Si Vous Voulez! Ch. 03

Informations sur Récit
Hervé s’incruste.
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Récit n'a pas de balises

Partie 3 de la série de 9 pièces

Actualisé 04/27/2024
Créé 04/12/2024
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Hervé, quant à lui, s'était installé comme s'il était chez lui. Il se permit même de lui faire la leçon en la regardant sévèrement.

— Hé, vous là, venez ici.

L'autorité d'Hervé avait secoué la pauvre bonne qui s'empressa d'obéir.

— La prochaine fois que votre maîtresse vous appelle vous devez accourir, le sourire aux lèvres.

Olivier était mort de honte. Il détestait être commandé par cet homme arrogant qui était assis à leur table de patio comme s'il était maître de leur maison. Il a regardé sa femme pour quémander son soutien. Mais Marie maniait maladroitement quelques magasins comme si elle n'avait pas entendu cet homme redoutable le réprimander. Il a toussoté dans sa direction. Marie a simplement pris un des magazines pour lui montrer les clefs à son collier.

La chienne, a-t-il pensé! C'était si comique qu'Hervé et Marie éclatèrent de rire. Mais ce 'était pas terminé. Pendant que la bonne s'éloignait, Hervé gronda de sorte à être entendu de la pauvrette.

— Tu dois être plus ferme avec le personnel, Marie!

Puis il la héla.

— Revenez ici, la bonniche.

Solange tremblotait, qu'est-ce qu'il voulait encore, ce grossier personnage?

— C'est mieux. Vous avez entendu ce que j'ai dit?

— Oui Monsieur.

— Maintenant deux bières et au trot.

Marie a ri nerveusement.

— Je n'arrive pas à commander avec ton autorité.

— Ça peut s'apprendre, Marie.

Elle a rougi devant ce mâle autoritaire qui la subjuguait et n'a pas répondu. Son silence a irrité Hervé.

—Tu ne dois tolérer aucune indolence. Tu as entendu comment il faut parler au personnel. Fais comme moi, Marie.

Il avait parlé sans vanité. C'était comme s'il énonçait simplement une évidence. Marie a souri, sentant l'alcool chatouiller agréablement son cerveau.

Solange apporta les bières en maudissant son épouse. De la cuisine il observait sa femme flirter ouvertement avec cet homme arrogant et vaniteux. Le genre sportif, tombeur de femmes. Olivier le détestait.

Après avoir voué sa femme aux gémonies, Olivier se maudit à son tour. « Si j'étais un homme, je sais ce que je devrais faire : me rhabiller, apparaître comme le mari et crier « foutez le camp de chez moi, sale type »!

Mais comment me montrer maintenant? Le type saurait tout de suite que c'était moi travesti en fille. Il aurait beau jeu de se moquer. Et Marie, comment réagirait-elle?

Ou je pourrais prendre ma voiture et attendre en ville que le type soit parti. Et laisser Marie à la merci de cet animal? Non, décidément c'était impossible. Et je ne peux même pas me soulager, Marie a mes clefs!

Il n'y avait plus qu'à attendre que le dépanneur arrive pour réparer la voiture et que le type sorte de leur vie. Jusque-là il devrait souffrir l'indignité de servir les deux tourtereaux. D'autant qu'il savait que quand elle avait bu, Marie se conduisait comme une ravissante idiote et se laissait facilement séduire.

Ding, ding, la cloche! C'était l'homme qui l'agitait à bout de bras en regardait impatiemment la maison.

Comme obéissant à un réflexe conditionné, Olivier, à sa grande honte, se précipita pour obéir.

— Quand on la sonne, une bonniche doit venir plus rapidement.

— Oui monsieur.

Olivier regardait sa femme déjà un peu ivre, vautrée, exposée. Pire, à moitié nue.

— Votre maîtresse m'a expliqué comme vous êtes récalcitrant.

— Récalcitrant? a craché Olivier, offensé, à son épouse.

— Dites donc, la bonniche, soyez polie ne parlez pas ainsi à votre maîtresse, vous lui manquez de respect.

L'homme était nettement menaçant, il fixait la malheureuse de ses yeux froids. Solange rougit de honte sous le regard ironique de Marie. Olivier suffoquait, personne ne lui avait parlé ainsi depuis qu'il était enfant. Dans le travail il avait l'autorité masculine qui a n'incite pas à la contradiction. Et chez lui, il était écouté de son épouse. Même lorsqu'il était Solange, il gardait la commande, énonçant avec précision ce qu'il voulait d'elle, en parfait souminateur. Pourtant ici, face à cet homme, il était dans ses petits souliers. En bonniche à talons, petit tablier et perruque blonde. Avec le risque permanent d'être démasqué s'il ne jouait pas son rôle.

— Oui monsieur, a-t-il chuchoté.

— Je ne vous entends pas.

— Oui monsieur, a-t-il dit plus haut.

Il a rougi de honte à devoir se dégrader ainsi devant son épouse.

— Maintenant votre maîtresse et moi nous voulons des sandwichs et du café. Compris?

— Oui monsieur

Marie regardait au loin, probablement trop honteuse pour croiser ses yeux, l'ayant mis dans cette position délicate!

— Filez!

« Filez! » Et ça dans son propre jardin, devant sa propre épouse, par un étranger complet! Il s'empressa à la cuisine pour faire un choix de sandwichs.

Marie a éclaté de rire

— Qu'y a-t-il de si drôle? à demandé Hervé.

— Oh rien!

Elle ne pouvait évidement pas lui dire qu'elle pensait qu'Olivier devait avoir envie de se masturber.

Hervé était un homme à femmes, il en avait connu comme peu d'autres. Beau, viril, puissant, il les captivait facilement. Il avait noté l'anneau de mariage mais avait aussi vu qu'elle était prête à flirter. Clairement elle ne s'attendait pas à ce que son mari les surprenne.

— Bon, alors je dois apprendre à être plus ferme avec ma bonniche?

— Oui. D'habitude, qui donne les ordres ici? Ton mari?

— Lui? Il peut à peine commander la bonne. Mais je pense que je t'en dis trop.

— Alors?

Elle est restée bouche bée, comprenant ce qu'était la vraie question : voulez-vous baiser?

— Je ne sais pas...

Mais ses yeux disaient clairement qu'elle voulait se donner. Il n'insista pas, sûr de gagner. En retournant les possibilités dans son esprit enivré, Marie regardait pensivement la fenêtre de cuisine où elle pouvait voir la bonne préparer leur repas.

Pendant ce temps, Olivier s'activait, maudissant son épouse. « Pourquoi ne se débarrasse-t-elle pas de lui, que je puisse me retrouver chez moi? »

À ce moment son pénis est devenu douloureux. Il ne se comprenait plus. « Comment puis-je bander et être excité quand ce type me rend docile? »

Il était excité. Ses mouvements dans la robe soyeuse, le frottement des bas et la marche maniérée avec les hauts talons. Il se demandait comment les femmes pouvaient éviter d'avoir des orgasmes continus.

Un quart d'heure plus tard la bonniche s'est présentée à son maître et sa maîtresse avec un plateau de sandwichs. Elle disposa soigneusement le pot de café et les tasses. Elle s'était assuré que chaque détail était correct pour ne pas être grondée par le bâtard. Et fut renvoyée sans un merci.

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