René et ses Proies 05

Voici l'heure de panser ses plaies et douleurs avant qu'une nouvelle vie trépidante ne commence pour Kevin, mais il ne le sait pas encore!

Le temps de la formation et surtout de la transformation est proche!

Kevin, petit et doux Kevin dans quelle galère vas-tu assurément te faire fourrer sous les ordres du Capitaine René?

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Une fois arrivé dans son petit studio, Kevin vida le sac de Monsieur René sur sa moquette. Il fut rassuré car il trouva tout de suite le tube de pommade. Après s'être déshabillé, il s'en appliqua tant bien que mal une première couche en se contorsionnant un peu. Ses fesses zébrées par les cinq coups reçus lui faisaient atrocement mal.

L'effet ne fut pas immédiat, mais presque. La sensation de brulure se fit rapidement plus légère et lointaine. Kevin décida de suivre une fois de plus les conseils de Monsieur René et de prendre un cachet anti douleur dans son stock personnel de médocs d'urgences.

Il s'assit ensuite tant bien que mal sur son canapé après avoir mis un coussin bien mou sous ses fesses et se demanda comment il en était arrivé là?

Oui, ok, il n'était pas obligé de frimer et de céder à cette conne de Leila et à sa bande qui l'avaient mis au défi de piquer un bijou pour elle dans ce magasin. Il avait été bête et naïf, se persuadant que peut-être s'il y arrivait... Sait-on jamais, Leila serait plus à l'écoute de ses désirs à son égard. Conneries!

Il y a deux jours, il en pinçait pour elle alors qu'aujourd'hui... Aujourd'hui, il n'en avait plus rien à battre de cette meuf. Il savait très bien depuis le premier jour que Leila couchait avec qui elle voulait et profitait de son physique aguicheur pour faire tomber dans son escarcelle les mecs et les filles qu'elle ciblait. So what?!

Si elle avait eu la moindre envie de se rapprocher de lui, il aurait été le premier informé et depuis longtemps!

Il s'était bêtement bercé d'illusions, tremblant d'espérance sous ses œillades, comme un gamin qu'il n'était plus censé être à son âge...

Elle est sa bande l'avaient manipulé sadiquement avec son plein consentement et ils l'avaient entraîné dans un piège sans le savoir. Un piège très particulier qui s'était refermé sur lui.

En même temps, il était à deux doigts de tous les remercier. La rencontre avec Monsieur René avait totalement bouleversé sa vie et sa boussole sexuelle intérieure. A sa grande surprise... Mais pour des plaisirs si étranges, de plus en plus forts et très affirmés.

Il y a quelques jours encore, il se masturbait dès qu'il le pouvait sur des images mentales de la belle Leila.

Aujourd'hui, rien que de penser à Monsieur René, son bas-ventre se tordait de désirs non assouvis. Il pensait à son corps, à ce sexe si impressionnant, au goût de son sperme, au magnétisme et à l'autorité qu'il dégageait. Il s'imaginait dans toutes les positions, y compris dans celles rêvées qu'il ń'avait jamais pratiqué, sous les ordres de ce... de ce vieux cochon pervers! C'était horrible, perturbant et si bandant!

Il avait beau essayer de se convaincre de ne pas être devenu homo, il ne pouvait empêcher son esprit de fantasmer sur cet homme. La façon dont il avait pris son contrôle accentuait sa perplexité. Quant au fait qu'il s'était finalement laissé dérouiller sans rien dire, ou presque, Il ne se l'expliquait en rien... Sauf que ce rien l'obsédait à nouveau à chaque fois qu'il repensait à ce qu'il avait subi.

Kevin s'endormit finalement sur ses pensées et ses interrogations comme une bête de somme exténuée par sa journée de travail. Quand il se réveilla vers les onze du matin, sans avoir entendu l'alarme de son mobile, Monsieur René se rappela à lui. Il dégustait salement.

Il avala un autre cacheton anti douleur avec son café, il avait lu que cela en augmentait les effets et s'appliqua une nouvelle couche de pommade. Une fois qu'il eut fini son petit déjeuner, la douleur s'était à nouveau fortement calmée.

Il commença à visionner les DVD que René lui avait donnés sur son ordi (heureusement qu'il avait un de ses vieux modèles de PC équipé pour cela)... et ne put s'empêcher de glisser sa main dans son caleçon pour saisir son sexe qui se durcissait rapidement.

Dès les premières secondes de visionnage, sa queue s'était tendue et gonflée d'excitation.

Sur le premier DVD, les scènes de fellations s'enchainaient et tous les styles y passaient. Femmes, hommes, trans, tous prenaient des membres bien raides et imposants à la chaine entre leurs lèvres et finissaient par recevoir des rasades sans fin de spermes dans leurs bouches, sur leurs visages ou sur leurs corps.

Tout cela était filmé au plus près, sans fioritures ni effets particuliers. Les dialogues étaient purement sexuels et assez vulgaires. Du brut de décoffrage qui enflammait terriblement les sens de Kevin qui se passa plusieurs fois la langue sur les lèvres comme s'il espérait sentir à nouveau le goût de la semence de Monsieur René sur son visage et sa peau.

Voir ces sexes dans leur expression la plus primitive et puissante affolait son corps et son esprit l'amenant à ne penser que "bites à sucer et sperme à avaler". Mon Dieu se disait-il, tout cela est si dégradant et pourtant si puissant et bon...

Kevin passa plus de trois heures à s'enquiller ces images de sexes dressés, sucés, léchés, avalés, humectés, aspirés jusqu'à la moelle tout en se masturbant à répétition.

À chacune de ses propres éjaculations, il faisait tout pour récupérer et avaler sa semence et malgré la faiblesse de plus en plus évidente de ces émissions, une espèce de folie furieuse le poussait à s'étaler les dernières gouttes qu'il expulsait presque douloureusement de son corps sur son visage et sa langue.

Quand une scène montrait un jeune homme suçant un homme plus âgé, surtout si l'auteur de la fellation était insulté, malmené ou utilisé comme un simple objet de plaisir, Kevin se retrouvait dans un état d'excitation incontrôlable qui l'effarait tout en le poussant à s'imaginer à la place du jeune homme qu'il observait.

Il termina cette séance de visionnage nu, allongé sur sa moquette, au pied de son canapé, tout à la fois épuisé et rassasié, une pile sans fin de Kleenex usagés répandus autour de lui. Il s'endormit à nouveau d'épuisement sans même s'en rendre compte.

Quand il se réveilla en sursaut, il était presque cinq heures de l'après-midi. Il prit un nouveau café en catastrophe, se fit un sandwich avec les restes présents dans son petit frigo et déballa enfin le gode rouge que Monsieur René lui avait offert pour "s'entraîner".

Il n'osait imaginer ce qui pourrait lui arriver si son professeur ne constatait aucun effort d'apprentissage de sa part. Ce n'était pas un petit modèle qu'il avait sous la main même s'il semblait d'une taille légèrement inférieure au membre bien réel qu'il rêvait maintenant d'accueillir entre ses lèvres.

Ce n'était certes pas le sexe à Monsieur René, mais la taille et la circonférence de l'objet dépassait très largement ses propres mensurations.

Kevin adora d'emblée la sensation de réalisme que procurait cet instrument malgré sa couleur rouge marquée. Il nota et parcouru de ses doigts les veines parfaitement représentées, la texture souple et pourtant assez dure. Il ferma les yeux et imagina que c'était "une vraie".

Il s'attaqua à sa tâche avec l'enthousiasme de la jeunesse et la ferveur que la naissance de sa soumission à son maître déclenchait en lui. Quand il s'arrêta de sucer, lécher, mordiller langoureusement ou d'avaler le phallus rouge, la nuit était tombée depuis longtemps.

aEssayant d'imiter au mieux les scènes les plus osées des séquences dont il se souvenait, il avait à son idée nettement progressé dans l'art de la fellation. Et pas qu'un peu!

Vidé de son sperme, sa bouche asséchée par toute la salive utilisée à son entrainement, des débuts de crampes féroces l'empêchaient presque de bouger ses mâchoires et tétanisaient ses muscles du cou, il était forcé d'arrêter les frais.

Il n'avait répondu à aucun appel de sa mère ni à ses SMS et avait ignoré toutes les tentatives de contacts de ses amis. Les ordres de Monsieur René avait été son obsession permanente : regarder les vidéos, travailler sa technique de suceuse et basta!

Kevin partit se coucher dans un état second, serrant son gode rouge sur sa poitrine. Il s'endormit en le tétant amoureusement!

Il était persuadé que Monsieur René lui offrirait son sexe très rapidement. Il était mentalement prêt à subir une nouvelle séance de cravache s'il le fallait pour avoir enfin cette queue tant espérée entre ses lèvres.

Le dimanche matin à neuf heures précises quand il ouvrit la porte de l'issue de secours, Monsieur René découvrit avec plaisir son petit Kevin tête baissée devant lui. Celui-ci lui parla en gardant les yeux fixés vers le sol :

- Bonjour Monsieur René, lui dit-il sobrement ne répétant pas les erreurs de la veille.

René ne lui répondit pas, mais se retourna immédiatement et commença à marcher dans le couloir. Kevin comprit le message et le suivit comme un petit toutou obéissant.

René savait qu'il s'agissait d'une journée cruciale à bien des égards pour son apprenti. Il lui avait planifié un programme des plus pervers qui devrait le renseigner définitivement sur les capacités d'acceptation et d'obéissance du jeune homme.

À la fin de la journée, il saurait définitivement s'il pourrait juste profiter sexuellement et « gentiment » du petit Kevin à des fins personnelles ou si, comme il le pensait en son for intérieur, un avenir de jouissances diverses et variées sous une multitude de sexes et de mains plus ou moins autoritaires, attendait cette délicieuse poupée qu'il comptait bien façonner pour cela.

En résumé, soit Kevin serait un amant de passage qu'il userait jusqu'à la corde avant de le jeter voire de le partager un peu si possible, soit il en ferait une amoureuse parfaitement salope et soumise à sa volonté ainsi qu'à celles de ses relations. Une catin dévouée à ses ordres et de la pire espèce, oui ce Kevin en avait le potentiel, il en était certain. Et là, tout deviendrait possible!

Ils avancèrent de quelques mètres et tout en continuant à marcher, Monsieur René prit la parole :

- Mon petit Kevin, j'espère que tu as tenu tes promesses car j'ai deux personnes à te présenter. Ce sont d'excellentes amies. Je leur fais toute confiance pour me dire si tu as travaillé correctement et progressé sous mes consignes d'ici la fin de la journée. Tu vas donc leur obéir EN TOUS POINTS!

Il accentua ses mots volontairement, bien évidemment et poursuivit :

- Sinon tu me contraindras à te punir très sévèrement. Il est hors de question que tu me fasses honte encore une fois, qui plus est devant de bonnes amies!

Monsieur René ouvrit alors une porte qui donnait dans une grande pièce baignée d'une lumière blanche assez puissante et poussa Kevin à y pénétrer le premier. Le temps que ses yeux s'habituent à la luminosité, Kevin aperçut deux femmes assises et discutant tranquillement sur un grand canapé.

Monsieur René reprit la parole :

- Kevin, je te présente Anna et Martha. Anna c'est la grande brune avec une paire de seins que tu ne peux pas rater, Martha la jolie petite blonde à qui tu donnerais le bon Dieu sans confession, ce qui serait une grave erreur! Des anges déchus de la pire espèce, mais ce sont en quelque sorte mes deux expertes ès Fellations! Moi j'ai beaucoup de choses à faire ce dimanche et je te laisse entre leurs mains.

Monsieur René reprit son souffle avant d'ajouter :

- Vers les 13h un livreur sera à ta porte d'entrée et tu iras récupérer vos repas pour tous les trois. Je me suis occupé de tout.

Il regarda alors le jeune homme durement comme s'il allait le frapper :

- À ce soir Kevin et ne me fait pas honte!

Sur ce il planta Kevin devant les deux jeunes femmes qui le regardaient avec des sourires narquois et hautains.

Anna se leva et déplia un bon mètre quatre-vingts au moins, ce qu impressionna fortement Kevin et prit immédiatement la parole :

- Bon Kevin, on ne va pas y aller par quatre chemins, tu vas nous montrer comment tu suces une belle queue et en fin de journée quand Monsieur René repassera, tu as intérêt à ce que l'on soit toutes les deux très satisfaites de tes progrès. Mets-toi à genoux tout de suite!

Kevin obéit sans discuter et posa ses genoux au sol immédiatement. Il savait maintenant ce qu'il pouvait lui en coûter de ne pas être attentif entre ces murs.

Martha qui était à peu près de la taille à Kevin se leva à son tour et rejoignit son amie, se rapprochant de Kevin pour l'observer au plus près. Elles discutèrent entre elles comme s'il n'était pas là.

- Tu vois Anna, je ne me l'imaginais pas comme ça dit Martha en passant derrière Kevin. Je le voyais beaucoup plus sensuel, un peu efféminé... Ok, ce n'est pas que ce soit un mec très viril à la base, mais quand même. Cette petite chose n'est même pas maquillée, ses ongles ne sont pas faits. Je suis sure qu'il ne porte même pas des sous-vêtements en dentelles bien sexy sous son jean à deux balles... Je suis un peu déçue... Je m'attendais à mieux.

Martha marqua un temps d'arrêt dans ses commentaires tout en continuant à tourner autour de lui suivie d'Anna qui ne disait rien. Elle reprit la parole s'immobilisant devant lui :

- Il est vraiment censé sucer Monsieur René et ses amis prochainement? René a toujours aimé les belles salopes, hommes ou femmes, et je ne le vois pas sortir avec un petit étudiant BCBG sans aucun charme...

Kevin s'affolait un peu. C'était quoi cette histoire d'amis qu'il devrait honorer de sa bouche?! C'est quoi ce délire???? Monsieur René ok, il en rêvait, mais de là à sucer des personnes qu'il ne connaissait pas, stop! Kevin commençait à ressentir une angoisse imprévue!

Les deux femmes poursuivaient toujours leurs échanges comme s'il n'était pas là!

- Tu as raison Martha! Totalement! Et puis Kevin quoi! C'est quoi ce prénom, s'étonna Anna?

- Oui c'est vrai que c'est tarte, relança Martha. Kevin ça ne le fait pas pour quelqu'un qui rêve de sucer des bites à la chaîne. "Kevin à la plage", oui! "Kevin la suceuse"? Beurk, non! Une lécheuse de sperme sur les parquets ne peut pas s'appeler Kevin! Une petite salope qui jouit en se faisant éjaculer dessus non plus!

Martha l'abreuvait maintenant de reproches et passait son temps à se foutre de son prénom. Kevin comprit alors et avec honte qu'elles étaient au courant de tout ce qui lui était déjà arrivé. Monsieur René ne leur avait rien caché de ses aventures ni visiblement des idées qu'il avait pour son futur. Ces deux femmes en savaient plus que lui...

Kevin sentit la peur et une forme de désespoir étreindre son ventre une nouvelle fois. Dans quoi s'était-il fourré? C'était quoi ces histoires de sucer des bites à la chaîne. Lui n'en souhaitait qu'une dans sa bouche quoiqu'en étant honnête depuis hier il avait fantasmé sur plusieurs modèles... Mais quand même, ces nanas étaient barrées, il n'avait qu'un prénom...

Anna, sourire condescendant aux lèvres, savourait visiblement ces instants où le visage de Kevin laissait transparaître son trouble soudain et ses questionnements

- Eh oui, mon joli, Monsieur René a tout filmé et ta dernière séance vidéo nous a bien fait marrer. Sans compter qu'on a été quelques centaines à la visionner! Mais ce n'est pas une raison pour avoir un prénom aussi tarte! Tu n'es pas d'accord?

Kevin était déjà consterné de savoir que les deux femmes étaient au courant de tout, apprendre en plus qu'il avait été filmé et que des centaines de personnes l'avait vu, tout cela l'achevait.

Et pourtant, il commençait à ne pas détester totalement ce moment. Il sentait bien qu'elles se fichaient de lui ostensiblement, presque méchamment, mais la situation devenait de plus en plus délicieusement troublante. Il devait le reconnaître.

Lui à genoux, la blonde et la grande brune l'invectivant en lui tournant autour... Son fantasme originel dépassé par un futur annoncé bien supérieur en expériences d'avilissements... Le désir se saisissait de son corps à nouveau sans qu'il ne comprenne toujours réellement pourquoi il réagissait ainsi.

Il avait envie de se révolter, de se lever et de tout arrêter... Et en même temps, il ne pouvait s'empêcher de commencer à savourer ce que lui prédisait ces deux femmes.

Martha venait de se pencher vers lui et relevait son visage d'une main autoritaire, le fixant dans les yeux tout comme l'avait fait Monsieur René lors de cette soirée qu'elles venaient de lui rappeler. Une odeur violente de parfum entêtant assailli les narines de Kevin.

- Tu en penses quoi, toi? lui murmura-t-elle à quelques centimètres de ses lèvres.

Il se sentit obligé de répondre :

- Je ne sais pas Madame, c'est mon prénom bredouilla-t-il obséquieusement.

- Bon, au moins, elle est obéissante et connait sa place, nota Martha en se remettant debout.

Anna intervint aussitôt :

- Mon petit, soyons claires, Kevin c'est trop trop nul comme prénom, à partir d'aujourd'hui tu vas t'appeler... Hum, laisse-moi réfléchir... Hum... J'ai trouvé! s'écria-t-elle avec enthousiasme.

Puis elle fit durer le suspense avec joie avant de lâcher :

- PIPPA! Ton nouveau prénom sera PIPPA!

Anna se retourna vers Martha, fière de sa trouvaille. Elles rirent aux éclats devant la tête consternée de Kevin. Martha se pencha alors vers Anna, la saisissant tendrement par les épaules et elles s'embrassèrent durant un bon moment devant lui tout en riant et gloussant à chaque fois qu'elles reprenaient leurs souffles respectifs.

La brune se penchait vers le visage de la blonde dardant parfois une langue pointue sur ses joues et dans son cou. Martha gloussait littéralement sous ses caresses.

La scène était chaude, très chaude, mais Kevin n'arrivait pas à s'y attacher.

Pippa? Pippa!!! Sérieux? Se disait-il.

Kevin était effondré par le choix de ce prénom dont il ne connaissait même pas l'existence et qu'il trouvait grossier et insultant.

Elles sont vraiment folles ces deux-là, Monsieur René m'a confié à deux givrées. Elles peuvent s'embrasser tant qu'elles veulent, jamais Pippa ne sera mon prénom!

Martha finit par se dégager des bras d'Anna et reprit la parole :

- Excellent Anna. Vraiment excellent choix que Pippa! Tu t'es souvenue de notre vieil ami Grec! C'est classe ça. Elle serait fière de toi si elle était avec nous notre « Pippa chérie ». Que de souvenirs... Dire que les fachos d'Aube Dorée nous ont volé la vie de ce pauvre Philippa à Athènes. Pourtant, tu t'en souviens, je lui avais bien dit de ne pas aller voir sa famille après son opération...

Martha et Anna marquèrent une très longue pause et leurs visages se contractèrent sous une peine commune évidente. Kevin en était soudainement touché et ému. Anna rompit le silence ambiant la première.

- Tu devras faire honneur à ce prénom. Tu feras revivre en nous le souvenir de notre ancienne Pippa. Tu ne le sais pas, mais c'est une très ancienne contraction du prénom Philippa qui vient de l'Antiquité. Il parait que ça voulait dire « amis des chevaux » à l'époque où les Grecs étaient moins coincés du cul... Enfin c'est ce que cette bonne vieille Philippa nous avait raconté avant de...

Martha interrompit rudement son amie :

- Anna, on s'en fout de toute cette culture! La petite Pippa a du travail devant elle!

Elle regarda Kevin assez méchamment et ajouta :

- Tu le sais déjà, tout le monde s'en foutra en fait! Tu ne vas croiser que des mecs à qui ça fera penser à ta spécialité! Remarque, tu vas te retrouver face à des queues de beaux étalons bien membrés avec un tel prénom! Et l'un dans l'autre ou plutôt les autres dans toi... Tu comprendras mieux les origines de ce prénom. On dit quoi Pippa? Merci qui, PI - PPA?

Martha insista bien sur les deux syllabes de son nouveau prénom en le regardant.

Kevin sentit un genou appuyé sur son dos, la voix d'Anna lui ordonna doucement :