acquiesça.

" En fait, sur le coup j'y ai pas fait plus attention que ça mais le côté de la fourgonnette était particulièrement abîmée. Il y avait des espèces de griffures... Et il avait une blessure qui ne pouvait être lié à l'accident, la plaie était profonde, comme si on l'avait poignardé. "

Il secoua la tête.

" Ça n'a pas beaucoup de sens... Il a du faire quelque chose pour qu'ils s'en prennent à lui. (Son regard s'éclaircit soudain.) Mais ça veut aussi dire qu'il a peut être vu Joe... Et qu'il peut savoir où il est. "

Il releva les yeux vers Alis.

" Je ne comprend pas un seul mot du peu qu'il prononce en ma présence... "

" Je devrais pouvoir vous aider avec ça... Je pense qu'il est temps de faire les présentations McGown... "

Quand ils entrèrent dans la chambre, il semblait dormir encore. Alis s'en approcha et voulut le secouer doucement, mais le Shérif lui saisit le bras et la stoppa net.

" Restez autant que possible à l'écart McGown, vous devez déjà avoir une petite idée de ce dont il est capable. "

Elle rougit et obtempéra, se dirigeant vers un des coins de la pièce, suffisamment éloigné espérait elle.

Le Shérif se pencha sur Ranos, tendant prudemment le bras pour le secouer. Ce dernier se redressa brutalement, saisissant le Shérif à la gorge, le regard fou... Avant que le canon du revolver du Shérif vienne appuyer sur son front.

Il éclata d'un rire sourd qui glaça Alis, au plus profond de son être. Tout son corps désirait s'approcher de lui, le toucher, être touchée en retour, et plus... Une homme à demi mort de soif n'aurait pas eu plus envie d'une gourde d'eau fraîche, mais elle tint bon.

Le Shérif et lui commencèrent à discuter dans un dialecte qu'elle ne comprenait pas. Ranos soufflait ses mots plus qu'il ne parlait, fixant le Shérif dans les yeux d'un air moqueur.

Il désigna Alis du bout des doigts à un moment, un sourire carnassier aux lèvres, ce qui lui valut d'avoir la tête plaquée contre l'oreiller, le canon écrasé contre le front. Il laissa échapper un grognement de douleur. Le Shérif, menaçant, détacha chaque syllabe des mots qu'il prononça ensuite, sur un ton qui intimida même Alis. Ranos ne semblait plus très à l'aise non plus.

" Sortez McGown. "

" Mais... "

Elle croisa le regard du Shérif et blêmit, se hâtant de quitter la pièce.

Le reste de la "discussion" dura une longue demi heure. Alis, assise dans le salon, sursautant par moment en entendant des hurlements de douleur.

Le Shérif la rejoint un peu plus tard, du sang sur les mains et la chemise, l'air mauvais.

Elle releva les yeux vers lui, hésitante.

Il secoua la tête.

" Il sait où... Mais il ne parlera pas sans contrepartie. "

" Mais encore...? "

" Je ne sais pas trop, mais je crains qu'on aille au delà de plus d'ennuis. Il veut qu'on lui ramène un livre bien particulier qui leur appartient. Et il veut la voiture. "

" Un livre et une voiture? (Elle haussa un sourcil.) Je m'attendais presque à un sacrifice humain en voyant votre tête. Ça me semble raisonnable... "

Le Shérif secoua la tête.

" Non. Il veut un de leurs livres. Et croyez moi, une mort n'est pas grand chose par rapport à ce que peut faire le contenu d'un de ces bouquins. Quant à la voiture... Elle lui permettrait de quitter la ville. En tout cas bien plus facilement qu'à pied. Autant vous dire que trouver une voiture ici c'est loin d'être simple. "

" Je vois. Pas si raisonnable que ça alors... "

" Non, et il a une dernière exigence qui ne va pas vous plaire... "

Elle fronça les sourcils, le dévisageant.

" Tant qu'il n'a pas la possibilité de quitter la ville il veut rester chez vous. "

Elle ouvrit de grand yeux, abasourdie.

" Après tout ce que vous m'avez dit sur le fait de ne pas l'approcher... Vous ne pouvez pas être sérieux... "

" J'en ai conscience McGown, la décision finale vous appartient... Dîtes vous que la vie de Joe en dépend, et que ce n'est que quelques jours tout au plus. "

Elle soupira, songeuse.

" Comment on procède? "

Elle frémit tandis que le Shérif exposait son plan. Chaque fois qu'il s'approchait d'elle elle avait envie de tendre la main pour le toucher. Et elle avait déjà plus ou moins accepté de rester encore un moment sous le même toit que l'homme responsable de son état. Elle n'osait pas imaginer à quoi elle serait réduite si elle avait le malheur d'être affectée d'avantage. Elle déglutit et tâcha de reporter son attention sur le plan.

" Quoiqu'on fasse notre objectif c'est de récupérer le livre et la voiture le plus vite possible, dans votre intérêt.

Je vais m'occuper de la voiture, je doute qu'ils aient pris la peine de l'emporter, je vois bien deux ou trois endroits où elle a pu finir. Je peux me promener librement en ville, ce qui n'est pas votre cas...

(Elle acquiesça sans piper mot, attentive.)

Je n'ai aucune idée du temps que ça va me prendre. Vous devrez vous occuper du livre McGown. Si vous vous en sentez capable. "

" Par où est ce que je commence? "

Il l'observa, hésitant.

" Ces livres étaient surtout utilisés durant les rituels et les célébrations impies. Il en reste peut être quelques uns sur les quais, mais ce serait du suicide... "

" Ça ne m'aide pas beaucoup... "

" Il y a un autre endroit... Ils n'osent pas s'en approcher, mais j'ai toujours été convaincu que ce n'était que superstition. Un vieux manoir sur la huitième. C'est pas très loin et le coin est déserté depuis des années. "

Elle eut un sourire amer.

" Si je comprend bien Roger, pour m'empêcher de tomber sur ces... Choses... Vous m'envoyez dans un endroit où rode nul ne sait quoi qui leur fait peur, même à eux. "

" C'était la demeure d'un ancien grand prêtre du culte, un humain, surement le seul à ce jour. Il était déjà complètement fou à la base, mais il a fini par clamer que Celui Qui Sommeille voulait retrouver ses enfants, et il a commencé à les abattre, de façon barbare, même pour eux... Quelques braves lui sont tombés dessus et l'ont taillé en pièce. Fin de l'histoire. Apparemment il émanerait encore quelque chose de cette vieille baraque mais croyez moi McGown, c'était un humain, il est mort. Il n'y a rien de plus là bas que des ruines. "

" Je vois... Et bien espérons que vous ayez raison... De toute façon je n'ai pas vraiment le choix... "

Le Shérif la jaugea de bas en haut.

" Une dernière chose Alis... "

" Oui? "

" Apprenez à vous contrôler sinon vous êtes fichue. "

" Je vois pas... " Elle s'empourpra.

" Allons McGown, je voudrais vous prendre là tout de suite je n'aurais qu'à tendre le bras... Si Joe n'était pas en danger... "

Elle sentit ses jambes flageoler et se mordit la lèvre, détournant le regard.

" Allons y McGown, on a du pain sur la planche... On remettra vos rêveries de débauche à plus tard. "

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1 Commentaires
DragonosDragonosil y a presque 3 ans

Histoire qui donne soif de connaître la suite...

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